Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • La leçon d'Alstom

    Alstom a actuellement les honneurs de la presse : et pour cause, l'entreprise d'électricité et construction ferroviaire lance un prototype de train à grande vitesse, dont la particularité est de ne plus être tracté par une locomotive, mais de disposer d'un pouvoir tracteur réparti sur chaque wagon. Le carnet de commandes est plein, et des visiteurs venus des quatre coins du monde frappent à la porte pour acquérir la fine fleur de la technologie de l'entreprise.

    En ces temps de disette d'énergies fossiles à venir et de réchauffement climatique, la technologie d'Alstom présente évidemment bien des avantages, a fortiori pour des investissements sur du long terme...

    Il faut reconnaître (pour une fois) que Sarkozy alors Ministre de l'Economie et des Finances, avait agi vite et bien sur ce dossier, en engageant l'Etat dans le capital d'Alstom.

    Il avait notamment énoncé devant l'Assemblée Nationale, le 26 mais  2004, les mots suivants :

    Quand il faut privatiser parce que c'est l'intérêt de l'entreprise, nous privatisons. Et lorsqu'il faut investir des fonds publics pour sauver des entreprises, nous le faisons ! (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Ce n'est pas de l'idéologie, c'est du pragmatisme : la France ne peut pas vivre sans une industrie puissante.

    Il y a, cet après-midi même, un tour de table avec les banques afin de trouver les 10 milliards d'euros nécessaires pour cautionner, non pas Alstom, comme je l'ai entendu dire, mais les clients d'Alstom. J'espère que, avec le Premier ministre, nous pourrons annoncer ce soir l'accord finalisé avec les banques.

    Enfin, quatre années sont données à Alstom pour nouer des partenariats industriels. En quatre ans, les femmes et les hommes d'Alstom qui construisent le TGV et le Queen Mary pourront affronter la concurrence, car l'entreprise sera redressée. Bien sûr, pour nouer un partenariat, il faut des partenaires qui soient tous deux debout, à armes égales.

    Nous n'avons pas accepté un dépeçage qui aurait permis à certains de prendre les morceaux qui les arrangeaient, laissant les autres à l'État. Cela s'appelle du volontarisme industriel
    et c'est un message pour tous les salariés d'Alstom. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Union pour la démocratie française.)

    Comme quoi, quand il y a des choses qui vont dans le bon sens, on est capable d'approuver, à l'UDF-MoDem...Le malheur, c'est qu'actuellement, on ne peut pas dire que cela va dans le bon sens...

    Plus généralement, cette histoire repose le problème de l'intervention de l'Etat dans l'économie et notamment sur les marchés. On sait déjà que les fonds dits Souverains affluent sur les marchés financiers. Je crois, pour ma part, mais je ne suis pas le seul, que l'Europe toute entière devrait se doter d'un fond puissant capable de se porter au secours, non à fonds perdus, mais par recapitalisation, des entreprises qui traversent des mauvaises passes.

    On me dira, bien évidemment, que c'est contraire à la concurrence libre et non faussée entre entreprises. Certes, mais à ce compte-là, les autres états de la planète en font autant : quid du géant Gazprom qui est alimenté par l'état russe ? Quid de la République Populaire de Chine qui se comporte en large partie comme un état hyper-capitaliste pour favoriser ses propres entreprises ?

    Au-delà de la concurrence libre et non-faussée, je crois qu'il y a une valeur supérieure, qui devrait être le Bien commun. Bien sûr, il faut aussi admettre le principe de règles communes, car s'affranchir de ces dernières est à l'évidence contradictoire avec le Bien Commun.

     Je ne prône pas , bien évidemment, la promotion d'intérêts nationaux égoïstes, mais je pense que nous aurions vocation, nous autres Français, qui nous nous sommes longuement développés avec une intervention appuyée de l'état, à entamer une discussion avec nos partenaires européensafin de mettre en place des procédures et un fond d'intervention pour les entreprises en péril. J'ai lu à cet effet une analyse de l'économiste Elie Cohe, qui date dedécembre 2003, évoquant la désindustrialisation de l'Europe et le désarroi de ses dirigeants politiques : elle conserve toute sa pertinence et justifie a posteriori la position adoptée alors par la France à l'époque.

