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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 9

  • Seul le MoDem peut garantir les promesses de Macron et d'En marche

    J'ai pris connaissance des 428 investitures d'En Marche hier. Je dois dire qu'elles sont séduisantes et qu'un beau travail a été accompli. Mais je suis en revanche très contrarié d'y voir le MoDem misérable.

    Soyons clairs : Emmanuel Macron s'est engagé à moraliser la politique et à rémunérer le travail justement auprès de François Bayrou. Il va de soi qu'il doit y avoir des garants de ces promesses. Ce ne peut être évidemment pas les investis d'En marche puisque c'est une demande du MoDem.

    Le MoDem doit donc disposer d'un groupe suffisamment conséquent à l'Assemblée Nationale pour s'assurer de pouvoir défendre les intérêts des Français.

    Je ne voudrais pas être désagréable, mais je rappelle qu'Emmanuel Macron voulait une loi El-Khomri puissance 10 et d'ailleurs, il a investi cette dernière.

    Moi, je suis fondamentalement hostile au contenu de cette loi, à plusieurs titres. Et François Bayrou, et avec lui le MoDem, s'était dressé contre les baisses de rémunération qu'elle entraînait. Je ne vois pas du tout d'un bon oeil Emmanuel Macron pouvoir agir à sa guise dans ce domaine.

    Mon vote et celui de pas mal d'autres électeurs du MoDem pourraient se déplacer si nous voyons que vous avons été victimes d'un marché de dupes et que notre partenaire politique ne nous paraît pas fiable.

    Qui dit qu'il va tenir le reste de ses engagements s'il commence déjà à ne pas en respecter un ?

    J'espère que tous sauront aplanir les différents et pour ce qui me concerne, je préviens que je n'ai pas l'intention d'être le dindon de la farce.

  • Les accusations délirantes de Corinne Lepage

    Quand on entend quelque chose de délirant on hésite toujours entre deux attitudes : soit on répond publiquement mais on risque de propager soit on renonce à alimenter le délire mais dans ce cas on donne l'impression de donner quitus à l'adversaire.

    Corinne Lepage accuse le MoDem d'emplois fictifs. C'est faux à 100% et je reconnais bien chez elle l'aigreur et la langue de vipère que j'ai côtoyée à quelques reprises au siège du MoDem.

    C'est extrêmement simple : une assistante parlementaire a été rétribuée pour un mi-temps sur l'enveloppe d'un euro-députée du MoDem. Elle a complété cet emploi à mi-temps par un autre mi-temps au siège du MoDem comme secrétaire. Et bien entendu, le deuxième mi-temps a été payé par le MoDem, les fiches de salaire sont disponibles. Cette assistante a été régulièrement vue à Bruxelles ou auprès de son eurodéputée, on frise la diffamation dans cette histoire. 

    Rien que de normal. Rien d'illégal. Encore heureux, dans ce pays, quand on n'a pas beaucoup de moyens, qu'on puisse cumuler des mi-temps.

    On se doute bien que s'il y avait là la moindre irrégularité le Parquet aurait réagi au quart de tour.

    L'accusation vient quand même de quelqu'un qui faisait campagne dans le dos contre le parti auquel elle était alliée dès 2009 et qui a poursuivi son oeuvre destructrice pendant les régionales de 2010. Comme par hasard, les accusations sont sorties après sa propre mandature car il faut bien dire qu'elle tenait son élection au soutien du MoDem et à rien d'autre. Dès qu'elle s'est présentée seule, en 2014, elle a fait un score ridicule. Comme pa hasard, le livre chargeant le MoDem est paru en 2015. Quel hasard...

  • En marche...sur des oeufs !

    Macron est donc président. Je m'en réjouis tout en l'invitant à mener une politique vraiment différente de celle des Socialistes et pas seulement dans le domaine économique : je pense aussi à la culture et à l'éducation.

    Chaque étape va être difficile. La nomination du Premier Ministre est à haut risque et doit être parfaitement calibrée. Une large partie de l'électorat de Macron, près de deux tiers, je dirais, vient de la gauche modérée (je me base sur le premier tour). Le tiers restant vient du centre et du centre-droit. 

    Qu'il nomme un premier ministre à droite ou, tout du moins, ne faisant pas consensus dans la gauche modérée et il perd une partie de cet électorat. 

