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Paris - Page 28

  • Baupin veut punir les automobilistes à Paris

    Fidèle à son habitude, une nouvelle idée de "génie" pour l'ayatollah vert de l'hôtel de ville : estimant que les automobilistes parisiens ne sont pas assez punis par les mesures prises par l'équipe Delanoë sous la dernière mandature, il suggère désormais de leur faire payer le périphérique et toutes les autoroutes franciliennes.

    Baupin n'ignore pourtant pas qu'aucun moyen de transport collectif n'est pour l'instant capable d'être aussi rapide que l'automobile en île de France. Son but n'est nullement de les améliorer, mais au contraire de rendre l'automobile plus lente que les transports collectifs, et autant que faire se peut, le plus cher possible pour tous les Parisiens et les Franciliens.

    Plutôt que de partir d'une réalité économique et de chercher à s'adapter à cette réalité, Baupin et sa clique de khmers verts tapent une fois de plus sur ceux qui ont le plus besoin de pouvoir se déplacer. L'intelligence eût été de promouvoir des automobiles vertes, par exemple, mais Baupin préfère par dessus tout taper à coups redoublés sur les automobilistes.

    Baupin confond systématiquement écologie et idéologie, et est le premier comptable avec ses madrasas vertes  qui se veulent écolo des difficultés de circulation à Paris.

    L'écologie, oui, mais pas comme ça. 

  • érotique et sexy, le stade Jean Bouin ?

    8b9245cc429bda4f8ec1513209f0bfa6.jpgC'est cette interrogation en forme de boutade (2h26mn sur la vidéo), énoncée par Didier Bariani, président du groupe UDF-MoDem, lors du dernier Conseil de Paris, que j'ai reprise en titre de mon billet. La mairie de Paris a pour objectif de rénover le stade Jean Bouin en le détruisant de fond en comble, puis en le reconstruisant. C'était donc l'un des thèmes abordés lors de cette séance.

    Didier Bariani a évoqué tout d'abord l'hippodrome d'Auteuil (1h51mn50s) :

    Il a relevé  que conformément aux recommandations passées de l'UDF, il y aura finalement un terrain de hockey. Il a demandé qu'une aire de saut à la perche soit maintenue, et s'est inquiété de la qualité des vestiaires pour les scolaires. Il a également insisté sur le fait que l'aménagement de de l'hippodorme d'Auteuil  doit être un préalable à la rénovation du Stade Jean Bouin. Pascal Cherki s'est engagé sur ce point pour la Ville de Paris.

    Le conseil d'arrondissement a par ailleurs voté en faveur de ces travaux.

    Didier Bariani (2h23mn05s)a évoqué les informations reçcues de la part du Collectif  Jean Bouin ainsi que celles du Président du Stade Français, remerciant les uns et les autres pour la qualité des documents fournis. 

    Abordant le vif du sujet, membre du club Jean Bouin depuis 30 ans, lors de cette séance, Didier Bariani a laissé percer son scepticisme quant au refus par la majorité municipale de Delanoë des autres solutions proposées pour que le Stade Français puisse disposer d'un stade digne de ce nom. Evoquant le stade Charléty, s'il a bien voulu bien admettre la réalité des courants d'air, il a noté que des travaux sur les vestiaires auraient permis de trouver la place nécessaire pour réguler cet inconvénient. Il a observé que sa recommandation précédente de placer le stade dans l'est parisien n'avait pas été suivie d'effets. 

    Rappelant les adjectifs que l'architecte du projet de nouveau stade aurait apposé à sa création (érotique et sexy) Didier Bariani a remarqué avec humour que de tels qualificatifs le mettaient de bonne humeur, nonobstant un obstacle de taille : ce genre de choses relève de l'initimité, or, le projet de stade prévoit d'accueillir 20 000 personnes... 

    Il pose trois préalables à l'approbation par le MoDem du projet de rénovation

    1.Hippodrome doit être complètement prêt avant la rénovation de Jean Bouin : Didier Bariani veut pouvoir continuer à faire un 5000 mètres...