    Dans un ouvrage récent, trente spécialistes internationaux dressent le bilan de santé de l'Hexagone : il s'agit de Regards sur la France, chez Seuil. J'y ai lu entre autres avec beaucoup d'intérêt l'analyse que porte Jonah Levy, professeur de sciences politiques à l'Université de Berkeley sur le nouvel interteventionisme de l'Etat en France. Il note une véritable modification de l'Etat dirigiste du début des années 80 : désormais, il ne s'agit plus de déterminer les gaggnants, mais de construire un environnement porteur pour les entreprises, notamment en prenant en charge certains de leurs coûts pour les aider à évoluer.

    Cette politique n'a pas si mal marché, mais elle s'est accompagnée de dispositifs d'anesthésie sociale que je juge pour ma part, pernicieux : certes, ils ont permis la transformation de l'état dirigiste en état accompagnateur et une mutation de l'économie française, mais ils ont eu un coût bugétaire croissant qui plombe désormais les comptes de la nation, et, surtout, ils ont créé une atmosphère de déresponsabilisation, diluant progressivement l'activité. Le problème, c'est que les dispositifs sociaux avaient tous été conçus pour être temporaires, et ils sont tous devenus pérennes.

  • La parole donnée de Jean Lassalle

    0b5f6d1ab169dcdbad991bbe11ec230a.jpgJ'ai acheté et commencé à lire le livre de Jean Lassalle, la parole donnée : pas de doutes. C'est un autentique homme de lettres.

    J'y ai trouvé un style fluide et souple, simple, frais et vivifiant, qui me donne l'impression d'évoluer quelque part dans un verger où l'on aurait faire une bouture de Vrigile sur du Chateaubriand. Un téléscopage improbable entre les premières pages des Mémoires d'Outre-Tombe et quelque chose qui oscillerait entre les Bucoliques de Virgile et les Travaux et les jours, d'Hésiode...Les premières pages respirent le Béarn, son Béarn, à JeanLassalle.Il l'aime, sa terre natale, cet homme-là.

    J'ai failli me pâmer quand Lassalle évoque la découverte à 14 ans des philosophes grecs, et notamment Platon puis Aristote. La situation est douleureuse : selon les normes de l'époque, sa famille vit en dessous du seuil de pauvreté, et pour acheter les les précieux ouvrages, il faut débourser 1400 francs (anciens) : c'est une véritable fortune, pour cette famille très modeste et presque sans ressources. Et pourtant, le père de Jean Lassalle, en dépit de la folie financière que représente un tel investissement, choisit de faire de grands sacrifices pour alimenter son fils de nourritures spirituelles. 

    deux jours plus tard... 

    Et voilà, j'ai terminé entre 1h00 et 1h30 du matin le livre de Jean Lassalle. 

    7a3300a7beed5faea4945f44be2b4681.jpgTout au long de son ouvrage, Jean Lassalle évoque les démêlés des habitants de sa région avec les autorités centrales, souvent l'Etat français, mais aussi l'Europe, et également la presse nationale, sur le fond parisianiste (même s'il ne le dit pas explicitement). Il dénonce les écologistes de pacotille qui jettent de la poudre aux yeux pour statisfaire aux Médias, et masquent souvent d'autres intérêts.

    Il n'aime pas les technostructures, Jean Lassalle, et pour lui, justement, le propre d'un homme politique, c'est de ne pas se laisser dominer par ces dernières : comme il le note avec une très grande justesse, les gouvernements changent, mais les administrations centrales, elles, restent ! et elles restent des dizaines d'année.

    Le Somport, qui devait assurer le développement de la vallée, et le problème de l'ours sont emblématiques : à chaque fois des solutions imposées de Paris, alors que les habitants avaient proposé les leurs.  

    Jean Lassalle évoque le sort des habitants des montagnes dans un saisissant parallèle avec les Indiens d'Amérique ; son quatrième chapitre, des réserves sans Indiens explicite tout à fait cette image : on crée des parcs et des réserves de toute sorte dans la Vallée d'Aspe, mais on en chasse les habitants. De plus, créer une réserve pour les ours est stupide, ce plantigrade tendant à changer d'environnement. Il est bien plus sensé de définir les modalités d'un modus vivendi entre l'animal et les bergers, en concertation avec ces derniers, plutôt que de lancer une grande campagne de presse contre ceux-ci en les appelant assassins d'ours. 

