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Paris - Page 27

  • Logement modulaire pour les travailleurs pauvres ?

    0ad439b063ba8133ed2be4c88835945c.jpgDéambulant au fil des billets et des contributions sur le blog de Marielle de Sarnez, j'y ai lu dans sa dernière synthèse des réactions des internautes, la reprise d'une idée extrêmement intéressante. Plus qu'intéressante : astucieuse. Elle cite un internaute, Jean-Luc Mateesco, qui a longtemps été actif au SAMU social et au sein du Secours Catholique : ce dernier propose des constructions modulaires (un peu comme les cabines de chantier, si j'ai bien compris de quoi il s'agit) pour les travailleurs pauvres sans domicile, contre un loyer symbolique.

    Cela me paraît bien pensé, car c'est très peu coûteux, relativement aisé à installer, et cela peut, pour un temps, permettre de parer au plus pressé.

    J'aime bien cette idée, parce qu'elle me paraît aller à l'encontre de l'assistanat, que je crois très néfaste, et peut permettre à des Parisiens de rebondir dans l'existence, au moment où ils traversent une passe difficile. 

    Marielle de Sarnez réagit à ce commentaire avec intérêt évoquant un type de logement «très social» pour les personnes touchant le RMI. Mais nul doute que la réaction de cet internaute va suivre son chemin au sein de la commission sociale du MoDem parisien.

    Pour lire l'intégralité de la synthèse, il suffit de cliquer sur ce lien

     

  • Pourquoi voter MoDem à Paris ?

    b21c4a57299dc50fa7ca91d46b250d36.jpgJ'ai évoqué hier, dans un billet assez long, les fondamentaux du programme parisien du MoDem, en faisant notamment émerger les lignes de force philosophiques et politiques qui constituent sa particularité.

    De manière générale, être représenté par un élu MoDem, c'est disposer de la certitude de ne pas être confronté à des décisions et des votes idéologiques ou partisans.

    Exemple de la circulation : comme on le sait, elle est très difficile à Paris, et le stationnement est devenu un vrai cauchemar. Partout, les Parisiens ont été confrontées à des suppressions  de places de parking du jour au lendemain, avec parfois des mises en fourrière sans avis préalable. Le MoDem parisien ne s'oppose pas à l'idée de rendre Paris aux piétions, bien au contraire, mais  il demande simplement que Paris offre aux automobilistes la possibilité de se garer sous terre. Ainsi, dans le 15ème, il a fait à plusieurs reprises une proposition, par la voix d'Elizabeth de Fresquet, pour que soit construit un grand parking souterrain afin de combler le déficit de places généré par l'aménagement de la rue du Commerce.

    Eh bien cette proposition n'a jamais été retenue, non en raison d'impossibilités techniques, mais simplement par pure idéologie des Verts et des Socialistes. Baupin avait juré, avec l'assentiment de Delanoë, de faire de Paris un enfer pour les automobilistes, je le cite texto, et il l'a fait. Lors des séances du Conseil de Paris, mais aussi de conseils d'arrondissements, la préfecture de Paris a reconnu avoir eu des consignes pour empoisonner, sous couvert de faire respecter strictement la loi, au maximum les automobilistes mal garés.

    Côté UMP, ce n'est pas mieux : objectivement, le tramway est une bonne idée, et là où il a été aménagé, les boulevards des maréchaux ont pris un tout autre aspect bien plus agréable. Mais voilà, par esprit partisans et haine aveugle des Socialistes, l'UMP a voté systématiquement contre. Et chaque fois qu'un aménagement de bon sens a été proposé, la réaction a été similaire.

    Les groupes UDF, puis MoDem, au contraire, ont toujours fait preuve d'ouverture d'esprit sur tous les sujets, et, par exemple, pour le tramway, ont voté en sa faveur dès le départ. 

    e1370807333ce15de129315685cfa459.jpgLa qualité du MoDem parisien, c'est celle-là, c'est cette capacité à n'envisager que l'intérêt de la ville et des Parisiens, et sa propension naturelle, car c'est l'essence même du MoDem et des propos tenus par François Bayrou puis Marielle de Sarnez, à ne pas se laisser guider par motivations partisanes dans les votes de ses conseillers. 

    Signe de cette ouverture, Marielle de Sarnez est la seule candidate à proposer un blog ouvert où les Parisiens peuvent venir discuter les propositions du MoDem à Paris

  • Au coeur du programme politique du MoDem parisien

    cc81f67bfb31538ab3ea613dd0b7022c.jpgSi j'ai choisi de me retrouver dans le MoDem, et notamment son programme parisien, c'est que parmi les forces politiques actuelles, l'idée qui sous-tend l'esprit et la construction du MoDem n'est à nulle autre semblable.

