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délinquance

  • Pitié, pas de débat sur l'identité nationale !

    J'ai senti une sueur froide me couler le long du dos quand j'ai cru lire que l'identité nationale figurait au nombre des sujets que la majorité voulait soumettre au débat. Et là, je me suis dit : mais qui leur a soufflé cette connerie monumentale ?

    Heureusement, quelqu'un de sage a dû voir l'énorme erreur et l'a retirée direct. Ouf ! J'ai cru à un retour des années Sarkozy !

    Je crois qu'il ne faut rien lâcher avec le RN et ses séides et surtout pas sur les infox délirantes qu'on entend à propos du Pacte de Marakech !

    Qu'est-ce que dit ce pacte ? Qu'il faut lutter contre les causes structurelles qui génèrent les migrations, ce que j'applaudis des deux mains tant c'est évident. 

    Qu'il faut faire en sorte de rendre les routes plus sûres pour les migrants : alors, je rappelle aux fachos qui ne vont pas manquer de me tomber dessus que ce sont des hommes, des femmes, des enfants. On ne peut pas se contenter de hurler halte à l'invasion quand on finit par voir flotter sur l'eau un cadavre d'enfant ou de femme enceinte. 

    Si les États encadrent ces migrations, à tous points de vue, y compris juridiquement, tout le monde y gagne.

    Il n'y a pas d'appel d'air mais simplement une invitation non-contraignante de surcroît à mettre fin au chaos général dans les migrations.

    Je voudrais, enfin, mettre fin à une idée reçue : la délinquance. La délinquance est à rapprocher de la pauvreté et du niveau d'éducation, pas de l'origine. Il y a une étude sérieuse et sans langue de bois que je recommande à ce sujet une étude sur le site persee.fr . Elle vient de Laurent Muchielli dont je connais bien le travail. Je ne partage pas tous les raisonnements à 100% et il est idéologiquement pas de ma mouvance mais son étude est bien documentée et même si elle date de 2003, ce qu'il s'y dit se tient et est toujours valable 15 ans plus tard.

  • Une trêve pour tous les délinquants ?

    Quand je pense que Marine Le pen et François Fillon n'ont eu de cesse de réclamer de la fermeté de la justice...les voilà aujourd'hui à réclamer une trêve judiciaire...

    S'il y a bien quelque chose qui m'exaspère, c'est ça : on est puissant alors on se croit à l'abri des lois. Je crois avoir suffisamment vitupéré ici contre la racaille pour laquelle je ne souhaite aucune forme de laxisme sans faire de même pour exiger justice et fermeté contre les tricheurs Marine Le pen et François Fillon.

    Position partagée par Emmanuel Macron, d'ailleurs, puisqu'il a déclaré  :

    «Si certains proposent aujourd'hui un trêve, elle doit s'appliquer à tous les crimes et délits. (...) Si Marine Le Pen ou François Fillon proposent aujourd'hui une trêve judiciaire, je comprends donc qu'ils la proposent pour les délinquants, pour les criminels, parce qu'on ne saurait la réserver aux délinquants en col blanc ou à la simple classe politique».

    On ne saurait mieux le dire. C'est peu ou prou ce que je pense dans cette histoire et je rappelle que Macron a déclaré très tôt qu'il était partisan d'une tolérance zéro avec la délinquance. Cette position n'est donc pas un effet d'aubaine. 

  • Affaire Théo, pas moyen de connaître la vérité

    L'inconvénient avec les médias qui sont les nôtres, c'est qu'on sait qu'ils ne font plus depuis longtemps un travail d'enquête et de vérification sérieux. La plupart du temps, ils se prêtent aux interprétations idéologiques selon leur sensibilité politique.

    Dans l'affaire Théo, je n'arrive pas à déterminer tous les tenants et les aboutissants. 

    J'ai quand même l'impression que le garçon dont il est question a bien été victime d'un policier qui est loin de faire honneur à sa profession. Ce gars-là a été déjà pincé auparavant pour des faits similaires. Si ce que dit Théo est vrai, il doit être destitué.

    Cela dit, on oublie aussi que le fameux Théo s'est interposé de manière violente et qu'il cherchait à couvrir la fuite de quelqu'un qui devait être arrêté.

