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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 123

  • Un DSKgate ?

    Je sens que ça va mal finir, toutes ces affaires avec DSK. Le problème du ver quand il est dans le fruit, c'est qu'on ne le voit pas toujours. Tiens rien qu'il y a deux jours, j'ai croqué dans une apétissante mirabelle, et...scrotch la tête du ver qui se trouvait dedans...berk, berk, berk...

    Bref, s'il y avait des gens qui étaient au courant de l'affaire Tristane Banon et qu'ils ont tenté de se couvrir en affirmant le contraire aujourd'hui, mais qu'ils doivent faire marche arrière ensuite, ça va être sanglant.

    En tout cas, moi, c'est très clair : je ne vote pas pour ceux qui mentent dans cette histoire, y compris au second tour contre Sarkozy.

    L'éthique personnelle est une dimension fondamentale de mon vote. Les individus qui ne comportent pas bien avec les femmes ou ignorent leurs souffrances n'auront jamais ma voix.

    Je récuse par avance tous ceux qui dénoncent une prétendue récupération politique, genre Bertrand Delanoë qui doit sentir le vent mauvais se lever.

    La génération bunga bunga, moi, je ne peux plus la voir en peinture. Qui sème la pourriture récolte la pourriture, et c'est bien fait.

    Je ne veux pas comme d'un président d'un individu qui ne respecterait pas les femmes ou qui ferait la politique de l'autruche dans ce domaine, c'est très clair. Cela va bien à certains socialistes de parler de dignité. La dignité, c'est d'abord d'être digne soi-même, point à la ligne.

    Post Scriptum : je viens de réaliser subitement que mon billet prête à confusion pour qui connaît un peu la blogosphère politique. Mon image (la mirabelle) ne vise en aucun cas l'excellente et cultivée blogueuse Mirabelle ! J'ai vraiment croqué récemment un ver en mangeant une mirabelle délicieuse - d'ailleurs, les Mirabelle sont toujours délicieuses :-) - . Je tiens donc à couper court à tout quiproquo, particulièrement envers Mirabelle pour laquelle j'ai, de longue date, la plus grande estime.

  • Serres d'Auteuil/Roland Garros, la solution d'un blog arrive au Conseil de Paris

    Pour moi qui suis attaché à la blogosphère, j'avoue que j'ai vraiment un grand plaisir quand je constate que des propositions nées sur la Toile arrivent jusqu'au Conseil de Paris. J'ai abondamment commenté ici la décision de Bertrand Delanoë d'entamer le territoire des Serres d'Auteuil pour élargir Roland Garros. Tous ceux qui me lisent savent à quel point j'y suis opposé. J'avais évoqué, ici, dès les débuts, une solution proposée par un blog libéral parisien pour sauvegarder et Roland Garros et les Serres : couvrir l'autoroute A13 qui débute à la Porte de la Muette et transformer les toits de couverture en cours de tennis. Avec l'espace ainsi récupéré il y aurait largement de quoi voir venir les extensions pour de nombreuses années.

    C'est donc avec un très grand intérêt que j'ai lu l'intervention de Jean-François Martins, l'élu démocrate du MoDem à Paris, au Conseil de Paris. Il intitule sa note "il faut étudier la couverture du périphérique !"

    Lors du dernier conseil, Jean-François Martins a rappelé sa perplexité et ses doutes quant à la pérennité de l'actuel projet de la Mairie de Paris et conclu sur Roland Garros ainsi : 

    De ce point de vue, je souhaite que l’Exécutif ne rejette pas « a priori » les vœux qu’il nous demande d’étudier, le coût de la couverture du périphérique et l’A13 parce que, on le sait, c’est l’une des options qui nous permettra de l’étendre à l’avenir, à étudier les autres options et les contre-projets honnêtement, de garder le projet tel qu’il est comme solution à court terme, mais d’essayer de fournir et de formaliser un projet qui nous permettra peut-être d’envisager le tournoi sur plusieurs décennies et pas seulement sur une dizaine d’années.