    2.Pas de concerts ou spectacles de ce type : prière de ne pas assourdir atmosphère de quartier.

    3. Il veut savoir s'il s'agit d'une zone d'activités ou d'une zone commerciale qui est prévue ?

    Didier Bariani a reçu finalement des assurances de la part de Pascal Cherki sur ses inquiétudes. 

    De manière générale, j'ai apprécié ces débats, souvent hauts en couleur sous l'effet d'individus eux-mêmes hauts en couleur, et au premier chef Didier Bariani. Il n'est d'ailleurs pas le seul, et les passes d'armes de Jean-Pierre Caffet, sénateur PS de Paris valent leur pesant d'or, surtout lorsqu'elles ciblent le maire UMP du 6ème arrondissement, M.Lecoq. C'est clair, il l'a dans le pif.

    Au final, le MoDem a voté le projet de rénovation, estimant que le besoin d'un stade de rugby, les valeurs de ce sport, et les assurances données sur la nature des activités et le maintien d'équipements avaient finalement amené le groupe à donner son accord

     

     

  • Des milliers d'emplois pour Paris ?

    Après avoir évoqué un Paris rêvé, retour à la réalité dans cette nouvelle section de l'analyse de Valérie Sachs,animatrice du groupe de réflexion UDF puis MoDem consacré à l'attractivité de Paris pendant les années 2006 et 2007. Elle y évoque notamment la place de la finance à Paris en étudiant la situation particulière de New-York. Bien sûr, Valérie Sachs se garde bien de chiffrer le nombre d'emplois que pourrait gagner ou perdre Paris, mais l'exemple de la ville américaine est symptômatique des ordres de grandeur et de ce à quoi l'on peut s'attendre en termes de gains ou de pertes à Paris, selon la politique qui sera menée ou non. Dans les prochains billets, j'exposerai point par point les différentes propositions que le groupe de travail qu'elle animait a décliné.

    Paris, place financière 

    L’industrie financière française représente 4,5 % du PIB et 700 000 emplois presque tous localisés à « Paris ». Sa capacité de financement est « un levier déterminant pour le développement des entreprises et de l’économie française, en même temps que le moyen de préserver le contrôle de nos centres de décision1 ». 40% des emplois financiers seront renouvelés dans les dix ans.

    Les propositions retenues ont l’ambition de créer un environnement propice à l’activité financière, par la mise en place d’outils adaptés et faciles d’accès qui aideront à une meilleure compétitivité et à la création d’emplois.

    Benchmarking de rigueur : New York, Londres 

    Nous saluons la démarche du Maire de New York Michael R. Bloomberg, qui est à l’initiative du rapport « Sustaining New York’s and the US’ Global Financial Services Leadership » (Annexe 1) pour relancer la place financière new-yorkaise. M. Bloomberg fait effectivement partie du métier, ce qui le différencie et l’avantage par rapport aux maires des autres capitales financières mondiales.

    Un groupe d’experts britanniques réfléchit actuellement à des mesures notamment réglementaires et fiscales pour améliorer la compétitivité de la City. La démarche et le contenu de ces deux rapports vont nous servir de guide dans l’élaboration de quelques-unes de nos propositions pour Paris.

    Il s’agit pour New York d’une initiative conjointe de la Ville et de l’administration américaine. Il est révélateur de constater qu’en France l’initiative new-yorkaise est perçue comme une initiative fédérale (sous impulsion du Secrétaire d’Etat au Trésor, Henry Paulson) ou dans le cas de Londres comme une initiative de Gordon Brown, tant il est dur pour nous français d’imaginer « Ken le rouge » s’intéresser à la City et pourtant… Derrière le côté anecdotique du propos, on saisit mieux pourquoi, à la lecture du projet français Finance Innovation, la Ville de Paris ne semble qu’un simple co-contractant. Le projet (page 8) précise de façon laconique que des contacts avec le Conseil Régional d’Ile de France et la Ville de Paris sont en cours.