     J'ai eu tout de même quelques surprises : je ne savais pas que Jean Lassalle avait voté contre le traité du TCE. Il n'en reste pas moins un européen convaincu, mais, contrairement à François Bayrou, je crois qu'il ne veut pas d'une Europe fédérale, et demeure plutôt attaché à une Europe des patries, un peu sur le modèle de ce que prônait De Gaulle. Etonnant pour quelqu'un dont le premier engagement politique fut le CDS, et qui demeure sa famille politique.

    Sur ce point, pour ma part, je ne l'approuve évidemment pas. Mais, Lassalle a en revanche été très favorable à l'élargissement des pays de l'Est.

    S'il a  voté contre le TCE, je crois surtout que c'est pour dénoncer le poids des commissions, les démissions des Etats, et puis le développement anarchique d'un capitalisme qui ne dit pas son nom, mais que lui récuse. Rapportant des discussions survenues lors des débats de l'OMC, il ne supporte pas que l'on parle des humains comme des marchandises.

    Une anecdote savoureuse, à ce sujet : lors de sa première venue à l'OMC, aucune traduction en français ; on en était à un tel point de mépris de tout ce qui ne rentrait pas dans le sabir anglophone international, que l'on n'avait pas jugé cette précaution utile.

    Lassalle prend alors la parole dans le micro pour expliquer, en français, qu'il ne comprend rien. Il ne lâchera plus le micro, malgré les objurgations, répétant ses déclarations. Le lendemain,  les discours sont traduits dans du mauvais français, mais traduits tout de même en français...Le député du Béarn conclut simplement ce passage en évoquant le sort des délégations des populatuions les plus misérables, méprisées et totalement ignorées qui n'auraient pas eu la moindre chance de seulement pouvoir évoquer une telle demande...

    Dans le domaine de l'enseignement, le sort du latin et du grec lui paraissent emblématiques de ce phénomène : comme l'on sacrifie tout à la rentabilité, qui est devenue le maître-mot de la politique et l'économie, ces deux disciplines sont les premières à être dans la ligne de mire des apôtres de la rigueur et l'orthodoxie budgétaire.  

    Lassalle, ce n'est pas quelqu'un qui s'en laisse compter... 

    Entre Bayrou et lui, il y a une véritable amitié : « Françoës, é r'aude ray », comme il le dit en béarnais. Mais comme ils sont béranais tous les deux, et donc très têtus, comme il le dit, ils se sont parfois "frités sévère"...Cela ne les empêche pas de se retrouver frères d'armes et amis à jamais dans les grands moments.

    Je me doute bien que nombre de lecteurs qui liront ce compte-rendu frétillent d'impatience en attendant que je passe à ce qu'il dit à propos des présidentielles et des législatives...

    Eh bien, je vais les laisser frétiller sans aucune pitié : non, non, je ne dirai rien (j'ai fini le livre, pourtant), parce que je pense que cela vaut le coup qu'ils achètent ou empruntent le livre et le lisent eux-mêmes, et puis parce que je ne veux pas tout lâcher non plus... Il y a de toutes façons tellement de choses à dire que j'aurai certainement l'occasion de revenir sur cet ouvrage...

    Voilà...bonne lecture à tout le monde... 

  • Une liste MoDem indépendante à Lyon !

    Les adhérents du MoDem la demandaient depuis les débuts : une liste indépendante à Lyon.  François Bayrou a officialisé l'intention  du MoDem d'accorder l'investiture à cette liste.

    Cette liste existera. On ne sait pas encore qui en sera la tête liste, mais, Eric Lafond avec la liste Lyon est une chance tient clairement la corde.

    Par ailleurs, François Bayrou a assuré que Michel Mercier et lui demeuraient amis (ouf : je l'aime bien, moi, Mercier, même si je n'étais pas du tout d'accord avec sa tactique) et que Michel Mercier demeurait dans sa famille politique. Michel Mercier en a également donné la confirmation dans un entretien avec le journal Libération, même si, manifestement, il est très vexé de la tournure qu'ont pris les choses...(c'est tout de même un tantinet de sa faute, sans vouloir en rajouter une couche...) 