    On ne saurait mieux dire, et on ne peut que louer la largeur d'esprit d'un élu capable de s'informer ailleurs que dans les cercles restreints d'experts auto-proclamés et auto-congratulés. J'aime cette démarche citoyenne qui consiste à aller consulter dans l'espace public les avis émergents et en faire son miel quand ils en valent la peine. Pour ma part, j'ai précisé de longue date sur mon blogue que c'était la solution à laquelle je me ralliais.

    Cela dit, en votant le projet tel qu'il existe, en l'état, Jean-François Martins tire une belle dans le pied de sa propre proposition. Il est clair que ce que propose Bertrand Delanoë et son équipe n'est pas pérenne. Il faut donc privilégier d'autres opportunités. Lui laisser un blanc-seing est à mon avis une erreur.

    Ce qui est intéressant c'est qu'outre Jean-François, les Verts et deux élus UMP ont relayé cette proposition dont le Parisien s'est fait à son tour l'écho tout récemment.

    Les solutions locales sont souvent les solutions de bon sens : le Parisien libéral est un blogueur du 16ème arrondissement de Paris, précisément aux portes de Roland Garros, et donc, il sait de quoi il parle. Je connais très bien cet arrondissement aussi. Cela a mis le temps puisque la proposition a été faite en octobre ou septembre 2010, mais c'est une joie de la voir accéder à une certaine forme de notoriété. Il reste à espérer que la majorité de l'Hôtel de ville ne fasse pas la sourde oreille et étudie sérieusement la proposition.

  • Coincés !

    La crise qui frappe l'euro n'a pas fini de nous réserver de mauvaises surprises, et en particulier la suivante : la France est sous surveillance, comme toutes les nations de la zone euro. Or, elle continue d'emprunter des montants importants compte-tenu du poids de sa dette. Le problème, c'est que les marchés échaudés par les exemples grecs, portugais et irlandais, ne voient pas vraiment d'un bon oeil un état déjà fortement endetté tenter de lever des fonds très importants pour s'engager dans le sauvetage de pays qui ressemblent à s'y méprendre à des paniers percés. Nous pourrions bien y perdre même notre note AAA, à en croire l'agence Reuters. Il va donc être très difficile de faire jouer la solidarité européenne : quelqu'un qui se noie ne peut pas sauver un noyé, cela ne s'est jamais vu.

    Ainsi, ce n'est pas seulement le risque de défaut du pays emprunteur, comme l'observe Xerbias, qui rendrait caduque une intervention massive de la France, mais bien plus simplement l'état de ses finances.

    Je crois qu'il n'est plus temps de se demander si réduire la dette est de gauche ou non : un certain François Bayrou la qualifie de danger mortel, d'épée de Damoclès pour notre pays depuis plusieurs années. Chacun y va de sa petite fredaine pour pousser la chansonnette et entonner un air désormais connu. Mais dans la réalité, la gauche promeut un programme qui comporte de nouvelles dépenses, et la droite n'a pas les moyens des niches fiscales et des suppressions d'impôts qu'elle prévoit.

    En matière de dette, cela me semble à peu près clair, seul François Bayrou est crédible. Je pense d'ailleurs que c'est le seul qui ne proposera pas la vente de châteaux en Espagne. 

    Diluer le risque comme le proposent Marielle de Sarnez, François Bayrou et le MoDem (plus généralement l'ADLE) présente l'avantage de reculer l'échéance, mais elle ne la fait pas disparaître pour autant.

    Il n'y aura aucune marge de manoeuvre pour la France tant qu'elle n'aura pas recouvré un équilibre budgétaire. Il ne s'agit plus de disserter sur le déficit, il s'agit de discuter des économies que nous pouvons faire et des priorités que nous accordons à nos différents budgets.

