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Paris - Page 29

  • Finance : les audaces du MoDem à Paris

    42c1c10a538a62af079752b2624f4123.jpg«De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace !» Qui ne connaît cette apostrophe désormais célèbre de l'avocat Georges Danton appelant à sauver la patrie. Il n'est pas dans notre intention d'adopter ici un ton emphatique, mais, il faut l'admettre, nous avons été bluffés par celle de Marielle de Sarnez et du MoDem.

    Prendre le risque d'intégrer un projet complet sur la finance tout en admettant que la finance n'a pourtant souvent pas bonne presse, je trouve que cela relève d'un grand courage politique et de tout de même d'une certaine audace. Trouver de surcroît le moyen d'associer la finance et le social, c'est encore plus fort. Pour nous qui nous classons parmi les hérétiques, il est évident qu'un tel projet n'est pas pour nous déplaire.

    L'article publié sur le blog de Marielle de Sarnez commence ainsi :

    « Souffrant d’une mauvaise image au sein de la population, considérée comme un secteur prospère, la finance est absente des programmes économiques, et n’est mentionnée dans le discours politique que pour stigmatiser ses dérives occasionnelles. Et un soutien politique affiché à un secteur décrié paraît électoralement risqué »

    Et pourtant, ce risque, le MoDem le prend, arguments à l'appui. Trois axes organisent le projet :

    - Déterminant au sein de l’économie parisienne, le secteur financier est stratégique pour Paris mais aussi pour le pays

    - L’apparente prise de conscience des enjeux en 2001 ne s’est pas traduite dans les faits

    - La nécessité de préserver et renforcer un secteur stratégique pour Paris pourrait aussi conduire à mieux l’intégrer à l’économie de la Ville

    Et voici, autour de ces trois axes les grandes lignes de l'argumentaire :

    - Le secteur financier est l’un des piliers de l’économie de Paris.

    - Paris ne peut pas faire l’impasse sur un secteur stratégique pour la Ville, l’agglomération et le pays.

    - Malgré ses atouts, la Place financière de Paris est menacée et présente des signes inquiétants d’affaiblissement.

    - Malgré l’intérêt affiché pour la question en 2001, l’action de la Ville s’est résumée à suivre frileusement les initiatives de la profession. 

    - Cet engagement à minima dans des initiatives qui restent encore limitées ne confère à la Ville de Paris qu’un rôle de spectateur face à la situation.

    -Paris peut donner au secteur financier les moyens de s’y développer et de rester dans la course mondiale.

    -L’excellence de la Finance à Paris peut aussi résider dans son caractère citoyen et son intégration à la Ville.

    Ce que j'apprécie, dans ce choix, c'est aussi d'aller contre les déclarations à l'emporte-pièce. C'est toujours une facilité de hurler haro sur la finance, car il est clair que les dérives existent. Mais en même temps, jamais le monde n'aurait connu un tel développement économique sans l'introduction du crédit à une échelle massive. Or, c'est précisément le rôle de la finance que de générer un tel crédit. Bien sûr, il existe aussi des produits financiers sur des crédits, voire sur d'autres produits financiers, et je pense en particulier aux marchés dérivés, mais, les marchés dérivés servent aussi les grandes institutions financières privées à se couvrir quand elles consentent des prêts très importants. 

    Il me semble qu'ajourd'hui, le principal problème sur les marchés financiers, c'est la manière dont l'information circule et comment elle est perçue. Sur ce sujet, j'aborderai très prochainement la problématique de la Catallaxie, la thèse sur le sujet de l'école autrichienne, et en particulier la manière dont Hayek la traite. 

    On connaissait déjà la sociale-économie chère à François Bayrou (mais aussi Michel Rocard, puisque ce dernier évoque l'économie en ces termes-mêmes dans un récent entretien avec le Nouvel Obs), mais  le MoDem parisien de Marielle de Sarnez a créé un concept politico-économique fort intéressant : la social-finance. Le terme n'existe pas encore, mais l'idée, elle, est en oeuvre ; le projet du MoDem sur la finance comporte en effet un volet social non-négligeable ;

    Je trouve en particulier l'idée de faire de Paris la capitale de l'Investissement Socialement Responsable à la fois audacieuse et pertinente. 

    De manière générale, concevoir une finance solidaire  non par le biais de la fiscalité (à coups de taxation) comme le font généralement les socialistes, mais au contraire avec des initiatives fortes (micro-crédit, investissement socialement responsable, diversification du recrutement pour citer quelques lignes directrices du projet), c'est une manière de penser la sociale-économie qui me convient parfaitement.

     

  • Quel Paris pour le MoDem ?

    c50f5843be6b473d4cf33ae5f96f4949.jpgAprès la critique du bilan de Bertrand Delanoë, Valérie Sachs (UDF-MoDem) évoque dans son analyse le Paris qui demeure à édifier et fixe les grandes lignes de ce que pourraient être les objectifs d'une prochaine majorité municipale, à l'évidence, en rupture avec les méthodes de gouvernance qui ont prévalu jusqu'ici.