  • Enfants handicapés à l'école, quelques vérités

    J'ai récemment écrit une note sur le rapport Bentolila sur mon blog et j'ai eu dans les commentaires une réponse que je vais mettre en parallèle avec une question au gouvernement de Jacqueline Gourault, sénatrice UDF-MoDem, le 04 octobre dernier, à propos du nombre d'assistants de vie scolaire pour aider les enfants handicapés.

    Il s'agit de la question écrite n°02058 publiée au Jo le 04/10/2007 en page 1753.

    1da5020bb7775483ae8604bb8f3b7c50.jpgMme Jacqueline Gourault attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la question du recrutement en nombre suffisant des assistants de vie scolaire (AVS) et sur le statut et l'avenir de cette fonction. En effet, actuellement, en Loir-et-Cher, de nombreuses associations ont dû se séparer d’AVS emplois jeunes, et par conséquent, malgré la dotation d’AVS supplémentaires, il n'est pas possible d'attribuer à tous les enfants handicapés un AVS à plein temps et ni même à temps partiel. De plus, le manque de places en classe d’intégration scolaire (CLIS) et en unité pédagogique d’intégration (UPI) compromet le devenir des enfants qui sont en attente. C'est pourquoi elle souhaiterait connaître les mesures envisagées par le Gouvernement afin de donner les moyens aux enfants porteurs de handicap de trouver toute leur place dans la société. Elle lui demande également quelles mesures il envisage de prendre afin de revaloriser la fonction d'AVS.

     Ensuite, je copie la réponse du Ministère le 25 octobre 2007

    De nouvelles missions ont été conférées aux auxiliaires de vie scolaire (AVS) par la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées pour répondre aux besoins de scolarisation des élèves handicapés. A cet égard, le Président de la République s'est engagé à faire en sorte que le droit à la scolarisation des enfants handicapés devienne une réalité pour toutes les familles. Si les efforts importants déjà accomplis ont permis d'augmenter le nombre d'élèves handicapés scolarisés individuellement, il est toutefois nécessaire de poursuivre cette mobilisation pour faire en sorte qu'aucune famille n'ait à faire intervenir un juge pour assurer la scolarisation de son enfant. (lire la suite ici pour obtenir des données chiffrées)

     Et enfin...la situation vécue de Bertrand, un lecteur régulier de mon blog (extrait de son premier commentaire)

    1) Ma femme est Professeur des Ecoles depuis 8 ans. Elle a cette année 3 classes (dans deux écoles différentes). En tout près de 80 enfants de petite et moyenne section. Elle vient d'apprendre la semaine dernière que dans une de ses classes, l'effectif va être monté à 30 enfants. Trois nouveaux arrivent prochainement. Juste un détail, parmi ces trois enfants, l'un est une petite fille handicapée de 4 ans. Les textes officiels affirment que tous les enfants doivent pouvoir avoir accès à leur école de quartier. C'est un excellent principe. Mais les textes disent aussi que dans ce cas, un adulte (auxiliaire de vie) est là en permanence pour aider l'enfant dans son handicap. Problème : ces postes existent sur le papier, mais uniquement sur le papier. Et il faut plusieurs années avant qu'une telle demande aboutisse.

    Donc question : comment fait-on pour faire travailler les enfants par petits groupe, quand ils sont 30 dont parmi eux une enfant qui à elle seule nécessiterait la présence constante d'un adulte ?

    Réponse du ministère : démerdez-vous !

    Et voilà...chers lecteurs, je vous laisse vous faire votre propre idée... 


  • L'UMP remporte la législative partielle à Clamart

    Bon, puisqu'aucun média n'en parle, je m'en charge tout de même, pour les curieux...Philippe Kaltenbach, le candidat PS dans la 12ème circonscription des Hauts de Seine ne remporte finalement pas le siège en dépit d'un progrès de 1.5% de son score. Jean-Pierre Schosteck, le candidat de l'UMP conserve le siège de Philippe Pénezec dont l'élection avait été invalidée par le Conseil Constitutionnel.

    Jean-Pierre Schosteck l'a emporté de peu, avec 51,56% des voix, selon les résultats définitifs présentés par la préfecture. Les électeurs se sont peu déplacés et 54,25% des inscrits se sont abstenus.

