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enfants

  • Mes humeurs de fashionita

    Quand je circule pour faire quelques courses alimentaires avec ma petite dernière dans Paris, c'est terrifiant : j'ai des appétits de fashionita. En fait, elle, elle adore les chiffons et la quincaillerie de toutes sortes : jupes, robes, collants scintillants, bijoux, bagues et colliers, rubans, broches et barettes et j'en passe. Si je l'écoutais, évidemment, j'y coulerais tout mon salaire et cela finirait en commission de surendettement.

    Mais voilà, j'aime bien lui faire plaisir et quand je tombe sur une jupe élégante et originale, je capitule d'autant plus qu'elle fait le siège de son papa jusqu'à obtenir gain de cause.

    Si en plus, c'est du Made in France, alors, là, c'est l'extase et je craque. J'ai ainsi découvert la marque Marèse. Chère, mais jolie, objectivement. A ce que j'ai cru comprendre la marque conçoit ses produits dans les Alpes, faisant toutefois appel à d'autres producteurs pour certains accessoires et pour les étoffes. En fréquentant des forums pour mamans, j'ai découvert que Marèse avait une usine à Grenoble. On est donc bien dans le cadre d'une entreprise Made in France.

    Au fait, je ne traîne pas sur les forums pour mamans avec l'intention de draguer. C'est juste pour m'informer de pas mal de petites choses que l'on ne trouve pas forcément ailleurs.

    Bon, je divulgue le prix de la jupe : c'est le modèle "Parisien". 64 euros en magasin. On va finir le mois à la pomme de terre si je continue à me lâcher. Mais c'est un petit bijou. J'adore.

    Donc voilà, je voulais juste signaler que cette marque était française. Ma petite voulait que je lui achète aussi une repetto, mais là, je n'ai pas cédé. Encore un coup comme ça, et ç'aurait été au pain dur et au riz qu'on aurait fini le mois.

  • l'IFOP et ceux qu'aiment nos enfants

    Je viens de parcourir une étude de l'IFOP intitulée "les personnalités préférées des enfants". J'ai avec attention la méthodologie suivie pour assurer la représentativité de l'étude : 355 enfants, seulement, cela me paraît un peu juste, mais, passons...

    Non, ce qui me choque, c'est le titre au regard des conditions de l'étude ; en fait, dans un premier temps, j'ai consulté les données brutes du sondage, sans en considérer l'organisation. Et mon premier réflexe a été le désolement. Je me suis dit que nos enfants, ceux qui sont âgés de 7 à 14 ans, ne placent dans leur palmarès que des people, du show-bizz et des sportifs, à de très rares exceptions près. C'est à dire des gens qui sont plein aux as, vivent de la futilité de leur public, et dont l'action principale est basée sur l'apparence. Pas un humanitaire, là-dedans. Trois politiques, seulement, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et Rama Yade (oups, j'oubliais Chirac, mais il est à la retraite). Seulement, voilà la méthode exacte utilisée pour construire le classement, je la copie ici :

    Voici une liste de 60 cartelettes. Sur chaque cartelette figure le nom d’une personnalité française. J’aimerais savoir quels sont les dix Français que tu aimes le plus aujourd’hui et que tu trouves les plus sympathiques. Pour cela, je vais te demander d’abord de faire deux tas avec ces cartelettes en mettant : sur cette feuille (tapis 1) les personnalités que tu aimes bien, et sur cette autre feuille (tapis 2), celles que tu n’aimes pas ou que tu ne connais pas. Ensuite en reprenant les cartelettes des personnalités que tu aimes bien (c’est-à-dire celles qui sont sur le tapis 1), peux-tu me dire quelles sont les 10 personnalités que tu aimes le plus ?

    Ce que la fiche technique ne comporte pas, ce sont les motivations de l'IFOP pour établir la liste des 60 personnalités. Pourquoi un nom plutôt qu'un autre ? Est-ce que l'IFOP s'est contenté de reprendre des classements établis par des adultes afin de déterminer ce qu'en pensent les enfants, en en bannissant tous les humanitaires et les associatifs ? Quoi qu'il en soit, il n'est pas honnête de titrer "les personnalités préférées des enfants" alors qu'il ne s'agit que d'un choix au sein d'un échantillon prédéterminé sur lequel les enfants n'ont pas eu leur mot à dire.