    Si New York ou Londres cherchent à réagir face à la concurrence des autres places financières mondiales afin de se maintenir au rang de leader mondial dans une économie globalisée, il est impératif pour Paris d’être proactif et de repenser le développement de sa place financière.

    La question de la législation fiscale française

    La législation fiscale est une arme économique de compétitivité or en France sa complexité est stupéfiante. Elle engendre une visibilité réduite pour les investisseurs, sur le poids exact de la fiscalité par exemple et une instabilité dissuasive due notamment aux alternances politiques (source : Centre de Recherches pour l’Expansion de l’Economie et le Développement des Entreprises). Cette question dépasse les compétences de la Ville de Paris et de notre groupe de travail, seule la fiscalité strictement parisienne sera traitée dans ce rapport. Elle reste néanmoins un élément incontournable de toute réflexion pertinente. 

    Lancement du pôle de compétitivité mondial FINANCE INNOVATION

    Le pôle de compétitivité mondial FINANCE INNOVATION vient d’être labellisé (4 juillet 2007) par le gouvernement français lors d’un comité interministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires (Ciact) parallèlement aux Rencontres Financières Internationales de Paris EUROPLACE.

    Christine Lagarde, nouvellement nommée ministre des Finances2, s’est immédiatement emparée du sujet. Elle a annoncé le 5 juillet la création d’un Haut comité3chargé de renforcer l’attractivité de la place financière de Paris qui se réunira à partir du mois de septembre 2007, et a déjà tracé quelques pistes parmi lesquelles la possible suppression de l’impôt de bourse4. Il y a un an, son prédécesseur s’engageait lui aussi à faire de Paris LA place financière leader…

    Ne pas agir face à la concurrence internationale a un coût que New York a chiffré. Dans l’hypothèse probable où le marché américain risquait de perdre entre 4 et 7% de part de marché au cours des cinq prochaines années (avec une croissance globale du secteur comprise entre 8 et 10%), enrayer seulement le mouvement rapporterait entre $15 et 30 milliards de revenus pour l’année 2011. Compte tenu du lien constant entre revenus et emplois, cela se traduirait par la création de 30 000 à 60 000 emplois directs garantis, sans compter la stimulation vers les autres secteurs, et les emplois indirects (immobilier, infrastructure, etc.).

     

    Quel rôle peut jouer la Ville pour promouvoir la compétitivité du secteur financier ? Quel agenda pour Paris ?

    1p. 5 du rapport FINANCE INNOVATION joint en Annexe 2.

    2« Enrichissez-vous ! » a t-elle lancé en référence à Guizot… Entrepreneurial ou furieusement déplacé?

    3Accélérer la simplification administrative et réglementaire.

    4L’impôt de bourse est une taxe proportionnelle à la valeur des transactions.

  • Wi-fi à Paris, la menace fantôme

    Il est dans les projets de Betrand Delanoë de couvrir Paris en entier de bornes wi-fi. Je ne suis pas un expert de la chose, mais j'ai tout de même une certaine défiance à imaginer des centaines de bornes balançant des ondes à tire-larigot dans ma direction quand je me promène tranquillement dans Paris. Je diras même que je ne me sens pas vraiment tranquille à cette idée...

    En fait, on ne sait aps trop quel effet cela peut produire, mais en revanche, le personnel d'une bibliothèque parisienne s'est plaint de bourdonnements, de maux de tête et de malaises juste après qu'une borne ait été installée dans leurs locaux. Bref, appliquer le principe de précaution ne me paraît pas du luxe.

