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Paris - Page 30

  • Blogs UMP, PS et Verts à Paris

    Pour échanger des vues et débattre avec d'autres formations politiques, il est nécessaire de connaître les lieux où leurs idées s'exposent. Pour cela, je me décide à publier une liste des blogs UMP et PS à Paris.

    Blogs UMP

    Blogs PS 

    Blogs Verts

     Je crois que nous autres, Démocrates parisiens, avons tout intérêt à nous rendre sur ces blogs et à discuter avec nos opposants (mais aussi peut-être associés) de demain.

    Dans tous les cas de figure, on ne peut que gagner à confronter les idées. 

    A tout hasard, j'ajoute la page des jeunes radicaux valoisiens de Paris. Il me semble qu'il y a plus de proximité entre eux et nous qu'avec le reste de l'UMP. Voici également celui des jeunes radicaux de gauche.

  • Marielle de Sarnez versus Delanoë (transports)

    Ah! Enfin un blog de candidat qui tient compte des réactions des bloggueurs, qui les commente et qui les synthétise ! Alors là, je dis chapeau, et ce n'est pas par solidarité partisane.Merci Marielle de Sarnez ! Voilà qui me change de l'auto-congratulation permanente qui caractérise le blog de Bertand Delanoë. Il faut dire que la certitude d'être réélue rend l'équipe socialiste plus arrogante que jamais.

    Sur le site de Françoise de Panafieu, c'est encore pire, on ne peut même pas dialoguer : tout juste laisser une suggestion dont rien ne dit qu'elle ne se perdra pas dans les méandres électroniques de la Toile. 

    Dans ces conditions, la première synthèse des 125 réactions du blog de Marielle de Sarnez, qui n'a oublié personne est raffraîchissante, d'autant qu'elle a pris la peine de les classer par thèmes. 

    Il y a notamment, pour les transports, des pistes intéressantes pour soulager la fameuse ligne 13 de sinistre mémoire : prolonger le RER E entre Montparnasse et Saint-Lazarre, mais aussi relier la Gare Montparnasse à la ligne 14

    La plupart des interlocuteurs s'accordent à penser que la surface doit être réservée aux piétons et cyclistes, mais ils sont quelques uns à penser que cela ne se fera pas sans la création de parkings souterrrains pour l'automobile.

    J'ajouterai un point supplémentaire sur le bilan de la mairie de Paris en matière de pollution de l'air : je ne vois pas comment je peux polluer moins dans mon quartier en tournant trois fois plus longtemps avec mon véhicule qu'il y a 5 ans.

    En revanche, il est vrai que celui que j'ai, dispose désormais d'un moteur bien plus performant (consommation bien moindre, meilleur filtrage) que les premiers.
    Alors je tends à penser que la communication de l'équipe Delanoë est de l'intoxication. Par ailleurs, en 5 ans, aucune avancée sur le métrophérique alors que manifestement ce sont les automobiles venues de la banlieue qui engorgent Paris.
    J'ajoute que je suis d'accord pour ne pas circuler dans certaines zones du centre de Paris, à condition de pouvoir garer mon véhicule.

    Les traquenards tendus par la Mairie de Paris afin de me contraindre à l'amende m'ont amené, pour ma part, en 5 ans, à grever mon budget de plus de 1500 euros de dépenses supplémentaires.

    Merci Bertrand Delnaoë, d'autant que je suis pas un cacique vert ou socialiste qui dispose de ses entrées, moi...

    Puisse Paris porter à sa tête une équipe modérée (UDF/MoDem) assistée d'écologistes intelligents (Cap21, verts modérés) et pas d'ayatollah locaux fous furieux férus uniquement d'idéologie.

  • Une usurpation d'identité pour arrêter des sans-papiers à Paris ?

    C'est la cellule parisienne du syndicat SUD qui le rapporte, l'information demeure donc sujette à caution. Mais, si jamais c'est vrai, c'est la chose la plus grave de toute celle que j'ai entendue depuis que la police a reçu pour mission de faire du chiffre avant toutes choses sur le dos des sans-papiers.

