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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 59

  • Mariage homo : les Socialistes vont finir par lasser les Français.

    Comme je l'ai écrit plusieurs fois ici je n'ai pas trop d'avis sur le mariage homosexuelle. Je pense qu'on aurait pu éviter des affrontements en se contentant de parler d'union civile mais bon, ce n'est jamais qu'une question secondaire et, en cas de référendum, je n'aurais pas voté contre.

    Toutefois, ce gouvernement m'énerve fortement. Quand la racaille déboule en masse à l'occasion d'un titre de champion, il n'y a qu'une douzaine d'interpellations alors qu'elle agresse, menace et pille.

    Quand ce sont des militants de la manif pour tous pas spécialement dangereux ou agressifs pour le quartier dans lequel ils évoluent, on arrive à en alpaguer une cinquantaine.

    Valls, Taubira et compagnie se foutent de la gueule des Français ou quoi ?

    Paris devient lentement mais sûrement le repaire des pick-pockets et un lieu de rendez-vous prisé de la racaille (qui règne déjà en maîtresse dans les banlieues) sous le nez de Delanoë et sa clique qui ne pensent qu'à organiser la fête et à emmerder les automobilistes.

    La sécurité ? Quelle sécurité ? La racaille, quelle racaille ? Il n'y a que de "jeunes exclus". Au fait, il y a de plus en plus d'agressions homophobes, et, un de ces jours, j'aimerais bien avoir des statistiques pour savoir qui les commet et d'où viennent les agressions. M'est avis qu'on y trouverait plus de la racaille de banlieue que des "manif pour tous".

    Ce gouvernement est déjà économiquement nul, mais de surcroît, il prend l'insécurité à la légère.

    Il va peut-être falloir envisager de reconner des priorités claires aux forces de sécurité.

    Et puis arrêter de nous gonfler avec le mariage homo. On en entend parler tous les jours, ça va bien un temps mais la France et son gouvernement ont autre chose à faire maintenant.

    Ce que les Socialistes n'ont pas compris c'est que toutes ces histoires-là ça ne plaît qu'aux bobos et à leur clientèle fonctionnarisée. Ils vont se prendre un très méchant retour de bâton quand, faute de s'occuper des choses essentielles, ils vont se faire dépasser partout par le FN aux prochaines élections.

    Si le MoDem de son côté s'obstine à adopter le même genre de postures avec ses histoires de moralisation de la vie publique dont les Français se foutent, au fond, il va se manger moins de 5% aux prochaines élections (et encore, je suis optimiste), j'en profite pour l'avertir.

    Aujourd'hui les Français, le mariage homo, la moralisation de la vie publique, la théorie du gender et toutes ces conneries ils s'en tamponnent : ce qu'ils veulent ce sont des propositions économiques pour relancer la machine et créer des emplois.

    Une loi comme le mariage homosexuel, on la fait passer quand l'économie se porte bien, quand il n'y a pas de sujet de grogne majeur, on ne s'en sert pas pour tenter de détourner l'attention de son peuple parce que l'on n'a pas d'idées et que l'on se montre incapable de tenir ses fallacieuses promesses...

  • Réforme du congé parental, l'arnaque

    Jolie mise au point de Lydia Guirous sur son blogue future, au féminin à propos de la réforme du congé parental. Je  baisse, moi, je crois ces derniers temps : encore un coup que je n'avais pas vu.

    Les Socialistes s'étaient gargarisés de mieux partager le congé parental entre hommes et femmes afin de favoriser le retour à l'emploi de ces dernières.

    Il y a en fait une belle arnaque derrière : on se doute que très peu de pères prendront les six mois que leur alloue la nouvelle loi. En revanche, les trois ans sont réduits à deux années et demie pour les femmes. 

    Toutes les femmes vont donc perdre six mois de disponibilité pour leur enfant. 