  • Charybde et Scylla

    La Grèce connaît une situation budgétaire dramatique. Il est de bon ton, on l'entend parfois, de ne la considérer que comme un vulgaire tonneau des Danaïdes qu'il serait vain de remplir.

    Je partage globalement l'avis que Marielle de Sarnez exprime dans sa lettre du mois de juin 2011. On ne peut pas proposer que du sang et des larmes aux Grecs. Il leur faut une perspective. Qand les Dieux offrirent à Épiméthée la boîte qui fit plus tard le malheur des hommes, ils y placèrent malgré tout l'espérance, puisque Pandore la trouva après l'avoir ouverte.

    On ne peut donc exiger des efforts surhumains de la part des Grecs sans leur offrir un espoir. En ce sens, Marielle de Sarnez n'a pas tort de proposer que les fonds récupérés sur le désengagement de l'État grec alimentent pour partie un fond d'investissement pour la croissance et l'avenir.

    Plus généralement, le MoDem, et, je le suppose l'ADLE, suggèrent de conjurer le mauvais sort en couvrant les emprunts des différents États de l'Union européenne par le biais d'euro-obligations. 

    C'est une arme à double-tranchant. C'est l'irresponsabilité qui a amené plusieurs pays d'Europe au bord du gouffre. Quand on paie à plusieurs, on est tenté plus facilement de s'en remettre au pot commun. 

    S'il y a euro-obligations au sens financier du terme, il devrait y avoir une euro obligations au sens propre cette fois-ci, et les unes et les autres devraient être étroitement corrélées.

    Au premier rang des obligations auxquelles devraient se soumettre les états européens, c'est évidemment la maîtrise de leur dépense et...la collecte correcte de leurs impôts ! Il semble, par exemple, que des pays comme l'Italie et la Grèce soient avant tout victimes d'une forte évasion fiscale. Ce qui pousse (pour l'instant !) les agences de notation à accorder encore beaucoup de crédit à la France, c'est que, comme les marchés financiers, elles considèrent que la France est capable de lever beaucoup d'impôts et que son opinion publique y est habituée.

    L'impôt ne peut toutefois être la seule variable d'ajustement du déficit : on sait qu'à un certain stade, il obère considérablement l'investissement et la croissance.

    Il faut donc naviguer comme l'Ulysse de l'Odyssée avec Charybde et Scylla entre l'un et l'autre, évitant le tourbillon des dépenses sans fin et la gueule vorace de la collection d'impôts sans frein...

  • Il est doué Saif...

    J'ai lu l'entretien que Saif-Al-Islam, le deuxième fils de Kadhafi a donné au Quotidien Le Monde. Il est doué, ca gars-là. Chaque fois que je l'entends ou que je le lis, je le trouve convaincant. Pas de chance, il n'est pas du bon côté. Difficile de lui demander de se retourner contre son père à qui il doit tout.

    Oh, certainement c'est un "libéral", enfin, si ce terme a encore un sens dans les régimes d'oppression. Sans la révolte en Cyrénaïque, assurément, il eût eu les faveurs de l'Occident. La jeunesse dorée libyenne se serait sans doute tout à fait satisfaite des réformes qu'il promettait. En fait, dans ce type de régime, libéraliser le régime, c'est promouvoir une certaine forme d'occidentalisation des moeurs et laisser plus ou moins les médias diffuser des émissions anglo-saxonnes.

    Le problème, c'est qu'il y a une autre jeunesse. Celle qui n'a jamais profité du pétrole et de ses gains et qui croupit dans les bleds. Et celle jeunesse-là, elle l'a mauvaise.

    Saïf a une bonne communication avec l'Occident, et c'est vrai que nous autres Français, on a l'air de girouettes, avec les tapis qu'on a déroulés à son père par le passé. 