     Un événement d’une portée extrêmement grave se serait produit  au collège Utrillo, dans le XVIIIème arrondissement de Paris :

    « Des parents ont reçu un coup de téléphone émanant soi-disant du CPE de l'établissement scolaire leur enjoignant de passer en urgence au collège où est scolarisé leur enfant. Lorsqu’ils se sont présentés, le CPE très étonné leur a affirmé ne pas les avoir contactés, et après vérification il est apparu que personne parmi l’équipe du collège n’était au courant de quoi que ce soit. Lorsque les parents sont ressortis, des policiers les attendaient pour les arrêter et les embarquer au commissariat. Un policier a reconnu que c’était lui qui avait usurpé l’identité du CPE pour tendre ce piège immonde aux parents ! »

    Source : http://www.sudeducation75.org/article.php3?id_article=213 

    Si les faits rapportés ci-desus sont exacts, les bornes sont dépassées, et l'affaire doit être portée devant le Parlement. Il y a des limites à l'indécence, et l'on ne peut ainsi bafouer la morale la plus élémentaire en territoire républicain. 

     

  • L'UDF-MoDem veut mettre fin aux jeux violents dans les écoles

    Un groupe de travail rassemblant des élus de Paris, des enseignants et des associations de parents d'élèves va être créé afin de lutter contre les jeux violents à l'école, annonce mardi dans un communiqué l'UDF-MoDem, à l'origine de cette proposition.

    Didier Bariani, président du groupe UDF-MoDem, avait suggéré mardi matin à la mairie, lors du débat sur la rentrée scolaire au conseil de Paris, la mise en place rapide d'un tel groupe de travail.

    A propos de la violence scolaire, il avait dénoncé la "banalisation du phénomène", soulignant qu'"un million d'enfants de 7 à 17 ans ont été en contact avec ces jeux dangereux et parfois mortels" comme "la tomate, le foulard ou le happy-slapping".

    Didier Bariani souhaite dégager des "solutions concrètes" d'ici la fin de l'année.

  • Transports à Paris : un enjeu fort pour l'UDF !

    Intervention de Didier Bariani lors des débats des 12 et 13 février 2007 au Conseil Municipal de Paris

    Quant à nous, nous avons des priorités que nous estimons prioritaires par rapport aux vôtres. Et je vais vous les dire. Marielle de SARNEZ, les élus U.D.F. et moi-même nous allons les défendre avec force, l’année prochaine, devant les Parisiens. Il faut ménager des déplacements et des stationnements nécessaires aux activités économiques et sociales. C’est notamment le sens de l’application de la “Charte de bonnes pratiques des transports et des livraisons à Paris”. Vous la jugez globalement satisfaisante, mais le compte n’y est pourtant pas et je crains le pire pour l’emploi de proximité.

    Nous défendons aussi depuis longtemps l’idée d’un “grand Paris”. La banlieue parisienne ne relève pas des affaires étrangères. Nous demandons que cette Conférence métropolitaine que vous avez voulue devienne un organisme permanent, doté d’un secrétariat général et d’une présidence alternée entre les maires de banlieue qui choisiront l’un d’entre eux et le Maire de Paris.

    Cela nous semble participer d’une meilleure logique que de décomposer le S.T.I.F. et de doter Paris d’une agence de transport qui lui serait propre. Le S.T.I.F. vient d’être rendu aux élus après des années de combat. Pourquoi favoriser son éclatement. Nous ne voyons pas l’utilité d’une structure de plus, d’une nouvelle inflation administrative.

    Nous nous sommes prononcés, Marielle de SARNEZ s’est prononcée et nous nous prononcerons naturellement en faveur de la couverture du périphérique partout où cela sera possible. Nous le demandons aujourd’hui.

    Enfin et surtout - vous voyez que j’évoque des choses précises -, avant toutes les priorités, nous voulons le projet ESOPE*. S’il y avait une chose à faire pendant le P.D.P., c’était de commencer par ce projet. Ce n’est pas parce que ce projet émane de l’U.D.F. qu’il a moins de pertinence.