    Bref, l'équation cartelettes = Français, elle me pose un problème à la fois éthique et logique...

    Regrettable, d'ailleurs, qu'un magazine pour enfants, le Journal de Mickey, se prête à cette mascarade. J'ai globalement plutôt confiance dans les méthodes des sondeurs, mais objectivement, cette fois, c'est raté. Je vais écrire, à défaut, aux auteurs du sondage pour leur demander comment ils ont déterminé qui devait figurer ou non sur les cartelettes...

  • Les enfants de nos enfants

    «Nous croyons que l’assainissement de nos finances n’est pas une option parmi d’autres. C’est une nécessité qui s’imposera à tout le monde. La garantie que nous apportons, c’est que cela sera fait de façon juste, sans favoritisme, et en assurant les principes de solidarité qui ont fait la France.
    En défendant ce projet de société, nous parlons au nom d’une catégorie que l’on sacrifie : les plus jeunes des Français, les enfants, et même les enfants qui ne sont pas encore nés, ceux qui viendront au monde dans les années qui viennent. Ceux-là n’ont pas de défenseurs. La politique à courte vue, la politique au sondage, les sacrifie. Personne ne parle en leur nom. On compromet leur avenir, on hypothèque leur futur, et comme ils ne peuvent pas se faire entendre, comme ils ne manifestent pas, on ne les prend pas en compte. Nous avons choisi d’être leurs défenseurs
    ».

    Ce n'est pas de moi, c'est de Robert Rochefort, euro-député et vice-président du MoDem. C'est lui qui anime les commissions thématiques de ce parti. Et comme il a très bien parlé, je n'ai rien à ajouter...

     

  • Grippe porcine, que faire des enfants des personnels médicaux si les écoles ferment ?

    J'ai lu un article du Figaro, datant de mardi, qui a le mérite d'ouvrir le débat, et de manière conséquente : si la contagion s'accélère, comme il est probable, dans les écoles, ne serait-il pas sensé de fermer les écoles. Et le Figaro d'égrener des exemples convaincants :

    Plusieurs expériences passées témoignent de l'efficacité de cette mesure sur la propagation des virus. En Israël, en l'an 2000, une grève des professeurs pendant une épidémie de grippe a contribué à réduire fortement le nombre de malades, de visites chez le médecin et d'hospitalisations. En France, une étude réalisée entre 1984 et 2006 a montré que les vacances scolaires d'hiver sont capables de prévenir un cas de grippe sur six et que globalement elles réduisent les contaminations de 38 à 45 % lors du pic de l'épidémie. Selon des épidémiologistes américains et australiens, la fermeture des écoles (associée à celle des églises) pendant la grippe espagnole de 1918 dans certaines villes aurait contribué à baisser le taux de mortalité de 10 à 30 %.

    Mais, l'article souligne aussitôt que des problèmes pratiques surgiront alors dans la foulée ; notamment, que faire des enfants des personnels médicaux. Eh bien, pour moi, la solution est claire et nette : à situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles ! Tous les personnels médicaux doivent bénéficier d'une priorité pour faire garder leurs enfants, soit dans les écoles, soit par tout autre biais envisageable par les pouvoir publics et par les parents concernés.

    Il faut aussi concevoir qu'une telle décision, si elle se généralisait, pourrait avoir des conséquences économiques non négligeables, car qui gardera alors les enfants ?

    Il est grand temps de commencer à aborder les questions de fond, concernant cette pandémie, car elle est inévitable, le Permier Ministre, François Fillon, le reconnaît. Nous aurons des millions de cas en France. Il ne s'agit pas d'attendre d'être dans la tourmente et de risquer d'improviser. Je trouve par exemple, que nos généralistes sont très mal informés sur les mesures concrètes qu'ils doivent prendre. Je m'étonne, d'ailleurs, du silence radio presque complet de la classe politique sur ce sujet, à l'exception du gouvernement. Il me semble que c'est aussi le rôle des partis politiques que d'oeuvrer contre un danger de cette espèce, sans esprit de polémique, bien sûr, mais avec la volonté ferme de proposer les meilleures mesures. Seul Cap21, composante du MoDem, demandait le passage à la phrase 5B lundi dernier, s'étonnant de l'impréparation des collectivités locales :

    CAP21, parti fondateur du Mouvement Démocrate, présidé par Corinne LEPAGE, députée européenne, s’étonne que l’Etat n’ait pas encore déclenché la phase 5B du plan de pandémie grippale, phase qui correspond à l’extension de la transmission interhumaine du virus sur le territoire français. Même si le virus semble encore peu virulent, la rapidité de sa propagation dans notre pays justifie le déclenchement de mesures renforcées pour anticiper les difficultés prévisibles à la fin de l’été.

