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  • Paris 7ème : Véronique Delvolvé-Rosset pour le MoDem

    a52a0bfc55f5b805ad2a489934b13cd7.jpgQuatrième d'une famille de 9 enfants, Véronique Delvolvé-Rosset a 35 ans, est mariée et attend son premier enfant. Elle est diplômée de Sciences Po Paris et obtient en 2002 son doctorat de Droit pour sa thèse consacrée à « la liberté d'entreprendre ».
    Son engagement politique commence en 1996 comme attachée parlementaire d'un député UDF, avant de devenir chargée d'études au Groupe Démocratie Libérale avec Alain Madelin en 1998. Aux élections municipales de 2001, Véronique Delvolvé-Rosset est élue sur la liste d'union RPR-UDF-DL derrière Martine Aurillac, et devient adjointe au Maire du 7ème arrondissement, chargée des affaires scolaires. Conseiller technique du ministre de la Santé en 2002, elle occupe actuellement un poste de direction dans un laboratoire pharmaceutique.

    Véronique Delvolvé-Rosset est membre de « Femmes, débats et société », association de femmes de la droite et du centre qui souhaitent s'engager dans la vie de leur cité.

    Son engagement dans le 7ème arrondissement où elle habite depuis 1981 et est élue depuis 2001, est lié à sa volonté de servir ceux qu'elle aime. Elle considère que la gestion de l'arrondissement doit aller au-delà des clivages politiques, respectant à la fois les traditions et la diversité de ses habitants.

  • Petits blancs

    Koz évoquait tout récemment le sort de ce que l'on appelle les "petits blancs" dans les banilieues difficiles : ceux-là mêmes qui n'ont pas les moyens d'aller ailleurs, et, de désespoir, ont souvent fini par voter pour le Front National. Je n'approuve pas tout de l'article de Koz, mais j'aime bien cette phrase :

    « Les bobos n’ont eu que mépris pour eux. Pensez donc, ils étaient insensibles à la chance qui leur était donnée de s’enrichir au cœur d’une société devenue multiculturelle ! »

    Le problème, c’est que les “petits blancs” cela fait longtemps que PS et UMP les prennent pour des c… et ce pour des raisons différentes.
    Le PS, c’est pire que tout, et cela a culminé avec le détestable Jospin,  par un déni de réalité : l'augmentation continue de l'insécurité ? Mais non mais non, bonnes gens, voyons, ce sont vos fantasmes.
    Mais l’UMP prend ces mêmes électeurs comme chair à canon électorale, c’est à dire qu'on leur promet la sécurité avant les élections, qu'on fait des opérations coup-de-poing médiatisés pour se rappeler à leur bon souvenir, mais dans le quotidien, il y a toujours autant de délinquance. Et au lieu d’affecter la police à la lutte contre cette délinquance, on demande du chiffre sur les reconduites à la frontière ou le stationnement.

    Il faut mener une politique de répression contre la délinquance, mais une vraie répression, complète et discrète (il ne s’agit pas de faire venir les caméras à chaque fois). Et quand c’est une bande qui est coupable, ce n’est pas le leader qu’il faut mettre sous les verrous, mais toute la bande, avec leurs complices. Il faut donc aussi augmenter les moyens de la justice et construire plus de prison de manière à ce que cette dernière soit rédemptrice.

    Seulement, voilà : depuis Miterrand, on est dans la dénégation (Socialos) ou le spectacle (Sarkozy) et en aucun cas une politique de longue haleine qui associerait une vraie prévention, et une vraie répression (en laquelle je crois non moins fermement que la prévention).

  • Paris 1er :Inspirez, expirez, inspirez, respirez !

    Paule Champetier de Ribes habite le 1er arrondissement depuis 1981. Elle est entrée dans le réseau associatif local à partir de son implication en tant que parent d’élève, et déploie une activité permanente dans le domaine artistique et culturel. Avec le Louvre, la Comédie Française et le Forum des Halles, le 1er offre d’ailleurs un résumé de l’histoire patrimoniale et de l’attractivité touristique de Paris. Revers de la médaille, à la manière d’un lieu de villégiature, l’arrondissement se transforme chaque jour un lieu de visite ou de passage pour des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes. Dès lors, le 1er a un vrai besoin de « respirer », à tous les sens du terme : circulation, espaces publics, sécurité des personnes…

     

     

  • Gifle, Yves Détraigne s'indigne

    7ff2bf2fa303abda996d8d96d211cef2.jpgDans une question écrite, n° 03326, publiée dans le JO Sénat du 07/02/2008 en page 218, Yves Détraigne, sénateur UDF-MoDem, interpelle le Ministre de l'Education Nationale en ces termes :