    Une belle économie budgétaire qui ne dit pas son nom en perspective pour le gouvernement Ayrault. Y'a pas de petits profits. Entre ça et la baisse des allocations familiales, on n'arrête pas le progrès contre les familles...

  • Une loi pour enseigner l'anglais ????

    On marche sur la tête dans notre pays. Je suis assez stupéfait par le débat sur l'enseignement de l'anglais à l'université.

    Il me semblait qu'on prônait depuis un long moment déjà une autonomisation progressive des universités.

    Je ne sais pas si des cours en anglais sont une bonne chose ou non dans les universités françaises (Hervé a, quant à lui, un avis  sur le sujet , Eurocitoyen une opinion plus nuancée) mais je pense en revanche que cela ne devrait pas dépendre d'une loi et que les établissements supérieurs devraient être les seuls juges de la pertinence ou non de cette disposition.

    On a un côté un peu extra-terrestre en France. Montesquieu avait écrit ses Lettres persanes pour mieux s'étonner de nos pratiques les plus étranges : Bayrou qui hésitait entre perplexité et fou rire après l'annonce gouvernementale est éligible pour écrire la suite. Il y a du matériau...

    Le choc de simplification, c'est pas maintenant...

  • L'école est foutue

    Et hop, un énième rapport sur l'école. Rien de bien neuf, la Cour des comptes s'avérant à peu près aussi nullissime que les partis politiques de toute obédience et que la sphère médiatique dans son ensemble.

    La création de postes n'est pas le remède aux difficultés de l'école : c'est évident. Mais passé ce constat que d'autres ont fait avant la Cour des Comptes, tout le reste n'est que du papier mâché pour tête vide.

    Au lieu de chercher à comprendre pourquoi des enfants finissent l'école primaire sans savoir lire et écrire ni compter, la Cour des Comptes proposent des réformes purement administratives qui n'abordent en aucune manière les problématiques de fond.

    J'ai toujours pensé, au fond de moi-même qu'il n'y avait pas une voie unique que tous devraient emprunter de gré ou de force. 

    Toutes les propositions actuelles convergent pourtant en ce sens. Par idéologie on a décrété que le collège unique, la classe hétérogène, le même parcours pour tous constituaient la voie obligatoire dans laquelle il fallait s'engager. Pourtant, l'école n'est pas la seule dispensatrice de connaissances et elle ne valorise pas nombre de talents.

    Je m'interroge sur notre système assimilationniste, sorte de gros rouleau-compresseur impitoyable. Quand j'observe les autres systèmes scolaires, notamment ceux qui sont réputés les meilleurs, je constate une très grande diversité : le Japon, Singapour, la Corée ou la Chine avancent à la schlague avec une rigidité et une sélection impitoyables. 

    Les Hollandais confient, quant à eux, 70% de leurs élèves à des écoles libres (bien que subventionnées et finalement gratuites).

    Le système finlandais quant à lui est au contraire l'accomplissement d'une école social-démocrate sous l'égide d'un hyper État-providence.

    Ces pays n'ont rien de commun entre eux dans leur manière de procéder à l'exception, toutefois, de l'existence d'une distinction claire et nette entre voie professionnelle et voie générale, souvent entre 13 et 16 ans. Et pourtant, ils sont tous très performants.

    Le temps de service, les fameux rythmes scolaires ne semblent guère avoir d'impact sur la qualité de l'enseignement. En Finlande, par exemple,  le temps de service des enseignants est très inférieur à celui de la France et les vacances d'été y durent près de trois mois ; et pourtant ce pays est jugé le plus performant du monde.

    Une chose me paraît claire : les débats sur l'école en France sont affligeants de nullité et passent à l'évidence à côté de leur sujet.

    Je tends pour ma part à penser qu'il y a un problème d'une part dans la pédagogie, d'autre part dans la rigidité avec laquelle est organisée l'école et enfin dans le double discours associant en un meurtrier oxymore l'idéologie libertaire et égalitariste, et une concurrence d'autant plus sauvage que les propos les plus lénifiants en masquent la réalité.