    0a909ccc4efb83ad90c4186b410fcaef.jpgJ'ai cru comprendre à la lecture du projet "Nouvelles technologies" du MoDem et de Marielle de Sarnez à Paris, que ces derniers étaient plutôt favorables à la fibre optique qu'au Wi-fi. Pour d'autres raisons que celle que j'évoque-ci-dessus, mais je crois que je vais aller leur faire état de ma remarque pour apporter ma pierre à l'édifice. Accessoirement, la fibre optique permet un transpert d'informations bien plus rapide, et est sans danger. Je trouve d'ailleurs, que la manière dont  Marielle de Sarnez et  Bruno Gas (qui est en large partie co-responsable de ce projet) conçoivent le développement du haut-débit à Paris est plus sensé : les pouvoirs publics n'ont pas vocation à se substituer aux opérateurs, mais plutôt à leur faciliter la tâche, notamment en permettant des mutualisations qui permettraient de diminuer les coûts (la fibre optique coûte très cher).

  • Le label Grand Paris

    Voici le troisième et dernier billet directement issu des travaux de recherche de Denis Barras et Catherine Mouradian, deux membres du groupe Attractivité de Paris de l'UDF pendant les années 2006 et 2007. Nous avons vu dans un précédent billet quel rôle Catherine et Denis attribuaient aux CCI dans l'idée d'une nouvelle gouvernance économique de Paris, et leur insertion dans une sorte de hub dont l'objet était de regrouper et classer l'information à destination des entreprises souhaitant s'implanter à Paris.

     Ce projet ne serait pas complet sans le développement d'une opération de communication de grande envergure : c'est ce que Catherine Mouradian et Denis Barras ont imaginé, et cela, bien avant que le concept n'aboutisse dans la presse. Pour mémoire, rappelons que Didier Bariani et Marielle de Sarnez ont promu au Conseil de Paris, cette idée de longue date au sein de l'UDF. Mais c'est le travail de ces deux acteurs du groupe Attractivité de Paris qui a donné corps à l'idée. Gageons que nombre des développements que l'on trouve dans cette analyse figureront au final dans le projet parisien du MoDem.

    L’utilité du Label

    Aujourd’hui, il existe plusieurs labels qualité garantissant la qualité d’un produit ou d’un service.
    Voici quelques exemples :
    · « Label Tourisme et Handicap », sous l’impulsion du Ministère en charge du Tourisme
    · « Label Bienvenue en France », initiative gouvernementale visant à regrouper sous un référentiel
    national les divers labels existant pour accroître la visibilité et la qualité de l’offre touristique…
    · « Label UBIFrance » décerné par l’agence française pour le développement les entreprises françaises
    à l’International (subventions, promotion…).
    · Et en vrac, divers labels sectoriels ou locaux ; « Label CNIL », « Label CNRS », « Label ville Internet », « Label du Commerce équitable », etc…

    Ces labels sont nécessaires à la classification de l’ensemble des offres. Pourtant l’on constate que certains labels visent le même objectif tout en étant attribué par des organismes différents.
    Par exemple, nous pourrions nous étonner de la différenciation du label Bienvenue en France de celui de Tourisme et Handicap ou de celui des entreprises françaises à l’Internationale alors que tous visent à promouvoir la qualité Française, celle d’un pays très moderne et convivial !
    Au niveau régional, nous devons travailler à une présentation d’ensemble de l’offre ; tous les jours des initiatives locales créatrices d’activité économique ou visant à l’amélioration de la qualité de la vie voient le jour et restent limitées à une maigre promotion locale alors que certaines pourraient incitées à des implantations d’entreprises si seulement l’information était plus largement diffusée.
    Ainsi il paraîtrait judicieux de créer un Label Grand Paris qui aurait l’avantage de limiter naturellement la multiplication pléthorique de micro labels afin de véritablement rendre plus visible l’identité et les spécificités franciliennes. Ce Label offrira une ouverture promotionnelle concrète aux initiatives locales et permettra aussi, indirectement, de rationaliser plus facilement l’octroi de certaines subventions et ainsi de mieux gérer une part de l’argent public.

    Un Label, une Charte en liaison avec le HUB

    Constituer un HUB tel que nous l’avons décrit précédemment implique que nous présentions une offre claire des diverses opportunités régionales économiques et sociales et la mise en réseau des acteurs locaux afin de faciliter la vie de chacun. Le Label garantit à la fois l’accompagnement et le contrôle des initiatives.

