Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Alliance Verts - MoDem à Paris ?

C'est ce que propose avec intelligence Daniel Cohn-Bendit dans Libération, jeudi 21 février.

A titre personnel, je ne suis pas contre, mais :

1. Baupin doit cesser avec ses baupinades à deux sous, du genre péage sur le périphérique.

2. Chez les Verts, ça fleure bon l'extrême-gauche depuis un moment, et il va donc falloir mettre de l'eau dans son vin...rouge !

3. Pas question de se séparer de nos démocrate-chrétiens et de nos rad-socs pour faire plaisir aux Verts.

Sur le fond, une telle alliance n'est pas idiote, parce que les Verts et le MoDem sont les deux partis les plus écolos de France, et à Paris, si on on diffère sur la méthode, on est d'accord sur un très grand nombre d'objectifs. Mais bon...alez sur un blog vert, vous allez vite comprendre pourquoi ce n'est pas fait, cette alliance... 

Commentaires

  • Déjà si vous vous sépariez des tibéristes (comme Cohn-Bendit vous y invite) je suis sûr que les blogueurs verts ou sympathisants (dont je suis) vous traiteraient mieux...

    Le problème vient de ce que certains responsables Verts qui sont partis au Modem et y ont été accueillis en héros avaient souvent déçus au sein de leur ancien parti (et pas sur le plan idéologique). Pour ma part, je ne crois pas que Bayrou a été à la hauteur en refusant de déclarer publiquement son soutien à Ségolène Royal pour le second tour de la présidentielle. La catastrophe que nous vivons (le sarkozisme) était largement prévisible, et il devait prendre ses responsabilités. Du coup, un parti qui a comme ligne principale le soutien à François Bayrou est-il parfaitement crédible et viable ?

  • @kawouede: et si, tout simplement, François Bayrou ne se reconnaissait pas dans le projet économique de Madame Royal? Et si, tout simplement, il n'avait pas envie d'apporter son soutien à quelqu'un pour qui il n'a peut-être même pas voté?

    Il a eu le courage de se mettre une partie de sa famille politique à dos en annonçant qu'il ne voterait pas Nicolas Sarkozy, après, c'était aux Françaises et aux Français de prendre leurs responsabilités.

    Si on joue à ce petit jeu de "voyez-comme-il-nous-a-conduit-à-l'impasse", dans ce cas, je retourne le compliment aux Verts et tout particulièrement à Dominique Voynet d'avoir empêché l'écologie de devenir majoritaire en France et donc de nous avoir fait prendre un retard inadmissible.

    C'était en 1995: "d'un côté, nous avons un faux-cul pincé. De l'autre, un flambeur démago. Nous avons compris que l'écologie n'a rien à attendre de ce côté" (je cite de tête). Dès lors, l'écologie est devenue de plus en plus communiste. Et c'est ainsi qu'un sujet qui aurait pu être majoritaire s'il n'avait pas été idéologisé a sombré dans l'éloignement d'avec les Français.

    Vous voyez, il n'est pas drôle ce jeu d'accusations...

    Nicolas Vinci

  • Décidément, il faut que je la publie mon histoire d'amour et de désamour avec les Verts. Ça rentre assez bien en écho avec les arguments développés par Nicolas, et je suis sûr que ça doit se rapprocher de ce que pensent des Wehrling, Pagès ou Bennahmias.

  • à mon tour alors :

    Les Verts sont le premier parti pour lequel j'ai voté dans ma vie politique ! et voyez où j'en suis aujourd'hui vis-à-vis d'eux !

Les commentaires sont fermés.