    ESOPE permettrait de désenclaver deux gares parisiennes qui constituent encore des culs-de-sac pour les usagers : la gare Montparnasse, grande oubliée du réseau ; le terminus souterrain “Haussmann” de la ligne E du R.E.R. à la gare Saint-Lazare.

    Il s’agit de relier ces deux points avec une station intermédiaire en bas des Champs-Élysées ; alors Versailles et Saint-Quentin seraient à quinze ou vingt minutes du centre de Paris ; alors 13 villes de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-et-Marne disposeraient d’un accès au Centre de la Capitale et à la rive gauche. Finalement, deux millions de Franciliens verraient leurs liaisons avec Paris améliorées et cela permettrait en outre de mettre en relation le Centre de Paris et l’aéroport Charles-de-Gaulle.

    Enfin, nous demandons la mise en place d’un “busway”. Vous connaissez bien cela puisque c’est M. AYRAULT, à Nantes, qui le fait. C’est un tramway sur roues guidé par laser qui préserve l’environnement et dont les coûts sont moins importants que ceux d’un tramway classique pour pallier le déficit de moyens de transport. Entre la gare d’Austerlitz et la gare de Lyon, l’installation d’un “busway” serait intéressante.

    Voilà, Monsieur le Maire, j’en termine. Ce sont mes trois dernières lignes d’une longue méditation sur ce point qui a duré plusieurs semaines.

    Nous partageons les objectifs. Il faut rééquilibrer l’espace public en faveur des transports en commun et des circulations “douces”. Votre manière de faire n’est pas la meilleure, loin de là. Il faut une vraie offre de transport alternative. Il ne faut pas menacer le développement économique et social de la Ville. Même quand les mécanismes de décision sont complexes, et surtout à ce moment-là, il faut une présentation sincère et honnête des choses. Cela ne nous paraît pas être le cas et je crois que ce que vous nous présentez est un projet de projet qui s’égare dans les méthodes et qui se trompe dans l’état d’esprit.

    * ESOPE signifie Est-Sud-Ouest-Paris-Express . A l'issue des débats, la majorité municipale a repris cette proposition de l'UDf et l'a intégrée au Plan de Déplacement de Paris.
  • L'Affaire du Stade Jean Bouin

     

    Quel stade de rugby pour le Stade Français ?

    La Mairie de Paris a adopté en février dernier un projet pour démolir le stade Jean Bouin, qui date de 1925, et le reconstruire intégralement. L'idée est aussi de donner au Sade Français, brillante équipe de rugby, un cadre adapté à ses activités. Les travaux devraient s'achever en 2011. Coût de l'opération, 69 millions d'euros. Cela paraît très bien sur le papier, et bienvenu, en ces temps d'hommage au rugby (la coupe du monde est imminente).

    Mais voilà, il y a un certains nombres de dommages collatéraux que la Mairie de Paris a soigneusement omis, mais que Didier Bariani, président du groupe UDF, a lui relevé :

    - il se trouve que l'Atelier parisien d'urbanisme a réalisé une étude pour le compte de la mairie de Paris afin de vérifier s'il était possible d'annexer, dans un le cadre d'un programme d'extension, le stade Geroges Hébert au stade Roland Garros. Or, cette étude a vocation à devenir une réalité puisque le directeur général de la fédération de tennis a déclaré, duex jours avant la séance du conseil de Paris ad hoc : «Les études sont positives. La proposition du site Hébert a été confirmée à deux reprises par le Maire de Paris. Calendrier 2007 : sélection de l’architecte ; 2008 : étude et instruction du permis de construire.»

    Or, le stade Georges Hébert se trouve à 50 mètres du stade Jean Bouin qui est lui-même à 5 mètres du Parc des Princes.

    Cela commence à faire beaucoup d'équipements sportifs pour le seul 16ème arrondissement, d'autant que les habitants du 16ème n'ont eux, rien demandé, et que dans l'est parisien, le Paris FC, par exemple, ne dispose que d'un misérable stade de 200 places. Il y a donc une autre opportunité là-bas.

    De plus, comme le remarque fort justement Didier Bariani,  il entame sérieusement l’environnement, qu’on le veuille ou non : plus de stade de hockey, plus de piste d’athlétisme, réduction du nombre de tennis et galerie commerçante de 8.000 mètres carrés.