    Eric DELHAYE, président délégué de CAP21 et élu local s’étonne en particulier de l’état d’impréparation des collectivités locales notamment de celles en charge de la collecte des déchets ménagers ou de l’assainissement, services essentiels qui ne sauraient se retrouver brutalement arrêtés. Très rares sont celles qui ont été contactées par les Préfectures pour faire le point sur les dispositions prévues pour assurer la continuité d’activité et sur les stocks d’équipement de protection individuelle constitués. Les collectivités locales sont aujourd’hui livrées à elles-mêmes.

    Si la pandémie gagne du terrain en France, on peut craindre légitimement pour la continuité de services publics locaux essentiels sur le plan sanitaire.

    Aussi CAP21 demande le déclenchement de la phase 5B du plan et souhaite le renforcement de l’information auprès des collectivités locales par l’intermédiaire des préfectures.

    Il y a une chose qui est inquiétante dans cette histoire : heureusement, le virus est bénin, pour cette pandémie. Mais, que se serait-il passé s'il s'était agi d'un virus de type SRAS, mortel dans presque 50% des cas ? Question angoissante, n'est-ce pas ? Si jamais nous nous en sortons sans dommage, il faudra vraiment considérer avec la plus grande attention les risques sanitaires à l'échelle mondiale et la manière d'y faire face.

  • Durban II, il faut y rester !

    Je serai court et bref sur Durban II : en dépit des pitreries d'Ahmaninejad, il faut y rester pour les raisons très simples que Bernard Kouchner et Rama Yade ont énoncé avec beaucoup de bon sens , et je cite l'un et l'autre.

    Bernard Koucher :

    «Tout ce que nous voulions mentionner, c'est-à-dire l'antisémitisme, la discrimination sur les personnes, la liberté d'expression, le génocide, a été mentionné. La mémoire de l'Holocauste, les droits des femmes ont été mentionnés, la traite des êtres humains, les personnes atteintes du VIH, les personnes handicapées»

    Rama Yade :

    «le texte qui sert de base à la conférence (...) est équilibré et ne dépasse pas les lignes rouges fixées par la France. Ce texte a notamment été expurgé des déclarations à connotation antisémite (...) N'y figure plus également le concept de diffamation des religions que nous ne souhaitions pas voir intégré dans le corpus international»

    Voilà, c'est aussi simple que cela, et si c'est vrai, c'est en effet une victoire. Ce qui compte, il faut bien que tout le monde s'en persuade, ce ne sont pas les paroles d'un jour mais les écrits. Verba volant, scripta manent...

    Voici précisément ce que l'on trouve affirmé dans la déclaration finale qui vient d'être adoptée. C'est un pas de géant, quand on considère qui y participe...

    Le document final réaffirme que « tous les peuples et individus constituent une seule famille humaine ». Il « condamne les législations, politiques et pratiques fondées sur le racisme » et réaffirme que « toute dissémination d'idées fondées sur la supériorité raciale ou la haine, la provocation à la haine raciale ainsi que tous actes de violence et de provocation à ces actes soient reconnus comme des délits punissables par la loi ».

    Lisons plutôt le texte qui vient d'être voté (c'est un brouillon, mais le texte final est sensiblement identique).

    Il affirme que « la démocratie et une gouvernance transparente et responsable et participative » est essentielle pour lutter contre le racisme, la discrimination raciale et la xénophobie.

    Le texte déplore « la croissance mondiale du nombre d'incidents racistes ou d'intolérance et de violence religieuse, y compris d'islamophobie, d'antisémitisme, de christianophobie, et d'anti-arabisme manifesté notamment dans les stéréotypes insultants et la stigmatisation des personnes fondés sur leur religion ou leurs croyances ».

