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Modem - Page 38

  • L'innovation, parent pauvre de l'emprunt Sarkozy

    1249609797.jpgOn ne peut qu’approuver la volonté d’investir dans l’innovation, la recherche-développement qui prépare l’économie de demain, surtout quand on sait que l’Etat, du fait de son appauvrissement, investit très peu (20 milliards). Mais je ne suis pas sûr que les sommes empruntées iront spécifiquement à ces investissements dans l’avenir. J’en veux pour preuve le récent rapport de l’OCDE sur la part de l’innovation dans les plans de relance face à la crise. Il montre que le plan de relance français ne consacrait que 46 millions d’euros à la recherche développement et 4,7 milliards aux ponts et aux routes. La France fait figure de mauvais élève là où la Finlande ou la Corée du Sud sont en haut du classement. Ne risque-t-on pas de reproduire ce schéma ?

    Jean-Jacques Jégou, trésorier du MoDem et sénateur du Val de Marne

  • Convergence sociale européenne

    Les Démocrates (ADLE-MoDem) veulent lutter contre le dumping social qui favorise les délocalisations intra européennes et les inégalités entre
    européens. Ils veulent une harmonisation progressive par le haut du niveau de protection sociale de l’ensemble des États de l’Union. Cela peut prendre la forme d'un plan de convergence sociale sur dix ans, qui permettrait une harmonisation progressive des droits. Ce plan comportera des objectifs en matière de revenu minimum, d’accès aux services publics, de lutte contre les inégalités, et de dialogue social. La libre circulation croissante appelle également à une réflexion de fond sur la coordination de nos systèmes de sécurité sociale. De même, une nouvelle directive sur les travailleurs détachés est nécessaire pour mieux protéger les droits sociaux de ces derniers. Enfin, l’Union européenne doit s’engager activement pour parvenir à une réelle diminution de la pauvreté dans tous les États membres. Le prochain président devra s’engager sur chacun de ces quatre points.

  • Addiction au déficit

    1249609797.jpgPour justifier le recours à l’emprunt, le chef de l’Etat a expliqué que « Chaque fois que l'on a fait la politique de la rigueur, on s'est retrouvé à la sortie avec moins de croissance, plus d'impôts, plus de déficits, plus de dépenses ». A contrario, si les déficits et la dette créaient, dans notre pays, de la croissance et permettaient de lutter contre le chômage, on le saurait depuis longtemps. La France est le seul de tous les pays industrialisés à ne pas avoir connu un seul excédent budgétaire depuis le milieu des années 1970. Et son addiction au déficit ne l'a pas empêchée de connaître une croissance nettement plus faible et un chômage beaucoup plus élevé que la moyenne.

    Et puis, il faut rappeler une réalité qui semble avoir été oublié depuis le discours de Versailles : en empruntant sur les marchés chaque année plus de 150 milliards d’euros, le grand emprunt, la France le fait tous les jours !

    Depuis l’annonce du grand emprunt, tous les efforts du Gouvernement ne tendent qu’à un seul but : préparer l’avenir, nous dites-vous. Pour être honnête, je ne suis pas sûr que nous préparions l’avenir en contractant un nouvel emprunt ! Si l’idée de grand emprunt est habile, est-elle bien raisonnable sur le plan économique dans un Etat aussi surendetté et incapable de se désendetter ?

    Jean-Jacques Jégou, trésorier du MoDem et sénateur du Val de Marne

  • Une intégration économique européenne plus forte

    Les Démocrates (composante de l'ADLE dont le MoDem est membre) souhaitent mettre en oeuvre une gouvernance européenne avec une plus grande coordination des politiques budgétaires, industrielles et économiques des pays membres de la zone euro, ainsi que la mise en place d’une nouvelle comptabilité qui intègre le capital naturel et le capital humain. Les Démocrates veulent promouvoir l’élargissement de la zone euro : ce serait un signal politique important, un geste de solidarité fort à l’égard de pays européens qui, en plus de la crise économique et financière, souffrent d’une crise monétaire. En échange de cet élargissement, pourrait être négociées des contreparties telle une politique fiscale commune, en particulier concernant l'impôt sur les sociétés. Le prochain président doit s'engager sur un élargissement de la zone euro dans un cadre qui ne mette pas en péril la viabilité de la monnaie commune.

  • Des marchés financiers au service de l'économie réelle

    Les Démocrates (composante de l'ADLE dont le MoDem est membre) veulent une régulation et une supervision financières plus ambitieuses. Pour eux, la moralisation de la sphère financière ne doit pas être un affichage momentané, mais un réel changement de fond qui doit concerner toute la chaîne jusqu'au système de rémunération et de notation. La finance doit être mise au service de l’économie réelle, de l’emploi, et de l’investissement. C’est pourquoi les Démocrates souhaitent que l’Union européenne mette en place une supervision unique qui pourrait éventuellement être confiée à un organe rattaché à l'Eurogroupe. Le prochain président de la Commission doit s'engager à privilégier l'économie réelle sur l'économie financière.

  • Dette, les enfants de nos enfants

    Jegou.jpgFrançois Bayrou avait fait de la lutte contre la dette la pierre angulaire de sa campagne présidentielle en 2007. Jean-Jacque Jégou, sénateur du Val de Marne et trésorier du MoDem s'inquiète du verrou psychologique que Nicolas Sarkozy tente de faire sauter avec son emprunt, alors qu'une certaine prise de conscience avait émergé au sein de l'opinion en 2007.