    C'est clair, Kadhafi doit de poser des questions : il se dit "mierda : pourquoi ils viennent me faire ch...Je me suis rangé, je ne soutiens plus le terrorisme et on a le même ennemi avec l'islam fanatisé d'al qaeda and co...En plus, on m'a déroulé le tapis rouge à Paris, et maintenant, le seul tapis qu'on me déroule, c'est un tapis de bombes...". 

    En tout cas, il y a une chose qui doit être claire : si nous, Français, désirons que la rébellion l'emporte, il ne va pas falloir se contenter d'une aide militaire. On commence à sérieusement tirer la langue, à Benghazi, faute de ressources et de biens de consommation courante. Il faut donc à la fois envoyer ce qu'il manque, et en même temps injecter de liquidités pour stimuler la production locale.

    Quand un pays décide une assistance militaire, il devrait toujours consulter des économistes et des banquiers pour prévoir aussi l'aide économique qu'il devra apporter.

    Il faut bien se dire un truc, et les leaders du CNT l'ont bien compris : si nous, Français, et nos amis Anglais, plus généralement nous Européens, ne mettont pas en place des réseaux de solidarité, ce seront les islamistes qui le feront ; et ils auront ainsi remporté le jackpot après que nous ayons financé une très coûteuse intervention militaire.

    Il fauit comprendre ça, au 21ème siècle : la guerre militaire exclusivement, ça n'existe plus. On gagne en construisant des hôpitaux, en payant les gens et en leur apportant de la nourriture. Qu'on se le tienne pour dit.

  • Je suis le site centriste de référence, moi ????

    Il y avait beaucoup de visiteurs, hier, chez moi...Le Monde et link influence ont réalisé une cartographie du web politique. Manifestement, mon collègue A perdre la raison et moi-même avons largement squizzé les partis politiques. Lui, il figure au même titre que le site du PS sur la carte comme figure emblématique de la gauche, et moi, bingo, j'ai fait mieux, j'ai effacé tous les sites centristes à commencer par celui du Mouvement Démocrate ainsi que son réseau social.

    Je suis donc un centriste z'influent. La gloire, quoi.

    Du côté de la fachosphère, fdesouche a mis dedans le site du FN. Très bien fait, au demeurant, le site de ce parti, l'un des seuls dont le programme soit lisible et clair. On devrait s'en inspirer (de la présentation, pas des idées, évidemment) pour notre programme à nous autres centristes.

    Eh bien s'il est vraiment z'influent, le centriste en question, ils feraient bien de l'écouter de temps en temps, les autres centristes, et particulièrement le MoDem. 

    Parce que par les temps qui courent, ça diverge sérieusement de mon côté. Moi, ma Bible, mes Livres Sybillins, mon oracle, c'est ça (bayrou.fr). Certainement pas ça (projet humaniste).

  • Nafissatou n'a pas menti...

    Bon, c'est un petit entre-filet dans la presse, mais je reprends l'information qui mérite largement diffusion : les cartes magnétiques de Nafissatou Diallo ont été analysées, et, contrairement à ce que répandait les presses américaine et française hier, il s'avère qu'elle n'a pas menti sur le déroulé des évènements après son départ de la chambre de DSK. Elle n'est pas partie faire le ménage ailleurs et s'est bien réfugiée dans une autre suite.

    Il faut songer que cette femme est soumise à une pression énorme dans cette histoire. On peut donc comprendre qu'elle soit hésitante et que son témoignage commence à varier, comme cela se produit souvent dans de tels cas.

    Le New York Post affirme que les charges contre DSK vont être abandonnées, moi, je dis que ce n'est pas encore joué...

  • Mais qu'attendent-ils pour sortir les matraques et les flash-balls ????

    J'avoue partager la stupéfaction de Hashtable (mon affreux libéral favori) : à Champigny, de la racaille se croit tout permis, une fois de plus et s'en prend à un commissariat parce que la police a décidé de mettre fin aux divers traffics qui pourrissent la cité.

    Mais qu'est-ce qu'ils attendent pour leur coller le nombre de coups de matraque nécessaires dans la gueule pour les calmer ? Au flash-ball, hein, si c'est moins risqué, y'a pas de problème.

