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viol - Page 2

  • Il faut protéger les adolescentes

    Une véritable campagne contre le viol démarre aujourd'hui. Malheureusement, dans ma vie, j'ai souvent eu l'occasion de croiser des femmes victimes au minimum d'agressions, parfois de viols. Je constate que les faits se produisent souvent à l'adolescence.

    Beaucoup d'adolescentes n'ont pas une appréhension très lucide des dangers qui peuvent les menacer, particulièrement celles qui cherchent une valorisation par les hommes.

    Ce sont des proies faciles et timides. Il y a une éducation nécessaire, et, je suis navré de devoir l'énoncer ainsi, un éveil à la méfiance non moins nécessaire. Même si je conçois que dans bien des familles, les relations avec les oncles et les cousins soient excellentes, ou encore avec des voisins, les chiffres sont là : 75000 femmes et jeunes filles violées dont 80% le sont par un proche.

    Il faut donc installer une distance respectueuse, pour le bien de tous, entre cousins/oncles/voisins et vos adolescentes, parents.

    A 15-16 ans, une jeune fille, en dépit de ses formes, n'est pas une adulte. C'est encore largement une enfant à plus d'un égard. On ne peut donc pas confier cet enfant à n'importe qui. Quand l'oncle est l'époux d'une soeur ou d'un frère, se rappeler qu'après tout, on ne sait pas vraiment qui il est. Et le cousin est un cousin, pas un frère. Et même s'il est un frère, il convient de demeurer vigilant.

    Le respect des femmes passe par la mise en place de limites très claires et très nettes dans l'enfance. Le corps de chacun n'appartient qu'à soi. Personne n'a le droit d'y toucher, sous quelque forme que ce soit, coup ou caresse, même s'il y a consentement puisque le consentement n'est pas éclairé tant que la majorité sexuelle (15 ans) n'est pas atteinte.

    C'est quelque chose qui doit être appris très tôt aux enfants, avec deux effets : a) les protéger b) les empêcher de devenir des agresseurs.

    Il faut associer à la prévention de la répression systématique ; systématique et infiniment plus implacable qu'elle ne l'est, y compris quand les viols sont le fait d'adolescents.

    Je suis outré par les compte-rendus de jugements et par la faiblesse des peines.

    S'il existe un quota incompressible de pervers que la crainte du châtiment n'effraiera jamais, il reste toute une fange que la peur de dizaines d'années de prison assurées peut amener à s'auto-censurer.

    C'est cette fange-là qu'il faut viser. 75000 femmes par an, nous sommes encore en-dessous de la réalité, et je ne parle même pas des enfants.

    Ce n'est pas seulement la honte qui doit changer de camp, en cas de viol, mais la peur. 2% des violeurs punis seulement, cela s'appelle de l'impunité. 10% des victimes qui portent plainte, c'est peut-être à mettre en relation avec cette impunité...

    VOUS AVEZ ÉTÉ VICTIME ?

    Pour être aidée, tout en gardant l'anonymat, vous pouvez appeler la permanence téléphonique : Viols Femmes Informations 0 800 05 95 95

    J'ajouterai une dernière chose. Il peut être pénible pour une femme de faire une démarche de visu dans un premier temps. Je suggère au gouvernement d'étendre au plan national et aux viols l'expérience de plaintes par internet développée dans les Yvelines.

    Une première plainte pourrait avoir lieu sur la Toile, puis un officier de police rentrer alors en contact avec la victime. Cela permettrait de lever en partie les lourdes hypothèques qui pèsent sur les a priori des victimes quand elles n'osent pas parler.

     

  • Récidive des violeurs, les mensonges des bien-pensants

    Chaque fois qu'une voix s'élève pour réclamer des punitions bien plus sévères pour les auteurs de viol, particulièrement les récidivistes, on entend alors le ban et l'arrière-ban des bien-pensants expliquer qu'il ne faudrait pas pénaliser des individus bien réinsérés pour une toute petite minorité. Et d'avancer le taux de récidive des violeurs qui serait de 1.6%.

    J'ai toujours été très sceptique devant ce chiffre : d'où sort-il ? La justice française ne communique aucune donnée, je ne vois donc pas comment on l'obtient. 

    Il se trouve qu'il existe une étude menée au Canada il y a quelque temps montrant que la récidive serait d'au moins 24% et encore, en minorant une série de données.