    Tandis que les Socialistes favorisent systématiquement l'intervention des pouvoirs publics pour répondre aux nouveaux défis de notre société moderne, l'UMP, elle, célèbrent l'individu triomphant.

    A la croisée des chemins, il y a une autre idée, différente, et fondamentalement novatrice : l'Individu socialement responsable. Or, tout le programme du MoDem parisien est centré sur cet individu-là, qui n'a pas grand chose avec l'égoïsme sanctifié comme force économique propulsante par un certain ultra-libéralisme.

    Centrer son programme politique autour de l'action de l'individu, c'est nécessairement construire une idée politique de la cité d'obédience libérale. Le MoDem est un mouvement politique libéral, c'est indiscutable, mais, libéral au sens de Montesquieu ou de Tocqueville, avec une mise en avant des corps intermédiaires et des individus, dont l'association et les réseaux sont  la plus belle expression.

    Ce n'est pas le pouvoir politique qui modèle l'individu, comme on le trouve souvent chez les Socialistes et les Verts idéologiques, mais bien l'individu qui modèlera la Société et en sera la pierre angulaire, dans le programme du MoDem. 

    L'individu Socialement Responsable est aussi un individu économiquement responsable : la plus belle illustration de cet individu, c'est l'entrepreneur. Typiquement, le chef de TPE ou de PME : il assume ses décisions, très loin des grands monopoles où la responsabilité est diluée (comme d'ailleurs dans les entreprises publiques), ou encore dans les entreprises sous le joug de fonds instables à la recherche de rendements forts et de profits immédiats. Ses choix ont un impact direct sur l'emploi et les salaires. Il est à la tête d'une entreprise à taille humaine où chaque individu se connaît et remplit une fonction qui lui est spécifique. Dans la PME, pas d'anonymat.

    Ce modèle se décline aussi dans la finance : l'investissement financier responsable ne récuse pas le profit, mais a l'intelligence de le penser à moyen-terme, voire à long-terme. Les opportunités économiques qu'offre le développement durable s'inscrivent dans cette logique. Ce n'est donc pas étonnant que Corine Lepage insiste sur la nécessité d'innovations financières (car l'innovation n'est pas réservée à la technologie) qui permettent aux jeunes entreprises de croître. Il n'est pas étonnant non plus que Marielle de Sarnez veuille faire de Paris la 1ère place forte financière du monde dans le domaine de l'investissement socialement responsable.

    Dans les projets de société, cela se décline également d'une manière très différente du programme de Delanoë ou de l'UMP :

    Par exemple, les crèches : le MoDem parisien propose de s'appuyer sur les assistantes maternelles secondées par des professionnels de la petite enfance : chacun passerait tour à tour chaque semaine chez les assistantes maternelles. C'est sécurisant pour les parents, formateur pour les assistantes maternelles, techniquement réalisable, et financièrement bien moins coûteux que le système de crèches municipales qui ne parvient pas à répondre à la demande. Bien sûr, ce n'est pas une solution qui a vocation à remplacer ces crèches, mais à venir en complément afin de faire face à la croissance démographique à Paris.

    Autre exemple :  les Seniors. Le MoDem propose avant toutes choses de favoriser le maintien à domicile (notamment en développant les solidarités inter-générationnelles, comme le partage de logements entre étudiants et pertsonnes âgées)  et d'adapter l'environnement parisien afin de le rendre agréable et plaisant pour le 3ème âge.

    Dans un cas comme dans l'autre, c'est bien autour de l'individu qu'est centrée l'idée du MoDem, et sur l'idée que les individus sont les acteurs du projet social. 

    Cette vision touche évidemment la gouvernance de Paris :  la mairie n'est pas conçue comme le Grand ordonnateur, mais comme un facilitateur. L'individu MoDem est hostile à la méthode coercitive dans le domaine social (que les Verts affectionnent particulièrement pour l'environnement) mais préfèrent plutôt la méthode incitative. On s'accorde au MoDem (dont la coloration verte est patente) pour rendre la ville aux piétons, mais il y a une contrepartie : on accepte de créer à Paris les parkings souterrains nécessaires pour y garer les véhicules, ce que se refusent à faire les Socialistes et les Verts fanatiques, par pure idéologie. Marielle de Sarnez l'a encore tout récemment souligné.