    On vit dans un monde hallucinant. Ce serait des jeunes désoeuvrés. Ah ouais. Quelques tirs de taser bien ajustés devraient en principe permettre de remettre tout ça à l'oeuvre, si c'est juste le problème.

    Hashtable a bien raison : dans la presse, ce sont toujours des jeunes, des adolescents, des désoeuvrés, et cetera...Ben non, c'est de la racaille qui ne comprend qu'un message : la force brute. 

    Alors, c'est simple et pas intellectuel du tout : il suffit de l'employer sans modération, de coffrer tout ça et de ne pas donner des peines d'intérêt général, mais de la prison ferme avec des mises à l'épreuve à ma sortie. Au premier pet de travers, retour à la case prison avec doublement de la peine.

    Voilà, c'est tout, et c'est simple.

  • Rapport sur les rythmes scolaires, rapport à la c..

    Il y a des rapports tellement inutiles qu'on n'a pas envie de les lire. Le stupide rapport sur les rythmes scolaires en fait partie. Encore une entourloupe dans laquelle l'opinion va tomber les deux pieds joints.

    On appelle ça une diversion. Franchement, pour qui prend le temps de la réflexion, le niveau scolaire s'effondre continûment depuis 20 ans. Qui croit que ce serait la faute des rythmes scolaires ? Débile. Il y avait des grandes vacances plus longues et pas moins de cours il y a trente ans, et la situation n'était pas aussi calamiteuse.

    En revanche, comme l'a fait observer à juste titre le SNES (un syndicat enseignant que l'on qualifie volontiers de corporatiste mais qui n'en a pas moins des vues pédagogiques - pas toujours heureuses, il est vrai - ) il y a de cela quelques années, en trente ans, un élève de seconde de 2006 aura eu 800 heures de moins d'enseignement de français que son prédécesseur de l'année 1976 (je crois que c'est un constat fait en 2006). 

    En revanche, de l'éducation citoyenne complètement inopérante, ça on a : inopérante ? Ça, c'est clair, au moins ! Violences et incivilités n'ont cessé de croître à mesure qu'on demandait aux écoliers et collégiens de prendre leurs baskets et d'être citoyens.

    Ce qui m'exaspère, c'est de voir PS, MoDem et UMP converger vers l'écran de fumée. Je subodore fortement qu'il ne doit pas en aller autrement des positions des autres partis. Voir Meirieu prendre une place prépondétante chez les Verts est un signe inquiétant.

    Les voilà tous devenus afficionados des rythmes scolaires. Ridicule. D'autant plus ridicule qu'en réalité, et les études sérieuses de chronobiologie le confirment, les enfants n'ont pas tous les mêmes rythmes biologiques. Certains sont attentifs le matin, d'autres en fin de journée, c'est aussi fonction de leur éducation et des rythmes propres à leurs foyers.

    C'est comique de voir la presse parler des "experts". Ah oui, les experts ès comités Théodule. Ce sont les mêmes imbéciles dont les préconisation coulent notre école depuis trente ans. Après avoir acumulé échecs sur échecs, ils ont trouvé une nouvelle antienne.

    Il y a des réformes à faire à l'école, mais certainement pas celle-là. Il faudrait déjà en finir avec le vieux principe marxiste d'un enfant scientifiquement éducable (d'où croyez-vous que viennent les "sciences de l'éducation") et surtout, d'un système unique pour tous.

    Le plus ridicule de la chose c'est de voir la saupoudrage de la fameuse aide individualisée. Artifice qui permet surtout de faire sauter des heures d'enseignement.

    Mais ce qui me fait enrager, personnellement, c'est la reprise de ces thèmes débiles par le MoDem. Je suis rentré à l'UDF en 2006 pour son discours radicalement différent de celui des autres partis dans tous les domaines, à commencer par l'éducation et la dette.

