Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Paris - Page 24

  • Paris 5ème : plus de 6% de procurations !

    Dans le 5ème arrondissement de Paris, où sont en lice Philippe Meyer pour le MoDem, Jean Tibéri pour l'UMp et Lyne Choen-Solal pour le PS, le taux de procuration croît significativement.

    Aux dernières nouvelles, selon le journal Libération, il serait de l'ordre de 6% !!! C'est à dire deux à trois fois plus qu'ailleurs !

  • Paris : accord MoDem-PS plus qu'incertain

    Un accord entre le MoDem et le PS à Paris me paraît s'éloigner pour une raison très simple : Bertrand Delanoë désire être majoritaire à lui seul, et à défaut, disposer d'alliés inconditionnels. Or, il sait très bien que le MoDem se comportera de manière indépendante au Conseil de Paris, qu'il tient absolument à blinder pour se mettre à l'abri de toute mise en minorité.

    Rien ne fera renoncer Marielle de Sarnez, et la plupart des têtes de liste MoDem à leur liberté. Chacun ira donc sans doute de son côté, et, passé le dimanche 09 mars, on verra souvent trois couleurs distribuer des tracts.

    La seule alternative, ce serait que le MoDem fasse un score tellement important, qu'il devienne alors incontourable pour Bertrand Delanoë. Ce dernier n'aurait alors plus le choix, et serait contraint d'accepter les conditions du MoDem, qui, sur le fond, se résument en un mot : Liberté

    Le MoDem veut demeurer libre de voter en son âme et conscience sur les sujets qui intéressent les Parisiens, et non se retrouver contraint à suivre une logique partisane. 

  • Paris 5ème : nombre anormal de procurations

    Le nombre de procurations dans le 5ème arrondissement serait de loin le plus élevé de Paris, dépassant les 4% d'électeurs. Mais pourquoi y-a-t-il donc tant de procurations dans cet arrondissement ?

    Franchement, je me pose vraiment la question. Cet arrondissement exhale à vrai dire un parfum de souffre, puisque les deux adversaires principaux, Jean Tibéri et Lyne Cohen-Solal ont exhumé respectivement des dossiers fâcheux pour l'un et pour l'autre. Jean Tibéri est sous le coup d'une plainte de Lyne Cohen-Solal pour radiations et inscriptions douteuses sur les listes électorales du 5ème arrondissement.

    Lyne Cohen-Solal, de son côté est mise en cause pour détournement de fonds publics et recel d'abus de confiance, sur une affaire d'emploi fictif à Lille, semble-t-il.

    Bref, ces histoires ternissent la campagne des municipales 2008. Heureusement, il y a une lumière sympathique qui est venu éclairer en chansons le 5ème en se présentant en tête de liste du MoDem :

    172031337.jpg On le connaîtde longue date, Philippe Meyer est un individu haut en couleur. En lisant son blog, j'ai trouvé un billet intéressant. Il relate une rencontre avec un couple de quadragénaires qui lui a demandé pourquoi il briguait le poste de maire d'arrondissement alors que ces derniers ont si peu de pouvoirs. J'ai trouvé sa réponse très intéressante, et la copie ici :

    Parce que je crois qu’un maire d’arrondissement peut et doit jouer et faire jouer à son conseil un rôle décisif dans le Paris d’aujourd’hui, celui d’animateur social. Un exemple : le logement. Le maire du 5ème attribue, après avis d’une commission, la moitié des logements sociaux (HLM ou « intermédiaires ») de son arrondissement. J’entends que cette attribution se fasse selon des critères publics et connus de tous. Parmi les demandeurs prioritaires, je compte annoncer que figureront celles et ceux qui exercent les métiers dits de service à la personne, c'est-à-dire ceux qui s’occupent des enfants, (puéricultrices et éducateurs), des malades (infirmières et infirmiers), et des personnes âgées. Aujourd’hui, un tiers de celles et ceux qui ont en charge la petite enfance habitent en grande banlieue voire au-delà, et un tiers en banlieue. Leur temps journalier de transport oscille entre une heure et demie et 3 heures 30. Pour satisfaire la demande des parents, les horaires de ces puéricultrices ont été « adaptés », c'est-à-dire avancés le matin et retardés le soir. Comment s’étonner, quand il leur faut faire sonner le réveil à 4h30 ou 5h pour être au travail à 7h30, que ces métiers soient ceux parmi lesquels on compte le plus d’arrêts maladie et que 15% démissionnent chaque année ? Il en va de même pour celles et ceux qui s’occupent des anciens et des malades. La généralisation du travail des mères et l’allongement constant de la durée de la vie fait que ces métiers de service sont et seront de plus en plus indispensables. Ne se soucier que de leur nombre et pas de leurs conditions de vie, et d’abord de logement c’est se payer de chiffres comme on se paie de mots. Si un arrondissement de Paris –et de surcroît aussi en vue que le 5ème - adopte cette politique et le fait savoir qui peut douter de son influence sur le comportement des autres maires et de la mairie centrale ?