    On a d'un côté des témoignages de jeunes de ces quartiers qui disent qu'ils sont sans cesse contrôlés. Mais quand on s'y rend, dans les quartiers en question, on est en permanence sous la menace d'une agression, et, pour les filles, d'un viol.

    Les bobos, intellectuels et artistes des quartiers branchés s'y entendent à dénoncer les violences policières. Sauf que...le quotidien des policiers c'est aussi ce que décrit celui qui leur a fait une réponse publique chez Marianne (à lire ici)

    Le problème, c'est que l'expérience que j'ai des quartiers sensibles, parce que j'y ai vécu par le passé, elle ressemble à ce que décrit le policier de Marianne, pas à ce que disent les jeunes qui assurent être harcelés.

    Je suppose que j'ai une vision partielle, partiale même, de la vie des "quartiers", comme on dit avec des guillemets. 

    En tout cas, la délinquance endémique, les agressions incessantes, ce n'est pas du fantasme, je peux le garantir au moins pour les zones dans lesquelles j'ai évolué.

    Et pour ce qui est des policiers, j'ai vu de mes propres yeux une horde haineuse suivre une voiture de police en caquetant, une autre encore plus nombreuse se rassembler avec des armes devant un hyper-marché.

    Il faudrait que tous ceux-là, ils cessent de se faire passer pour des pauvres victimes parce que ce n'est pas exactement le souvenir qu'ils m'ont laissé.

  • Pompiers agressés, salle incendiée en Corse, plus nul que le gouvernement, tu meurs

    J'ai beau être centriste, il y a des fois, je sens la moutarde me monter au nez. Comme d'habitude, il faut passer de magazine en magazine et consulter pas mal de témoignages avant d'avoir la vérité.

    Que s'est-il passé aux Jardins de l'Empereur à Ajaccio? C'est simple à relater. Des pompiers et des policiers ont été attirés dans un guet-apens puis agressés aux cris de "Sales Corses de merde, cassez-vous, vous n'êtes pas chez vous ici !".

    Les Corses sont des gens qui ont généralement le sang chaud. Qu'ont-ils fait ? Eh bien ils sont revenus et ils ont démontré qu'ils étaient chez eux dans les Jardins de l'Empereur. Évidemment, les esprits les plus échauffés et radicaux se sont lâchés à leur tour.

    Ce qui est malheureux, dans ce genre de cas, c'est que ce ne sont jamais les bonnes personnes qui payent. Je ne sais pas qui fréquentait la salle de prière du quartier. Certains disent qu'elle était clandestine, d'autres qu'elle était fréquentée par des Salafistes, mais ce sont des rumeurs que je ne peux ni infirmer ni confirmer dans l'immédiat. Un kebab a été vandalisé. On peut raisonnablement supposer que son propriétaire n'avait rien à voir avec la racaille qui attendait les pompiers.

    C'est le laxisme du gouvernement depuis de longues années qui finit par inspirer aux gens ordinaires le désir de faire justice soi-même.

    Il aurait fallu faire une descente dans la cité, tabasser tous les encagoulés et en coffrer un maximum. C'est cela qu'il fallait faire et très vite. Mais puisque la police et l'État semblent avoir les mains liées d'autres ont voulu s'en charger avec les dérapages fâcheux que l'on connaît.

    Alors parler de violences xénophobes une fois qu'on a tous les éléments en mains, c'est un peu plus que réducteur. Bien sûr il y a du racisme, mais ce n'est pas le moteur des manifestations. Le fond, c'est la volonté des Corses de montrer, y compris par la force, aux délinquants des cités qu'ils ne feront pas la loi. Et malheureusement, comme elles concentrent une forte population arabo-musulmane, les amalgames deviennent la règle, et, une fois encore, la majorité silencieuse paie pour les agissements d'une minorité. Peut-être aussi, après tout, gagnerait-elle à cesser de se montrer silencieuse quand des pompiers sont agressés.

  • Parlons des jeunes Musulmans.

    Ce qui semble difficile, quand on évoque la religiosité des individus, c'est de bien cerner à quel point elle est une construction au confluent de divers croisements.