    Bien peu d'officines explorent et questionnent nos méthodes d'enseignement. L'association SOS-Éducation a le mérite de le faire (elle organise des ateliers comme celui qui a été consacré à la méthode Montessori récemment) et, à l'autre bout de l'échiquier politique et idéologique, des revues comme les Cahiers pédagogiques ou les Dossiers de l'ingénierie éducative rendent compte d'expériences originales.

    Quelques linguistes comme Alain Bentolila s'intéressent à l'acquisition du langage chez le jeune enfant. Quelques écrivains inventent des détours imprévus, à preuve, les remarquables épopées grammaticales d'un Érik Orsenna.

    Quelques rares hommes politiques, enfin, osent prôner un empirisme radical en proposant d'observer tout simplement les méthodes des enseignants performants afin de tenter de les répliquer. C'est le pari de François Bayrou.

    Mais au-delà de ces petites lueurs, un néant intellectuel abyssal recouvre d'un voile opaque tout notre système éducatif et, très franchement, je ne vois aucune raison d'espérer des jours meilleurs par les temps qui courent...

  • Le gouvernement économique européen de Hollande ? Mouarffff

    Bayrou a été vite en besogne en donnant quitus à Hollande de sa volonté de vouloir établir un vrai gouvernement économique en Europe.

    Je ne puis que renvoyer à l'excellente analyse de mon ruminant favori et j'en vulgarise la substantifique moëlle en quelques mots.

    En somme, Hollande propose ni plus ni moins que toute l'Europe écrase d'impôts les Européens sur le modèle de la France avec un service public et un État débordant.

    Comme le note très finement et justement Nicolas quand on veut mettre en place quelque chose de fort avec des partenaires on doit envisager des compromis.

    Je vois mal comment la France surendettée et mal gérée, dont la croissance est en berne et dont le déficit continue de se creuser peut se permettre de donner la moindre leçon aux pays du nord, Allemagne en tête, sur la solidarité et la protection sociale.

    Je les trouve ridicules tous ces socialistes (et pas qu'eux !) qui accusent l'Allemagne pour ne pas endosser la responsabilité de leurs vices et de leur démagogie.

    En réalité, le discours de Hollande est un gros flop. Il n'y a pas le moindre prémice de la plus misérable avancée. Rien pour l'Europe, zéro pragmatisme d'autant que la France n'est vraiment pas le modèle à suivre...

  • Venir à la rescousse de NKM ?

    En principe, je ne me mêle pas directement des affaires des autres partis et je m'étais par exemple gardé de voter lors de la primaire socialiste pour les présidentielles tout en exprimant toutefois un avis.

    Aujourd'hui, j'ai fait une petite entorse à ce principe. Certes, je suis encarté au MoDem, mais je me définis généralement comme de centre-droit. Dans centre-droit, il y a centre, mais il y a aussi droite.

    Il y a un gros baroufle au sein de l'UMP à Paris, actuellement : la frange la plus réactionnaire veut faire payer à NKM sa modération et du coup, on mobilise les troupes pour tenter de faire basculer la primaire chez les réacs afin de réaliser un coup de force en tablant sur la faible mobilisation du corps électoral.

    Du coup je me suis inscrit sur le site de la primaire, j'ai payé les trois euros et j'ai décidé de voter le moment venu.

    Pas question que la droite façon Legaret soit l'alternative à la gauche à Paris. Comme centriste, en tout cas, jamais je ne voterai ni ne soutiendrai cet individu.

    Je regrette d'ailleurs qu'Alphand se soit fourvoyé en sa faveur. Alphand fait du bon boulot comme élu de proximité, mais sur les convictions de fond, c'est un réactionnaire.

    Bref, tout ça pour dire que je voterai pour NKM à la primaire organisée par l'UMP et que je suggère aux centristes qui se sentent un peu concernés d'en faire autant.