    Autre exemple : c’est dans le 5ème arrondissement que les salles d’art et d’essai sont les plus nombreuses. Chacune d’entre elles, vaille que vaille, maintient la flamme d’un cinéma pour qui le box office n’est ni l’alpha, ni l’oméga. Mettre au service de la connaissance et de l’amour du 7ème art les moyens de la mairie d’arrondissement, ce n’est pas une question de budget, c’est une question de volonté, d’imagination, de mise en réseau des écoles, des lycées, des facultés (et Dieu sait si ces établissements sont nombreux dans le 5ème), des amateurs, des professionnels et des salles. C’est un travail de longue haleine et qui ne doit pas se satisfaire d’une fête annuelle ou d’un festival organisé à grands coups de trompes médiatiques. Qui ne se rend pas compte que l’éducation à l’image et à ses langages est, aujourd’hui, d’une importance et d’une urgence décisive ? Le maire du 5ème peut et doit en être un acteur de premier plan.

  • Cavada et la gauche

    Lu sur le blog it express de l'excellent Démocratie sans frontières :

    Jean-Marie Cavada, 25 novembre 2007 : "Je suis un homme de centre gauche, un enfant du Delors des années Chaban et du Rocard période Matignon".
    Jean-Marie Cavada, 5 mars 2008 : "Qu'on le dise clairement: le Modem c'est la gauche"
    .

     Et Cavada, c'est quoi maintenant ? Une impasse de gauche ou une impasse de droite ? 

     

  • Paris 11ème : l'Arbre à mémoire d'Olivier Pagès (MoDem)

    1378104679.jpg
    Olivier Pagès a trouvé au Mouvement Démocrate l'espace d'expression d'une écologie humaniste. S'il trouve le 11eme riche d'une activité associative et culturelle assez foisonnante, il souligne qu'il s'agit de l'arrondissement le plus dense de Paris et que sa position entre la périphérie et le centre en fait un lieu de passage obligé. Une caractéristique qui ne permet pas le retour à un vrai lien social entre les habitants ou entre les quartiers. L'Arbre à mémoire est une idée originale, librement inspirée des arbres à palabres d'Afrique, destinée à contribuer à restaurer un lien social toujours plus distendu. Olivier Pagès évoque ici le rôle de ce végétal d'un genre nouveau au coeur de Paris.

     

     

     

    Mip mip militante MoDem, évoque ce qu'est l'arbre à mémoire dans un récent billet sur son blog. Nous citons un extrait :
    L’arbre, ses racines, son tronc et ses rameaux, est un symbole partagé par chacun de nous, quel que soit notre âge ou notre origine.
  • Paris 10ème : Géraldine Martiano (MoDem) écrit aux commerçants

    2057086062.jpg
    De son propre aveu, Géraldine Martiano, tête de liste MoDem dans le 10ème arrondissement de Paris,  « est tombée toute petite dans la politique ». Cette parisienne « centriste et européenne » souligne que le 10ème, ouvert vers l’Europe, avec les deux gares du Nord et de l’Est, occupe aussi une position centrale dans Paris, dont il est « à la fois le cœur et la porte ». Pourtant l’arrondissement concentre les difficultés propres à la capitale, avec l’absence d’espaces verts de la capitale, le taux de pollution le plus élevé, un plan de circulation insensé, de nombreux logements insalubres, la toxicomanie, les clandestins…

    Elle a récemment écrit une lettre aux commerçants du 10ème arrondissement, que nous publions ici. 