    Je m'étais livré moi-même à un calcul simple pour finalement estimer qu'il pouvait y avoir un à deux millions de violeurs en France, il y a un an et demi.

    Il est invraisemblable de libérer conditionnellement des violeurs. Une seule alerte devrait être suffisante pour la société. Bilger a raison de s'en inquiéter.

    Les violeurs sont des pervers. Sans doute ne l'étaient-ils pas à la naissance, mais ils le sont devenus, et c'est irréversible. Seule la peur de la loi et de ses effets, l'absence d'occasion pour commettre un nouveau crime les arrêtent.

    Je ne comprends pas cette justice qui veut faire du social en tentant de réinsérer des individus qui ne sont pas réinsérables et peuvent à tout moment commettre un crime encore plus atroce.

    La seule option vis-à-vis des violeurs est de les enfermer définitivement sans espoir de revoir un jour le soleil. Et j'ajoute que la justice devrait être impitoyable avec les mineurs : ils ne récidiveront pas moins que les majeurs.

     

  • Frédéric Lefebvre, taisez-vous !!!

    Évoquer un viol collectif pour qualifier le travail de la presse sur l'affaire Woerth, il fallait l'imaginer. Je me suis demandé quel abruti pouvait avoir balancé une telle idiotie. Je vous le donne en mille, l'un des porte-flingues de l'UMP, le sinistre individu dénommé Frédéric Lefbvre. Ce même individu, comme le relevait récemment Olympe, contestait la qualification de viol pour les faits commis à l'encontre d'une mineure par Roman Polanski dans l'affaire qui a défrayé la chronique.

    Ce type me débecte. La jeune fille violée par Polanski lui a dit dix-sept fois non. Les viols collectifs sont l'un des pires crimes qui puissent être commis. L'un de deux qui pourraient me faire douter de mon engagement contre la peine de mort.

    Ce sinistre individu parle et pense à tort et à travers. L'inversion des valeurs est le signe d'une société déliquescente. J'ai déjà observé par le passé que nos médias glorifiaient les truands et les pires criminels, mais que dire quand un homme politique verse dans une telle confusion du langage.

    Le Macbeth de Shakespeare s'ouvre sur cette inversion : "fair is foul and foul is fair". Le chant des sorcières annonce la descente aux Abysses de Macbeth, traître et impitoyable assassin à venir de tous ses anciens amis.

    Vaclav Havel, devant le Bundestag allemand, a expliqué un jour pourquoi il convenait de lutter pour redonner aux mots leur sens : la marque de fabrique du régime communiste, c'était justement d'en détourner la valeur exacte et de promouvoir une confusion générale des termes propice aux dérives politiques de toute sorte. Le Faucon s'inquiète pour la droite. J'espère bien que la droite n'est pas comptable (ni solidaire !) de ces déclarations scandaleuses.

    En tout cas, je m'inquiète quant à l'éthique et au sens moral d'un individu qui entretient de telles confusions.

  • Tournantes : la racaille n'a pas d'âge...

    Encore un crime commis par des mineurs dans une cité de l'Oise. Je me demande parfois jusqu'à quel point l'excuse de minorité doit être conservée quand le crime est ignoble. Sept racailles ont attendu et violé en groupe une collégienne dans une tour. Comme par hasard, encore un tour livrée au squat et à la racaille qui s'y pavane en maître. J'espère que les juges ne vont pas se prendre pour des assistantes sociales et se répandre sur l'enfance malheureuse de ces porcs. Je me contrefiche qu'ils n'aient que 15-16 ans. Il paraît qu'ils peuvent prendre jusqu'à dix années de prison. Il faut qu'ils les prennent toutes. Et surtout, ne pas s'arrêter là : vérifier, lors du procès, si leurs copains ne viennent pas menacer la victime, et coffrer et condamner en conséquence.

    Seule une police et une justice inflexibles, systématiques et immédiates viendront à bout de la criminalité grandissante. Je ne sais pas si cette tournante aurait été possible si la tour n'avait pas été livrée à l'impunité générale.

    Il est possible d'y aller au kärcher et de donner un grand coup de pied dans la fourmilière. Il faut le faire et se montrer sans faille ni compassion pour les coupables. Dans une affaire précédente, à Dammarie les Lys, l'un des auteurs de la tournante était un mineur déjà condamné pour viol. Les juges se foutent-ils de la gueule de leurs concitoyens ? Cela signifie qu'il avait passé au mieux 3 ans derrière les barreaux. J'imagine qu'avec les diverses mesures d'assistance "éducative", il a du sortir au bout de quelques mois...