    Yves Détraigne attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur l'incident qui s'est produit au collège Gilles-de-Chin à Berlaimont, le 28 janvier dernier, incident au cours duquel un professeur a giflé un de ses élèves âgé de 11 ans qui venait de l'insulter.
    Le père de l'élève ayant déposé plainte, l'enseignant a été placé en garde à vue durant 24 heures et il comparaîtra le 27 mars prochain devant le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe pour "violence aggravée sur mineur". En outre, le rectorat a suspendu ce professeur.
    S'il reconnaît que le geste est blâmable, il s'étonne d'une telle réponse judiciaire qu'il juge disproportionnée envers un professeur qui, âgé de 49 ans, se consacre pleinement à son métier et sans histoire depuis 30 ans.
    Considérant que l'École est un lieu d'apprentissage des valeurs et notamment du respect de l'autorité, il s'inquiète d'une dérive telle que des enseignants se retrouvent empêchés de réagir comme il le faudrait aux comportements inadmissibles de certains de ces élèves et ne sont pas soutenus par leur hiérarchie.
    Cet incident démontre également une dérive de notre société où il est conseillé aux adultes de faire profil bas devant les actes d’incivilité des enfants et des adolescents.
    Il lui demande donc s'il entend permettre que l'école continue à apprendre aux enfants à respecter les adultes et l'interroge sur ses intentions pour que – suite à cette "affaire" – il n'y ait pas crise des vocations et que les difficultés du métier d'enseignant et la tension nerveuse qu'il suppose sans cesse soient prises en compte.

    La question demeure, à l'heure actuelle, sans réponse... 

  • Et vive l'air de la montagne !

    Ce petit mot pour dire que je m'absente pendant une dizaine de jours. Je vais à Saint-Gervais les bains. D'ailleurs, s'il y avait là-bas quelques adhérents MoDem je serais enchanté de les rencontrer.

    A partir de 15h00, heure de publication de ce billet, et même peut-être avant, je ne suis plus face à mon ordinateur.

    Toutefois, j'ai programmé de un à deux billets par jour sur des thèmes que je jugeais intéressants, et, de plus, si je trouve un cyber-café et la tranquilité nécessaire, j'essaierai de répondre aux commentaires et de continuer à animer le blog à distance.

     

  • Alliance Verts - MoDem à Paris ?

    C'est ce que propose avec intelligence Daniel Cohn-Bendit dans Libération, jeudi 21 février.

    A titre personnel, je ne suis pas contre, mais :

    1. Baupin doit cesser avec ses baupinades à deux sous, du genre péage sur le périphérique.

    2. Chez les Verts, ça fleure bon l'extrême-gauche depuis un moment, et il va donc falloir mettre de l'eau dans son vin...rouge !

    3. Pas question de se séparer de nos démocrate-chrétiens et de nos rad-socs pour faire plaisir aux Verts.

    Sur le fond, une telle alliance n'est pas idiote, parce que les Verts et le MoDem sont les deux partis les plus écolos de France, et à Paris, si on on diffère sur la méthode, on est d'accord sur un très grand nombre d'objectifs. Mais bon...alez sur un blog vert, vous allez vite comprendre pourquoi ce n'est pas fait, cette alliance... 

  • Paris 5ème : l'erreur de casting de Lyne Cohen-Solal

     Le saviez-vous ? En 2001, Lyne Cohen-Solal qualifia d'« erreur de casting» la candidature de Betrand Delanoë, lui préférant Jack Lang, ce grand opposant à Nicolas Sarkozy, par les temps qui courent...Il ne manque pas une occasion pour lui adresser ses félicitations. A vrai dire, disposant d'un bureau de conseillère au Ministère de l'Education Nationale dont Jack Lang était le ministre à l'époque, cela n'a pas grand chose d'étonnant...Et compte-tenu de ses responsabilités à la FCPE, je trouve choquant qu'elle ait eu une telle fonction près de Jack Lang. Mélange des genres fâcheux.

    Il faut dire qu'en ce moment, on se balance les mises en examen et les ennuis judiciaires à la tronche, entre Tibéri et Cohen-Solal : l'un voit l'affaire des faux électeurs exhumée à point nommé, tandis que l'autre s'est vue soudainement rappeler à la mémoire une histoire d'emploi fictif à la mairie de Lille.Pour cette dernière accusation, les faits sont de toute façon prescrit, ce qui fait qu'un jugement inopportun ne risque pas de tomber...

    En tout cas, tout cela n'est vraiment pas fameux, et pour ma part, cela me donnerait des raisons supplémentaires de choisir  Philippe Meyer, si j'habitais encore le 5ème arrondissement.