    Personnellement, même si comme Philippe Bilger, je pense que le Président du CRIF est quelqu'un de bien, je juge sur sa formule sur les jeunes Musulmans et la délinquance plus que maladroite. Elle est le signe d'une absence de profondeur de sa part sur un sujet aussi sensible.

    L'Islam est certainement en crise (il n'y a qu'à voir dans quel état sont la plupart des pays musulmans !) mais son association avec le radicalisme ou la délinquance dans certains cas n'est vraiment pas intrinsèque. Je ne le crois en aucune manière. Je pense même que c'est un leurre qui occulte les véritables causes. Elles résident, à mon avis, dans l'addition de deux facteurs :

    - l'intense ghettoïsation qui caractérise les cités dans lesquelles l'Islam prend le visage le plus déplaisant

    - l'absence de perspectives "terrestres", si je puis me permettre ce qualificatif, d'Hugues Lagrange, pour le souvenir que j'en ai. En effet, quand on estime ne pas avoir d'avenir sur Terre, on le cherche au Ciel, avec tous risques de dérives qui sont associées à un tel pari.

    Je n'ai cessé de le clamer ici, les regroupements ethniques sont une catastrophe parce qu'ils empêchent les contacts entre immigrants et population de souche et freinent donc considérablement l'intégration. Faire du logement social à tour de bras dans ces conditions est une ineptie. I faut le disséminer, et comme je l'ai écrit plusieurs fois ici, pas par bloc, mais appartement par appartement, maison par maison. C'est un projet fin et de longue haleine, bien sûr incompatible avec une immigration de masse comme la nôtre. C'est bien pour cela qu'il faut avant tout fermer complètement le robinet car nous frisons l'indigestion, cela me paraît évident, désormais.

    Une fois cela fait, le second obstacle, et de taille, c'est de penser une politique de la ville réparatrice, c'est à dire qui corrige près de cinquante années de bêtise, de lâcheté, d'idéologie et de cupidité de courte vue, tout cela ensemble mêlé.

    Marseille, quelques villes du Nord, d'autres d'Alsace et le fameux 93 auraient vocation à être des territoires pilotes pour de nouveaux projets d'intégration. Pour cela, ils doivent cesser d'exister tels qu'ils sont aujourd'hui et leurs populations doivent être décomposées, disséminées et mélangées.

    Je dois réfléchir à la manière dont cela peut se faire, mais, très paradoxalement, la boboïsation d'anciens ghettos est un phénomène spontané intéressant : il se produit sans action coercitive de l'État et amène le nécessaire mélange, prélude à la pacification et à l'intégration, aussi imparfaite soit-elle. Il ne faut donc surtout pas lutter contre, même si elle chasse une partie des populations présentes mais laisser faire, bien au contraire. 

    Comme je l'ai dit, le logement social doit faire l'objet d'un saupoudrage, pas d'une nouvelle architecture soviétique à la mode socialiste, c'est l'action des collectivités que l'on peut espérer.

    L'option suivante mérite que l'on s'y arrête mais supposerait la participation des entreprises, peut-être par le biais de zones franches : il faudrait une sorte de nouveau fordisme, pour autant qu'il soit possible, où les travailleurs habiteraient près de leur lieu d'exercice. 

    Enfin, la sécurité est un préalable à toute pacification et, bien entendu, elle ne peut être assurée si elle ne s'appuie pas sur une justice exempte de laxisme et indéfectible.

    Vous allez me dire que je n'ai pas parlé des jeunes Musulmans, du coup ? Et pour cause, c'est bien ce que je reproche à Cukierman : je pense qu'il s'est vraiment trompé de sujet, et je le redis, tant qu'on se focalisera sur l'Islam, à mon avis, on fera une erreur. Et j'ajoute que l'émergence de l'Islam radical n'est pas la cause principale de l'antisémitisme même si elle lui fournit un terreau fertile. Les paroles du président du CRIF n'ont servi à rien. En fait, elles sont même contre-productives : elles avalisent la représentation haineuse d'une hostilité naturelle entre Islam et Judaïsme.

  • Noisy-le-sec : cesserons-nous de protéger les délinquants ?