    Le projet de Marielle de Sarnez pour la finance (que je commenterai prochainement) intègre très clairement la plupart des analyses de Valérie Sachs : le secteur financier est l'un des piliers de l'économie à Paris. C'est bien pour cela que nous tenons, sur ce blog, le programme économique du MoDem comme le meilleur de tous à Paris.

    Valérie Sachs fait émerger clairement une ligne directrice à travers les objectifs fixés. Ce-faisant, son positionnement politique et économique est de la même teneur que le nôtre : en effet, à considérer nos références économiques, Schumpeter évoquant la force du capitalisme pour résorber le problème du chômage, ou Christian Blanc dont nous avons salué à plusieurs reprises la clairvoyance en dépit de nos divergences politiques, c'est la même logique qui est à l'oeuvre.

    Dans un prochain billet, je montrerai comment à partir d'une analyse de la situation new-yorkaise par Valérie Sachs on peut tenter une prospective sur ce que la finance pourrait apporter en termes de richesses et d'emplois à Paris. Ce qu'un certain nombre de lecteurs attendent avec impatience est donc désormais très proche, puisque c'est la prochaine étape. J'en donne déjà le titre : des milliers d'emplois pour Paris

    De quel Paris rêvons-nous ?

    Entre mythe et réalité, Paris dispose d’atouts économiques et structurels, liés à des investissements publics de long terme, d’infrastructures de pointe, d’un capital culturel inouï, d’une main d’œuvre qualifiée, d’une géographie de rêve. Paris a su se spécialiser sur des activités à forte valeur ajoutée, sur des marchés de niche, et reste après Londres une capitale attractive, à la fois capitale internationale, politique, économique et culturelle. Mais Paris fait face à une quadruple concurrence : internationale, européenne, nationale et régionale -où toutes les communes d’Île-de-France sont en rivalité constante avec Paris enfermé dans son périmètre historique- quand il lui faudrait créer une synergie « régionale », structure de base nécessaire à la compétition européenne et mondiale. Paris n’a pas vocation à se spécialiser sur les projets culturels subventionnés, Paris is now open for business[1] !

    Nous ne voulons pas d’un Paris muséifié, vieillissant, mais d’une capitale internationale ayant les moyens d’assurer un avenir et d’attirer à elle une population jeune, dynamique, et qualifiée.  Il s’agit de construire, sans faux tabous, une politique non pour les rentiers mais pour les professionnels, les actifs… Et la spirale vertueuse se réenclenchera… Les « classes moyennes » ne seront pas contraintes de quitter Paris, y fonderont une famille, investiront, consommeront, le commerce de proximité retrouvera un avenir,… Et Paris revit. 

    Nos objectifs

    Nous souhaitons répondre au déficit d’offre dont souffre la France, et proposer des pistes adaptées à Paris et à ses compétences élargies. Centrer un programme électoral sur le développement économique marque une rupture et entérine positivement une situation encore inédite pour Paris : la prise en compte de la concurrence régionale, nationale, européenne et internationale de plus en plus exigeante, les mutations économiques et sociales qui en découlent. L’acceptation que le monde « d’hier » n’est plus.Il va nous falloir parler de l’investissement des entreprises sans faire fuir les électeurs. 

    Au risque de nous répéter, nous souhaitons développer une véritable ambition économique pour Paris autour de deux mots-clef : souplesse et innovation. Il s’agit d’une rupture avec la philosophie de l’équipe Delanoë dont les programmes économiques sont trop souvent confiés à des acteurs qui multiplient les guichets d’aides et développent une bureaucratie de contrôle plus que d’innovation.

    Paris doit garantir un environnement « parisien » propice aux entreprises, qui associe sans cloisonnements de statuts ou de culture, chercheurs publics et privés, créateurs d’entreprises, investisseurs et dirigeants. La Ville de Paris, de simple co-contractant, deviendrait un véritable partenaire économique par des participations financières ciblées mais d’envergure.

    Notre mission est de convaincre la prochaine majorité municipale de s’appuyer sur les trois secteurs-phares qui offrent à Paris les moyens de ses rêves, de poursuivre de grandes ambitions et d’affronter ses nouveaux défis :

    -         L’industrie financière, essentiellement parisienne (cadre du « Grand Paris »), qui emploie 700 000 emplois, et contribue à hauteur de 4,5% à la richesse nationale.

    -         Le Luxe[2], second secteur économique français et le tourisme[3] : secteurs créateurs d’emplois, peu touchés par la délocalisation, à réelles fonctions sociologiques positives comme la recherche de l’excellence, le respect de l’éthique ou la préservation du tissu social.

    L’objectif est de garantir un modèle social parisien qui n’accepte plus que 12% de sa population vive avec moins de 750 euros par mois, compte 58 000 Rmistes, et 109 000 demandeurs de logement social, soit une augmentation de 20% en 6 ans.

     



    [1] Christine Lagarde a utilisé la formule pour la France.

    [2] Il est inutile de rouvrir la polémique entre Voltaire et Rousseau, luxe et tourisme s’adressent aux étrangers et aux Français : gens « ordinaires ».