  • L'union des centres à Paris ? Faisons-la !

    Marielle de Sarnez l'a redit, l'union des différentes forces centristes et modérées à Paris lors des prochaines municipales, elle y est favorable. Cela tombe bien, Yves Pozzo di Borgo, l'un des poids lours de l'UDI dans la capitale y est favorable aussi. Reste à voir ce qu'en pense Rama Yade si c'est bien elle qui porte les couleurs du parti de Borloo à Paris.

    Il y a toutefois quelques points d'accord qui pourraient être difficiles à trouver.

    a) il faut que l'on s'accorde sur le programme que l'on va proposer si on fait un bout de chemin ensemble. Je suis à peu près certain que Hidalgo et NKM ne pourront pas résister à l'irrépressible envie d'amonceler promesses sur promesses. Toutes ces promesses auront un coût, et, de les exécuter continuera de renchérir les impôts, la vie locale et d'accroître la dette municipales. 

    Je pense que les centristes doivent au contraire s'engager à réduire la voilure et notamment les dépenses somptuaires et festives (spécialité socialiste locale). Cela suppose un code de conduite qu'il faut respecter.

    Toutes nos propositions doivent se faire à budget constant au pire, avec une baisse du budget de la municipalité autant que faire se peut.

    b) on va achopper comme d'habitude sur le second tour : l'UDI veut rejoindre l'UMP par principe. Le MoDem se laisse le droit de choisir en fonction des propositions du PS et de ses alliés d'un côté, de l'UMP de l'autre. J'imagine difficilement un panachage si nos listes de premier tour éclatent en morceaux...

    c) Je ne suis pas du tout certains que nos électorats s'additionnent. Nous sommes entre 6 et 8 en moyenne et l'UDI à environ 5-6%. Nous devrions ensemble viser les 15% mais les synergies en politique tendent davantage à donner 2+2 = 3 que 2+2 = 5...

  • Piketty ou l'art de la spoliation

    La moutarde me monte au nez quand j'entends vanter la fameuse révolution fiscale de Piketty. Je suis très troublé de voir des membres pourtant honorables et intelligents du MoDem se réclamer des tours de passe-passe de ce saltimbanque de la fiscalité.

    En voilà un qui fera j'espère réfléchir tout le monde : Piketty dans ses calculs voulaient compter dans les revenus le loyer fictif que les propriétaires pouvaient toucher de leur résidence principale, une fois celle-ci remboursée.

    En somme, l'idée du sieur Piketty est d'imposer le quidam sur l'argent qu'il ne touche pas.

    Patrick Beauvillard est un homme droit et intègre dont j'apprécie la qualité morale. Il ne se présentera pas contre Cahuzac pour le MoDem. Je ne voulais pas lui porter tort et m'étais donc abstenu de porter sur la place publique une de ses prises de position, mais puisqu'il n'y a pas d'enjeu électoral désormais, je crois vraiment qu'il faut assainir certains débats fiscaux et économiques.

    Or, peu avant son renoncement, dans son billet Changeons la donne Patrick s'est très clairement réclamé de la Révolution fiscale de Piketty.

    Il m'aurait été impossible de soutenir Patrick à cause de cela. Est-il sûr d'approuver une réforme qui propose, comme je le mets en évidence ci-dessus, de taxer les gens sur la base de ce qu'ils ne touchent pas ?

    Est-il sûr d'admettre une réforme qui met fin au quotient familial et donc à la politique de protection de la famille qui a cours en France depuis le programme du CNR ?

    Approuve-t-il un homme qui justifie malhonnêtement par une pseudo-visée féministe le fait de taxer plus lourdement les ménages où la femme gagne nettement moins que l'homme ?