    Le commerce fait vivre la ville, le rôle des élus est de le protéger. Depuis les Parisii, premiers habitants de notre capitale, l’activité marchande est demeurée le fer de lance de l’essor de notre ville. L’ample courbe de la Seine constituait au Moyen Age une série de ports naturels favorisant l’attractivité. La rive droite devint le débouché des grandes routes commerciales. De nos jours, à l’évocation de Paris, les étrangers ne se contentent pas de rappeler la « ville lumière », ses musées, ses monuments. Ils évoquent nos boutiques, Ils soulignent la qualité de l’accueil, la disponibilité, la cordialité, mais aussi la diversité et l’efficacité de nos commerçants. Vous êtes, commerçants, la vitrine de notre culture.
     

    Les élections municipales sont l’occasion de faire le point sur l’évolution de votre présence dans notre ville, mais aussi et surtout au coeur de l’arrondissement et de nos quartiers. Selon les rapports de la Chambre de commerce, les craintes d’une dévitalisation de la capitale se confirment.

    Le constat demeure inquiétant :

    · Une baisse de chiffre d’affaires est constatée par la majorité des commerçants de notre arrondissement. Ils déplorent une  perte de leur clientèle à la suite de travaux permanents et de difficultés croissantes de stationnement et de circulation.

    · Une atteinte aux moyens de livraison dans certains secteurs, dont les conséquences peuvent s’avérer déstabilisatrices sur le plan économique.

    · Un renchérissement des baux commerciaux, susceptible d’appauvrir le tissu commercial du quartier et de constituer une atteinte au commerce de proximité.

    En conséquence de ces évolutions, la dynamique économique de notre arrondissement est menacée tandis que nous rencontrons dans le même temps une hausse continue des prix de l’immobilier (+100.8 % depuis 2001 en moyenne).

    Peut-on imaginer les rues du 10è sans commerce proche des habitants ? Nos boutiques et nos cafés demeurent un point de rencontre et de rendez-vous incontournable, où tout le monde se connaît, où nous parlons et consommons dans une heureuse convivialité. Celle-ci tend désormais à disparaître petit à petit, risquant alors de rendre nos quartiers sans visage et sans âme. Préserver l’esprit de quartier et de village est devenu essentiel pour conserver notre identité..

    Tout ceci nous oblige à constater les distances prises par la municipalité sortante avec nos commerçants.

    Soyons simples ! Pour permettre l’intégration et le développement des commerces, il faut d’a bord pouvoir…y entrer ! Pour toute modification de l’environnement, il sera indispensable de prendre en compte les questions d’accessibilité, de stationnement, de plan de circulation, d’a ménagement urbain et de sécurité. Les commerçants ont toute leur place dans les évolutions urbaines. Ils doivent rester au coeur des projets de changements

    Dans chaque quartier, les commerçants doivent être associés à un comité de pilotage garantissant la prise en compte de leurs souhaits.

    Le 10è arrondissement est riche de sa capacité d’avoir su conserver un véritable équilibre entre les habitations, les commerces, et les bureaux. Mais il subsiste un risque de « mono-activité ». L’offre commerçante doit rester diverse et adaptée aux besoins des habitants. Je reste persuadée qu’au-delà de leur activité économique et de leur rôle dans l’animation de la cité, les commerçants demeurent les créateurs du lien social. Vous apparaissez à juste titre comme les vecteurs, les animateurs du « vivre ensemble ».

    Il faut que les élus valorisent et soutiennent leurs commerces. Il faut encourager et soutenir les associations et fédérations de commerçants et leur permettre de siéger dans les commissions qui les concernent. Il faut assouplir certains contrôles et revoir les sanctions qui tuent le commerce. Certaines mesures de soutien sont facilement réalisables. Au moyen d’une politique de préemption, et de facilités accrues dans les transmissions, nos commerces familiaux seront protégés.

    Je déplore vivement qu’il n’existe pas à ce jour de la part de la Mairie d’arrondissement une démarche vous impliquant concrètement dans les choix et les prises de décisions.