    [3] 20% des emplois de la capitale dépendent directement ou indirectement du secteur du tourisme.

     

     

  • Un Hub pour Paris

    a24348cc2744013bb6d2bcebe7b76716.png

    J'ai présenté dans un billet précédent sur l'entreprise et l'information à Paris, les prémices du travail de Catherine Mouradian (ci-contre) et Denis Barras, deux adhérents UDF-MoDem proches de de Valérie Sachs  dont la réflexion a à l'évidence nourri le projet parisien du MoDem.

    Leur réflexion préliminaire avait abouti à mettre en avant la nécessité d'une information de qualité dans le cadre du développement économique de la ville de Paris, destinée aux entreprises, élément qui manque singulièrement et cruellement à l'équipe socialiste de Betrand Delanoë. 

     

    A cette fin, Catherine Mouradian et Denis Barras ont inventé un concept directement issu de l'univers informatique : le Hub. Un hub, est une sorte de répartiteur  informatique qui permet à plusieurs ordinateurs de se connecter en réseau.

    Voici donc comment Catherine et Denis s'imaginent ce que devrait être le portail de Paris sur la Toile : 

     Ce HUB à pour but de permettre de mettre en avant

     

    • les atouts de Paris et de l’Ile de France
    • les conditions de l’implantation de l’activité économique
    • les réponses administratives nécessaires à la vie du citoyen
    • les initiatives de valorisation de l’IDF avec le label « Grand Paris »

    Ce HUB doit être compris comme un outil marketing performant visant à créer pour Paris et le Grand Paris l’image d’une zone d’activité fortement attractive, moderne et énergique, de marquer l’identité du Grand Paris et de l’ensemble de ses savoir –faire.
    Le HUB devra être matérialisé par un portail d’entrée unique sur Internet, au moins en totalité bilingue Français/Anglais ; nous rappelons, à toutes fins utiles, que nous avions recensé 22 sites Internet associés à la promotion seule de Paris (!), et que depuis d’autres ont vu le jour et avec une pratique de l’anglais s’arrêtant au bout de 4 écrans pour la plupart. Une complexité parisienne en dépit de tout souci d’efficacité…
    La création du HUB passe par une rationalisation de l’information (culturelle, technique, financière ou sectorielle) ainsi que de certains services administratifs ; dans certains cas selon les spécificités et les domaines d’intervention, les interactions, entre l’IDF, Paris ou l’Etat, sont certes complémentaires mais restent souvent illisibles pour le néophyte.
    La construction du HUB impliquera de facto, peu à peu, le regroupement et/ou la fermeture d’agences ou institutions (proposant aide, accueil, hébergement, financement aux entrepreneurs actifs ou potentiels) actuellement en surnombre, redondantes ou mal gérées.
    Il est de la responsabilité des gouvernants de faciliter par tous les moyens la communication entre les services, les responsables et le citoyen.
    Garantir l’efficacité du HUB implique de revisiter la gouvernance de l’IDF, il ne s’agit pas de supprimer l’identité des communes régionales au profit de Paris mais de travailler à une action marketing commune d’information avec tous les acteurs politiques de la région afin que chaque offre soit dignement représentée ; chaque commune ou initiative active du Grand Paris devant se lier au portail unique.
    Le fait d’agir ou non avec autorité pour une nouvelle gouvernance des régions permettant surtout une rationalisation des coûts dépendra sans doute des volontés politiques et des choix électoraux mais en tout état de cause la nécessité d’un marketing adapté à la concurrence actuelle par la création d’un portail unique est aujourd’hui fortement indispensable à la renaissance de l’attractivité parisienne afin de lutter contre les tendances à la muséification de notre Capitale.

    Catherine et Denis m'ont informé par courriel qu'ils étaient tout prêts à répondre aux éventuelles questions des lecteurs de ce blog. N'hésitez donc pas, chers lecteurs, à y déposer vos questions et commentaires. Pour ma part, je ne vois rien à ajouter. Le prochain billet développera ce que pourrait être une nouvelle gouvernance économique pour Paris. Notez que cette dernière idée est récurrente dans le programme municipal de Marielle de Sarnez.

  • Delanoë,Paris et ma petite entreprise...

    d4a3aa02a483a5ef6d255b79818c4e59.jpgJe publiais, tout récemment, l'analyse remarquable que Valérie Sachs avait dressé du bilan de la mandature Delanoë. Pour illustrer mon propos, je  m'appuie,  cette fois, sur un autre document d'envergure, celui de Catherine Mouradian et Denis Barras, tous deux adhérents du MoDem, et  membres de l'équipe de Valérie Sachs. Ils se  sont intéressés en particulier aux conditions d'implantation d'une entreprise à Paris.

    A la qualité de leur travail, on peut être rassuré sur la solidité des personnes qui entourent Valérie Sachs, Marielle de Sarnez, et plus généralement encadrent le projet MoDem à Paris

    Attention, ça va décoiffer...

    b6b4efb6c6b8c039172440a2cc73d72a.jpg Observez avec attention l'image ci-contre. En cliquant dessus, on doit même pouvoir ouvrir une fenêtre afin de la voir en grand.