    S'il nomme un ancien Socialiste il sera vu comme le successeur de Hollande et perdra l'électorat de centre-droit.

    Un vrai casse-tête. Il faut aussi que cela soit quelqu'un qui ait de la bouteille sinon il sera difficile de s'imposer et de diriger l'équipe.

    On pourrait penser à Borloo mais ce dernier l'a soutenu très tardivement, une fois la qualification de Macron assurée et les échanges qui avaient précédé ne s'étaient pas bien passé. Borloo passe bien auprès de l'électorat de Macron mais est-il fiable pour Macron ?

    Des femmes centristes comme Sylvie Goulard, Marielle de Sarnez ou Anne-Marie Idrac pourraient être une alternative mais elles auront un déficit de notoriété qu'il sera difficile de combler. Marielle de Sarnez a l'avantage d'avoir une véritable connaissance des arcanes de la politique.

    On va me dire que je suis partisan, mais il faut admettre que François Bayrou a l'avantage d'être à peu près équidistant de tout le monde. Il a de l'expérience, on peut dire que Macron n'aurait pas passé le premier tour sans lui, il est apprécié au centre et dans la gauche modérée et pas détesté ailleurs bien que la droite ait encore de la rancoeur pour son vote en faveur de Hollande.

    Une étape difficile pour Emmanuel Macron. Un premier ministre ne peut pas être seulement un techno, il lui faut aussi un poids politique.

     L'autre étape, ça va être les législatives. Pas de faux pas, surtout, et ça commence par la nomination du gouvernement, justement...Tout le monde veut la peau d'En marche, la droite républicaine peut-être un peu moins que les autres.

    Il faut donc être premier et se montrer capable de remporter des duels, des triangulaires et des quadrangulaires. Cela pourrait sérieusement se gâter s'il y a des triangulaires avec la France insoumise car cette dernière peut bénéficier d'une réserve de voix au sein du PS de Hamon devenu peu ou prou celui des frondeurs. Il y a des circonscriptions où Mélenchon est arrivé en tête et pas mal d'autres où Marine Le pen était en tête au premier et au second tour. Il est quasi acté que cette fois, le FN aura un petit groupe de députés.

    Une deuxième campagne commence...

  • L'erreur stratégique de Marine Le pen

    Marine Le pen m'a vraiment surpris lors du du débat télévisé du second tour. On a eu l'impression qu'elle avait vraiment mal jaugé Emmanuel Macron. Je pense que face aux Socialistes ou à la droite, elle est souvent à l'aise parce qu'elle pointe directement leurs contradictions et leurs hypocrisies. Mais Macron ne rentre pas dans cette catégorie-là. Essayer de lui faire dire qu'il avait honte ou qu'il regrettait ce qu'il avait dit, était ou proposait, a été un échec complet.

    Je me serais attendu à ce qu'elle prépare le débat, il n'en était rien. Des erreurs énormes, comme celles qu'elle a faites sur l'euro ou sur l'ECU me stupéfient alors que Macron en face était vraiment carré.

    Mais l'erreur la plus conséquente, c'est de ne pas avoir parlé à la France. Le débat n'a été qu'invectives contre Emmanuel Macron alors qu'on se serait attendu à ce qu'elle déroule son programme et le précise. 

    Elle s'est emmêlée les pinceaux à plusieurs reprises et a démontré qu'elle ne maîtrisait pas les sujets.

    Cela ne fera sans doute pas bouger les intentions de vote mais cela met fin à tout espoir de progression pour elle. Jusqu'à ce débat, elle pouvait encore espérer remonter la pente. Désormais, ses chances sont minces, son seul espoir étant de voir l'abstention lui donner un coup de main inattendu.

  • Halte aux consignes de vote !

    Disons-le clairement : les consignes de vote n'apportent rien. Fondamentalement, les gens votent bien ce qu'ils ont envie de voter. Qu'un responsable politique donne son avis, soit admettons à la rigueur, et encore, je me demande jusqu'à quel point cela n'est pas contre-productif.

    Les ralliements de has been, du show bizz, de stars ultra-privilégiées, d'intellectuels de toutes sortes habitués des cafés de Saint-Germain, alors là, pitié, non. Taisez-vous les gars : je suis dans le camp de Macron et je ne vous supporte déjà pas, alors vous imaginez ce que vous produisez sur un électeur de Mélenchon ou même de Hamon ?