    Putain, c'est pas compliqué, 10 années de prison sèches, point à la ligne, et une nouvelle fois, si des juges veulent faire les assistantes sociales, ils n'ont qu'à changer de métier. 10 années de prison, et une surveillance après coup. 10 années de prison, mais une aggravation de la peine s'ils sont impliqués d'une manière ou d'une autre dans des menaces sur la victime pendant le procès ou les dix années.

    Surtout, surtout, aucune, absolument aucune compassion pour les violeurs, et ce quel que soit leur âge, c'est tout.

  • Matraque et gnouf pour les violeurs et leurs complices !

    Même réaction que l'un des bills, ce matin. J'ai entendu le reportage sur France Info dans lequel des petits cons et des pétasses expliquent que se faire violer dans les cités, c'est normal, ce sont les filles qui excitent ou allument. A vrai dire, l'un de mes amis profs qui exerce dans une cité m'a dit qu'il entendait exactement le même genre de propos là où il enseigne. Une famille est menacée parce que leur fille a porté plainte après avoir été abusée à plusieurs reprises ? Il faut amener les complices des violeurs à coup de matraque dans les geôles et les y laisser très longtemps. Ce qu'il faut, c'est un grand coup de torchon dans le tas, histoire de moucher le plus de racailles possible d'un coup. Y aller au kärcher, tiens ! Pareil à Grenoble : un jeune se fait agresser gratuitement par une bande ? Tous coupables, et c'est tout. 15 ans minimum pour la racaille, qu'elle croupisse au gnouf ! Même réflexe, d'après un agent de police, les merdeux refusent de reconnaître leurs actes et la gravité de leurs actes. Ce qu'il faut, c'est des exemples. La racaille doit comprendre qu'elle peut se retrouver en bande au fond du trou. Tant qu'il n'y aura pas eu d'exemples retentissants, elle continuera à croire pouvoir agir en toute impunité.

    Cela ne sert plus à rien de s'indigner, aujourd'hui, ça, c'est bon pour le bobo parisien. Ce qu'il faut, c'est taper, très fort et autant de fois qu'il le faudra.

    Cela dit Manuel soulève un problème de fond : les opinions exprimées ce matin sur France Info ne sauraient être le seul fait d'une émulation entre adolescents et adolescentes dégénérés. Il y a forcément le poids d'une éducation, derrière, qui conditionne ces réflexes quasi-pavloviens. La négation de crime doit aussi être punie par la loi, et les familles mises une bonne fois pour toutes devant leur responsabilité, non seulement en termes d'actions, mais aussi de valeurs.

  • Krombach, bientôt une affaire d'États ?

    J'ai souvent l'occasion de dire en quel état déliquescent est notre justice, mais l'épisode suivant passe les bornes : comment se fait-il qu'en France, il faille qu'un père, à plus de 70 ans, soit contraint de ligoter une crapule et de l'amener sur le territoire français pour obtenir justice ?

    La fille d'André Bamberski, Kalinka, a été empoisonnée, et d'après Le Monde peut-être abusée. Pourquoi le justice allemande a-t-elle classé l'affaire sans suites ? Krombach a été poursuivi dans une affaire de viol sur mineure en 1997 (il avait violé sous anesthésie une adolescente de 16 ans !) : pourquoi n'a-t-il pris que du sursis ? Pourquoi en 1995 l'ambassade d'Allemagne est-il intervenu pour tenter de faire repousser le procès ? Et pourquoi, 7 années plus tard y-avait-il à nouveau une intervention de la diplomatie allemande auprès du procureur de Paris ?

    De quelles protections mysérieuses bénéficie Krombach ? Pourquoi alors qu'il existe des conventions entre France et Allemagne ce dernier pays a-t-il toujours refusé de l'extrader, notamment après sa condamnation en 1995 ?

    Pourquoi ne dispose-t-on que sur Wikipedia d'éléments précis sur la mort de Kalinka ?