    Une belle illustration avec le Plan de Déplacements (citation directe issue du blog de travail de Marielle de Sarnez) :  

    Les mesures ont été choisies sans réelle concertation avec l’agglomération parisienne (réduction des voies automobiles dans la capitale sans créer des parc de stationnement aux portes de Paris ou des modes de transport alternatifs) et entrainant des difficultés pour les riverains et les communes limitrophes (congestion, stationnement sauvage…). Le Plan de Déplacement de Paris (PDP), qui a été élaboré en vase clos, n’a pas permis de dépasser les limites du périphérique pour initier une politique de déplacements commune au coeur d’agglomération. La concertation avec le Syndicat des Transports d’Ile de France (STIF), dont Paris finance un tiers du budget, demeure insuffisante compte tenu de ses priorités sur ls liaisons inter-banlieues et banlieue-paris, mettant de côté les demandes d’amélioration intramuros.

    Ce rôle de facilitateur, la ville entend l'être aussi dans le domaine économique en favorisant les rapprochements entre entreprises, universités et investisseurs, et en assurant la promotion, par de véritables opérations de marketing,  du dynamisme des entreprises parisiennes. Evidemment, cela suppose de renoncer à l'a priori socialiste que le profit, c'est mal, et l'argent c'est sale. 

     
    On retrouve toujours, dans le projet du MoDem, quel que soit le thème retenu, une volonté de concertation plutôt que de coercition, et le désir de travailler avec les individus, notamment quand ils se constituent en réseaux, en particulier associatifs.

    La confiance en l'associatif est la marque de la confiance dans la responsabilité des individus, puisque l'association est l'émanation par excellence de l'individu responsable. La mairie, le pouvoir public, ne fait pas les choses à la place des individus, mais leur confie des tâches. Cette relation de confiance et de partenariat, c'est l'essence-même du projet du MoDem en termes de gouvernance.

    Le MoDem, au final, est dans une logique d'innovation sociale, économique et politique. Liberté, responsabilité et innovation, voilà, finalement, les trois pierres angulaires de son programme politique pour Paris. 

  • Tiberi/Cohen-Solal, l'alternative, c'est Meyer

    Pauvres électeurs du 5ème arrondissement : ils vont pour l'essentiel devoir retrouver le sempiternel duo de choc du 5ème arrondissement à chaque élection : l'expert en népotisme Jean Tibéri, qui essaie de placer son fils Jean, et de l'autre, Lyne Cohen-Solal, l'ex-présidente de la FCPE qui a toujours porté la double casquette apparatchick du PS/apparatchick de la FCPE, au point d'avoir sous le ministère Lang un bureau personnel au Ministère de l'Education Nationale. Cela en dit long sur l'indépendance des décisions de la FCPE en matière d'éducation, et sur Lyne Cohen-Solal en particulier. Quant à Jean Tibéri, une instruction est toujours en cours à propos d'inscriptions de radiations douteuses lors d'élections municipales et législatives en 1997 et 1995. C'est en tout cas ce que l'on trouve sur Wikipedia quand on consulte l'article qui concerne Jean Tibéri.

    Bref. On n'a vraiment pas envie de voter ni pour l'un, ni pour l'autre. Ils sont là maintenant depuis 20 ans ou presque et on ne peut pas dire qu'ils soient très raffraîchissants et l'un et l'autre.

    c6d812ca69de8162f2ca31cbfa85bea1.jpgHeureusement, le MoDem a eu une idée de génie ! Il a pressenti avec réussite le sociologue et journaliste Philippe Meyer. Il faut dire que le bonhomme est un sacré phénomène. Il sera donc tête de liste pour le MoDem dans le 5ème arrondissement de Paris. Je me suis dit qu'il serait plus amusant de le présenter par quelques uns de ses bons mots, qui m'ont particuièrement plu :

    «Le patriotisme n'a pas de frontières.»

    «C'est quand il se retrouve pensif que l'on doit observer le technocrate.» 

    «Le Français se distingue des autres peuples en ce qu'il s'élève constamment au-dessus de lui-même, ce qui est un exploit stupéfiant si l'on considère qu'il est déjà très haut.» 

    «L'homme est le seul animal que la prise de poids inquiète.»

    (ça ce n'est pas politiquement correct, en ces temps de lutte contre l'obésité infantile, mais en revanche, c'est marrant :-D ) 

    «Un touriste se reconnaît au premier coup d'oeil. C'est un individu habillé d'une manière telle que, s'il se trouvait dans son propre pays, il se retournerait dans la rue en se voyant passer.» 

    «La vie a un bon côté, même s'il est plus court que les autres.» 

    Philippe Meyer anime l'émission l'Esprit Public sur France Culture ainsi que l'émission "la prochaine fois je vous chanterai" sur France Inter. 

  • Le Tribryd , mieux que le velib et l'autolib !

    La chance m'a permis de faire la connaissance d'un de mes lecteurs, attiré par mes remarques sur la One Cats (véhicule à air comprimé) : il s'agit d'un inventeur qui a mis au point une morotisation hybride, électricité/flex-fuel exportable sur plusieurs types de plate-formes.