    Je veux soutenir le commerce de proximité dans le 10è arrondissement, encourager le maintien et la création des commerces traditionnels dans notre quartier.

    Si la Ville et l’arrondissement avaient pris à bras le corps cet enjeu d’une politique urbanistique commerciale, notre capitale serait tellement plus humaine…

    Le commerce fait vivre la ville, le rôle des élus est de le protéger.

    Ces quelques réflexions sont le fruit des nombreuses conversations que j'ai eues avec les commerçants du 10ème. Afin que ce dialogue soit fructueux, je serais heureuse que vous nous fassiez part de vos remarques.

  • et si Paris devenait une démocratie ?

    Je viens de jeter un oeil sur le simulateur de MuniParis (carte interactive) et j'avoue qu'il n'incite pas à l'optimisme ; le scrutin municipal est l'un des plus injustes de toutes les élections françaises. Le parti qui arrive en tête ramasse doublement la mise. 1. Il obtient évidemment une majorité absolue de sièges. 2. Mais cela ne s'arrête pas là : le reste des sièges est distribué au plus fort reste en comptant à nouveau l'intégralité du pourcentage obtenu pour le parti majoritaire. De cette manière, non seulement il s'adjuge la majorité absolue des sièges, mais aussi son pourcentage sur le reste des sièges. Autant dire qu'il ne reste de place que pour les poids lourds...

    Pour que le MoDem obtienne des conseillers municipaux, il faudra la plupart du temps obtenir des scores très importants, supérieurs à ce que nous prédisent les sondages voire devenir par arrondissement l'opposant principal.  Et quand il s'agit d'un arrondissement qui ne donne pas beaucoup de conseillers de Paris, il faut alors réaliser un score monstrueux.

    Pour ma part, je plaide pour une réforme de ce scrutin de manière à ce qu'il respecte mieux la pluralité des avis exprimés. Le fonctionnement actuel permet de "punir" les mauvais arrondissements (ceux qui n'ont pas voté pour la majorité) sans aucun recours pour ces derniers. Et quand c'est une troisième voie qui s'exprime, indépendante des deux autres, c'est pire, car elle n'a pas voix au chaptire. 

    De ce que j'ai examiné, pour l'instant, il me semble que Marielle de Sarnez, Elisabeth de Fresquet, Didier Bariani ont des chances de parvenir en cas d'indépendance au second tour, à devenir conseiller de Paris. Corine Lepage et Jean Peyrelevade pourraient aussi créer la surprise.

    Peut-être aussi Olivier Pagès et Géraldine Martiano dans le Xème et XIème. Eric Azière pourrait aussi s'en sortir pas trop al s'il dépasse 14%. Ce qui est sûr, c'est que cela sera difficile. Par exemple, pour que Véronique Devolvé-Rosset obtienne un siège de conseiller, il faut qu'elle dépasse purement et simplement la gauche au second tour : exercice difficile car cela suppose au moins 25% des voix !!!

    581821186.jpgJe relisais la note du 04 septembre de Marielle de Sarnez dans Féminin au singulier, son journal de bord, et notamment ses observations sur la démocratie à Paris.

    Elle y juge anormal que le maire de Paris ne soit pas élu directement par les Parisiens, et que les maires d'arrondissement aient si peu de pouvoirs. Elle trouve également très regrettable qu'un seul bord dirige la ville, au mépris de l'autre et s'engage, en ce qui la concerne, à associer les principales sensibilités politiques à la gestion de la ville.

    Pour moi qui ai expérimenté dans les trois arrondissements successifs où j'ai habité (5ème, 15ème et 16ème) cette réalité, j'appelle en effet de mes voeux un tel changement.

    Je propose également à cet effet de renforcer les pouvoirs de conseillers de quartier, et de les faire élire de manière à ce qu'ils aient une légitimité démocratique. 

    Je rappelle à ce sujet les propositions du MoDem et de Marielle de Sarnez sur la Vie citoyenne et les conseils de quartier :

    Valoriser les corps intermédiaires

      - Améliorer la représentativité des conseils de quartiers par la rédaction d’une Charte de fonctionnement des conseils de quartier, qui permettra d’assurer une meilleure représentativité de la population en élargissant l’accès des conseils à l’ensemble des Parisiens. 