    Alors j'ai une bonne suggestion de campagne de second tour : les élites auto-proclamées ferment leur gueule et laissent les deux candidats de second tour débattre projet contre projet et tenter de convaincre les Français.

    Voilà.

    Que cela ne nous empêche pas de discuter pour le plaisir entre militants et/ou blogueurs, évidemment, y'a pas de mal à se faire du bien.

  • Ce que j'ai aimé chez Macron

    Les résultats sont donc tombés pour le premier tour de la présidentielle. Emmanuel Macron est qualifié pour le deuxième tour. Finalement, Marine Le pen est encore celle qui ne s'en sort pas si bien que cela : on lui prédisait une première place radieuse et finalement, elle a dû batailler ferme. Fillon a finalement limité la casse et il faut admettre que Mélenchon a fait une campagne extraordinaire.

    Ce que j'ai aimé chez Macron, je ne surprendrai personne en le disant, c'est d'abord que Bayrou l'a rejoint, ma principale motivation pour voter pour lui.

    Mais il n'y a pas que ça.

    J'ai apprécié deux choses dans sa manière de mener sa campagne :

    1.Il n'a jamais cherché à dénigrer ses adversaire et a toujours fait campagne en mettant en avant ses idées au lieu de chercher à démolir le programme des autres. De plus, quand il y avait des idées qu'il partageait chez les autres, que ce soit à gauche ou à droite, il leur en a toujours donné quitus et l'a reconnu. Il s'est toujours montrer respectueux, très élégant avec Pénélope Fillon, par exemple, ce que je porte à son crédit.

    2. Aucune casserole. Il n'a aucune casserole. Ce n'est pas faute que ses adversaires en aient cherché mais rien à faire, ils n'ont rien trouvé. C'est donc un homme honnête et c'est une vertu assez rare.

    Sur son programme, je suis assez mitigé mais je lui reconnais un grand mérite : pas d'inventaire à la Prévert, pas de promesses mirifiques, pas de mensonges, et finalement, un assez bon souci de la protection sociale et de la solidarité sans pour autant entraver les circuits économiques. Un bon compromis, dans l'ensemble, même s'il y manque, à mon avis, les coups de génie et le supplément d'âme que seul un homme comme Bayrou peut apporter.

    Il reste maintenant une autre marche à franchir : le second tour. Il ne faudra surtout pas sous-estimer Marine Le pen. Elle s'appuie sur la France des oubliés dont on continue à ne pas assez parler à mon goût. Et je ne veux pas seulement qu'on leur parle mais aussi qu'on leur propose quelque chose de concret.

    Par exemple, j'ai appris récemment que la ligne de train qui va d'Angoulême à Limoges allait être supprimée. C'est une véritable catastrophe. Que vont faire ceux qui galéraient déjà en faisant une à deux heures de train aller et retour pour travailler dans la capitale ? Où est le maillage du territoire qui est censé apporter un développement pour tous ?

    J'ai longtemps été d'obédience libérale, mais au fil du temps, j'en infléchis certains accents. Pour assurer un développement économique sans disparités honteuses, à côté du secteur privé, il faut aussi un état stratège pour les infrastructures, communication et transports. Cela me semble vital, même. Les réseaux ferrés sont sous-entretenus, certains secteurs ne sont pas couverts par la téléphonie. C'est à l'État d'intervenir, soit par un cahier des charges avec les opérateurs privés, soit directement, afin de rétablir une couverture pour tous. L'égalité des chances à laquelle je suis très attaché est à ce prix. J'espère entendre Emmanuel Macron s'exprimer sur ce sujet, et, à défaut, le MoDem que j'aime, Marielle de Sarnez, François Bayrou, le lui souffler.

  • Si Macron gagne, il y aura un bouleversement politique sans précédent

    J'ai écouté plusieurs émissions politiques récemment et pas mal discuté en famille du premier tour qui s'annonce. On sait que quatre candidats peuvent désormais prétendre à la qualification pour le second tour : Emmanuel Macron, Marine Le pen, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon. Sauf séisme improbable, les autres sont désormais hors course.