    Scooters, mais aussi véhicules à trois roues. regardez bien le petit film qui suit : 



    J'avais parlé du projet d'automobile électrique et du projet de Delanoë dans une note précédente en me félicitant de cette idée. Mais voilà, l'un de mes lecteurs, fond du bocal, a fait une objection cousu du bon sens. La municipalité socialiste et Delanoë ont déjà dégagé nombre de places de parking : avec un projet de véhicules électriques, avec de nombreuses stations, où vont se garer les Parisiens ?

    448300901d195c004f1e56e98f393b8b.jpgAlors entre-temps, avec le projet de Bruno Causse, j'ai trouvé mieux. Déclinable en plusieurs versions, il est bien moins gourmand en place. 

    On pourrait aisément imaginer une flotte de ce petit véhicule, facile à conduire, et peu consommateur d'énergie. Le schéma ci-contre est une version trois places. Moi, je vois très bien une petite famille s'installer là-dedans. Mais le mieux est de rendre visite à Bruno Causse sur son blog, ADS technologies.

     

     

     

    En deux places, cela donne la seconde petite merveille qui se trouve ci-dessous.



    Il ne reste plus au MoDem et à Marielle de Sarnez à Paris qu'à s'emparer de ce projet et à la proposer pour la capitale. Idéalement, il faudrait une petite version familiale pour bien faire les choses. L'inventeur chiffre actuellement un scooter hybride à 4 000 euros pièces pour une motorisation 125 cc3, mais il faut bien voir qu'il ne s'agit pas d'une production de série.
  • Ilium ou la Guerre de Troie à Paris XIIème

    A voir absolument : le blog Ilium ou les municipales dans le XIIème : Noa Sensei, l'auteur du blog, à eu l'idée de génie pour le moins amusante, de comparer la mairie du XIIème arrondissement et les enjeux municipaux et politiques qu'elle représente à une Iliade arrangée à sa sauce ; en effet, on y retrouve aussi des Diadocques, sans que l'on sache clairement qui serait Alexandre le Grand. Le blog est récent, mais le lire est un régal. Chaque protagoniste de cette zone de Paris est comparé à un dieu (ou une déesse), un héros ou encore un personnage historique grecs.

    Devinnette : à votre avis, qui sont Héra et Zeus ? Ah, un détail. Ne trichez pas en commençant par lire le billet Protagnistes d'Ilium. Commencez par lire les anciens billets, voire, attendez quelques temps, faites vos hypothèses, et vérifiez après un certain temps passé. Le blog est récent, mais il promet.

  • Un nom pour chaque arrondissement de Paris

    b0ea25c0f4852ed75ad42ad86e17cce3.jpgJe lisais récemment la synthèse des contributions des internautes réalisée par Marielle de Sarnez et son équipe sur son blog, et portais en particulier mon attention sur la gouvernance.

    Or, je lis une contribution très intéressante de deux sympathisants du MoDem, car elle est astucieuse et ne mange pas de pain. Je le copie ici :

    « Pour humaniser les niveaux administratifs, renforcer le sentiment d’appartenance des Parisiens à leur lieu de vie, et développer la démocratie locale, Claire, soutenue par Charles, émet une proposition originale : estimant « difficile de s’identifier à un chiffre », elle propose de « redonner vie aux noms des arrondissements » : Vaugirard, Batignolles, etc. moyennant quelques adaptations. À l’appui de cette mesure «simple et peu coûteuse », elle souligne que le Grand Paris devant effacer la frontière entre Paris et son agglomération, « donner des noms aux arrondissements sera un symbole fort. Sur une carte il n’y aura plus des chiffres d’un coté du périph et des noms de l’autre. Il n’y aura plus un Paris et ses vingt sections dominant une ribambelle de petites communes, mais un Paris riche d’arrondissements ayant une identité à taille équivalente aux villes de banlieues. On passera de Vaugirard à Issy, de la Villette à Pantin… ».
    Bravo, le « Grand Paris » est vraiment en marche dans les esprits ! Votre proposition porte des symboles forts. »

    Très bien vu, en effet, et je souscris tout à fait à la remarque finale de Marielle de Sarnez. J'aime beaucoup l'idée d'un Paris où l'on ne dit plus "j'habite dans le 15ème" mais plutôt, "j'habite Vaugirard, oui, là-bas, juste à côté d'Issy" :-)

    L'idée me plaît bien, et le Grand Paris vu ainsi ne manque pas d'allure. 