    Difficile de dire comment les  voix du MoDem se sont réparties entre les deux tours, d'autant que la participation a augmenté. 

  • Baromètre TNS soffres, une curiosité

    Assez étonnant : regardez les lignes de Bayrou, Lepage Hirsch, Kouchner, et curieusement Besson aussi, sur le tableau des popularités des personnalités politiques : elles sont toutes en blanc.

    Les autres sont roses ou bleues. Apparemment, tout ce qui s'apparente à de l'ouverture (fausse ou vraie) cela donne le tournis au service politique de la SOFFRES. Ils ne savent plus trop classer ces personnalités, je présume... 

     

  • Fonction publique, contre toute idée reçue...

    abbe7ac4921bdf502108b81a9c16b51f.jpgJ'ai lu en partie le rapport de Jacqueline Gourault, sénatrice UDF-MoDem sur la fonction publique et la modernistation de l'état.

    Un passage en particulier a retenu mon attention : contre toute attente, de 1994 à 2005, c'est la fonction publique territoriale (c'est à dire les collectivités locales) qui a généré une véritable inflation en emplois publics. La fonction  publique d'état, celle-là même qui provoque tant de commentaires désobligeants n'a représenté en réalité que 22% des emplois publics créés.

    Mieux, les effectifs des ministères n'ont augmenté que de 4.5% depuis 1994. Voilà qui permet de battre en brèche une idée reçue. Ce que j'apprécie dans un rapport comme celui-là, c'est que comme c'est une étude sérieuse, il remet en cause les idées reçues et rétablit la vérité des chiffres. 

    Il y a des choses très intéressantes également dans la partie administration électronique :  Jacqueline Gourault salue, en particulier, le lancement, en janvier 2007, du site Administration24h24. Adresse unique permettant d'accéder à toutes les démarches administratives. Ce portail des téléservices a déjà reçu 2 millions de visiteurs et repose sur un serveur de formulaires permettant de dématérialiser progressivement l'ensemble des formalités administratives. 600 procédures en ligne sont déjà accessibles à ce jour.

    Ce service est une première étape vers le futur portail personnalisé « mon.service-public.fr » qui ouvrira en 2009. Celui-ci doit devenir le point d'entrée privilégié et personnalisé pour l'ensemble des démarches en ligne. Chaque usager pourra ainsi disposer d'un espace personnel de stockage en ligne permettant de conserver tout document dématérialisé nécessaire à l'accomplissement des démarches administratives.

    Jacqueline Gourault suggère de coupler le développement de l'administration électronique avec celui de l'accueil et l'information téléphonique. Cela me semble une mesure de très bon sens, et je pense qu'en effet, l'information doit être abondante. 

    Enfin, Jacqueline Gourault recommande d'affiner l'évaluation de la performance de l'administration électronique. In fine, il ne faudrait pas oublier que non seulement l'offre de service doit être améliorée, mais aussi qu'elle a vocation à permettre la réalisation d'économies substantielles.

  • François Bayrou présente sa liste à Pau

    François Bayrou, président du Mouvement démocrate (MoDem), a présenté vendredi soir à Pau l'équipe qu'il a constituée, au sein d'une liste baptisée "Pauconfiance", pour se lancer à la conquête de la mairie lors du scrutin municipal.

    Le député béarnais a présenté un à un ses 48 colistiers, jusque tard dans la soirée de vendredi, sur la scène d'un petit théâtre du centre-ville dans lequel avaient pris place quelque 300 personnes.

    "Je n'aime pas les combat d'étiquettes", a déclaré François Bayrou avant de donner la parole à ses colistiers, remettant l'annonce de son programme à la semaine prochaine. "Peut-être sommes-nous des précurseurs, a-t-il ajouté, mais nous ne sommes pas des gens qui font du débauchage".

    Josy Poueyto, conseillère municipale démissionnaire du PS, première adjointe de la municipalité sortante, figure en deuxième position sur la liste de François Bayrou. "Le point le plus fort de notre couple, c'est l'anti-UMP et l'anti-Sarkozy", a assuré Mme Poueyto à propos de son alliance avec François Bayrou.