    • Création d’un Comité Indépendant éventuellement au sein de la CCI du Grand Paris, constitué de citoyens et de représentants des principales institutions de l’IDF, de l’entreprise et du tourisme qui sera chargé de la rédaction d’une Charte et l’attribution du Label.
    • La Charte et l’octroi du Label devra permettre la mise en valeur de toutes initiatives visant à la promotion du Grand Paris tant vis-à-vis de l’étranger que vis-à-vis de toutes personnes souhaitant vivre ou travailler en IDF, faciliter l’accès à l’information.
    • Le Label devra favoriser tant le respect de la qualité de la vie (accueil, handicap, aide à la personne…) que la qualité et la valeur économique des activités à promouvoir en IDF ; faciliter l’implantation économique et préserver la diversité de l’offre de service étant des spécificités parisiennes à valoriser.
    • L’attribution du Label sera matérialisée par l’affichage d’un logo chez le bénéficiaire
    • Présence d’un relais local dans chaque Mairie ou au sein du guichet local de la CCI Grand Paris, chargé de l’information, auprès du Comité, des initiatives locales afin qu’elles soient éventuellement labellisées puis enregistrées au sein du HUB et apparaître sur le site Internet de ce dernier.
    • Le Label Grand Paris concernera essentiellement l’activité économique liée à la promotion de l’Ile de France mais le HUB reprendra toutes les informations touristiques et celles concernant la vie du citoyen (sociale et administrative).

    Conclusion

    Certes, l’on pourrait considérer comme impossible un tel projet « Concept du Grand Paris + portail unique + label » pour des raisons politiques ; nous avons tous constaté la difficulté de faire travailler ensemble des élus de partis différents ou des organismes souvent frileux ou démotivés préoccupés seulement par l’immédiateté d’une obligation professionnelle.
    Pourtant la concurrence des grandes agglomérations étrangères est réelle et même certaines agglomérations françaises commencent à avoir vraie image de marque à l’international faisant passer Paris au second plan sur bien des domaines ; un comble pour la grande capitale culturelle et économique qu’est Paris !
    Notons que sur bien des projets, l’idée du Grand Paris émerge (changement du nom de l’aéroport de Roissy, extension de la notion « Université de Paris » et de bien d’autres initiatives citées tout au long de notre analyse « Attractivité de Paris » (Paris place financière, etc...).
    Pour toutes ces raisons, il paraît indispensable de travailler à construire l’image du Grand Paris, mettre en valeur tout son potentiel sans attendre que tout un ensemble d’initiatives locales, non valorisées, ne voient automatiquement le jour face à l’évolution naturelle des exigences économiques et sociales pour finir par complètement opacifier l’intérêt de notre région.
    Nous pensons que bon nombre de Franciliens sont conscient de la nécessité de motiver l’activité économique en facilitant son accès et en généralisant son information cela passe autant par l’augmentation des transports en commun, par l’animation de la vie locale que par la valorisation de l’ensemble des opportunités afin de soutenir le rayonnement de notre région en France et à l’étranger.
    Les outils promotionnels que sont le concept du Grand Paris et la création du portail unique nous paraissent indispensables à la réalisation d’une stratégie marketing active et ouverte au bénéfice de notre région.

  • Crèches à Paris, les solutions du MoDem

    Il y a une vraie difficulté avec l'accueil de la petite enfance à Paris. Depuis l'an 2000, la démographie a rebondi dans la capitale, et les familles de deux à trois enfants sont de plus en plus nombreuses. Le programme de crèches de la municipalité n'est pas suffisant, et, parfois, l'équipe de Bertrand Delanoë a usé de subterfuges, en tentant de faire fermer des jardins d'enfants pour les transformer en crèches. Du coup, en apparence, c'est une crèche supplémentaire qui ouvre, mais dans la réalité, c'est un jardin d'enfants de la ville de Paris qui ferme et donc, moins d'enfants accueillis.

    f5181cdd56e673355b20e2302de17baf.jpgChristelle de Crémiers, conseillère municipale MoDem dans le 17ème arrondissement, a pris en charge le dossier social au sein des commissions de travail du MoDem. Avec Marielle de Sarnez , et face à l'urgence, elles ont tenté de proposer des solutions novatrices afin de répondre au défi.