    L'article assez complet de Mediapart m'a permis de prendre connaissance des faits survenus à Noisy-le-Sec au mois d'avril 2012. Pour mémoire, un délinquant multirécidiviste avait été repéré et pris en chasse par des policiers. Celui-ci avait fui et un officier de police avait fini par lui tirer à plusieurs reprises dessus.

    Ce que l'article de Mediapart établit c'est que le délinquant en question a lâché dans sa fuite une grenade factice et un étui d'arme de poing. Peut-on imaginer dans de telles circonstances qu'un policier cherche à vérifier si des armes sont factices ou non ? Je ne le pense pas, surtout quand on sait qu'on a affaire à un individu recherché pour vols avec violences répétés.

    Envoyer en cour d'assises le policier concerné est tout simplement odieux. On dédouane systématiquement les délinquants dans notre pays en leur offrant des protections dont leurs victimes ne bénéficient pas.

    Il est grand temps de réfléchir à la notion de légitime défense et aux missions que l'on affecte ou non aux forces de l'ordre. 

    Si un individu se montre régulièrement dangereux, il doit savoir qu'il peut être abattu s'il ne se rend pas aux forces de police quand elles viennent l'interpeller. On ferait mieux d'acter une bonne fois pour toutes cela dans la loi, de rendre publique cette règle en lui donnant le plus de publicité possible et je pense qu'il y aurait moins de délits de fuite et du coup moins d'accidents.

    C'est l'impunité qui donne des ailes aux délinquants. Celui-là a perdu la vie. C'est regrettable mais tout délinquant violent doit savoir que c'est un risque auquel il s'expose quand la police le recherche et qu'il refuse d'obtempérer.

    Damien Saboundjan a fait son travail et la mort d'Amine Bentounsi est avant tout la conséquence de ses actes passés, de sa fuite, et de la menace potentielle qu'il représentait (les policiers pouvaient le croire armé de grenades et/ou d'autres armes). Si la loi permet de condamner Damien Saboundjan dans les circonstances rapportées par l'article de Mediapart, alors il faut changer la loi.

  • Nice ou les fruits amers du laxisme

    Par organes de presse interposés, bijoutier et famille se renvoient la responsabilité de la mort du jeune braqueur. Un mot court, tout de même : je rappelle que les deux braqueurs ont menacé avec une arme et roué de coups le bijoutier. Je comprends la douleur d'une famille, mais il faut tout de même rester digne. Anthony Asli était un individu violent, dangereux et sans repères, certainement pas le sympathique jeune homme dont la famille Asli essaie de nous dresser le portrait. Dans cette histoire, ne perdons pas de vue que Stéphane Türk aurait aussi pu mourir sous les coups de ses agresseurs. Parfois, le fil d'un événement ne tient pas à grand chose et les titres de la presse auraient pu être tout autres.

    Cela dit, au fond, tous, famille, bijoutier et braqueur sont les victimes d'un système qui permet à un individu quatorze fois récidiviste de continuer à perpétrer ses délits dans une impunité la plus totale.

    Nous avons d'un côté des juges qui se prennent pour des assistantes sociales, des familles dépassées, des prisons criminogènes et pleines à craquer et de l'autre, des délinquants en pertes de repère.

    Si au premier délit ce garçon avait l'objet d'un rappel à la loi et d'une mesure de suivi éducatif et judiciaire avec des contraintes fortes, on n'en serait sans doute pas là. Il y a le système judiciaire dont je pense le plus grand mal comme responsable, notamment ses juges et ses lois absconses et d'autant plus droitdelhommistes qu'elles permettent de mieux masquer les manquements les plus élémentaires à la dignité humaine, mais il y a aussi l'incroyable inertie de toute la classe politique et du système médiatique.

    On sait qu'il faut investir dans le budget de la justice, dans les prisons et dans les surveillants. On sait aussi qu'il ne faut pas faire le moindre cadeau aux délinquants. La classe politique le sait et elle ne fait rien. Elle se contente de moulinets de bras (à droite) ou d'indignation (à gauche).