    Je crains également qu’en lançant l’idée de grand emprunt national, le président ait, en quelque sorte, fait sauter un « verrou psychologique ». Je trouve cela très dommageable dans un pays où beaucoup de nos concitoyens pensent encore que les ressources de l’Etat sont inépuisables et qu’on peut dépenser sans compter ; la crise, d’ailleurs, en ouvrant grand les vannes de la dépense publique et en faisant sauter la digue des 3 % de déficit a accrédité cette idée.

    Pourtant, j’avais le sentiment notamment depuis la dernière campagne présidentielle, il y a deux ans à peine, où plusieurs candidats et un en particulier, avaient mis au premier rang des préoccupations nationales les dangers de l’envolée de la dette publique dans notre pays, que beaucoup de nos concitoyens avaient pris conscience de la gravité de nos déficits et de notre dette publique. Sans parler d’un « parti de la dette », chacun prenait conscience que nous laissions une ardoise de plus en plus grosse aux générations futures. J’ai peur que la crise et l’idée du grand emprunt ne viennent anéantir tous nos efforts dans ce domaine.

    L'idée que leurs enfants, leurs petits-enfants auront à régler l'addition de nos dépenses inquiète beaucoup de Français. Le président de la République parle d'un emprunt pour préparer l'avenir du pays. Je ne suis pas sûr que les générations futures, qui auront à rembourser nos emprunts, aient à se réjouir de cette annonce. Cette fuite en avant dans le surendettement finit par devenir anxiogène. Plusieurs économistes ont décrit le mécanisme dans lequel la hausse de la dette incite les gens à moins consommer, ces derniers préférant mettre de l'argent de côté en vue de hausses d'impôts inéluctables. Si c'était le cas, on ne voit plus bien ce qu'il resterait à la France pour alimenter sa croissance, puisque notre balance commerciale est en déséquilibre.

  • Un plan de relance européen

    Les Démocrates (dont est membre le MoDem) , l'une des composantes du groupe ADLE, a constitué son propre memorandum. Pour relancer la machine européenne, il propose des solutions concrètes : un plan de relance à l'échelle européenne.

    Les Démocrates proposent de drainer l'épargne européenne grâce à un emprunt financé par des euro-obligations émises par la BEI et visant à
    investir dans l'économie du futur, en particulier dans les infrastructures de télécommunications, de transports et d'énergie, en veillant à assurer la sécurité énergétique de l'ensemble du territoire de l'UE ; de créer un Fonds de croissance et d’investissement pour favoriser la reconversion des industries du XXème siècle vers celles des technologies durables du XXIè, en développant des pôles de recherche et d'innovation , ainsi que des modèles coopératifs d’excellence dans des filières spécifiques liées à l'industrie verte ; de porter une attention plus grande, à court terme, aux victimes de la crise, à moyen et long terme, aux besoins de reconversion des travailleurs, en augmentant la dotation et la flexibilité du Fonds social d’ajustement à la mondialisation.

  • Et la proportionnelle ?

    vanlerenberghe.jpgLe Mouvement Démocrate a déploré mercredi 29 juillet l'absence de proportionnelle dans le projet de loi sur le redécoupage électoral présenté mercredi en Conseil des ministres.
    Le Mouvement Démocrate, qui compte trois députés à l'Assemblée nationale, se dit néanmoins "assez peu concerné" par ce projet de loi.
    "On déplore que le gouvernement n'ait pas profité de cette révision des circonscriptions électorales pour mettre en place un système de proportionnelle", a cependant déclaré Jean-Marie Vanlerenberghe, Sénateur-Maire d'Arras et vice-président du Mouvement Démocrate. (Lire la suite)
    Ce dernier cite l'article 4 de la Constitution selon lequel "la loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation"

  • Adhésion au MoDem renouvelée !

    Je ne m'en étais pas encore occupé, c'est chose faite. Je viens de renouveller mon adhésion au MoDem. Ce parti d'exception demeure pour moi le seul espoir de jours meilleurs pour la France, et Bayrou, son leader Maximo, la seule perspective de ne pas voir Nicolas Sarkozy  réélu en 2012.

    Voilà donc une bonne chose de faite, et j'invite militants, adhérents, sympathisants ou lecteurs curieux à faire la même chose que moi...

  • Le MoDem élargit son bureau exécutif

    J'ai pris connaissance avec plaisir de l'élargissement du bureau exécutif du MoDem. Un petit détour à Tours vous permettra de découvrir les nouveaux membres et de disposer de la composition du Bureau au grand complet. Je ne peux que saluer l'effort d'ouverture de la direction du MoDem puisque ce sont de toutes nouvelles recrues qui intègrent notre bureau exécutif, à commencer par nos récents euro-députés, Robert Rochefort et Sylvie Goulard. J'observe aussi l'arrive de Yann Werhling ou encore de Fadila Mehal et de quelques autres encore qui n'étaient pas à l'UDF.

    Les dix nouveaux membres sont plutôt jeunes, par ailleurs, puisque le benjamin, Yann Wherling, a 38 ans, et que la «doyenne», Fadila Mehal, a 55 ans. Ils sont donc bien représentatifs de cette France active qui vote pour le MoDem et a porté François Bayrou à 19% des suffrages lors de l'élection présidentielle.

    J'enregistre aussi avec plaisir leur expérience : sans être des routards de la politique, ils ne sont pas non plus nés de la dernière pluie, et je vois à leurs déclarations, à leurs faits et à leurs gestes que ce sont des hommes et des femmes intelligents et fiables. Nous avons connu beaucoup de défections, dans les premiers temps au MoDem. Rien de tel à craindre avec ces nouvelles recrues :-)

    Alors bienvenue à eux et bon travail, parce que je crois que le MoDem va avoir un agenda chargé avec son université d'été, son congrès programmatique, et, en ligne de mire, les élections régionales...