    Dans l'affaire Tibéri, j'ai en tout cas trouvé que sa réaction avait beaucoup de classe. Meyer est vraiment...le meilleur ! (désolé, jeux de mots trop tentant...) 

  • Guignols de l'info, guignols à l'info...

    C'est amusant, je réfléchissais sur l'obstination bornée qui pousse les Guignols de l'info à présenter en benêt François Bayrou, l'un des derniers hommes politiques en France que la culture nourrit et habite. On le voit d'ailleurs souvent dans ces réactions, où il évoque des moments forts de la littérature et de la philosophie ou encore de l'histoire. Ils seraient certainement peu nombreux, dans la classe politique, à pouvoir évoquer la Dalle d'Epidaure dans une saisissante métaphore pour exprimer le projet démocrate, ou bien à se réclamer de Pascal pour dénoncer la dérive de Nicolas Sarkozy sur la laïcité.

    Mais, quoi que dise ou fasse François Bayrou, aux yeux de l'équipe des Guignols, il demeure, et depuis maintenant 8 ans, un benêt incurable...

    Une telle obstination me rappelle celle du comique Aristophane qui fit rire aux éclats les Athéniens au 5ème siècle avant Jésus-Christ. A ceci près que si les Guignols de l'info sont distrayants, ils n'ont en aucun cas le talent d'Aristophane !

    Aristophane dont l'humour et le génie ont traversé les siècles n'a pourtant pas manqué de moquer les plus grands esrpits de son temps, et notamment Socrate et Euripide. Il reprochait au premier ce que le beauf athénien moyen reprochait à l'homme, c'est à dire de rompre avec les traditions et d'apporter de nouvelles pratiques religieuses dans la cité. Dans les Nuées, il le présente d'ailleurs comme un benêt rêveur, le nez en permanence perdu dans les nuages (d'où le titre les Nuées) et trébuchant à chaque pas parce qu'il est incapable de regarder ce qu'il y a sur le sol. Et pour Euripide, son tort est d'être le fils d'une marchande de légumes...

    Aristophane est amusant, mais cela ne vole tout de même pas haut...On peut en dire autant des Guignols. Je me suis d'ailleurs interrogé sur leur rôle lors des trois dernières élections présidentielles.

    J'ai noté qu'à chaque reprise, ils ont fait passer pour un sympathique truand abruti et sans vergogne, celui qui serait finalement élu. Le Sarkozy de 2007 met à l'évidence les rieurs de son côté. Et outre la manière dont ils ont traité Bayrou, je me suis aussi interrogé sur le sort qu'ils avaient réservé à Ségolène Royal. En effet,Ségolène Royal est une belle et charismatique femme, or, j'ai observé que la marionnette des Guignols était totalement fade, et que son ton traînant ressemblait à s'y méprendre à celui de la marionnette d'Arlette Laguilier. Cette ressemblance m'a troublé à plusieurs reprises. Les Guignols ont souvent fait semblant de tenir un discours de gauche (populiste, au demeurant) mais je ne suis pas certain que leur positionnement soit si clair que cela. On peut subodorer peut-être que l'élection de certaines puissances en arrangent bien certains...

    Bref, prenons garde quand ce sont des guignols qui sont à l'info, les apparences sont très trompeuses... Ne pas oublier aussi que la condamnation à mort de Socrate ne gêna pas outre mesure Aristophane... 

  • Sectes : la boîte de Pando...euh, non, d'Emmanuelle

    « je ne les connais pas, mais on peut s'interroger. Ou bien c'est une dangereuse organisation et on l'interdit, ou alors ils ne représentent pas de menace particulière pour l'ordre public et ils ont le droit d'exister en paix »

    Ces paroles, à propos de l'église de la scientologie, cela pourrait être celles de Tom Cruise, et pourtant, c'est Emmanuelle Mignon, secrétaire à l'Elysée qui les a prononcées. 

    Bien évidemment, je regrette que ce soit une représentante de la Présidence de l'Etat français qui se fasse le vecteur d'un tel argumentaire, mais il faut en prendre acte. 

    Je crois que nous sommes dans quelque chose de délicat, et qu'il ne faut pas le prendre à la légère. Emmanuelle Mignon, je le pense, à la fois ne saisit pas ce qu'est la nature profonde d'une secte, et à la fois ignore tous les efforts qui ont été faits pour discerner et nommer le phénomène sectaire. Et au premier chef, le rapport rendu sous la 10ème législature, en décembre 1995, par une commission d'enquête parlementaire.

