Je reviendrai dans une note ultérieure sur mon trajet en TGV au beau milieu de la fédération néo-centriste parisienne. Un mot préalable à ce sujet pour remercier Pierre Vallet pour l'accueil remarquable qu'il m'a réservé.
Je suis arrivé avec un peu de retard le matin. Je fais un compte-rendu brut de mes notes sans trop de commentaires. Je mets à jour mon billet au fil de la journée au fur et à mesure (méthode Frédéric LN :-). Faites donc F5 régulièrement pour être informés.
edit 12h30
Dionis du Séjour interrogé par une jeune centriste sur le cumul des mandats répond en admettant que cette pratique va à rebours de ses convictions sur une démocratie en bonne santé, mais, invoque en même temps un nécessaire réalisme politique. Il faut ouvrir les yeux sur la nécessité inéluctable pour un parti de mettre en avant ses élus.
J-C Lagarde évoque la place des minorités politiques tant au sein de l'opposition que de la majorité en déplorant qu'elles ne soient pas audibles parce que le fonctionnement de notre république ne leur donne pas la place qu'elles devraient avoir. Il salue Thierry Benoît qui est venu en rappelant qu'il a été sifflé dans un autre congrès, Villepinte, parce qu'il défendait l'existence de l'UDF.
Il anlyse l'absentéisme parlementaire en mettant en avant deux causes :
- des députés ne sont pas portés à venir à deux heures du matin pour voter une loi, parce qu'ils évoluent dans un parlement qui n'a aucun pouvoir. Par ailleurs, sur 100 lois votées, 30 seulement sont appliquées.
- un député à deux boulots : le premier de législateur, le second en circonscription.
Au final, la désorganisation politique, l'absence de pénalité financière (comme au parlement européen), l'absence de pouvoir expliquent en partie certaines attitudes.
J'apprends que Damien Abad a été élu président des jeunes centristes.
J-C Lagarde déclare que le Nouveau Centre va ouvrir un débat sur les statuts et la démocratie interne au sein de son parti. Les députés ont estimé que ced n'était pas raisonnable de faire voter de nombreux amendements par 1500 élus en en un temps aussi court qu'une matinée.
Philippe Viger annonce un débat sur les finances publiques. Il rappelle que le dernier budget en équilibre remonte à 1980 avec Raymond Barre. Il rappelle qu'un budget en équilibre a été une exigence de la famille centriste pendant l'élection européenne. Charles de Courson a préparé des amendements pour le buget 2008 afin d'exiger l'inscription dans le marbre de l'obligation d'un buget en équilibre.
Charles de Courson prend la parole et explicite ce qu'il appelle la Règle d'Or.
On ne peut s'endetter que pour investir, pas popur fonctionner. C'est la règle qui prévaut pour les collectivités territoriales, et quand elles ne la respectent pas, le sous-préfet, puis éventuellement la chambre régionale des comptes interviennent. Il n'y a pas de raison que l'Etat s'exonère de cette obligation. Au passage, dans les dépenses actuelles, il fait remarquer que les dépenses militaires ne lui semblent pas forcément relever de dépenses d'investissement.
- il ne veut pas qu'un jour ses enfants crachent sur nos tombes parce qu'ils paieront les dettes que nous leur aurons laissées. Il observe que les dépenses de fonctionnement faites à la place des dépenses d'investissement ont forcément eu un impact très négatif sur la croissance française depuis 28 ans, puisque 1980 est la dernière année d'un budget en équilibre. Il dit aussi que la Règle d'Or a été l'un des quatre points négociés avec Nicolas Sarkozy dans l'entre deux tours des élections présidentielles. Enfin, il précise que nous avons pris un engagement européen avec le traité de Maastricht et que nous avons le dcevoir de le respecter.
Eric Besson est arrivé dans la salle, au beau milieu d'un discours de Anne Béranger , secrétaire générale des jeunes centristes qui reprend en partie ce que vient de dire Charles de Courson.
Charles de Courson reprend la parole et évoque, cette fois, les niches fiscales. Parmi les personnes concernées, dit-il, il y en beaucoup qui ont un revenu de 1 000 000 d'euros, qui devraient payer 400 000 euros et qui n'en payent que 100 000 voire rien du tout.
Il dit qu'il faudra assumer des réformes courageuses et nécessaires, mais impopulaires (assurance-maladie dont hôpitaux, réformes sociales...)
Christian Saint-Etienne, qui est venu, lui aussi, parle des PME. Il dit qu'en France, ce sont les PME qui créent les emplois, et montree par un calcul qu'en réalité, les très grosses entrteprises ont détruit 400 000 emplois, puisque le solde de création d'emplois fait apparaître un résultat supérieur de 400 000 pour les PME : or, ces 400 000 ont disparu dans le totale global. Ils ont donc été détruits. En Allemagne, ce n'est pas Siemens qui est puissante, mais les 300 à 400 entreprises qui sont avec. Il manque en France 15 000 entreprises de 100 à 300 personnes pour créer des emplois et relancer notre croissance.
Jean-Marie Cavada est présent, je viens de le voir en discussion avec des journalistes.
Yvan Lachaud annonce la venue de 4 personnalités.
Thierry Benoît fait un long discours pour plaider en faveur de la réunification de tous les courants centristes, citant l'UDF, le Nouveau Centre, les centristes de l'UMP et...le MoDem ! Il dénonce la stratégie suicidaire de François Bayrou. Il critique les maladresses et les errements du gouvernement, la démagogie des socialistes qui abusent l'opinion et le silence des centristes en raison de leur dispersion. Il précise que beaucoup de sénateurs centristes ont une position proche de la sienne. Il cite Jean Arthuis, évoque la Bretagne, terre de centrisme, qui perd ses élus centristes petit à petit puis se prononce sur deux réformes essentielles à ses yeux :
- il est en faveur d'une libéralisation du système horaire hebdomadaire de travail.
- il désire une refonte du système fiscal : il faut une assiette plus large.
Après lui, c'est Philippe Schill, président du Fetia Api, qui est venu, qui prend la parole.