  • Têtes de liste MoDem à Paris

    1er arrondissement: Paule Champetier de Ribes
    Cette ancienne infirmière habite le 1er depuis 1981. Après la naissance de ses enfants (17 et 23 ans), elle se consacre au studio d'enregistrement de son compagnon. Elle est aujourd'hui responsable logistique dans l'immobilier.
    Présidente d'association, membre du conseil d'établissement du Conservatoire du Centre, déléguée départementale de l'Education nationale, elle est l'une des représentantes du conseil de quartier Saint-Germain-l'Auxerrois et membre du comité de concertation des Halles.

    2e arrondissement: François Guliana
    François Guliana est né à Paris en août 1981. Après le lycée Saint-Louis, il intègre HEC, où il fera un premier échange en Norvège et un second en Autriche. Son diplôme en poche, il s'investit comme bénévole dans une association dont il devient président, et où il mène des actions pédagogiques sur les thèmes de la citoyenneté et de l'Europe. Convaincu que Paris a besoin d'une majorité renouvelée, incluant davantage d'acteurs de la société civile, il s'engage auprès de Marielle de Sarnez.

    3e arrondissement: Raphaële Bidault-Waddington
    Née en 1971, Raphaële Bidault-Waddington est diplômée de finance et de gestion du patrimoine des organisations. Elle a travaillé pendant plus de cinq ans sur les marchés financiers avant de se consacrer à son travail artistique qu'elle expose régulièrement depuis 2000. Parallèlement, elle intervient comme artiste-conseil pour imaginer des visions stratégiques innovantes pour des entreprises et des villes en Europe.

    4e arrondissement: Fadila Mehal
    Titulaire d'un DEA du CELSA, Fadila Mehal est présidente-fondatrice de l'association les "Marianne de la diversité", et milite activement depuis de nombreuses années pour la parité et la représentation de la diversité de la France.
    Directrice de la culture et de l'information dans un établissement public national, elle a été par deux fois membre de la section des affaires sociales du Conseil économique et social. Ancienne conseillère ministérielle, elle co-anime le réseau européen pour le dialogue judéo-musulman. Elle est mère de trois enfants.

    5e arrondissement: Philippe Meyer
    Docteur en sociologie, Philippe Meyer aborde aux débuts de sa vie professionnelle les sciences sociales appliquées avant d'enseigner la sociologie et les sciences humaines dans différentes universités, puis l'histoire contemporaine à l'Institut d'études politiques de Paris.
    Editorialiste, puis rédacteur en chef à L'Express, il présente sur France Inter un magazine satirique de 1982 à 1989, puis une chronique matinale de 1989 à 2000. Chaque dimanche matin, il anime l'émission La prochaine fois, je vous le chanterai.
    Tour à tour journaliste, animateur, producteur, réalisateur, à l'occasion interprète, il est aussi l'auteur de nombreux ouvrages.

    6e arrondissement: Anne-Sophie Godfroy-Genin
    Anne-Sophie Godfroy-Genin a 37 ans. Elle s'est installée dans le 6e
    arrondissement il y a vingt ans pour y faire ses études et y habite toujours. Elle participe activement à la vie politique et associative de l'arrondissement. Ancienne élève de l'école Normale Supérieure, agrégée de philosophie, elle est maître de conférences à l'Université Paris-XII. Elle est aussi mère de deux enfants, scolarisés dans le 6e.

    7e arrondissement: Véronique Delvolvé-Rosset
    Véronique Delvolvé-Rosset est diplômée de Sciences Po Paris et docteur en droit. Elle travaille actuellement pour un laboratoire pharmaceutique.
    Elle est adjointe divers-droite au Maire du 7e arrondissement depuis 2001, chargée des affaires scolaires.

    8e arrondissement: Monique Luanghy Baruti
    Septième d'une famille de huit enfants, Monique Luanghy Baruti a fait ses études universitaires à Paris. Elle est titulaire du CAPA, d'un DESS, d'un DEA et d'une maîtrise de droit.
    Durant son année à l'Ecole de formation du barreau (EFB) de Paris en 2001, elle a été présidente de l'Association des élèves avocats de Paris (AEA).
    Mariée, mère de deux enfants, elle exerce aujourd'hui la profession d'avocate. Elle est également est membre de l'association Innocence en danger à Paris.
    Elle s'est engagée en politique lors de la dernière élection présidentielle.

    9e arrondissement: Grégory Perrin
    Grégory Perrin, 35 ans, est "trader et tétraplégique", comme il se définit lui-même. A 17 ans, il est victime d'un accident de moto. Plutôt que de se laisser abattre, il réalise l'impossible et décide d'aller au bout de son rêve : réussir dans la finance. Depuis, il travaille dans la salle des marchés d'une grande banque située à la Défense. Auteur du livre Debout !, il se bat pour la défense des handicapés.