     Donc on juxtaposerait en moins de deux kilomètres carrés pas moins de trois stades. Beaucoup de mouvement sportif dans une zone restreinte. Et pour la galerie commerciale, on sait ce que ce genre de grands domaines engendre comme nuisances, à et à quel point c'est néfaste pour le petit commerce de proximité.

    Accessoirement, la hauteur des murs passera de 8 à 17 mètres et des arbres centenaires seront arrachés pour permettre cette rénovation.

    On ne comprend pas les réticences du Maire de Paris à installer le Stade Français à Charléty, qui est dans un autre quartier, et, qui surtout est vide ! Le Maire de Paris invoque des courants d'air (!!!) qui empêcheraient le bon déroulement d'une partie de rugby. Quand on considère la constitution des joueurs de rugby, on a du mal à les imaginer ave un rhume sauf à exploser de rire, et, de toutes façons, boucher les courants d'air en question reviendrait certainement moins cher que de financer la construction d'un nouveau stade. Outre les courants d'air, les rangs socialistes font aussi valoir le développement d'activités pour les jeunes, ce qu'ils appellent le "Vivre ensemble" et le fait, en dernier ressort que Charléty est un stade d'athlétisme. Bien sûr, aucune étude ne vient accréditer cette dernière assertion. On se demande d'ailleurs, comment le Paris UniversitaireClub a fait pour y jouer tant de matches dans le passé !

    Par ailleurs, je trouve fort du collier que l'équipe Delanoë prévoie à proximité de son stade rénové, précisément sur le terrain de hockey, un parking pour 500 véhicules (afin d'accueillir les automobiles des supporters, je présume !) alors qu'il fait envoyer à la fourrière les véhicules des Parisiens eux-mêmes et restreint partout les places de parking ! 

    Mais à la limite, là n'est pas la question. Un stade de rugby moderne est nécessaire et le Stade Français le mérite largement, mais pourquoi pas dans l'est parisien où il n'existe pour l'instant rien de tel si ce n'est des équipements vétustes?  

     Didier Bariani, au nom du groupe UDF concluait d'ailleurs ainsi son intervention :

    Si vous me disiez, demain, … vous nous demandez, allez, un fort engagement financier, sans aucun délai d’attente, pour construire ailleurs, faire les travaux ailleurs et faire que le Stade Français ait dans l’immédiateté, un nouveau stade… Je vous dirai, j’y souscris et je vous l’apporte avec enthousiasme et j’y participe.

    Mais compte tenu de ce contexte de localisation et d’inopportunité géographique, compte tenu de la densité de périmètre de haut niveau dans cette partie de Paris et son absence au Nord et à l’Est, c’est la mort dans l’âme que je vous dis que je le groupe U.D.F. ne votera pas ce projet de délibération.

     

  • Finance et mauvaise conscience

    Je pensais récemment aux municipales, et je me faisais intérieurement, le bilan du passage de Delanoë à la Mairie de Paris, tout en envisageant les perspectives d'avenir.

    Si incontestablement Delanoë a apporté une réelle transparence et enclenché un mouvement pour les transports, il n'en a pas moins congestionné le trafic et a été incpable de s'entendre avec son compère Huchon, président de la région IDF pour lancer un projet de grande ampleur.

    Notamment, Delanoë et les socialistes et verts parisiens se targuent d'avoir fait de Paris une ville festive, mais ils oublient qu'il n'y a pas que des fêtards à Paris.

    Parce que les Socialistes demeurent honteux dès que l'on parle d'argent, vieux réflexe marxiste oblige, ils ne se sont jamais intéressés au développement financier  et économique de Paris, ou alors de très loin.

    C'est dans ce domaine que j'attends l'UDf - MoDem, car je crois que nous ratons ainsi à Paris des dizaines de milliers d'emplois faute de proposer et d'informer entreprises et investisseurs. A la place, Paris subventionne quelques vagues projets et ne se tient surtout pas informée de ce que font ses concurrentes.