    Le médecin légiste qui a examiné le corps de Kalinka ne s’est pas prononcé sur les causes exactes de sa mort. Il a constaté des traces de sang frais sur les parties génitales, une déchirure de la vulve et la présence de substances blanchâtres dans le vagin, qu’il n’a pas pris la peine de faire analyser. Si aucune expertise toxicologique n’a été pratiquée, le légiste avait toutefois qualifié d’étranges et de grotesques les injections de différents produits pratiquées par le docteur Krombach pour réanimer Kalinka, alors que son corps se trouvait déjà en état de rigidité cadavérique. À la suite de cette autopsie, le parquet de Kempten a classé l’affaire le 17 août 1982.

    Pourquoi la France s'est-elle refusé à délivrer un mandat international ?

    Cet homme a bénéficié de soutiens extraordinaires, considérables, tant en Allemagne qu’en France ! Lorsque je me suis inquiété de savoir où en était la procédure, le procureur général de l’époque, Jean-François Burgelin, m’a clairement dit avoir reçu des instructions de la Chancellerie pour que le mandat d’arrêt international ne soit pas diffusé et qu’il reste au dossier. C’est un scandale absolu ! Le pouvoir politique a donné instruction au pouvoir judiciaire de mettre son chapeau sur le dossier ! (témoignage de Maître Gibault, avocat d'André Bamberski en 1995)

    Jacques Toubon était Garde des Sceaux à cette époque : que peut-il apporter comme témoignage sur le sujet ? Et Élisabeth Guigou, et Marylise Lebanchu qui lui ont succédé ? J'escompte bien (et très certainement l'association Justice pour Kalinka également) que Michèle Alliot-Marie va désormais faire ce pour quoi elle a reçu mandat des Français : faire en sorte que justice soit rendue.

    Et je finis par la question la plus lancinante mais aussi qui me met hors de moi : pourquoi est-ce André Bamberski qui est aujourd'hui sous contrôle judiciaire et menacé de prison ?!

  • Il faut cesser d'entretenir la confusion entre jeunesse et racaille

    J'en ai ras-le-bol de lire dans les journaux, chaque fois que la racaille se déchaîne, des titres du genre "dix jeunes ont été interpelés après un viol collectif".  Ceci entretient la confusion entre la jeunesse et la racaille. J'ai lu, à propos de cette affaire de viol collectif dans un train aux Mureaux le 18 avril dernier, que la racaille n'éprouvait en plus aucun remords. Aucun remord ? 20 ans de prison avec le nombre de coups de matraque suffisants pour leur faire rentrer les remords dans la gueule. Voilà ce qu'il faut à la racaille. Surtout, aucune faiblesse : ils ne doivent pas avoir de jeunesse. Ce n'est pas un écart, ce n'est pas une connerie, c'est un crime répugnant et lâche qu'il faut réprimer le plus brutalement possible.

    Et il faut cesser de parler de jeunes. On s'en fout qu'ils soient jeunes. On s'en tape. La seule chose qui m'importe, c'est qu'on les colle en prison, et pour longtemps. Qu'on ne leur fasse aucun cadeau. Je me fous de leur histoire et de leurs problèmes sociaux et familiaux, à ces ordures-là. Je m'en contre-fous. Je veux juste de la matraque et du gnouf, et des juges qui cessent de se prendre pour des assistantes sociales. Il ne doit pas y avoir de pitié pour le reste de la bande dont la complicité passive n'est pas moins grave à mes yeux. Dès lors qu'ils représentaient une menace, ils doivent être réprimés avec une sévérité exemplaire.

    Dans toutes les affaires de viol dont j'ai eu connaissance, ce qui me frappe, c'est la légèreté des peines. Parfois, trois années de prison à peine. C'est se moquer des victimes. Et je ne parle même pas des menaces qui pèsent sur ces mêmes victimes ensuite. Quand on a passé entre dix et vingt ans en prison, je crois qu'on a beaucoup moins envie de faire le malin, surtout si la moindre incartade vous renvoie à la case départ.

    Les agresseurs étaient des récidivistes : ils étaient connus pour de multiples agressions. Eussent-ils été punis comme ils le convenaient, peut-être se seraient-ils abstenus. Je n'imagine pas que la sécurité ne revienne pas, tôt ou tard, comme un boomerang à la tête des politiques, par les temps qui courent. Il sera alors inutile de faire de l'angélisme (gauche dans son ensemble) ni de se payer de mots (droite)...

    Ras-le-bol des paroles, on veut des actes.

  • Mitterrand, le boulet de la France, témoigne pour des violeurs !