    La réforme du non-cumul des mandats est effective dès les prochaines élections législatives et on en voit déjà les premières conséquences : des poids lourds importants de la politique renoncent à se présenter car ils donnent la priorité à leur mandat local.

    En Marche et Macron ont comme caractéristiques de ne devoir rien à personne. Ils ne dépendent ni d'un gros parti ni de forces occultes. Les adversaires de Macron ont désespérément cherché un moyen de le discréditer, ils n'y sont pas parvenus. Rien du côté de Médiapart, rien non plus au Canard Enchaîné. Circulez, ce gars est réglo sur tous les plans. Y'a rien à voir.

    S'il gagne, on va donc voir une toute nouvelle génération émerger à l'Assemblée nationale. Oh, il y aura bien quelques ralliés, mais ils ne sont pas si nombreux et ils n'excéderont à eux tous pas un tiers des candidatures. Du sang neuf partout, autrement dit.

    De toutes façons, tous les partis seront conduits à cause du non-cumul à mettre en avant au minimum des figures moins connues.

    Il y a un second point sur lequel je m'interroge : la cinquième république survivra-t-elle à cette élection ? Soit elle fonctionne comme elle a été conçue et a toujours fonctionné et elle donne une majorité suffisante au gagnant soit l'assemblée nationale se morcelle du fait de probables quadrangulaires entre quatre forces sensiblement égales en voix. Dans le second cas, si personne n'a la majorité, je me demande ce qu'il se passera. Est-ce qu'on en viendra à des majorités de projet plutôt qu'à une majorité politique sur tout le quinquennat ? Il faudrait alors que la classe politique gagne en maturité politique. En tout cas, si cela se produit, je crois qu'une force centrale aura plus de facilité à s'accorder avec divers partenaires qu'une force clivante de droite ou de gauche.

    Dernier point, enfin, dans l'hypothèse d'une victoire de Macron, de Marine Le pen ou de Jean-Luc Mélenchon, les partis de gouvernement seront battus sèchement et écartés du pouvoir car leur déroute suivra aux législatives qui suivront. Ce sera un fait sans précédent dans l'histoire de la Cinquième République. Je ne cache pas que je préfère qu'il se produise avec Emmanuel Macron plutôt qu'avec Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le pen, évidemment...Si l'un de ces deux-là venaient à gagner, cent contre un qu'il va y avoir de très violentes embardées sur les marchés boursiers. On peut s'en tamponner mais on doit penser que nos économies ordinaires sont souvent constituées d'actions et d'obligations derrière les noms abscons que portent les produits financiers des banques. 

    Je serai en tout cas sur les charbons ardents jusqu'à la dernière seconde. Au-delà des considérations partisanes, cette élection est un feuilleton passionnant pour le blogueur politique que je suis.

  • L'affolante multiplication des cancers

    Je me dis souvent que j'aimerais entendre parler de choses plus concrètes dans cette campagne présidentielle. On parle parfois de la santé, mais c'est par généralités. Je pense au cancer, mais aussi aux maladies orphelines et auto-imunes, à la sclérose en plaques, à la polyarthrite rhumatoïde et à quelques autres encore. 

    Nous sommes tous touchés à des degrés divers par ces maux. Un jour un examen, et c'est le coup de massue sur la tête. On entend le mot cancer. Et si ce n'est pas pour soi, c'est pour un très proche. Des jours d'angoisse, puis des semaines, des mois, des années. Je crois bien que je connais pas de personnes qui ne soient pas concernées ou directement ou indirectement dans mon entourage. Et il n'y pas que le troisième âge. Les adultes de tout âge mais aussi les enfants, maintenant. 

    Ce que j'aimerais entendre d'un candidat, c'est une déclaration précise : la volonté de venir à bout de ces maladies par deux biais :

    - en finançant autant qu'il est possible la recherche, et ce, par tous les moyens possibles. Et je sais qu'elle avance, cette recherche, à pas de géants.

    - en agissant sur la prévention. Mais la prévention, ce sont nos habitudes, mais c'est aussi notre environnement.

    Je suis convaincu qu'il est le premier facteur de cause de cette accélération, à commencer par l'alimentation. La multiplication de substances tout sauf naturelles, pesticides, vernis, métaux dangereux, antibiotiques de toutes sortes dérègle notre fonctionnement biologique. En ce sens, le programme des candidats pour l'agriculture et l'environnement est aussi important que leurs propositions sur la santé.