    Au fond, dans un pays devenu exsangue sous le poids de l'impôt avons-nous besoin d'un individu qui s'ingénie à en trouver de nouvelles formes ou au contraire d'une réflexion sur le poids écrasant de la fiscalité au regard d'un État désormais hypertrophié ?

    Nous ne sommes pas en période d'élection, je crois donc que nous serions avisés d'avoir ce débat au MoDem afin de clarifier notre ligne économique, particulièrement dans le domaine de la fiscalité.

  • NKM future maire de Paris ?

    J'avoue être assez scié de l'absence totale de commentaires sur le sondage que je viens de découvrir

    Il s'agit d'un sondage BVA du vendredi 26 avril dernier et plusieurs questions portent sur la bataille de Paris aux prochaines municipales.

    A la question suivante «Lors de l’élection municipale de Paris en 2014, vous personnellement, préférez-vous plutôt la victoire de Nathalie Kosciusko-Morizet ou d’Anne Hidalgo ?» 39% des Parisiens ont choisi Hidalgo et 53% NKM ! Une domination écrasante de la candidate de la droite. 

    A vrai dire, je l'écoute régulièrement s'exprimer et franchement, je partage une large part de ses réflexions et interventions sur la politique qu'il convient de mener à Paris. Cela nous change de Delanoë et a fortiori de Hidalgo qui est une dogmatique autoritaire.

    Je suis étonné de lire des sondages donnant Hidalgo gagnante en cas de duel : s'il y a un tel décalage entre votes et souhaits de victoire, tôt ou tard, le différentiel va se rééquilibrer et, nul doute à ce moment-là que cela se fera au détriment de la candidate socialiste.

    J'apprécie, personnellement, qu'elle observe avec justesse qu'en concentrant les taches des auxiliaire de police sur la sécurité plutôt que sur les contraventions on pourrait espérer une baisse significative de la délinquance. Le libertaire Delanoë se moque bien des questions de délinquance, la priorité étant pour lui de verbaliser les automobilistes...

    J'ai bien noté ses positions sur le logement intermédiaire qui me semblent rejoindre ce que proposait Marielle de Sarnez en 2008 et ses prises de position de bon sens sur le stationnement.

    J'espère que le MoDem saura présenter aux Parisiens un projet qui sera proche de leurs préoccupations ; en l'état, mais cet avis n'engage que moi, je trouve NKM plus compatible avec le MoDem qu'Hidalgo.

  • Les Ultras ont eu bon dos...

    Comme d'habitude, quand il y a des scènes d'émeutes et des agressions en séries, il vaut mieux lire entre les lignes toute la presse en raison du politiquement correct.

    C'était très facile d'accuser les ultras, supporters du PSG virés du Parc des Princes en raison de leurs comportements violents. Je ne doute certes pas qu'ils aient apporté leur pierre (c'est le cas de le dire) à l'édifice, mais ce que l'on comprend à la lecture des témoignages c'est qu'il y avait tout au plus 200 à 300 ultras, et, derrière eux, 2000 à 3000 racailles de toutes sortes. 

    Le problème, dans notre pays, c'est que la racaille est impunie depuis des décennies. Je crois Valls sincère dans sa volonté de rétablir l'ordre républicain, et sans doute plus efficace que Sarkozy, mais l'inconvénient c'est qu'il est dans un gouvernement de gauche et que les messages laxistes à répétition de Taubira réduiront en pièces son projet. Comme, de surcroît, Taubira peut s'appuyer sur une caste de magistrats acquis à la lutte des classes et au gauchisme , ce n'est pas demain la veille que l'ordre règnera.

    La police peut bien interpeler la racaille, Taubira et ses juges libertaires la libèreront.

    Je suis comme pas mal de commentateurs assez sidéré par l'autorisation donnée à cette manifestation en plein coeur de Paris. C'était couru d'avance qu'elle allait brasser des délinquants de tout poil. Soit on les attendait avec flash ball et tasers et consignes de tirer sans sommation, soit ont interdisait la "fête".