    Notamment, le MoDem a pris acte qu'en raison de l'exiguité de Paris et le prix du foncier, il ne serait pas possible de proposer suffisamment de crèches pour satisfaire à la demande, et ce, même avec un effort financier significatif.

     

    Mais, elles ont eu à la place une idée très intéressante : développer un lieu d'accueil intermédiaire entre la crèche associative, la crèche familiale et la demeure de l'assistante maternelle.

    79fdfe3c11c7c76facb11334094ba1cc.jpgMarielle de Sarnez propose  un certain nombre de pistes sur son blog, afin d'améliorer autant que faire se peut l'existant. L'accueil à domicile est l'une des pierres angulaires de ces nouvelles pistes. 

    « Repenser l’accueil à domicile et le rôle de la mairie comme garant de la sécurité et de la qualité. En effet, il ne sera pas possible de financer l’ensemble des besoins des familles à coup d’ouverture de places en crèche collective. Le métier d’assistante maternelle doit être fortement valorisé et le mode d’accueil en crèche familiale, délaissé par la mandature, développé» 

     

    L'idée est de travailler avec ces dernières de manière à mettre en place un système où les assistantes maternelles recevraient très régulièrement la visite de professionnels de l'enfance : directrices de crèche, psychologues, infirmière, éducatrices de jeunes enfants, seraient amener à rendre visite régulièrement aux assistantes maternelles, afin de la conseiller, de contrôler la qualité du service rendu, et, le cas échéant de la former.

     Cette offre ne serait bien sûr pas exclusive et s'ajouterait à celles qui existent déjà. Ce pourrait être une opportunité pour un certain nombre de femmes qui ont choisi de demeurer chez elles de trouver un emploi rémunéré et tout à fait essentiel compte-tenu de l'urgence à Paris dans ce domaine.

    Cela aurait l'avantage d'être moins coûteux que le système de subventions assez peu contrôlé dont use et abuse l'équipe socialiste, et, mécaniquement, de dégager plus de solutions d'accueil pour les jeunes enfants. De plus, cela revient à remettre l'individu au coeur du projet social, et à en faire un acteur responsable

  • La version UMPS du droit au logement

    C'est révélé par le Canard enchaîné, le directeur de cabinet de Christine Boutin, Monsieur Bolufer, dispose d'un magnifique logement de 190 m2 boulevard Port-Royal pour la modique somme de 1190 euros par mois. Le logement en question fait partie du parc HLM.

    Quand je pense que l'UMP et Nicolas Sarkozy ont promu la notion (démagogique) de droit au logement opposable, et que Christine Boutin, il y a peu, enguirlandait des "mal-logés" de ce qu'ils ne devaient pas se plaindre, parce qu'eux, au moins, avait un logement... 

    Si le MoDem accède à des reponsabilités, à Paris, j'espère qu'il mettra fin à ces abus inacceptables, d'autant que la société qui gère l'immeuble où loge notre SDF du ministère du logement est une société partiellement municipale. Il est vrai que la Mairie de Paris, dès 2001 a tenté de prendre le contrôle de la société, plutôt dubitative sur les attributions de logement, mais, ce n'est qu'en 2006 qu'elle a enfin pris les choses en mains.

    Evidemment, quand l'on sait que Lang, Assouline, ou encore Chevènement bénéficient d'une manne de cette espèce à Paris, on comprend que la Mairie de Paris ne soit pas trop pressée de nettoyer les écuries d'Augias...

     

  • Un rôle renouvelé pour les CCI

    Je poursuis la publication des analyses de Denis Barras et Catherine Mouradian. Dans le billet précédent, j'avais explicité comment ils concevaient un portail destiné à produire de l'information économique pour les entreprises désirant s'implanter à Paris.