    Enfin, le texte exprime sa préoccupation face « à la persistance des discriminations contre les femmes et les filles sur la base de la race ». Il souligne aussi « dans le contexte des discriminations multiples, la nécessité de traiter toutes les formes de violence contre les femmes et les enfants comme un délit punissable par la loi ».

    Jamais on n'avait été aussi loin. En réalité, Durban II est une grande victoire, car on pourra désormais s'appuyer dessus contre les pays qui ne respecteront pas ce qui y est écrit.

  • La liberté est une femme !

    Liberte.jpgComme on a pu le lire dans mes derniers billets, ces derniers jours, j'ai réagi vivement aux grouinements du citoyen Orelsan sur les femmes. Il se trouve qu'à mes yeux, s'en prendre à une femme, c'est attaquer la liberté. Il existe, en effet, un lien consubstantiel entre la condition féminine et la liberté. Les pays les plus libres sont ceux qui accordent le plus de droits aux femmes. Et les plus attardés ceux qui leur dénient toute forme de responsabilité.

    Particulièrement, les sociétés patriarcales me paraissent aux antipodes de la liberté ; en effet, ces sociétés-là voient femmes et enfants comme des propriétés des mâles. Ainsi quand j'apprends qu'un goret a massacré femme et enfants, je n'ai aucune pitié pour le goret (je suis plutôt d'avis de l'écorcher sur le champ, sort en principe dévolu aux gorets) et ne lui trouve aucune circonstance atténuante. En fait, bien au contraire, je lui trouve des circonstances aggravantes. Ôter la vie à son épouse (ou sa compagne) et aux enfants que l'on a eu, c'est croire qu'il s'agit de possessions, d'une propriété privée dont on a l'usufruit. Finalement, il n'y a guère de différences avec ce qu'implique l'esclavage.

    Je pense aussi aux enfants : en réalité, les enfants n'appartiennent pas aux parents. Les enfants ne sont pas seulement les enfants des parents. Ils sont aussi les enfants de la société tout entière. Les parents ne sont que ceux qui ont une responsabilité particulière vis-à-vis des enfants. Mais les enfants ne sont pas leur chose, et l'État a le droit, à mes yeux, parce qu'il incarne le corps social, d'exercer conjointement l'autorité sur les enfants. La mort d'une famille assassinée par un pourceau, ce n'est pas un drame, c'est une tuerie.

    Admettre qu'un pourceau puisse frapper une femme parce qu'elle serait à lui ouvre la voie à de tels crimes. Plus largement, les unions civiles ne devraient pas dépasser le cadre du droit et demeurer des contrats et rien que des contrats. Elles ne devraient ouvrir aucun droit de propriété sous quelque forme que ce soit. En réalité, les individus n'appartiennent qu'à eux-mêmes. Si la société et l'État peuvent les solliciter, ce n'est pas que l'État a des droits sur les individus mais que les individus ont une responsabilité sociale.

    La liberté n'a pas de religion parce qu'aucune religion n'a fait de la liberté une divinité (Libertas dans la religion romaine est davantage une allégorie qu'une divinité). Ce n'est guère étonnant si l'on considère le rapport de servitude que les religions établissent entre les êtres humains et les entités supérieures, d'une part, et entre les hommes et les femmes d'autre part.

    Je concluerai en disant que les authentiques libéraux sont plus que toute autre forme d'engagement politique sensibles à la condition féminine. Sur le fond, on ne peut pas être un apôtre de la mâle virilité et un véritable libéral.

    Je récuse, d'ailleurs, la sincérité des idéologies qui instrumentalisent le statut de la femme pour mieux servir leurs véritables objectifs. Ainsi, chez les gauchistes, on ne lutte pas pour les femmes parce qu'elles sont des femmes mais parce qu'on juge que le capitalisme exploite les femmes. On a bien compris que les gauchistes se foutent bien des femmes, en réalité, seul le combat contre le grand satan capitaliste ou contre le libéralisme leur importe. Je ne leur accorde pour cela aucune crédibilité. J'ai pourtant longtemps défilé le 08 mars avec pas mal d'associations (féministes ou non) gauchistes, quand j'étais plus jeune. J'avoue de cocasses souvenirs. Mes compagnes et compagnons de défilé ne parvenaient pas à admettre que j'étais de centre-droit. Cela les sciait complètement. Pour eux, on ne pouvait pas défendre la cause des femmes et être de droite, fût-ce au centre. Leur intoxication idéologique, à vrai dire, avait largement dépassé le seuil de non-retour.