    Cette commission, d'emblée, a mis en évidence toute la difficulté à proposer une définition de la secte : on peut, pour ce faire, retenir trois aspects.

    • religieux
    • sociologique
    • juridique 

    On pouvait ainsi lire l'avertissement suivant dans le rapport :

    La difficulté de définir la notion de secte, qui sera pourtant utilisée dans la suite de ce rapport, a conduit la Commission à retenir un faisceau d'indices, dont chacun pourrait prêter à de longues discussions. Elle a donc préféré, au risque de froisser bien des susceptibilités ou de procéder à une analyse partielle de la réalité, retenir le sens commun que l'opinion publique attribue à la notion.

     Ce qui ressort du travail de cete commission, c'est que pour circonscrire la notion de secte, il faut se référer à un faisceau d'indices, et non un critère unique qui serait par exemple la liberté de penser ou encore l'ordre public. En ce sens, l'intervention d'Emmanuelle Mignon est complètement disqualifiée parce qu'elle a totalement occulté ce fait, en se contentant d'un argument aussi unique que simpliste.

    Pour savoir si l'Eglise de la Scientologie est une secte, pour ma part, j'applique la grille choisie par la commission, tout en étant conscient qu'elle n'est pas parfaite :

    • la déstabilisation mentale ;
    • le caractère exorbitant des exigences financières ;
    • la rupture induite avec l'environnement d'origine ;
    • les atteintes à l'intégrité physique ;
    • l'embrigadement des enfants ;
    • le discours plus ou moins anti-social;
    • les troubles à l'ordre public ;
    • l'importance des démêlés judiciaires ;
    • l'éventuel détournement des circuits économiques traditionnels ;
    • les tentatives d'infiltration des pouvoirs publics.

    Si Emmanuelle Mignon veut rouvrir le débat, c'est son droit, mais qu'elle n'engage pas l'Elysée, que cela ne regarde pas, et qu'elle s'adresse d'abord aux parlementaires pour en discuter.

    Nombreux sont les mouvements sectaires qui rêvent de se faire requalifier comme minorités religieuses, et, par son discours irresponsable, Emmanuelle Mignon a certainement ouvert une nouvelle boîte de Pandore qu'il sera difficile de refermer. 

     

  • Bayrou et le RSA,Rue89 en flagrant délit de mensonge

    Alors là, je sens que je vais m'énerver. Chloé Leprince s'est cru subtile et grande reporter en tentant de faire passer François Bayrou pour un menteur.

    Selon elle, François Bayrou aurait affirmé avoir analysé les effets du RSA à Pau alors que le RSA n'y est pas appliqué.

    Quel travestissement éhonté de l'extrait d'A vous de juger !!!

    Ce que dit François Bayrou, c'est que Rien n'a changé ! Elle connaît la langue française, la mère Leprince, oui ou non ? Elle comprend, ce que cela veut dire, rien n'a changé ? Ce que dit Bayrou, en somme, c'est que la situation des gens en difficulté à Pau, n'a pas changé, en dépit des grandes annonces médiatiques de Hirsch et de Sarkozy. Point. Et effectivement, cela a d'autant moins changé que cela n'y est pas appliqué.

    Et c'est tout à fait corroboré par ce que dit Bayrou : il a recontré des dizaines d'assistantes sociales et elles lui disent "Rien n'a changé du tout". J'ai écouté attentivement le passage, c'est texto ce que dit Bayrou. Donc, les annonces sur le RSA, c'est du flan. Voilà ce que dit Bayrou. Il est très logique qu'il ait dit juste avant, cela n'existe pas, puisque personne ne le touche, le RSA à Pau. On peut en revanche admettre qu'il ignorait la procédure de candidature nécessaire pour qu'un département bénéficie de cette mesure (encore une usine à gaz, au demeurant). Et encore, je dis cela, je n'en suis pas sûr. Son but, je pense, c'est surtout de dénoncer , à juste titre, l'inanité des annonces du gouvernement en la matière

     
    Il lui faut quoi à Madame Leprince ? Une paire d'oreillettes et un dictionnaire de la langue française ? Quelle mauvaise foi. Pressée de faire un sccop, elle n'a pas cherché plus loin...Quant à Rue89, voilà un épisode qui en dit long surle professionalisme d' l'équipe de rédaction. Un média à ne pas recommander.
     
    J'appelle, pour ma part, tous les blogueurs de la blogosphère MoDem, mais aussi ceux qui sont révoltés par le mensonge et la mahonnêteté, à relayer ma clarification, ou, à partir de cette dernière, à  bâtir la leur. Je les appelle également à condamner en bloc Rue89 et à appeler à son boycott !