    10e arrondissement: Géraldine Martiano
    Géraldine Martiano a grandi entre Ménilmontant et les Grands Boulevards au rythme des déménagements de la famille...
    Adhérente de l'UDF depuis 1980, du MoDem depuis sa création, elle a été élue au Conseil de Paris en 2001, où elle est en charge des questions relatives au développement durable et à la petite enfance.

    11e arrondissement: Olivier Pagès
    Photographe, Olivier Pagès est conseiller de Paris, élu du 11e. Il est fortement impliqué dans la vie locale de son arrondissement.
    Il a quitté les Verts pour rejoindre le MoDem, après l'élection présidentielle, à l'instar d'autres élus écologistes, comme François Florès, Violette Barandra ou Danièle Auffray.

    12e arrondissement: Corinne Lepage
    Corinne Lepage est mariée et mère de deux enfants.
    Avocate depuis 1975, elle mène de front une vie professionnelle, une vie universitaire -elle enseigne notamment à Sciences Po-, une vie associative -elle est membre de la CRII-GEN et de Transparency international- et une vie politique très active.
    Elle a été ministre de l'Environnement d'Alain Juppé entre 1995 et 1997 et candidate à l'élection présidentielle de 2002. Elle a rallié François Bayrou en 2007. Elle préside CAP 21 depuis 1996.

    13e arrondissement: Eric Azière
    Habitant à Paris depuis plus de quarante ans, marié à une infirmière et père de trois enfants de 14, 13 et 11 ans. Engagé dans la vie associative très jeune, il est élu à la fac de Paris-II, devient le président des "Jeunes démocrates sociaux" (Jeunes centristes) de Paris, puis national. Parallèlement, il devient un animateur régulier des premières radios privées parisiennes dans les années 80.
    Élu Conseiller de Paris en 2001 (UDF), il est membre du groupe MoDem en charge du dossier du logement. Il est également conseiller régional d'Ile-de-France depuis 2004.

    14e arrondissement: Marielle de Sarnez
    Marielle de Sarnez est l'une des fondatrices du Mouvement Démocrate. Figure de l'UDF, bras droit de François Bayrou au ministère de l'Education nationale, elle est élue députée européenne en 1999. Elle est l'auteur de deux rapports au Parlement européen, la création d'Erasmus Mundus pour les échanges d'étudiants entre l'Europe et le reste du monde, et le rapport sur la protection de l'enfance sur Internet.
    Parisienne depuis sa naissance, elle vit dans le 14e arrondissement et est mère de deux enfants.
    Elue au Conseil de Paris (UDF) depuis les dernières élections, elle est la candidate du MoDem à la mairie de Paris.

    15e arrondissement: Elisabeth de Fresquet
    Elisabeth de Fresquet est mère de deux enfants. Elle est attachée de direction. Ancienne élève de l'Ecole du Louvre et de l'Académie Julian, elle a suivi des études de dessin et de peinture.
    Sportive de haut niveau, ancienne championne de France de rallyes, elle a participé à de nombreuses compétitions automobiles européennes et mondiales.
    Elle a été élue conseillère de Paris (UDF) en 2001 dans le 15ème arrondissement, intervenant pour le groupe sur les dossiers culturels, et conseillère régionale d'Ile-de-France en 2004.

    16e arrondissement: Jean Peyrelevade
    Jean Peyrelevade est ancien élève de l'Ecole Polytechnique (X 58) et diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris (1963).
    Il a été directeur-adjoint du cabinet de Pierre Mauroy, alors Premier ministre (1981-1983). Il a ensuite présidé certaines des plus grandes institutions financières de France (Suez, UAP, Crédit Lyonnais).
    Longtemps professeur d'économie à l'Ecole Polytechnique, il a écrit plusieurs ouvrages sur l'évolution du capitalisme contemporain, dont Pour un capitalisme intelligent (1993), Changer l'Etat (2001) et La République Silencieuse (2002).

    17e arrondissement: Pierre-Emmanuel Portheret
    Pierre-Emmanuel Portheret a 37 ans, il est marié et a 3 enfants de 10, 8 et 4 ans.
    Collaborateur de François Bayrou depuis 1997, il l'a suivi au parti comme à l'Assemblée nationale. Il a participé à toutes les campagnes depuis 1999, européennes, législatives, présidentielle.
    Depuis 2001, il est adjoint d'arrondissement (16e), chargé de la vie scolaire.