    J'ai une proposition choc pour trouver l'argent nécessaire au financement d'un système carcéral rénové : cessons de construire des gymnases qui vont brûler, de dresser des centres culturels pour jeunes exclus, d'engager des animateurs socio-culturels de tout poil et, à la place, construisons des prisons, engageons des surveillants, du personnel pour surveiller l'exécution des peines de ceux qu'on laisse dehors et, en parallèle,  parce que la délinquance prospère aussi sur la misère, créons de véritables zones franches dans les quartiers les plus défavorisés pour inciter les entreprises à s'y installer, sous condition, évidemment, d'engager les habitants des lieux. Cela suppose aussi de réhabiliter l'apprentissage et l'alternance dans les collèges et les lycées.

    Bref, une révolution culturelle dont je crois la gauche et la droite incapables. 

  • Mais pourquoi on ne massacre pas la racaille ?

    A Brétigny, des blessés et des agonisants, mais aussi des secouristes, avaient été agressés et dépouillés, et la presse, aux ordres de la gauche ou tétanisée à l'idée de se voir taxer de "racisme", "stigmatisation" ou toute autre c....erie de ce genre s'était tûe.

    A Toulouse, ce sont des médecins et des pompiers qui secouraient une personnage âgée et une femme enceinte qui se sont fait agresser par la racaille de ce quartier dit "défavorisé". En fait, ce qui défavorise le mirail, c'est sa racaille.

    Mais, p...ain, qu'est-ce qu'on attend pour passer un râclée à coups de matraque dans la gueule à toutes ces râclures, avec autorisation pour la police de tirer à vue et sans sommation dès que l'une d'entre elles fait mine de dégainer une arme à feu ?

    Qu'est-ce qu'on attend, m.... ? Que le Front National grimpe à 40% des suffrages parce que c'est le seul parti à réclamer tout haut plus de répression ? Ou pire, que surgisse une Aube Dorée à la française avec son cortège d'exactions ?

    Vous allez voir, on va encore venir me dire que je ne suis pas modéré dans mes propos (ça, c'est dans le meilleur des cas) ou encore que je suis nauséabond, immonde, facho ou au minimum réactionnaire, alors que je ne suis que centriste.

    Les braves gens qui écrivent sur les forums, les blogues, les sites d'information, ils sont complètement déconnectés de la réalité. Ils croient que parce que leurs indignations ont fait quelques tours de web, ils représentent la France. Dans le monde réel, c'est 0.0001% des Français. Mais comme ils sont en meute dans leur niche, ils se croient puissants.

    Je ne sais pas moi : quand j'entends qu'une racaille (voleur, agresseur, violeur...) a péri dans une course-poursuite avec la police, je vois que la presse parle de drame. Ben non : c'est une bonne nouvelle. Cela fait une racaille de moins. What else ?

    Arrêtons de pleurer sur les agresseurs, bordel ! Les types foncent sur les fonctionnaires de police ? Les services autoroutiers ? Tant mieux s'ils périssent pourvu qu'ils n'entraînent personne avec eux.

  • Parlons-en de Brétigny...

    Je suis frappé de l'efficience avec laquelle le politiquement correct s'est échiné à masquer la réalité des évènements qui se sont déroulés à Brétigny.

    Ce n'est pourtant pas compliqué à comprendre : la racaille était là et elle a vu une opportunité de s'engraisser sur les cadavres et les agonisants.

    La bien-pensance peine à imaginer un tel scénario qui pour ma part ne m'étonne nullement. Je connais trop bien les pourritures qui peuplent les cités pour ne pas être supris et les témoignages que la presse s'est bien gardée de publier sont encore en-dessous de la réalité.

    A vrai dire, il y a une espèce de culpabilité qui frappe même les blogues de droite qui ne laisse de m'étonner : Auhtueil, par exemple, appelle à refonder la politique de la ville, jugeant que la barbarie se développe sur le lit de la misère.

    Toute tentative d'établir une vérité tout ce qu'il y a de plus crue se heurte au droitdelhommisme dégoûlinant de bonne conscience, abondant en hyperboles et épithètes du champ lexical de l'indignation : nauséabond, immonde, gerbant, indigne, voilà des adjectifs qui plaisent bien à la gauche morale et même au-delà puisque la droite n'ose plus rien dire.