    Dans la condition de la femme, c'est le sort même de la liberté qui se joue. L'équation est parfaite, parce que la liberté touche profondément le coeur de l'être humain, émane de son essence. Je renvoie à un autre article du 08 mars dernier, celui d'Alan Genestine, d'Alternative libérale, qui complète bien ma pensée. Il y rend un hommage appuyé à Madame de Staël, l'un des esprits les plus originaux du libéralisme.

  • Parents, entrez dans la danse contre la délinquance

    Je lisais le dernier numéro de l'Itinérant (hebdomadaire de rue d'une très grande qualité et aux dossiers souvent fouillés), très précisément le n°742, et, tout particulièrement, j'ai parcouru avec attention le dossier de société que ce magazine consacre aux enfants violents. Le dossier s'appuie sur le livre de Maurice Berger Voulons-nous des enfants barbares ? paru aux éditions Dunod.

    Maurice Berger constate que la quasi-totalité des enfants et pré-ados auteurs de violences extrêmes ont été soumis tout-petits, en règle générale par leurs parents, à des carences affectives et des relations défectueuses responsables de traumatismes relationnels précoces. Il distingue trois formes de violence. La première relève d'un traitement psychiatrique, la seconde d'un système éducatif renforcé et adapté, et la troisième, perverse, qui prend plaisir à humilier l'autre, d'une réponse pénale très ferme.

    Dans un entretien avec l'Itinérant il répond à ceux qui mettent en cause la télévision ou les jeux vidéos par cette très belle et très juste réplique :

    «Nous aurions une France moins violente si les parents jouaient un quart d'heure par jour avec leurs enfants, télévision éteinte».

    Un quart d'heure, chers lecteurs, un quart d'heure par jour...

    NDLR : merci à mymajor company pour ce talentueux artiste. Il ne me reste plus qu'à acheter l'album d'un jeune homme qui a fait un choix autre que celui des majors du show-biz et du star-system.

    Le concept de My Major Company est très astucieux et intéressant : vous vous inscrivez, vous investissez, je le suppose, une certaine somme d'argent, et vous devenez ainsi co-producteurs de nouveaux artistes ignorés par les médias traditionnels. Pas mal non ? Et pour ceux qui aiment avant tout l'argent et qui considèrent le business avant tout, eh bien, il faut juste miser sur le bon cheval et deviner quel artiste va percer.

  • Deux enfants amoureux !

    Trop mignon ! Je viens de lire cette information dans le Figaro (mon quotidien favori) : deux petits de 6 et 7 ans, issus de deux familles mono-parentales, ont tenté de mettre les voiles vers l'Afrique (parce qu'il y fait chaud) pour se marier, parce qu'ils étaient éperdûment amoureux l'un de l'autre. Les braves  petits avaient tout prévu : ils avaient embarqué un témoin avec eux, la petite soeur de la petite fille, âgée de 5 ans. Enfin bon, je rigole, mais si c'était les miens qui m'avaient fait ce coup-là,  je ne vous raconte pas la trouille bleue que j'aurais eue...J'vous jure les mouflets...

  • Les jouets, tout un symbole

    Je méditais tout récemment, contemplant le monceau de jouets qui s'était accumulé dans mon salon et me demandant où j'allais bien pouvoir caser tout cela...Méditant et songeant paresseusement à l'effort à venir, j'en suis venu à quelques réflexions d'ordre moral, philosophique et économique.

    Les jouets, finalement, c'est le syndrôme de notre société de consommation. L'avez-vous remarqué ? Il n'existe pas de "qualité" de jouets, ou presque pas. Bien sûr, certains coûtent plus cher que d'autres, mais dans l'ensemble, il y a une sorte de qualité unique qui fait que les 4/5ème d'entre eux finissent tôt ou tard à la poubelle brisés. En fait, notre système économique se fiche bien de la qualité des jouets. Ce qui coompte, c'est la masse, et, secondairement, la diversité.