    Dans ce nouveau billet, ils proposent une solution originale pour mettre en place le hub parisien, qui n'est pas sans évoquer le rôle que Christian Blanc destine aux Chambres de commerce et d'industrie dans la Croissance et le Chaos. 


    Le point essentiel visible de la performance de l’Attractivité de Paris reste son aptitude à motiver l’implantation des entreprises et leur capacité à créer de l’emploi ; un effort particulier doit donc être fait pour faciliter l’information et les conditions d’implantation des entreprises.
    Il est évident que si au niveau national des mesures étaient prises pour tendre vers un statut unique de l’entreprise comme il est souvent le cas à l’étranger et vers une diminution du nombre de types de contrats d’embauche, l’incitation à l’initiative privée en serait facilitée.
    Ainsi, une mise à niveau de compétitivité et de l’image de marque du Grand Paris implique qu’en amont le travail commencé au niveau national par des structures comme l’AFII (marketing et promotion de la France à l’étranger via entre autres nos Ambassades) ou du Conseil de l’Attractivité crée par Jean- Pierre Raffarin pour une simplification des procédures de l’entreprise (fiscale, sociale et administrative) soit poursuivi et que les responsables de la mise oeuvre du HUB travaillent aussi en concertation avec ces groupes.


    A ce jour, il apparaît que le meilleur point d’ancrage pour la matérialisation du HUB soit le réseau CCI, de par sa spécificité administrative et géographique mais aussi sa réalité financière.

     

    • La CCI du Grand Paris que l’on pourrait installer dans les locaux de la CCI de Paris chargée de l’information globale autour l’activité économique mais aussi capable d’informer en matière de tourisme d’affaire. Aujourd’hui par exemple pour louer une salle de congrès,il existe les offres CCI, Office du Tourisme, Musées nationaux ou municipaux (…) ; il n’y aucun document commun ! La CCI du Grand Paris serait responsable de la mise en place, de la gestion et de la maintenance du HUB et coifferait les CCI départementales ; cette interactivité est nécessaire à l’établissement de statistiques consolidées afin d’obtenir une information fiable sur l’activité économique de la région. Les remontées d’information vers le HUB devraient permettre aussi d’assurer un contrôle régulier dela gestion et la productivité des différents CCI.
    • · Aujourd’hui la Chambre de commerce départementale est le lieu de l’enregistrement de la création d’entreprises mais elle doit devenir le lieu unique de l’enregistrement de l’activité économique et intégrer aussi l’enregistrement de l’activité libérale et artisanale.
    • Les CCI sous l’autorité de la CCI Grand Paris devraient  en complément de leur expertises juridiques et administratives pouvoir orienter efficacement les recherches de financement ou de prêts afin de rationaliser le pèlerinage financier entre les divers aides étatiques, régionales, locales ou associatives et des officines qui ne communiquent jamais entres-elles.
    • Les CCI devraientt étendre leur expertise en favorisant la création d’un pool d’experts sectoriels capables d’accompagner tout demandeur (entrepreneur ou chercheur) vers les réseaux professionnels le concernant. Cet accompagnement dépassera la simple fourniture « d’un annuaire » mais aiderait aux premières prises de contact.
    • La CCI du Grand Paris prendrait en charge la redirection géographique des demandes pour tous ceux qui souhaitent bénéficier des avantages de la banlieue (espace, fiscalité, proximité aéroport…).

     

    • La CCI du Grand Paris devrait avoir des relais locaux dans les mairies « des guichets CCI ». Le Guichet CCI, un pôle interactif, qui serait chargé de faire remonter les informations sur les initiatives locales auprès les responsables du HUB afin qu’elles soient intégrées à l’information générale mais aussi de l’accueil et de l’orientation des nouveaux entrepreneurs.
    • Les responsables du HUB (CCI Grand Paris) auraient à veiller à la formation des personnels de la CCI ; pratique de l’anglais à tous les niveaux d’accueil ou d’expertise et connaissance du Grand Paris.