    La liste présentée au nom du MoDem est constitué "un tiers de gens issu de la gauche, un tiers du centre et un tiers de droite", avait estimé le député béarnais dans un entretien avec des journalistes avant la présentation de son équipe.

    L'équipe comprend huit membres de l'actuelle municipalité, dont quatre d'opposition et quatre issus de la majorité dirigée par Yves Urieta, maire ex-PS sortant et lui-même candidat au nom d'une liste de "rassemblement" soutenue par l'UMP.

    Les 48 colistiers ont tour à tour donné quelques indications sur leurs parcours personnel et les raisons de leur présence aux côtés de M. Bayrou. Parmi eux se trouvent nombre de personnes engagées dans la vie des quartiers, des responsables associatifs et quelques chefs d'entreprise.

    François Bayrou a également obtenu la participation sur sa liste de Patrice Estanguet, ancien champion de canoë et ancien membre de l'équipe municipale d'André Labarrère, figure emblématique des socialistes palois à qui François Bayrou a rendu un hommage appuyé.

    Source AFP

    On peut d'ailleurs se rendre sur le site de campagne de François Bayrou pour Pau et y déposer avis et questions pour peu que l'on soit Palois.

  • Permis de conduire et délais d'attente

     7f742182d9833cdb7f1750dd3c933278.jpgYves Détraigne, sénateur UDF-MoDem, a interpelé le secrétaire d'état chargé des transports. Il  dénonce notamment les dangers que  génèrent, par ricochet, une attente excessive pour pouvoir passer ou repasser l'examen du permis de conduire.

    Considérant que l'attente de plusieurs mois pour passer son examen représente une tentation pour les jeunes de conduire sans permis, Yves Détraigne vient de demander à Dominique Bussereau, secrétaire d'État chargé des transports, de prendre des mesures pour réduire la durée de ces délais. En effet, si les temps d'attente sont très variables selon les départements – de quelques semaines à plusieurs mois – ils paraissent toutefois anormalement longs dans certains centres d'examen en raison du manque d'inspecteurs du permis de conduire. De trop nombreux candidats sont donc pénalisés, en particulier les jeunes dont l'embauche est liée au permis de conduire. La situation pourrait encore s'aggraver en raison des départs à la retraite de ces fonctionnaires, de l'insuffisance des postes mis en concours pour leur formation et du nombre croissant des conducteurs devant repasser l'examen.

    Il paraît que le gouvernement veut réformer et simplifier les procédures. On attend donc la loi ou le décret qui en théorie devrait voir le jour avant l'été.

    e3a3489f5b4cd3c9b8290906d6c3030d.jpg
  • Lyon : bras de fer Mercier-Bayrou, Geourjon prêt à démissionner

    Bon, si les adhérents du MoDem ne l'avaient pas encore compris, je crois que c'est très clair désormais : il y a un bras de fer entre François Bayrou et Michel Mercier à Lyon. Les adhérents du MoDem doivent aider François Bayrou en se tenant prêt à déposer des listes autonomes, ou en rejoignant au plus vite la liste de Gourjeon.

    On connaît François Bayrou, et l'on sait que ce n'est pas un homme qui cède. J'espère que Michel Mercier ne fera pas l'erreur de rejoindre Perben, ses millonistes et ses villéristes. C'est toutefois un risque qui n'est plus à exclure. J'avoue ne pas comprendre Michel Mercier s'il fait cela. Toutefois, qu'il prenne ses responsabilités, mais, une chose est claire, une telle jonction ne peut se faire avec l'onction du MoDem. Au pire, une union avec Collomb pourrait se faire dès le premier tour si des listes MoDem ne peuvent être constituées.

    Je crois que François Bayrou a décidé de prendre le taureau par les cornes, et il est prêt à un clash avec Michel Mercier s'il le faut. 

    Démocrates Lyonnais, tenez-vous prêts à soutenir François Bayrou, le MoDem, et les listes MoDem, elles ne rejoindront en aucun cas Perben.  

    Christophe Geourjon vient de démissionner hier de son poste de délégué départmental du MoDem du Rhône. Il a également annulé son rendez-vous avec le PS et Collomb aujourd'hui.

    Dans le même temps, une liste Lyon est une chance est bouclée et prête à prendre la relève...