    C'est le labyrhinte des interlocuteurs auxquels une entreprise souhaitant s'implanter à Paris peut s'adresser. L'excellent travail de Denis Barras et Catherine Mouradian a permis de le reconstituer.

    Alors, c'est très simple : si l'entreprise ne s'appelle pas Ariane, ce n'est pas la peine de s'y risquer.  Dans le cas contraire, gare aux Delanotaures, une version locale, mais redoutable du Minotaure de la légende...

    - Denis Barras et Catherine Mouradian écrivent à la suite de ce schéma introducteur :

    « A la suite du diagnostic élaboré et présenté à la Commission économique en 2006, il apparaît que Paris est une porte d’accès stratégique au marché européen mais que l’image de Paris souffre d’un marketing défaillant et d’une structure d’information pléthorique et inadaptée à la concurrence actuelle, malgré des atouts indéniables économiques, culturels et sociaux.
    La concurrence des grandes agglomérations étrangères est réelle et certaines agglomérations françaises
    commencent à avoir vraie image de marque à l’international faisant passer Paris au second plan sur bien des
    domaines ; un comble pour la grande capitale culturelle et économique qu’est Paris ! »

    Moi, je dirais qu'ils sont encore bien bons. Ce n'est pas défaillant, c'est rachitique pour ne pas dire nécrosé... 

    Leur idée principale, c'est de développer un marketing bien plus offensif, pour promouvoir Paris, et, bien évidemment, de rationnaliser l'information. Bien avant Nicolas Sarkozy et Madame de Panafieu, ils avaient déjà pensé l'idée du Grand Paris, puisqu'ils l'évoquent ici en introduction de leur rapport. Il faut savoir que le rapport, qui fait suite au diagnostic de l'UDF durant l'année 2006, a été écrit dès les débuts de l'année 2007, avant d'être complètement finalisé en décembre dernier.


    « D’emblée nous soulignons ici le fait que la zone d’activité parisienne dépasse largement les limites du périphérique de Paris et qu’à l’image du « Grand Londres » ou du concept « I love New York », l’idée du Grand Paris s’impose d’elle-même en terme de communication et de marketing.
    Notons que sur bien des projets, l’idée du Grand Paris émerge peu à peu (changement du nom de l’aéroport de Roissy, extension de la notion « Université de Paris » et de bien d’autres initiatives citées tout au long de notre analyse « Attractivité de Paris » (Paris place financière, etc...).
    Nous pensons que bon nombre de Franciliens sont conscients de la nécessité de motiver l’activité économique en facilitant son accès et en généralisant son information ; cela passe autant par l’augmentation et l’extension des transports en commun (la vie du Parisien devient de plus en plus francilienne), par l’animation de la vie locale que par la valorisation de l’ensemble des opportunités.
    Le rayonnement de notre région en France et à l’étranger est aussi un des éléments moteur, évident, du renouveau de l’activité économique
    Les outils promotionnels que sont le concept du Grand Paris et la création d'un portail unique nous paraissent indispensables à la réalisation d’une stratégie marketing active et ouverte au bénéfice de notre région.


    Ce que nous appellerons ici « Grand Paris » peut bénéficier d’une autre appellation (« Paris Métropole » ou autre … ) pour peu que la dénomination soit fidèle au concept ici développé

    Chers amis lecteurs de mon blog, tout comme pour les analyses de Valérie Sachs, j'ai bien l'intention de ne vous diffuser que morceau par morceau, la réalité de ce rapport du plus haut intérêt. La suite prochainement, donc. Ce premier billet n'est qu'une mise en bouche... 

    Ce qui m'intéresse, moi, dans ce projet, c'est son idée principale : la rationnalisation et la promotion de l'information économique sont des  idées totalement étrangères à la municipalité socialiste, à Delanoë, et à son équipe. Or, je crois que c'est tout à fait fondamental, par les temps qui courent, et qu'unegrande métropole ne peut absolument pas s'épargner de réfléchir à la manière dont elle communique dans le champ économique. Toutes choses qui indiffèrent royalement à l'équipe municipale en place, mais pas du tout, en revanche, aux entreprises qui viennent s'implanter. Et une entreprise qui s'implante, ce sont des emplois, et du pouvoir d'achat...Or, les entreprises quittent Paris...

  • Le bilan de Bertrand Delanoë à Paris

    1acc3755cefbf477353f83909e60f41c.jpgComme promis, je continue d'exposer ici les analyses de Valérie Sachs, candidate UDF-MoDem dans le 16ème arrondissement lors des élections législatives du mois de juin dernier.

    Ce bilan est équilibré, relevant les éléments positifs et les éléments négatifs du bilan de Bertrand Delanoë. Ce qui apparaît nettement, c'est l'inertie dans le domaine économique, puisque le rapport met en évidence la perte sèche en termes de recette sur la taxe professionnelle. L'essentiel n'est pas la perte elle-même, mais sa signification : les entreprises quittent Paris !

    Quant à la qualité de la gestion, pour ma part, je serai plus sévère que Valérie Sachs, en renvoyant à une autre analyse, celle de Gérard Bardier, militant du Nouveau centre, dans son billet récent "Un avenir pour Paris" . Son analyse des budget, en particulier, est très révélatrice.