    18e arrondissement: Syrine Catahier
    Née à Alep (Syrie) en 1972, d'un père syrano-libanais et d'une mère française, elle a grandi à Livry-Gargan (93). Diplômée d'un Master 2 en Droit privé (Paris I, 1997) et d'un mastère en management urbain à l'Essec (2006), elle est conseillère juridique dans un cabinet d'avocats spécialisé en immobilier. Militante des Verts (1999), elle a été élue en 2001 dans le 18e arrondissement, maire-adjointe en charge de l'accès au droit et de la médiation. Elle a rejoint le MoDem en 2007.

    19e arrondissement: Violette Baranda
    Agée de 56 ans, mère de deux enfants, elle habite le 19e depuis 50 ans.
    Elue dans cet arrondissement (ex-Verte), elle est chargée de l'égalité homme et femme et de l'innovation sociale. Ecologiste depuis 30 ans, militante dans de nombreuses associations locales. Au Conseil de Paris depuis 2001, elle siège à la commission des affaires sociales.

    20e arrondissement: Didier Bariani
    Didier Bariani est diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et licencié ès-Lettres. Après avoir assumé les fonctions de chef de cabinet de différents membres du gouvernement, il est nommé secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères de 1986 à 1988. Il fut également Vice-Président de l'Assemblée Nationale et juge à la haute cour de justice de 1995 à 1997.
    Didier Bariani a été maire du 20e arrondissement en 1983 et réélu en 1989.
    Il est actuellement président du groupe MoDem au Conseil de Paris et membre de la commission permanente du Conseil régional d'Ile de France. Il est en outre administrateur du Syndicat des Transports d'Ile de France (Stif).

     

  • Automobiles en libre service à Paris ?

    Mettre en place des automobiles en libre-service, à Paris, voilà une idée qui fait son chemin au sein de la classe politique parisienne. L'idée est d'installer des véhicules électriques dans des stations, un peu sur le même modèle que le velib parisien. Un autolib, en somme. Il existe bien un autolib à Lyon, mais le nombre de stations et de véhicules est très insuffisant.

    Bertrand Delanoë songe à un projet de ce type pour 2008, et très précisément, envisage 2000 véhicules. Pas en reste, Françoise de Panafieu pense, elle, à 2500 véhicules. Les Verts y avaient pensé dès 2003, mais n'avaient finalement pas fait aboutir le projet (et ô combien c'eût été bien plus intelligent, pour faire baisser la circulation automobile plutôt que d'empoisonner l'existence des automobilistes par des méthodes coercitives et souvent injustes à tout point de vue).

    L'UDF-MoDem de Marielle de Sarnez y réfléchit également depuis un moment, puisque l'idée est en discussion depuis deux ans au sein des groupes de réflexion qui ont travaillé sur le projet déplacement à Paris. On trouve d'ailleurs dans les pistes évoqués sur son blog de travail pour les municipales 2008, au chapitre transports de personne, cette idée :

    - Développer les Plans de Déplacements d’Entreprises pour augmenter l’utilisation des transports en commun, le co-voiturage, les flottes de véhicules propres, etc.

    C'est donc une bonne idée qui fait consensus, apparemment, au sein de la classe politique parisienne. Il ne reste plus qu'à passer de l'intention à l'action.

    Outre les véhicules électriques pressentis, nous attirons aussi l'attention, ici, sur Démocratie et Hérésie économique, sur la One Cats à air comprimé de Guy Nègre et de son entreprise, MDI-Energy.Nous avons déjà eu l'occasion de parler ici de leur implantation en Inde et en Australie. Ce pourrait être une solution alternative.

  • Enjeux économiques à Paris

    1acd6499b959163de7281fa140e999e6.jpgJ'ai jusqu'ici publié les analyses du groupe de réflexion de Valérie Sachs, mais, au sein de l'UDF-MoDem, un second groupe a réfléchi sur des thèmes voisins : Lionel Corre dont je publie ici une analyse a été durant toute l'année 2007 le coordinateur de ce dernier. 

    Ingénieur financier de profession, il réfléchit, dans cette note, après avoir établi un bilan décevant de la mandature Delanoë, mais également de l'ère chiraco-tibériste, à ce que pourrait être les enjeux d'un projet économique ambitieux pour Paris. Bien évidemment, on observe de nombreuses convergences avec les premières propositions de Marielle de Sarnez

     

