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en marche

  • En Marche/MoDem, une alliance qui marche !

    Je n'ai pas pu résister à la tentation du jeu de mots facile. Les différends entre les deux formations se sont aplanies et je m'en réjouis.

    Les derniers sondages sont excellents. Nous nous envolons.

    Harris donne notre duo à 29% aux législatives, le FN et LR à 20% chacun, la France insoumise à 14%, le PS moribond à 7% et les autres formations à 3% ou moins.

    Si ces sondages prometteurs se concrétisent, nous pouvons espérer une vraie majorité à l'Assemblée nationale.

    En Marche est neuve, le MoDem a 10 ans à peine, et nous pouvons pour la première fois exercer le pouvoir afin d'appliquer nos idées économiques et sociales au devenir de la France.

    Certains points programmatiques seront à mon avis à améliorer, mais la base est saine.

     

  • Seul le MoDem peut garantir les promesses de Macron et d'En marche

    J'ai pris connaissance des 428 investitures d'En Marche hier. Je dois dire qu'elles sont séduisantes et qu'un beau travail a été accompli. Mais je suis en revanche très contrarié d'y voir le MoDem misérable.

    Soyons clairs : Emmanuel Macron s'est engagé à moraliser la politique et à rémunérer le travail justement auprès de François Bayrou. Il va de soi qu'il doit y avoir des garants de ces promesses. Ce ne peut être évidemment pas les investis d'En marche puisque c'est une demande du MoDem.

    Le MoDem doit donc disposer d'un groupe suffisamment conséquent à l'Assemblée Nationale pour s'assurer de pouvoir défendre les intérêts des Français.

    Je ne voudrais pas être désagréable, mais je rappelle qu'Emmanuel Macron voulait une loi El-Khomri puissance 10 et d'ailleurs, il a investi cette dernière.

    Moi, je suis fondamentalement hostile au contenu de cette loi, à plusieurs titres. Et François Bayrou, et avec lui le MoDem, s'était dressé contre les baisses de rémunération qu'elle entraînait. Je ne vois pas du tout d'un bon oeil Emmanuel Macron pouvoir agir à sa guise dans ce domaine.

    Mon vote et celui de pas mal d'autres électeurs du MoDem pourraient se déplacer si nous voyons que vous avons été victimes d'un marché de dupes et que notre partenaire politique ne nous paraît pas fiable.

    Qui dit qu'il va tenir le reste de ses engagements s'il commence déjà à ne pas en respecter un ?

    J'espère que tous sauront aplanir les différents et pour ce qui me concerne, je préviens que je n'ai pas l'intention d'être le dindon de la farce.

  • En marche...sur des oeufs !

    Macron est donc président. Je m'en réjouis tout en l'invitant à mener une politique vraiment différente de celle des Socialistes et pas seulement dans le domaine économique : je pense aussi à la culture et à l'éducation.

    Chaque étape va être difficile. La nomination du Premier Ministre est à haut risque et doit être parfaitement calibrée. Une large partie de l'électorat de Macron, près de deux tiers, je dirais, vient de la gauche modérée (je me base sur le premier tour). Le tiers restant vient du centre et du centre-droit. 

    Qu'il nomme un premier ministre à droite ou, tout du moins, ne faisant pas consensus dans la gauche modérée et il perd une partie de cet électorat. 

    S'il nomme un ancien Socialiste il sera vu comme le successeur de Hollande et perdra l'électorat de centre-droit.

    Un vrai casse-tête. Il faut aussi que cela soit quelqu'un qui ait de la bouteille sinon il sera difficile de s'imposer et de diriger l'équipe.

    On pourrait penser à Borloo mais ce dernier l'a soutenu très tardivement, une fois la qualification de Macron assurée et les échanges qui avaient précédé ne s'étaient pas bien passé. Borloo passe bien auprès de l'électorat de Macron mais est-il fiable pour Macron ?

    Des femmes centristes comme Sylvie Goulard, Marielle de Sarnez ou Anne-Marie Idrac pourraient être une alternative mais elles auront un déficit de notoriété qu'il sera difficile de combler. Marielle de Sarnez a l'avantage d'avoir une véritable connaissance des arcanes de la politique.

    On va me dire que je suis partisan, mais il faut admettre que François Bayrou a l'avantage d'être à peu près équidistant de tout le monde. Il a de l'expérience, on peut dire que Macron n'aurait pas passé le premier tour sans lui, il est apprécié au centre et dans la gauche modérée et pas détesté ailleurs bien que la droite ait encore de la rancoeur pour son vote en faveur de Hollande.

    Une étape difficile pour Emmanuel Macron. Un premier ministre ne peut pas être seulement un techno, il lui faut aussi un poids politique.

     L'autre étape, ça va être les législatives. Pas de faux pas, surtout, et ça commence par la nomination du gouvernement, justement...Tout le monde veut la peau d'En marche, la droite républicaine peut-être un peu moins que les autres.

    Il faut donc être premier et se montrer capable de remporter des duels, des triangulaires et des quadrangulaires. Cela pourrait sérieusement se gâter s'il y a des triangulaires avec la France insoumise car cette dernière peut bénéficier d'une réserve de voix au sein du PS de Hamon devenu peu ou prou celui des frondeurs. Il y a des circonscriptions où Mélenchon est arrivé en tête et pas mal d'autres où Marine Le pen était en tête au premier et au second tour. Il est quasi acté que cette fois, le FN aura un petit groupe de députés.

    Une deuxième campagne commence...