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Loi contre les violeurs, ok, mais...

Personnellement, je suis tout à fait favorable à l'utilisation de la castration chimique pour les violeurs, mais, à mon avis, surtout pour les récidivistes. Je me suis rendu sur le site d'une association qui étudie l'incarcération, et, d'après les chiffres qu'ils fournissent, le taux de récidive pour les viols seraient de 1.8%. J'ai des chiffres similaires ici ainsi que sur le site du Ministère de la Justice.

Je voudrais apporter toutefois un correctif à ces 1.8% N'oublions pas que beaucoup de viols ne sont pas déclarés et une quantité non négligeable pas élucidée. Il se pourrait qu'un certain nombre d'individus que l'on croit tranquilles soient en fait actifs. C'est par exemple le cas de l'assassin de Marie-Christine Hodeau à Milly la Forêt. Un élément était inquiétant, et cela a été dit brièvement sur France Info : les psychiatres, lors de son premier procès, avaient observé que cet individu n'avait pas exprimé de regrets et ne semblait pas avoir pris conscience de son crime. Les Juges auraient du donc consulter le dossier jusqu'au bout et faire preuve de plus de jugeotte. Je trouve également incroyable d'autoriser un criminel sexuel à s'installer à moins d'une centaine de mètres de son ancienne victime. Hallucinant.

Par ailleurs, j'aimerais que l'on cesse de légiférer toujours dans l'agitation et sous le coup d'un fait divers. On peut sérieusement réfléchir aux peines qu'il incombe d'infliger aux violeurs récidivistes, mais de grâce, cessons de n'y réfléchir que lorsqu'un crime atroce se commet. c'est sur la durée et dans la réflexion que l'on élabore une loi de ce genre.

Commentaires

  • Tout à fait d'accord avec vous !

  • Tout à fait d'accord avec vous !

  • Comme le dit l'UMP, c'est un sujet dont il faut "parler". La bonne chose est que ces médicaments ont une efficacité (mais pas à 100% !). La difficulté est que cela suppose la prise régulière de médicaments (car ce n'est pas une castration, malgré le terme). Est-ce raisonnable d'escompter qu'un criminel sexuel libéré, non volontaire pour prendre régulièrement un tel traitement, se soumettrait néanmoins à l'obligation de le faire ?

    Je l'ignore, mais la meilleure chose serait de regarder ce qu'il en est dans les juridictions qui ont instauré un tel système obligatoire dans certains cas : Californie, Iowa, Floride, Pologne (mais l'instauration date de quelques jours), selon http://en.wikipedia.org/wiki/Chemical_castration

  • Surtout ne pas légiférer dans l'urgence, c'est effectivement essentiel !
    Pour ma part, il me semble que le point de faiblesse de ce processus judiciaire qui définit le moment et les conditions de la libération "prématurée" des criminels, c'est l'expertise psychologique !
    En relâchant, comme cela et sans précaution des "monstres" ce n'est pas le juge qui est vraiment responsable, ce sont les experts auquel il a fait confiance et qui manifestement se sont trompés !!!
    Parce que, dans ce cas, des psychiatres ont donné leur avis sur la libération et ce sont eux qui malgré les conclusions de leurs confrères lors du procès, ont considéré qu'on pouvait relâcher l'individu sans aucune précaution !
    On peut imaginer toutes le lois possibles, si l'expert, qui dans ce type d'affaires est un élément essentiel, se trompe, il y aura toujours des récidives !
    Le risque, si il y a trop d'erreurs et que l’on ne fait plus confiance aux experts (j'avoue avoir moi même peu confiance en les psycho machins), c'est que l'on bâtisse une loi qui ne fasse pas dans la dentelle et qui traite tous les condamnés comme des récidivistes en puissance faute de pouvoir distinguer les vrais dangers des autres !

  • Salut Fred
    J'ai lu l'article de wikipedia mais il ne donne guère de précisions sur le taux de récidive des individus traités.

  • ---
    J'étais curieux de voir ce que tu en pensais...
    je suis ok avec toi.

    D'après les dernièrs bilans de psychiatres, les individus "traités" (volontaires) ont toujours des fantasmes et une activité sexuelle.

    La solution serait une chimio très lourde, mais les transformant en zombies, comme dans certains cas graves de skizophrènie.
    Mais cela risquerait de choquer les gentils défenseurs des droits de l'homme...

    En Angleterre, les violeurs libérés sont signalés aux populations des quartiers où ils s'installent.

    Et si l'on demandait leur avis aux victimes survivantes, ou aux familles des enfants et femmes torturés et assassinés ?
    ---

  • Je pense qu'il ne faut pas exclure la proposition d'un député UMP : castration chimique imposée. Ce serait ça, ou la prison.

  • Voici des stats nuancées sur le taux de récidive :

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/10/02/pierre-lamothe-nous-avons-beaucoup-plus-de-volontaires-pour-la-castration-chimique-que-d-indications-medicales-reelles_1248244_3224_1.html

    "Pierre Lamothe: Le taux de récidive à l'identique est extrêmement bas pour les actes graves. Le chiffre de 1,6 % en ce qui concerne les violeurs avec meurtre ou acte de violence grave sur la victime a été avancé. La récidive du viol "simple", répétitif, est plus fréquente, de l'ordre de 5 à 6 %. Mais beaucoup plus de violeurs sont des "délinquants généralistes" qui commettent d'autres actes (violences ou vols) que les autres AVS. 10 à 15 % des violeurs ont une autre inculpation qu'une inculpation à caractère sexuel.

    Les pères incestueux peuvent commettre des actes multiples (abusant par exemple plusieurs de leurs enfants), mais la plupart ne récidivent pas lorsque la justice passe. Le taux de récidive est de 3 % et souvent sur un enfant extérieur à la famille.

    Les pervers pédophiles ont, eux, un taux de récidive beaucoup plus important, et malheureusement, certains deviennent assez habiles pour récidiver sans se faire prendre..."

  • Taux de récicive détaillés :

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/10/02/pierre-lamothe-nous-avons-beaucoup-plus-de-volontaires-pour-la-castration-chimique-que-d-indications-medicales-reelles_1248244_3224_1.html

    "Pierre Lamothe: Le taux de récidive à l'identique est extrêmement bas pour les actes graves. Le chiffre de 1,6 % en ce qui concerne les violeurs avec meurtre ou acte de violence grave sur la victime a été avancé. La récidive du viol "simple", répétitif, est plus fréquente, de l'ordre de 5 à 6 %. Mais beaucoup plus de violeurs sont des "délinquants généralistes" qui commettent d'autres actes (violences ou vols) que les autres AVS. 10 à 15 % des violeurs ont une autre inculpation qu'une inculpation à caractère sexuel.

    Les pères incestueux peuvent commettre des actes multiples (abusant par exemple plusieurs de leurs enfants), mais la plupart ne récidivent pas lorsque la justice passe. Le taux de récidive est de 3 % et souvent sur un enfant extérieur à la famille.

    Les pervers pédophiles ont, eux, un taux de récidive beaucoup plus important, et malheureusement, certains deviennent assez habiles pour récidiver sans se faire prendre..."

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