    - Renforcer l’information de la population parisienne sur les conseils de quartiers afin d’é largir leur assise, notamment en direction des populations défavorisées.

    - Engager une réflexion sur l’élection par les habitants des membres des conseils de quartier. 

    - Augmenter leurs moyens budgétaires ; retransmettre par Internet leurs débats.

    - Leur conférer un droit d’initiative, les intégrer dans toutes les procédures de concertation pour les projets locaux. 

    - Associer les Conseils de quartier à la réflexion sur l’implantation de zones de livraison et de parkings pour les 2 roues.

    - Organiser une conférence annuelle des conseils de quartier à l’échelle de Paris.

    Que des idées excellentes qui me conviennent tout à fait et qui permettraient aux Parisiens de ne pas se retrouver systématiquement devant le fait accompli. L'exemple de cela, c'est la construction d'un centre commercial à Beaugrennelle dans le 15ème avec d'immenses galeries sans concertation aucune avec les habitants du quartier, ou encore la volonté d'amputer le parc  Sainte-Perine d'une partie de sa verdure pour construire des logements sociaux (ce que l'on appelle déshabiller Pierre pour habiller Paul, en somme) et je passe sur toutes les rues et voiries transformées par surprise sans en aviser les riverains. Il n'est pas inutile de préciser que le 15ème et le 16ème sont des arrondissements qui ont l'habitude de "mal" voter...

    Je ne suis pas étonné de voir Marielle de Sarnez valoriser les corps intermédiaires dans son programme de démocratie locale. Jai écrit à ce sujet une note le 10 janvier dernier à propos des connexions entre la pensée politique de Montesquieu et la pratique politique de Marielle de Sarnez et plus généralement du MoDem. 

    J'en profite également pour signaler ce très bon blog du 16ème arrondissement : paris16.info. On ne partage pas forcément les mêmes convictions politiques, mais le maître des lieux est un individu très honnête et courtois, et le site est préoccupé de longue date par les problèmes de démocratie locale dans le 16ème. 

     

  • Paris 15ème : de Monte-Carlo à Saint-Lambert

    1885297925.jpgLe saviez-vous ? Elisabeth de Fresquet, la tête de liste UDF-MoDem dans le 15ème arrondissement de Paris pour les municipales 2008, recèle des talents cachés qui font d'elle plus que d'autres, une personnalité particulièrement autorisée à donner son avis sur la circulation parisienne. La lecture de cet entretien réalisée par L'Hérétique va vous permettre, lecteurs de passage ou réguliers, de comprendre pourquoi :-) 

    Elisabeth de Fresquet, vous avez deux particularités : la première, c'est d'être la tête de liste MoDem dans le 15ème arrondissement de Paris, et...la seconde, c'est d'être une ancienne championne de rallye !
    Denis Baupin, en 2001 a écrit : "nous allons faire vivre l'enfer aux automobilistes".
    Alors : le plus difficile, c'est Monte-Carlo ou Paris ?

    Il y a beaucoup de points communs, en fait ! La politique est aussi une compétition, même si ce n'est pas la partie la plus noble de l'activité... Ensuite, c'est un travail d'équipe où chaque maillon est aussi important que celui qui personnifie le projet. Un simple écrou mal fixé par un mécanicien peut causer un drame dans un lacet de l'Esterel, comme une phrase mal interprétée ou une initiative malheureuse de l'un des co-listiers peut gâcher vos chances dans une campagne. Et c'est valable dans la victoire comme dans la défaite : derrière les apparences, le rôle de chacun est déterminant. Après, concernant Paris, la question de l'automobile et de la circulation doivent y être traitées avec courage mais aussi pragmatisme. S'il est de notre devoir à tous de peser pour changer les comportements, de promouvoir toutes les solutions de développement durable, il ne sert à rien de créer des divisions et de dresser les uns contre les autres. Automobilistes, piétons ou cycliste nous sommes tous victimes de la pollution. Il faut donc trouver les meilleures solutions pour réduire le poids de la voiture, augmenter la qualité et le nombre des transports en commun, et développer les possibilités de stationnement résidentiel et souterrain. Il ne suffit pas de supprimer des places de stationnement et d'engorger certaines grandes artères avec des chantiers pharaoniques. Et de ce point de vue, il en va aussi du développement économique de Paris.