     

    Bilan de la mandature Delanoë

    Selon Lionel Stoléru, homme d’expériences mais patron du CODEV, Bertrand Delanoë serait  à n’en pas douter le meilleur maire pour Paris !

    A l’initiative expresse du Maire[1], la Ville de Paris est aujourd’hui saluée, par les trois agences de notation financièreStandard & Poors, Moody's et Fitch Ratings, pour la performance de sa gestion financière entre 2001 et 2006. Paris est ainsi reconnue comme la ville aux finances les plus saines[2] d’Europe. Elles  reconnaissent la capacité de la ville à faire face aux défis futurs, la richesse de son tissu économique, et ses performances financières solides. Fait surprenant pour une majorité socialiste et verte, elles révèlent la « sophistication croissante des outils de gestion »[3]

    Leurs études mettent en évidence la réduction de ses coûts de fonctionnement[4], la qualité de son management, son niveau d’endettement modéré qui ne représenterait que trois années d'épargne brute et resterait "inférieur à 50% des recettes de fonctionnement, malgré l'augmentation de ses dépenses d'investissement" ainsi que son important potentiel fiscal. Pour mémoire, les recettes des droits de mutation sont passées de 500 millions en 2001 à 900 millions en 2006. Enfin et selon les dernières données chiffrées communiquées qui datent de 2003, 55 687 foyers parisiens sont désormais redevables de l’ISF, dont la moitié dans les arrondissements de l’ouest parisien (16e ,15e, 7e et 17e).

    L’« esprit entrepreneur » du Maire de Paris sur la mandature peut se résumer à la vente du patrimoine, l’augmentation des redevances perçues à l’occasion du renouvellement des concessions (la Croix-Catelan, les Hippodromes d’Auteuil et de Longchamp…), et la renégociation des contrats de mobiliers urbains.

    Si Bertrand Delanoë a affiché sa détermination à gérer la « maison » Ville de Paris   «  comme une entreprise », l’équipe municipale n’a pas considéré l’économie, l’entreprise, ou l’attractivité, comme priorités « visibles » de sa mandature. L’équipe en charge a peu ou mal communiqué et n’y a pas attribué les moyens humains et financiers suffisants (entre 0,5 et 1% du budget et des « erreurs de casting » dans le choix . 

    Pourquoi ne pas avoir jugé opportun de faire du développement économique de Paris une priorité ? L’une des raisons est politique et le choix presque dogmatique de la majorité municipale était d’axer son action sur la proximité et l’action sociale. Il y a certainement aussi une raison presque historique. Paris, capitale d’une France jacobine a considéré jusqu’aujourd’hui que son attractivité découlait de son statut historique et international. Il y a inévitablement la répartition des compétences attribuées à la Ville/Département qui limite les actions possibles. Enfin, quel peut-être l’impact du « politique » en matière économique ? En la matière, le personnel politique français n’a pas su repenser ni sa mission ni son langage. Il occulte naïvement les réalités et les conséquences d’un monde globalisé, méconnaît -parfois méprise- le monde de l’entreprise… Il est plus consensuel de parler d’emploi que de création de richesses, préalable pourtant indispensable

    Par négligence, Paris a laissé au fil des ans partir de grandes entreprises souvent vers sa proche banlieue. Si dans le même temps, d’autres s’y sont installées comme Bouygues ou Merck,  le solde est négatif.  Outre les emplois perdus, la perte de rentrées de taxe professionnelle s’élève à 220m€ entre 2000 et 2005. L’a priori affiché par le PLU qui limite le Coefficient d’Occupation des Sols à l’Ouest et au Centre de Paris n’a pas fait ses preuves et rien ne dit que  les entrepreneurs choisissent l’Est parisien plutôt qu’une délocalisation vers les pôles d’affaires implantés en proche banlieue ouest. 

    Les faiblesses du bilan sont évidentes en matière d’emplois. Le soutien à l’innovation a été insuffisant et désordonné ; la coordination de l’action « publique » dans l’accompagnement des entreprises, inadaptée. Le Maire semble l’avoir réalisé. Dans une lettre de recommandation, adressée au CODEV (Conseil de Développement Economique de la Ville de Paris) en date du 27 juillet 2007, Bertrand Delanoë reconnaît la nécessité de mieux coordonner l’action publique en matière d’accompagnement des entreprises, qu’il s’agisse du soutien à l’innovation ou d’économie sociale et solidaire » et recadre en urgence une série d’objectifs à atteindre  « avant la fin de son mandat ».  Les objectifs aujourd’hui à réaliser d’urgence éclairent sur le réel bilan municipal… mais ces ultimes recadrages avant le lancement de la campagne resteront de facto essentiellement déclaratifs. Il charge Christian Sautter de réunir à la rentrée un comité de pilotage opérationnel regroupant le DDEE, la Région, la CCIP, Paris Développement et le CODEV[5].