    Mais c'est grave ! c'est pire qu'un boulet, ce type ! après avoir accouru au secours de Polanski, accusé de viol sur une jeune fille de 13 ans, j'apprends par Philippe Cohen de Marianne, qu'il s'est fait le témoin de moralité de deux violeurs à la Réunion (l'un des deux est son filleul !)

    Ce n'est pas possible ! Ce mec ne peut pas rester le Ministre de la Culture de la France. Passe qu'il ait eu une mauvaise vie, mais là, ça fait vraiment trop. Merde, Démission ! Démission, bon sang, on n'en peut plus, là. Offrir un stage de réinsertion à la Villa Médicis parce qu'il s'agit de son filleul et d'un de ses amis alors qu'ils sont impliqués dans un viol collectif avec un couteau. C'est insupportable. Insupportable.  En plus, comme l'observe très justement Philippe Cohen, il n' a absolument pas le droit d'impliquer un établissement d'état, la Maison Médicis, pour réinsérer deux petits salopards que je verrais bien mieux à casser des cailloux dans un bagne à Cayenne. Ça suffit, Frédéric Mitterrand, vous déshonorez la France et la fonction de ministre. Partez, nom de D...

  • Loi contre les violeurs, ok, mais...

    Personnellement, je suis tout à fait favorable à l'utilisation de la castration chimique pour les violeurs, mais, à mon avis, surtout pour les récidivistes. Je me suis rendu sur le site d'une association qui étudie l'incarcération, et, d'après les chiffres qu'ils fournissent, le taux de récidive pour les viols seraient de 1.8%. J'ai des chiffres similaires ici ainsi que sur le site du Ministère de la Justice.

    Je voudrais apporter toutefois un correctif à ces 1.8% N'oublions pas que beaucoup de viols ne sont pas déclarés et une quantité non négligeable pas élucidée. Il se pourrait qu'un certain nombre d'individus que l'on croit tranquilles soient en fait actifs. C'est par exemple le cas de l'assassin de Marie-Christine Hodeau à Milly la Forêt. Un élément était inquiétant, et cela a été dit brièvement sur France Info : les psychiatres, lors de son premier procès, avaient observé que cet individu n'avait pas exprimé de regrets et ne semblait pas avoir pris conscience de son crime. Les Juges auraient du donc consulter le dossier jusqu'au bout et faire preuve de plus de jugeotte. Je trouve également incroyable d'autoriser un criminel sexuel à s'installer à moins d'une centaine de mètres de son ancienne victime. Hallucinant.

    Par ailleurs, j'aimerais que l'on cesse de légiférer toujours dans l'agitation et sous le coup d'un fait divers. On peut sérieusement réfléchir aux peines qu'il incombe d'infliger aux violeurs récidivistes, mais de grâce, cessons de n'y réfléchir que lorsqu'un crime atroce se commet. c'est sur la durée et dans la réflexion que l'on élabore une loi de ce genre.

  • Polanski ? il doit payer son forfait.

    Je ne connaissais pas jusqu'ici les tenants de l'affaire Polanski. Notamment, je pensais qu'il était poursuivi pour détournement de mineure requalifié par la justice en viol. Or, il s'agit bien d'un authentique viol. J'ai pris connaissance du témoignage de Samantha Geimer. Ce salaud lui a fait boire du champagne et l'a droguée. Évidemment, mère de plusieurs enfants et ayant refait sa vie, la victime aimerait bien avoir la paix et vivre normalement. On la comprend. Mais il faut aussi que justice soit rendue. La manière dont toute l'élite soutient et protège Polanski est inadmissible, ignoble et écoeurante. Je rejoins complètement Unhuman, qui a tout de suite réagi avec vigueur. Je m'étais montré circonspect en commentaires chez lui parce que j'ignorais une bonne part de l'affaire. Mais là, aucune hésitation : que justice soit rendue. Les malheurs qu'a connu Polanski ne sont pas une objection recevable dans cette affaire.  Il revient à la justice américaine d'infliger un châtiment qu'elle jugera raisonnable dans cette histoire, mais il n'est pas acceptable que Polanski puisse s'y soustraire du fait du temps qui passe, de sa célébrité et de ses amitiés avec les puissants. J'estime également indigne que le Ministre de la Culture de la France, Frédéric Mitterrand se compromette par des déclarations intempestives dans cette affaire. Les élites devraient prendre le temps de la réflexion : c'est le mépris répété du petit peuple qui finit par produire des fractures irréversibles dans le corps social.