    J'ai une autre analyse. Je crois que c'est le laxisme et l'absence de sanctions qui la nourrissent. Notre pays crève du laxisme des juges et de l'hypocrisie des politiques qui ne donnent pas aux juges qui prennent les choses au sérieux les moyens de faire exécuter leurs sentences.

    Pour moi, il ne fait pas de doute qu'il y a une volonté politique de laisser le champ libre à la racaille. La racaille, rappelons-le c'est :

    - les tournantes

    - le traffic de drogue en banlieue avec son cortège d'assassinats

    - les agressions violentes

    - l'islamisation des cités (ce sont les mêmes qui violent, pillent, blessent, accueillent la police, les pompiers et les secours à coups de pierres puis se refont une virginité en déclarant leur amour à Dieu et en appelant au Jihad).

    Mais, au fond, ce n'est pas tout : la violence sous toutes ses formes, toujours plus violentes, déborde de toutes parts, bien au-delà des cités. Pour un oui ou pour un non, on décharge un chargeur, on plante un coup de couteau, au minimum, on tabasse.

    Cette violence, je le crois profondément, se développe sur le terreau de l'impunité. On va encore me seriner que la France n'a jamais eu autant de monde dans ses prisons et que les lois se sont durcies ; c'est bien possible, mais entre temps, la délinquance a explosé, elle, et j'aimerais un jour qu'on fasse le décompte des faits de délinquance qui demeurent impunis. J'imagine que cette statistique-là n'est pas bonne à faire connaître.

    Notre droit est trop protecteur pour la racaille ? Changeons notre droit, le cas échéant, dénonçons des conventions si c'est nécessaire jusqu'à ce que répression et délinquance s'ajustent.

    Que l'on ne me dise pas que la délinquance est systémique : Giulani à New York, avec sa tolérance zéro, a enclenché une spirale qui a fait reculer le crime au point que sa ville est revenu aujourd'hui à des taux d'homicides du début des années 60.

    Dans le même temps, à Paris, pendant que Delanoë et Hidalgo ne songent qu'à la fête, l'insécurité atteint des seuils record, menaçant l'industrie touristique de la capitale.

    Nous disposons d'armes largement suffisantes pour neutraliser la racaille : tasers, flash-ball, bonne vieille matraque, gilets, vidéo-surveillance, et, qui sait, si nous le décidons, bientôt des drones, mais il nous manque la volonté politique nécessaire pour faire du nettoyage à grands coups de torchon. On avait pu penser en un temps que Sarkozy l'avait, mais finalement, il n'a brassé que du vent ; Valls, de son côté, est prisonnier du clan socialiste et la médiacratie libertaro-gauchiste reconverti au capitalisme pour soi et socialisme pour les autres.

  • Les Ultras ont eu bon dos...

    Comme d'habitude, quand il y a des scènes d'émeutes et des agressions en séries, il vaut mieux lire entre les lignes toute la presse en raison du politiquement correct.

    C'était très facile d'accuser les ultras, supporters du PSG virés du Parc des Princes en raison de leurs comportements violents. Je ne doute certes pas qu'ils aient apporté leur pierre (c'est le cas de le dire) à l'édifice, mais ce que l'on comprend à la lecture des témoignages c'est qu'il y avait tout au plus 200 à 300 ultras, et, derrière eux, 2000 à 3000 racailles de toutes sortes. 

    Le problème, dans notre pays, c'est que la racaille est impunie depuis des décennies. Je crois Valls sincère dans sa volonté de rétablir l'ordre républicain, et sans doute plus efficace que Sarkozy, mais l'inconvénient c'est qu'il est dans un gouvernement de gauche et que les messages laxistes à répétition de Taubira réduiront en pièces son projet. Comme, de surcroît, Taubira peut s'appuyer sur une caste de magistrats acquis à la lutte des classes et au gauchisme , ce n'est pas demain la veille que l'ordre règnera.

    La police peut bien interpeler la racaille, Taubira et ses juges libertaires la libèreront.

    Je suis comme pas mal de commentateurs assez sidéré par l'autorisation donnée à cette manifestation en plein coeur de Paris. C'était couru d'avance qu'elle allait brasser des délinquants de tout poil. Soit on les attendait avec flash ball et tasers et consignes de tirer sans sommation, soit ont interdisait la "fête".