    [1] "Avec ces notes, je fais 4 millions d'euros d'économies sur les intérêts de la dette, s'est félicité M. Delanoë. Je peux créer un centre d'animation pour les jeunes." Le recours aux agences de notation coûte à la Ville chaque année entre 60 000 et 80 000 euros.

    [2] "niveau de dette actuellement modéré" de la Ville bien que ses investissements aient doublé depuis 2001 par rapport à la mandature précédente. Paris est parvenu à autofinancer 90 % de ses dépenses. "Seuls 10 % des investissements sont assurés par le recours à l'emprunt"- malgré une augmentation de la dette depuis 2006 - après une baisse depuis 2001 -

    [3] Qui a décidé, depuis 2004, d'emprunter une partie de ses fonds directement sur les marchés financiers internationaux, sous forme d'émission d'obligations, à des coûts inférieurs aux prêts bancaires classiques.

    [4] L'agence Moody's reconnaît les économies récentes sur les charges de fonctionnement qui "doivent être confirmées dans le temps" mais se déclare "attentive" à l'évolution des dépenses sociales.

    [5] La Ville de Paris a signé depuis mars 2005 une charte de partenariat avec la CCIP, Paris-Europlace, que la Région a rejoint en 2006.

  • Valérie Sachs propose un nouveau rôle pour le maire de Paris

    292f47b5ee9cc7b2501ba62eb0b624b1.jpgComme je l'avais promis, je publierai petit à petit le fruit du travail de recherche de Valérie Sachs et de son groupe de réflexion, mais, ayant la ferme intention de faire saliver mes lecteurs, je le ferai petit mocreau par petit morceau. Je suis certain que tous ceux qui se sont tenus informés du premier épisode, attendent avec impatience la méthode et les faits qui permettent d'affirmer qu'il existe un gisement de dizaine de milliers d'emplois non exploités dans le secteur financier. Lors d'un entretien téléphonique entre-temps avec Valérie Sachs, cette dernière me faisait remarquer que dans le nombre, elle ne comptait pas les emplois générés en sus par ce seul secteur.

    En réalité, c'est au-delà de la centaine de milliers d'emplois qu'il faut envisager la tournure que pourrait prendre les choses.

    J'ajoute, pour les lecteurs qui viendrait du 16ème arrondissement, que l'analyse de Valérie Sachs s'applique tout particulièrement pour cet arrondissement : si le scenario qu'elle propose prenait corps par la suite, ce serait toute la physionomie de ce quartier de Päris qui serait radicalement modifiée. Mais, n'anticipons pas, patience, j'y viendrai. Par ailleurs, bien avant d'en arriver là, il me faudra aborder, lors d'un prochain billet, le bilan qu'elle tire de la mandature Delanoë. Cela va être saignant : Valérie Sachs reconnaît bien des qualités au Maire de Paris, mais...pas en économie, et subséquemment, pas sur l'emploi... 

    Ah, un petit détail tout de même : Valérie était la candidate UDF-MoDem aux élections législatives de juin 2007 dans le nord de l'arrondissement. Pas un visage inconnu pour ceux qui demeurent dans le coin, donc. 

     

    Paris  partenaire

    Les propositions du Groupe de réflexion « Attractivité de Paris » visent à renforcer la capacité actuelle de Paris à attirer l’investissement productif et à maintenir en son sein les ressources humaines, financières et technologiques, grâce à un Maire de Paris qui -conscient de sa force d’impulsion politique renforçant considérablement ses compétences réelles-

    • développe une véritable ambition économique pour « Paris Métropole » ou « Grand Paris »,
    • communique avec les investisseurs potentiels,
    • et s‘efforce de limiter les complexités administratives.

     

    Redéfinir le rôle du politique

    Le rôle politique que nous envisageons pour le prochain Maire de Paris et son équipe est un rôle d’impulsion, de facilitateur plutôt que celui d’interventionniste ou de bienfaiteur. Sa mission est d’assurer un environnement propice aux entreprises, les accompagner et organiser la redistribution des richesses dans le cadre d’un modèle social équitable, transparent et efficace.

     

    Constat

    La compétition entre les « villes mondes », les villes globales, les « villes métropoles », c’est-à-dire celles qui attirent les capitaux et les marchés financiers est lancée. Si Paris reste très bien classé à en croire les études KPMG 2006 ou l’étude « European Cities Monitor » réalisée par Cushman & Wakefield Healey & Baker en 2005 et 2006 ou par l’obtention de la note maximale (AAA[1]) décernée par les trois grandes agences de notation financières Standard & Poors[2], Moody's et Fitch Ratings… Paris perd du terrain et l’écart tendrait à se creuser avec Londres qui ne cesse de renforcer sa position leader[3].

    Certaines faiblesses de Paris sont inévitablement les conséquences des faiblesses françaisesmises en évidence pas le Rapport du Forum de Davos 2006 établissant un classement mondial de compétitivité qui classe la France pour l’année 2005 au 12e rang sur un total de 125 pays. L’étude de la Banque mondiale, pour la même année, place la France en 35e position sur son aptitude à faire du « Business » . La complexité stupéfiante de la législation fiscale engendre une visibilité réduite pour les investisseurs, notamment sur le poids exact de la fiscalité à laquelle s’ajoute une instabilité dissuasive due notamment aux alternances politiques et au poids croissant du droit du travail (multiplication récente des délits possibles du chef d’entreprise) qu’il conviendrait de simplifier mais non de dépénaliser.  En termes d’environnement politique, Paris est au 17e rang « européen » dans le classement ECM 2006[4].