    Parallèlement, je suis frappé de voir comme des enfants peuvent s'amuser, quand ils se promènent dans la nature, avec deux bouts de bois et trois cailloux. Je me souviens d'une promenade avec l'un des miens, où nous avions ramassés des silex. J'avais montré alors à l'aîné comment, en frappant deux silex l'un contre l'autre, on obtient une à plusieurs étincelles, et, in fine, du feu.

    Il était enchanté, et il s'est mis, rapidement imité par le cadet, à ramasser une collection singulière et significative des silex les plus divers, qu'il a par la suite précieusement entreposé dans un tiroir.

    Et voilà ce que j'en tire : nous achetons et achetons encore des jouets à nos enfants pour les payer du temps que nous ne leur consacrons pas. En réalité, un enfant à besoin de jouer, et non de jouets. Pour peu que l'on s'intéresse à eux et qu'on leur consacre du temps, ils sont ravis. Nous n'avons jamais eu autant de jouets dans les magasins, parce que nous ne savons plus comment occuper nos enfants. Avant, il est vrai, je veux dire, il y a longtemps, ils travaillaient, souvent à la ferme, puisque les pays européens étaient encore ruraux, mais aujourd'hui, les enfants ne travaillent plus. Ils étudient, à la place, mais dans des proportions bien moindres que ce que représentaient les travaux de la ferme. Et ils s'ennuient. Alors, pour les occuper, nous leur offrons des jouets. Et nous-mêmes, au bout d'un moment, nous nous occupons à chercher une solution pour caser tous ces jouets.

    Ainsi va notre monde et son consumérisme...

  • Pétition de l'ADLE contre la prostitution enfantine

    Chers amis de l'ADLE

    Les Européens Libéraux et Démocrates  au Parlement Européen ont initié une pétition en ligne  afin de combattre la prostitution enfantine. Cette pétition en ligne plaide pour donner plus de pouvoirs à l'Europe  afin de combattre l'exploitation sexuelle des enfants par des Européens qui voyagent.

    Chaque année, des milliers de touristes européens vont dans les pays d'Asie du Sud , en Amérique du Sud et en Afrique afin d'avoir des relations sexuelles avec des mineurs. La probabilité que ces agresseurs soient attrappés est proche de zéro. Ceci doit changer. Pour plus d'informations : http://www.alde.eu/index.php?id=42&tx_ttnews[tt_news]=9648&cHash=e9d51f1112

    La pétition en ligne de l'ADLE est soutenue par Terre des Hommes, Pla,n International, ECPAT International et Save the Children. Nous avons besoin d'un million de signatures, alors, s'il vous plaît, signez-la (http://www.sayno.eu/) et invitez vos amis à le faire aussi.

    (traduction : l'hérétique)

    Groupe sur facebook :

    http://www.facebook.com/group.php?gid=7612330676

    Bon, adhérents et militants du MoDem, au boulot : signez, faites signer, et faites circuler la pétition. Si l'ADLE obtient un million de signatures, elle va pouvoir porter la question devant le Parlement Européen. De mémoire, je me demande si ce n'était pas la pétition figurant dans le TCE puis reprise dans le Traité de Lisbonne, que l'ADLE tente l'utiliser : le droit de pétition. Il faut que je jette un oeil sur le Traité pour voir les conséquences et les possibilités politiques que cela ouvre, mais peut-être que Quindi va passer par là et nous le dire (dans ce cas, je ferai un edit). Je rappelle que le MoDem est membre de l'ADLE au Parlement Européen.

    Voilà, moi, c'est bon, c'est signé !

    Texte original :

    "Dear Friends of ALDE,

    European Liberals and Democrats in the European Parliament have launched an online petition www.sayno.eu to fight child prostitution. The online petition pleads for more powers for Europol to fight sexual exploitation of children by Europeans travelling abroad.

    Every year thousands of European tourists go to countries in Southeast Asia, South America and Africa seeking sex with minors. The chance that offenders get caught is almost zero. This has to change. For more information :
    http://www.alde.eu/index.php?id=42&tx_ttnews[tt_news]=9648&cHash=e9d51f1112

    ALDE the online petition is sponsored by Terre des Hommes, Plan International, ECPAT International and Save the Children.

    We need 1,000,000 signatures so please sign the petition at : www.sayno.eu and invite your friends to do so."