    Je me souviens encore de Bayrou défendant les voies d'excellence partout, défendant l'enseignement du grec et du latin jusque dans le plus petit collège rural, proposant de dynamiter le collège unique. Tout ça pour donner le programme du MoDem sur l'éducation, sorte de pâle copie de celui du PS, et publier le stupide livret sur la jeunesse. Entre autres conneries monumentales, on y lit ce catéchisme pédago-socialo-jospiniste bien appris :

    Nous appelons à une évolution progressive de l’Education nationale. Trop d’importance est aujourd'hui attachée aux contenus, trop peu à l’élève destiné à les recevoir. La pédagogie doit être renforcée et non pas de plus en plus absente de la formation des enseignants. Nous estimons que nous ne pouvons plus concevoir l’enseignement comme la rencontre d’un professeur avec une classe recevant un cours magistral. Nous considérons l’apprentissage comme une relation nécessaire entre l’éducateur et l’élève. Une vision des choses, non pas nouvelle, mais à laquelle il nous semble important de redonner sens. C’est ainsi que nous pourrons espérer une éducation qui n’instille pas la concurrence, le classement et la division entre bons et mauvais, mais une éducation de la coopération, de la solidarité, une édu- cation à la paix.

    Putain, je suis vraiment dégoûté. Je ne suis pas venu à l'UDF pour ça. On peut aussi proposer de créer l'école des bisounours, tant qu'on y est. Et puis le constat est d'une mauvaise foi exemplaire. C'est l'absence d'attachement aux contenus, bien au contraire, qui flingue les élèves en difficulté, tas d'andouilles. C'est l'absence d'ordre et de structure qui les touche en priorité. Alors la fin du cours magistral...comme s'il restait des cours magistraux aujourd'hui. Tiens, vous connaissez le proverbe ? Qui veut tuer son chien affirme qu'il a la rage...

    Franchement, je ne sais plus où aller. Je vais devenir un SPF. Un sans parti fixe. La nullité est partout.

    Et vous François (Bayrou) ? Vous laissez dire toutes ces conneries sans réagir ? Vous approuvez cette merde-là ? Si c'est le cas, vous ne concevez pas l'abîme de désarroi et d'amertume dans lesquels je suis plongé. Je ne vous ai pas suivi, vous, pour ça. Non, vraiment pas pour en arriver là.

    Je vais vous dire, en fait, je n'ai plus envie de bloguer depuis un moment. Plus envie de défendre l'orange depuis votre satané programme humaniste qui est venu tout gâcher. J'aurais pu penser que ce n'était qu'un faux pas. Hélas, je vois très régulièrement votre shadow cabinet en reprendre les points les plus irritants avec force communiqués...

  • DSK ? Jamais je ne voterai pour ce mec-là.

    Finalelement, on ne saura jamais vraiment ce qu'il s'est produit dans la suite du Sofitel de New York. L'accusatrice était apparemment trop b elle. Une chose est sûre : 

    Naffisatou s'est plainte d'une tentative de viol de la part de DSK. Tristane Banon dépose aussi une plainte. L'économiste hongroise qui a finalement reconnu une liaison avec lui a fait savoir par la suite, même si cela n'a pas été rendu public, qu'elle avait craint pour sa carrière et avait cédé à DSK principalement pour cette raison.

    Dans tous les cas de figure, et au minimum, ce gars-là n'est pas sain avec les femmes. Aurélie Filipetti l'avait trouvé très lourd. 

    Il est dans la catégorie des harceleurs.

    Ce type-là a une double personnalité. Posé comme politique ou professeur, harceleur de femmes qui se prend pour un séducteur dans le privé. C'est sans doute un cas pathologique.

    Jamais je ne voterai pour lui y compris contre Nicolas Sarkozy. Je ne m'abstiendrai même pas, s'il revient sur le devant de la scène. Je voterai pour Sarko sans états d'âme.