    En France, 30% des projets de créations d’entreprises échouent pendant le montage financier et deux entreprises nouvelles sur trois ne franchissent pas le cap des cinq ans d’existence[5]. Paris ne fait pas exception.

    L’Etat français a doté Paris de quelques atouts de poids. Dans le cadre de la loi sur la recherche votée en 2006, 5 des 13 réseaux thématiques de recherche avancée, dits RTRA, ont été attribués à la capitale. Paris disposera de réseaux en mathématiques, informatique, biologie, neurosciences et économie.  Dans le domaine financier, le nouveau pôle de compétitivité  se fédère autour des actions identifiées par « Paris Europlace[6] ». Le treizième réseau coordonnera les activités de quatre Instituts d’études avancées en sciences humaines et sociales, dont Paris[7]. Enfin l’Ile-de-France se verra dotée d’un réseau en physique à Saclay.

    D’autres faiblesses parisiennes ne sont que les conséquences des arbitrages politiques effectués par l’équipe Delanoë lors de sa mandature.



    [1] Cette note reflète "la richesse du tissu économique, ses performances financières solides, son endettement modéré, la qualité de son management ainsi que son important potentiel fiscal".

    [2]Le classement Standard & Poors place Paris au même niveau qu'Ottawa, Stockholm ou Vienne, ou encore que la région flamande ou la Bavière !

    [3] European Cities Monitor 2006, (www.cushmanwakefield.com)

    [4] ECM 2006 p. 25

    [5] Sources : http://www.apce.com.

    [6]Lobby de la place financière parisienne.

    [7] Avec Lyon, Aix-Marseille, et Nantes.

  • Versac adoube Marielle de Sarnez

    « Le site, pour le coup, est à peu près l'exact inverse des trois autres principaux prétendants. Pas de tivi, au modem. Et on donne clairement le signal que l'on ne prend pas l'électeur pour un idiot, en lui proposant un débat, sur la base de diagnostics et premières propositions, en mode "texte brut".»

     

    be7107b9e2d13ef5672b5897414242a7.jpgEncourageant : ce n'est pas moi qui l'écrit, mais Versac, dans un billet du 23 novembre à propos des propositions de Marielle de Sarnez et du MoDem sur le site de la candidate. Voilà qui récompense les justes efforts de ceux qui s'investissent au MoDem, pour faire avancer les débats. Nous avons du retard à combler, au MoDem, mais la volonté d'éviter la politique-spectacle et de débattre sur le fond sera à notre avantage tôt ou tard.

    Il faut saluer l'énergie de ceux qui oeuvrent dans l'ombre pour les Parisiens.  

     Et je tiens tout d'abord à saluer Céline Alléaume :

    453ced8361f9f9c3676f76b0fa8848ad.jpgParmi les nouvelles têtes du MoDem, on peut dire qu'elle a accompli un travail remarquable :   en l'espace de quelques mois, cette jeune femme a réorganisé et remis en ordre de marche toutes les commissions de l'UDF-MoDem, afin de les rendre opérationnelles. C'est de ces commissions que sont issues les premières propostions du MoDem. Il faut toutefois reconnaître que le travail fourni est de longue haleine, et que les équipe de l'UDF avaient travaillé auparavant pendant presque deux années pour fournir un diagnostic de la ville de Paris très complet aux instances dirigeantes. Pour avoir eu accès à un certain nombre de ces documents (réalisés par des adhérents bénévolement !) je puis vous dire que plus d'un cabinet paierait cher pour disposer de telles analyses et de telles synthèses, étant donné la haute teneur qualitative de ces derniers.

     

    76c76139d2437e13a5c0625e41ad9cc3.jpg

    Mais pour nous, hérétiques, qui nous intéressons à l'économie, celle qui détient la bombe qui pourrait bien faire exploser l'aura de l'actuelle équipe municipale sortante, c'est Valérie Sachs.

    Cette jeune femme qui s'est intéressée aux activités financières à Paris, est parvenue à mettre en évidence qu'il existait un gisement de pas moins de 70 000 emplois (!!!) totalement inexploités dans le secteur de la finance à Paris intra-muros. En ces temps de disette pour le pouvoir d'achat et l'emploi, voilà une annonce explosive. Démocratie et Hérésie économique qui détient pour l'instant l'exclusivité de ces informations (à l'exception des instances parisiennes du MoDem) fait la promesse àses lecteurs parisiens de diffuser au fil du temps, et jusqu'à l'échéance municipale, les éléments constitutifs de ce dossier détonnant. Très prochainement, nous interwieverons Valérie Sachs à ce sujet.

     

  • Dons, soyez atypiques et originaux !