    A ce sujet, que pensez-vous du projet autolib de Bertrand ?

    De la même manière que nous étions favorables au Vélib, nous sommes d'autant plus favorables à autolib qu'il figure dans notre projet.  

    Le stationnement dans le 15ème arrondissement est devenu très difficile, tout particulièrement dans le quartier Saint-Lambert où le nombre de places en 5 ans a été divisé par trois. Que préconisez-vous pour trouver des solutions ? 

    Le 15ème est l'arrondissement de Paris où il y a le plus de propriétaires de voitures et le stationnement y est d'autant plus un problème que, comme vous le dites,  les places y sont de plus en plus rares. C'est encore le fruit d'une politique qui met la charrue avant les boeufs. Il fallait d'abord inciter les habitants à pouvoir se passer de leur voiture par une meilleure offre de transports en commun et développer le stationnement souterrain. Je propose de ce point de vue la construction d'un deuxième grand parc souterrain dans le 15ème, en plus de celui de Frémicourt, (ce que la majorité actuelle a refusé), et la création de plusieurs lignes de minibus pour les courtes liaisons. Pour le reste, les habitants du 15ème, comme les autres dépendent de notre politique à l'échelle parisienne. La plupart se servant de leur voiture pour travailler dans les autres arrondissements, il faut développer l'offre de transport alternative pour les amener à reconsidérer la question de l'automobile. De la même manière, si pour donner un nouveau souffle à la vie des quartiers, il faut développer les axes piétonniers, cela ne doit pas se faire au détriment du stationnement et nécessite donc, de s'orienter davantage vers le semi-pietonniers qui autorise le stationnement.

    Entre moteur hybride et moteurs électrique, qui ont le vent en poupe, quel est à votre avis l'avenir ? On sait que Carlos Ghosn, le PDG de Renault mise sur le second.

    Dans un premier temps, et même si la France accuse un grand retard en la matière au regard des Japonais ou des Américains, le moteur hybride présente l'avantage d'être déjà opérationnel et d'avoir fait ses preuves, notamment avec la Prius. Le moteur électrique représente sans doute la solution d'avenir, mais sa généralisation sera extrêmement complexes en terme d'infrastructures et de coûts. Nous avons l'avantage que les industriels français travaillent dessus depuis longtemps et notre pays peut jouer un rôle pionnier en la matière. La priorité est sans doute  dans l'adoption du moteur électrique pour l'ensemble du parc de véhicules publics, mais cela sera long, sans compter qu'il faudra prendre en compte la question d'une éventuelle pollution ultérieure dûe aux accumulateurs.

    Que pensez-vous du transfert du Paris-Dakar en Amérique latine ?

    En dehors d'un certain ridicule, notamment en terme d'appellation, je ne suis pas certaine que cette compétition aille encore vraiment dans le sens de l'histoire. Même si le rallye représente une manne pour les pays traversés, il flotte dans son sillage un déplaisant parfum d'indécence. Après, je comprends la décision d'ASO, dans la mesure où le sport ne peut pas accepter être l'otage des conflits géopolitiques, ni ajouter aux dangers déjà encouru par les compétiteurs.

    Seriez-vous prête à concourir à nouveau sur un véhicule vert, à énergie solaire, ou hybride, dans une grande compétition ? Ou, à défaut, si l'on vous sollicitait, à organiser celle-ci ?
     

    L'organiser, sans doute pas. C'est une affaire de professionnels et chacun doit oeuvrer dans sa spécialité. Piloter ? Mais oui, un volant ne se refuse pas ! Avec plaisir !

    En conclusion, quel mot de la fin adresseriez-vous aux automobilistes parisiens ?