    Que va voter cette femme, qui a dû faire appel à du crowfunding et donc la générosité des particuliers pour financer son traitement contre le cancer du sein ? Il est vrai que son médicament faisait l'objet de suspicions quant à son efficacité, mais s'il avait fait ses preuves pour cette patiente, fallait-il le lui supprimer ?

    Sur la santé, je n'entends rien de convaincant à l'heure actuelle. Toutefois, dans ses propositions, Emmanuel Macron écrit :

    «Nous travaillerons sur la pertinence des soins, et nous engageons à ce qu’aucun soin utile ne soit déremboursé pendant les 5 ans qui viennent.»

    Ma question est donc la suivante : est-ce que le cas la femme dont je parle rentre dans le champ d'application de cette mesure ?

    On lit aussi toujours dans le domaine de la santé dans son programme :

    «Nous soutiendrons la recherche en santé environnementale et limiterons les risques d’exposition aux substances à risque».

    Très bien. Moi aussi je peux le dire. Mais concrètement ? Quelles mesures ? Quel espoir pouvez-vous donner à tous ceux qui sont atteints d'un cancer par exemple ? Quelles perspectives ? Quel horizon ?

    Et puis j'aurai une autre observation : se soigner dans la France rurale ou semi-rurale tient désormais de la gageure. Les grandes villes sont touchées également. Quand donc se décidera-t-on à doubler le numerus clausus en université de médecine ? Pour satisfaire la vanité d'un quarteron de vieux universitaires en pré-retraite, les gouvernements précédents ont mis en danger deux générations de Français, et pour longtemps. Aujourd'hui, on fait venir des médecins, quand on le peut, de n'importe où, alors qu'il eût été si facile de retenir 15% voire 20% de candidats au concours de médecin chaque année à la place de 5 à 10%. Je ne crois pas que les candidats auraient été moins qualifiés et compétents que ceux qui exercent aujourd'hui. A la place, l'impéritie de tous les gouvernements qui se sont succédés sans exception, a créé une situation sanitaire explosive.

    J'attends d'un candidat une déclaration forte et un seuil chiffré et exprimé dans ce domaine, et, pour l'instant, je n'ai entendu personne sur la question.

  • Un débat équilibré et policé

    Comme dix autres millions de Français, j'ai suivi le débat d'hier. Je dois dire que je l'ai trouvé de bonne qualité et dans l'ensemble respectueux. Il n'y a eu globalement pas d'invectives, tout juste deux à trois petits éclats. Chacun a été à la place qui a été la sienne, chaque positionnement politique étant clairement identifiable.

    Si je ne partage pas les idées de Jean-Luc Mélenchon, j'avoue que je raffole de son sens de l'humour. On peut dire qu'il a animé la soirée. J'apprécie chez Macron le soin tout particulier qu'il a de ne pas faire d'attaques ad hominem mais de toujours rester sur le terrain des idées et des propositions.

    J'ai trouve que les journalistes étaient calmes et sereins et animaient avec tempérance le débat.

    J'aurais aimé que l'on discute davantage de la question du financement des mesures. Je n'ai pas été surpris par les propositions émises par les candidats, je les suis tous depuis un moment et je sais à peu près quel est leur programme.

    Je vais continuer à comparer les programmes dans un prochain billet en incluant tous les candidats qualifiés pour le premier tour de la présidentielle.

  • Aucune compassion pour la racaille !

    On entend parfois de la racaille de bas étage considérer Mohamed Merah comme un héros. Ce sous-fumier est révéré par les fumiers.

    Regardez la photographie de cette petite fille. C'est Myriam Monsonego, 7 ans, qu'il a tiré par les cheveux pour lui tirer une balle dans la tête à bout touchant. Voilà, c'est ça le héros de la racaille.

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    Ni oubli, ni pardon. Aucune compassion pour les islamistes et la racaille antisémite, dieudonistes, soraliens, djihadistes et compagnie, et ils sont nombreux dans certains quartiers de banlieue. Dégageons de notre pays ceux qui n'ont rien à y faire, liquidons ceux que l'on peut liquider en Syrie ou en Irak, enfermons pour le reste de leur existence les autres. Pas de faiblesse, pas de pitié, ils ne la méritent à aucun titre.