    Le saviez-vous ? En prenant part à l'opération «1000 euros, une chambre à votre nom», il est possible de donner son nom à une chambre de la Cité Internationale Universitaire de Paris . Pour info, la Cité internationale universitaire de Paris représente la plus forte concentration de résidences universitaires de Paris et de la région Ile-de-France : 5 600 lits, répartis dans 40 maisons. Elle propose, outre un hébergement de qualité, un ensemble de services d'accueil, d'équipements sportifs, culturels, de restauration...

     La CIUP? c'est la Cité U, quoi, celle dont une station du RER B porte le nom, entre Port-Royal et Gentily, en somme, pour que les Parisiens situent clairement de quoi il s'agit.

    J'ai une idée : et si on suggérait au MoDem de faire un don, comme cela, une chambre pourrait porter le nom de MoDem : bonne idée, non ? Ces donations contribuent à la réonvation des chambres d'étudiants et de chercheurs qui y séjournent. Elles sont donc fort utiles. 

    Autre idée :

    Vous connaissez le proverbe chinois : Donnez à un homme un poisson et vous le nourrirez pour un jour, apprenez à un homme à pêcher et il se nourrira toute sa vie

    Bon, eh bien il y a au moins deux associations qui s'inspirent de cet adage fameux : Elevage sans frontières et Heider France dont le site n'est plus accessible depuis quelques temps. L'idée est très sympa : il s'agitde donner une poule, des poussins, une chèvre ou même une vache à des familles vivant dans des pays pauvres. J'avais essayé de faire un don en ligne à Heifer il y a trois ans, mais leur #"$!!de site ne fonctionnait pas, et à la quatrième reprise, j'ai abandonné. 

  • Paris, place financière ?

    Les représentations habituelles de Paris l'associent souvent à la fête et à la culture, le "gai Paris" pour reprendre une expression usitée au début du siècle.

    Seulement, voilà, cette image a vécu, et, aujourd'hui, une ville moderne, c'est bien plus qu'une ville dont la notoriété ne repose que sur des manifestations festives (au demeurant plus ou moins réussie).

    d3f2037f0fbfc6a5605269ac8cea06be.jpgVéritable tour de force que celui auquel se livre Valérie Sachs, ex-candidate aux législatives dans le 16ème arrondissement de Paris. Pendant deux années, elle a patiemment enquêté, après avoir réuni un groupe restreint autour de sa démarche, pour établit un diagnostic nuancé lais sans concession de l'attractivité de Paris dans le monde.

    A la suite de ce diagnostic (qui doit également beaucoup aux adhérents de l'UDF) elle a établi, avec l'aide d'adhérents MoDem et UDF, une série de neuf propositions afin d'améliorer de la statut de la Capitale et d'y relancer l'activité économique.

     Elle récapitule sur son site neuf propositions en argumentant (voir sur son site) chacune d'entre elles :

    1.Paris doit devenir une place efficiente pour le business et la Ville de Paris doit communiquer avec les outils du XXIe siècle.
    2.Penser la place financière dans l’optique « Grand Paris » ou « Paris Métropole », sachant que Paris et la Défense centralisent la quasi-totalité des acteurs du secteur et y pérenniser sa localisation.
    3.Maximiser la vitalité et la compétitivité du secteur « Finance »
    4.Un « world-class centre » de la finance globale : du programme diplômant haut de gamme internationalement reconnu aux formations professionnelles diplômantes
    5.Favoriser la mise en place d’incubateurs universitaires
    6.Inciter les particuliers à investir dans les jeunes entreprises
    7.Créer une zone financière internationale spéciale
    8.Multiplier les effets cluster
    9.La maîtrise de l’anglais, priorité « municipale »

  • Marielle de Sarnez : un gouvernement ouvert pour Paris

    3fa0a3c885a681d7d16000252c27b606.jpgMarielle de Sarnez, chef de file aux municipales de Paris de l’UDF-Mouvement Démocrate a réaffirmé dimanche 11 novembre lors de l’émission Dimanche +, sur Canal +, sa volonté de former « un gouvernement ouvert à Paris, dans lequel l'ensemble des Parisiens auront des représentants ». Elle a par ailleurs estimé « archaïque » l’alternance droite-gauche à Paris : « La vie municipale n'est plus une question de droite ou de gauche, c'est une question d'efficacité dans les projets qu'on défend.» Marielle de Sarnez a notamment expliqué : «Vous ne gouvernez pas une ville tout seul. Une ville, ça se gouverne en partenariat. », ajoutant : « Je fais un rêve pour Paris, c'est celui qui se produit dans les 36.000 communes de France » avec des conseils municipaux qui « représentent l'ensemble des sensibilités à chaque point de la ville.»
    Marielle de Sarnez était également l'invitée du Rendez-vous des politiques sur France Culture, le 27 octobre dernier, répondant aux questions de Dominique Rousset, Paul Thibaud et Gérard Grumberg. Après avoir satisfait à l'exercice de l'auto-portrait, la candidate du Mouvement Démocrate pour les municipales à Paris est revenue sur la campagne présidentielle, le projet de Nicolas Sarkozy et sur l'avenir et le travail de l'Union Européenne.