    Cette liste exhaustive, et bien pensée donne une idée claire de ce que pourrait produire une nouvelle organisation des CCI, l'exemple de Paris étant frappant. 

  • Des têtes nouvelles sur les listes parisiennes du MoDem !

    0a0429f36ceea0e72ebaf688c9106300.jpgMarielle de Sarnez, chef de file du Mouvement Democrate au conseil de Paris, a indiqué lundi que les têtes de liste de son parti dans les vingt arrondissements de la capitale pour les municipales devraient être connues "dans les premiers jours de janvier". "J'ai envie de listes très renouvelées avec une grande participation de jeunes", a ajouté Marielle de Sarnez précisant qu'il y aurait des listes MoDem dans tous les arrondissements de la capitale, "y compris le XIIe" . La candidate du Modem à Paris a plaidé pour "une nouvelle méthode de gouvernement de la ville" où on se parlerait "autrement que par invectives, accusations et dénigrements." Selon elle, "la cohérence veut que les électeurs parisiens aient un choix nouveau, supplémentaire dans les vingt arrondissements".

  • Budget de Delanoë pour 2008 et propositions de Marielle de Sarnez

     Marielle de Sarnez est intervenue lors de la séance du Conseil de Paris du lundi 17 décembre 2007.

    Le texte de son intervention est disponible sur le site du Mouvement Démocrate. 

    7f1d9ff620e7460cf0cf0c46a0bece8a.jpgMarielle de Sarnez a eu l'honnêté d'admettre que le bilan de Bertrand Delanoë comportait des éléments satisaisants. Elle lui a demandé en retour de reconnaître qu'il avait été soutenu par l'UDF - MoDem pour certains d'entre eux, et que d'autres venaient de ses prédécesseurs (notamment le tramway dont la mise en service avait été décidée avant la mandature de Bertrand Delanoë).

    Elle s'est cependant inquiétée avant toutes choses de savoir si les Parisiens vivaient mieux ou non qu'en 2001. Etvoici ce qu'elle a retenue entre autres des doléances des Parisiens :

    « Et que nous disent les Parisiens ? Qu’il est de plus en plus difficile de se loger. Les prix de l’immobilier n’ont cessé d’augmenter, pour louer et a fortiori pour acheter. Ils n’ont pas le sentiment, loin de là, que la propreté des rues soit améliorée. Ils ne considèrent pas, loin s’en faut, que l’on se déplace mieux aujourd’hui qu’hier »

    Elle a proposé d'introduire une part de logements intermédiaires et privés dans les logements sociaux, et, corollairement une part de logements sociaux dans les programmes privés, et ce afin de rééquilibrer ouest et est parisien, mais aussi afin de garantir une vraie mixité sociale à Paris. Elle s'est également préoccupée du logement des étudiants boursiers.

    Opposée aux grandes tours, qualifiées de Totem, elle estime que d'autres solutions sont possibles. Elle a également proposé des logements-relais pour les sans-abris.

    Elle a appelé à développer une véritable alternative à l'automobile, c'est à dire une alternative efficace, proposant plutôt d'inciter à l'utilisation de véhicules propres plutôt que de générer les pires embouteillages en menant une politique résolument hostile à l'automobile, propre ou non. 

    Elle a demandé également au maire de paris de se soucier du commerce de proximité, souvent abandonné au profit des grandes surfaces, relevant que dans les 12% du budget attribués au dynamisme de Paris, il n'y avait absolument rien pour les commerces et l'artisannat. Elle a appelé notamment à défendre la place des TPE et des PME et à leur créer des conditions d'exercice favorables. 

    Elle a rappelé que la démographie des bébés à Paris était en plein essor et appelé à ne pas se voiler la face : les créations de crèches ne suffiront pas. Il faut donc envisager le développement d'autres alternatives, afin que les Parisiens demeurent libres de travailler quand ils ont des enfants. 


    Rappelons, enfin, que Marielle de Sarnez met en débat ses propositions sur son blog de travail, Marielle de Sarnez pour Paris.