    Force est de constater que la politique économique, cela n’a pas été la priorité des majorités successives aux commandes à Paris. Après une absence quasi-complète de politique municipale en la matière pendant les ères Chirac et Tiberi, l’équipe de l’actuel maire a affiché sa volonté de faire quelque-chose. Mais malgré quelques initiatives heureuses, cette action a manqué à la fois de cohérence et de moyens.
    Car bâtir une politique économique à l’échelle de la ville reste un exercice difficile. Tout d’abord parce que la plupart des compétences en la matière sont régionales et nationales. Mais aussi parce que l’action économique apparaît souvent peu rentable au plan politique à court terme et beaucoup moins visible que la construction d’un tramway, l’ensablement des voies sur berge l’été ou des happenings artistiques nocturnes chaque année.
    C’est pourtant une urgence pour Paris. Depuis 2001, le chômage a décroché de la moyenne parisienne et son taux de 8,3 % à mi-2007 reste supérieur aux chiffres national (8,0 %) et surtout régional (7,5 %). Si les créations d’entreprises sont plus dynamiques qu’ailleurs (près de 2 créations sur 5 en Île-de-France ont eu lieu à Paris en 2007), les défaillances aussi et les départs vers des banlieues plus attractives, mais surtout aujourd’hui vers la province et l’étranger , se poursuivent – Paris a encore perdu près de 1000 entreprises en 2006 . Le secteur financier, crucial pour l’économie de la capitale, se restructure en permanence, en détruisant beaucoup plus d’emplois qu’à Londres par exemple, qui reste de très loin la place de référence en Europe.
    Or mener une politique économique à l’échelle de la ville, c’est possible, et cela a sa pertinence. Toutes les grandes réussites économiques récentes autour de Paris ne sont pas le fruit du hasard mais de politiques déterminées en la matière. Car l’échelle municipale permet une cohérence de l’action et une proximité avec les acteurs qui n’existe pas pour les échelons supérieurs, même mieux armés.
    Une action économique efficace au niveau de Paris, cela suppose tout d’abord une vision claire et un projet d’ensemble cohérent. Les villes qui réussissent ont généralement un positionnement assumé et intelligible pour les acteurs économiques. À Paris, cela ne peut se résumer à faire le choix d’un secteur-cible, comme le font des communes de taille moyenne. Paris, locomotive et emblème de l’agglomération, ne peut pas se permettre de fragiliser son économie en la faisant reposer sur un trop petit nombre de secteurs. Son projet doit être un projet de diversité, pourtant menacée par l’évolution naturelle du tissu industriel local. Une diversité qui passe notamment par un soutien à l’offre commerciale et artisanale, en particulier dans les quartiers aujourd’hui les moins attractifs, par une nouvelle place donnée aux professions libérales et aux travailleurs indépendants, ou encore par une attention portée aux entrepreneurs qui dépasse le seul cadre de la création.
    La nécessaire diversité du tissu entrepreneurial parisien ne doit pas faire obstacle à une politique simultanée d’excellence. Paris, terre d’investissements étrangers, jouit d’une excellente image, qui nourrit notamment le luxe et le tourisme. Cette image, ce label « Paris », ce peut être la clef d’un positionnement clair pour promouvoir le développement et l’innovation de tous les secteurs présents sur Paris, du textile à la finance. Plus que privilégier certains secteurs au détriment des autres, il apparaît fructueux de privilégier des directions, des stratégies de développement pour l’avenir.
    La seconde exigence pour une politique efficace, c’est évidemment de s’en donner les moyens. Avec moins de 1 % des investissements consacrés à l’économie dans le budget de Paris, il n’est pas étonnant que l’action reste anecdotique malgré la bonne volonté affichée par Christian Sautter, l’adjoint au maire en charge des questions de développement économique. Et au-delà des moyens financiers, ce sont les outils utilisés qui sont aussi à revoir. Paris, qui dispose non seulement des moyens de la ville mais aussi de ceux du département, peut mener une action d’ampleur, à condition d’innover. Sur un dossier pourtant aussi emblématique que l’emploi, quel gâchis que d’allouer l’essentiel des moyens à une politique qui fait double-emploi avec celle de la région ! Alors que des complémentarités sont possibles, à l’instar de ce que font d’autres départements. S’il était certainement judicieux de ne pas se priver du pouvoir de préemption de la ville en matière de locaux commerciaux, pourquoi se limiter à cet outil et réduire cette action à l’épouvantail de la « monoactivité » ? Sans réel projet alternatif là où la question se pose, ni d’analyse des vrais problèmes pour la plupart des quartiers – car les enjeux pour le commerce sont le plus souvent ailleurs – tout cela ne mène nulle part.

    Se doter, enfin, d’une réelle politique économique, ambitieuse, assumée et innovante, tel est précisément le projet démocrate de Marielle de Sarnez pour Paris. Une telle action, nécessairement difficile, et dont les fruits ne sont vraiment visibles qu’à moyen et long termes, cela nécessite de pouvoir dépasser les clivages partisans et trop souvent démagogiques. C’est bien lorsque tous les acteurs se sentent impliqués qu’on peut mener une aventure à bien. Et l’aventure n’est pas des moindres lorsqu’il s’agit de bâtir l’avenir de Paris.