    La question qui se pose n'est pas de revenir en arrière et de supprimer l'automobile, qu'ils se rassurent. L'enjeu consiste à concilier plusieurs réalités paradoxales en faisant appel à l'innovation autant qu'à la responsabilité individuelle et des collectivités. L'innovation, ce sont les énergies moins polluantes, les véhicules hybrides, électriques et la recherche sur les bio-carburants. La responsabilité individuelle, c'est de cesser de prendre constamment sa voiture sur les plus petits trajets, vélib proposant une véritable alternative en la matière, d'acheter en priorité des véhicules moins polluants, de développer l'auto-partage et les comportements vertueux. La responsabilité des collectivités, en dehors d'un soutien massif à l'innovation, c'est de mener une politique intelligente qui n'ait pas pour seule conséquence d'opposer les parisiens... Une politique qui mise sur un développement de nouveaux modes de transports en commun, que ce soit de proximité, comme le minibus, ou sur les grands axes comme le tramway ainsi sur que l'augmentation des lignes et l'amélioration du  confort, de la sécurité et des horaires du métro et du RER. Mais c'est aussi le désenclavement de la banlieue et un maillage de transports qui facilite la vie des franciliens et les dissuade positivement d'emprunter leur véhicule pour se rendre dans Paris.




  • Paris 16ème : une élue UMP soutient Jean Peyrelevade

    Voici un message de soutien, émanant de Laetitia Louis, conseillère de Paris, adjointe sortante au Maire du 16ème, en charge de la caisse des écoles.
    Laetitia Louis a adressé ce courrier à tout son réseau et  a autorisé le MoDem du 16ème arrondissement de Paris à le diffuser. Courrier dicté, au delà des clivages partisans, par le souci de l'intérêt de notre arrondissement et de ses habitants.
     

    Chers Amis du XVIème,
     
    Courant février, j'ai envoyé le message que vous trouverez à la fin de celui-ci à bon nombre d'entre vous. Aujourd'hui nous sommes à 9 jours du premier tour des élections. Les listes qui s'offrent à votre suffrage pour ces municipales se sont constituées.
     
    Sachez que je ne figure sur aucune et, pour reprendre ma liberté de penser, j'ai renvoyé ma carte d'adhérent UMP. Je ne partage pas, entre autre, la notion « de représentativité, diversité et d'ouverture » que ce parti a validée en estampillant de son sigle des listes dans de nombreuses communes et en particulier dans notre arrondissement… Et, ce qui m'intéresse en premier lieu et pour l’heure c’est mon, votre arrondissement : le XVIème de Paris.
     
    Pour PARIS, la messe est dite. Même si une bataille n'est jamais perdue avant d'être livrée, les listes d’« Union pour un Paris gagnant » n’auront pas le nombre  nécessaire d’élus pour prétendre élire un maire de PARIS de leur  mouvance : c’est une certitude et c’est regrettable.
     
    Aussi, la seule question qui se pose pour nous, habitants du XVIème, est : Qui pourra nous  représenter au mieux et défendre nos intérêts et nos projets au sein de la nouvelle assemblée parisienne ?
     
    Je prétends et je pèse chacun de mes mots.
     Ce n'est pas Pierre-Christian Taittinger, il est hélas politiquement mort.
    Ce n'est surtout pas la tête de liste UMP, Claude Goasguen, « politicard abrupt et sectaire » qui sera à même d'obtenir quoi que ce soit….
    Ce n'est pas non plus son colistier du Nord, Bernard Debré, déjà parti pour naviguer ailleurs, voyant qu’il perdait pied…
    Et ce n’est pas non plus les plus ou moins jeunes ambitieuses têtes dissidentes qui seront en mesure de faire le poids….
    Et pourtant, il va falloir pendant six ans composer et tenter d'obtenir pas à pas des engagements du futur maire de Paris en faveur de notre arrondissement.
     
    1935265483.jpgJe n'ai trouvé qu'un Représentant pour accomplir cette tâche. Il est tête de liste du Modem, un mouvement, je vous l’avoue, que je ne situe pas encore bien. Mais l’homme, Jean Peyrelevade est d’expérience, ouvert et volontaire sans être autoritaire. Il n'est pas « à gauche de la gauche » comme le prétend Claude Goasguen. Il n’est non plus « l'homme qui a coulé le Crédit Lyonnais » comme ose l’énoncer encore Claude Goasguen, mais « l’homme (nommé par Edouard Balladur, Premier Ministre) qui l’a redressé ». S’il a été chef de cabinet de Pierre Mauroy dans sa jeunesse, il n’était qu’exécutant et s'est amendé depuis en s'éloignant du parti socialiste. Il y en a bien un autre, encore Claude Goasguen, dans sa jeunesse aussi, qui fut membre de l'Occident de son propre chef sans jamais penser à le renier…
    Jean Peyrelevade sait écouter et composer, semble attaché à notre arrondissement et vouloir agir pour lui.
     
    C’est pourquoi je voterai pour lui. Vous m’avez toujours fait l'honneur de votre confiance et parce que je vous respecte, je vous devais ces franches explications. J'ai, de surcroît, l'intime conviction qu'au fond de vous, vous partagerez mon analyse parce qu'elle est juste et que dimanche 9 mars et, peut-être dimanche 16 mars, comme moi, vous voterez Jean Peyrelevade pour tenter de permettre à notre arrondissement de survivre au mieux pendant les six prochaines années.
     
    Bien à vous.
     
    Laetitia LOUIS
    Conseiller de PARIS
    V.comme@live.fr
     
    -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
    De :
    Laetitia Louis [mailto:v.comme@live.fr]
    Envoyé : vendredi 15 février 2008 09:49
    À :
    Objet : XVIème Arrondissement de PARIS- (0809)
     
    Chers Amis du XVIème,
     
    J’ai eu la chance d’être éduquée à la vie locale par un Maire exemplaire de dévouement, qui m’a fait l’honneur de me confier, pendant deux mandats, les délégations des affaires scolaires et de la gestion de la restauration dans les écoles publiques préélémentaires et élémentaires de son arrondissement.
     
    Dans le cadre de ces fonctions électives, où j’ai été successivement adjoint au maire du XVIème puis conseiller de PARIS, j’ai appris jour après jour auprès de lui, l’art de vous écouter, la manière de vous représenter et la méthode pour vous défendre.Bien sûr, pour cela, il faut aimer et respecter ses habitants.
     
    Mais, on ne peut arrêter le temps et Pierre-Christian TAITTINGER se doit de préparer sa succession.
     
    Ce n’est hélas pas nos deux députés alliés du moment qui en ont l’étoffe ou le charisme… On le sait…  
    Ce n’est pas non plus parmi les têtes ambitieuses dissidentes que se trouve l’ombre d’un futur maire…. Cela se saurait…
     
    Aussi, si vous êtes attachés, comme moi, à  votre arrondissement, je vous invite à  vous exprimer et à réfléchir à l’avenir de sa représentativité.
     
    Bien cordialement.
     
    Laetitia LOUIS

  • Paris 6ème : Anne-Sophie Godfroy-Genin (MoDem) refuse de voir le luxe supplanter l'alimentaire

    Engagée en politique depuis la fin des années 1990, Anne-Sophie Godfroy-Genin, agrégée de philosophie, privilégie deux axes forts pour le 6ème : le développement et la valorisation du patrimoine culturel et scientifique de l’arrondissement, autour des quartiers des galeries, des lycées, des universités...Autrement dit maintenir l’ancrage des activités intellectuelles. Dans le même temps, il est nécessaire d’améliorer les conditions de vie au quotidien, en réglant les questions de stationnement, en élargissant les horaires d’ouverture des équipements sportifs et culturels (piscines, bibliothèque) et surtout en répondant aux problèmes quotidiens d’approvisionnement : le commerce évolue de plus en plus vers le luxe au détriment du commerce de proximité, notamment alimentaire.

     

     

    Anne-Sophie Godfroy-Genin a 37 ans. Elle s’est installée dans le 6ème arrondissement il y a vingt ans pour y faire ses études et y habite toujours. Elle participe activement à la vie politique et associative de l’arrondissement. Ancienne élève de l’école Normale Supérieure, agrégée de Philosophie, elle est maître de conférences à l’Université Paris 12. Elle est aussi mère de deux enfants Elisabeth et Paul, scolarisés dans le 6ème .