    En fait, Delanoë n'imagine pas gérer sa ville autrement que comme une grosse capitale de province.

    J'omets volontairement l'UMP, parce que eux, c'est encore plus simple : ils n'ont pas de projet tout court, et ils en sont restés encore à la vision de Tibéri pour Paris, autant dire le néant. Si j'étais de droite et moderne aujourd'hui à Paris, je me dirais que le seul vote possible, c'est un vote UDF.

    Je les juge donc totalement disqualifiés pour présenter une opposition crédible à Delanoë. En réalité, la seule alternative aux socialistes et aux verts, c'est l'UDF, Cap21 et le MoDem.

    L'UDF propose depuis longtemps de faire émerger un grand Paris susceptible de générer de nouveaux investissements, développements et emplois. Nicolas Sarkozy a fini par rempomper cette idée à l'UDF d'ailleurs, tout récemment. Mais dans l'action, nous sommes les seuls à avoir une position claire sur le sujet.

    Dans les prochaines semaines, j'exposerai quelques lignes des projets Démocrates pour Paris. 

     

  • Immigration : le "zèle" des préfectures.

    Nous l'appellerons Alice. Elle est jeune (28 ans environ) francophone (au point que l'on ne la distingue pas d'un française native) diplômée, mais est de nationalité étrangère.
    Elle vit à Paris depuis longtemps, son grand-père était un haut-fonctionnaire pour la République Française, sa mère, bien que de nationalité étrangère, doit venir chercher régulièrement son extrait de naissance à Nantes dès qu'elle une formalité administrative à accomplir dans son pays, et sa soeur, sa tante et son compagnon sont français.

    Elle a initialement créé une entreprise avec son père, mais un grave problème de santé a affecté ce dernier si bien que l'enteprise n'a pu se développer.
    Elle avait le statut de commerçant dans cette entreprise, et, du coup, elle voudrait changer de statut pour pouvoir devenir salariée afin de travailler ailleurs.
    Mais manifestement, on lui fait les pires misères à la préfecture de Paris, en lui demandant de disposer a priori d'un revenu de plus de 2500 euros par mois : elle dispose d'une offre d'emploi pour un salaire brut de plus de 2000 euros (il faut préciser que son niveau de diplôme est de bac+5) et en sus une partie variable.

    Et pourtant, elle n'obtient pas gain de cause. Pire, comme elle atend le renouvellement de sa carte de séjour, elle ne peut porusuivre son action qui est très simpe en réalité : voir figurer "salarié" à la place de "commerçant" sur sa carte. Difficile de ne pas fortement soupçonner quelque petit fonctionnaire mesquin, étroit, et trop heureux d'exercer à bon compte son maigre pouvoir, de faire de l'obstruction gratuite.

    Il faut dire que les arrestations sommaires et les déclarations tout au long de la campagne de l'actuel président et de son ministre de l'Intérieur ne peuvent qu'avoir donné des ailes à de zélés petits fonctionnaires pressés d'obtenir de l'avancement. Son cas est symptômatique de l'ambiance détestable que les récents décrets sur l'immigration font régner désormais chez tous ceux qui n'ont pas la nationalité française, fussent-ils parfaitement francophones et férus de culture française.

    De plus, il semble que la préfecture de Police de Paris exige désormais de toute entreprise qu'elle vérifie d'abord à l'ANPE si elle trouve un profil de demandeur d'emploi français qui corresponde au poste recherché. Et si ce profil existe, elle impose qu'il soit recruté. Depuis quand la préfecture de police a-t-elle vocation à disposer de pouvoirs sur la liberté de commercer ?

    Si j'étais chef d'entreprise, je serais ulcéré par une telle demande de la préfecture et porterais séance-tenante le document devant le tribunal ad hoc pour vérifier sa validité juridique. Si je suis chef d'entreprise, je recrute en fonction des compétences que je désire avoir pour mon entreprise, et non en fonction des desiderata de messieurs Sarkozy et Hortefeux

    C'est une atteinte insupportable à la liberté des chefs d'entreprise d'employer qui bon leur semble

    Ces petits fonctionnaires imbus d'eux-mêmes et zélés sont sans doute de la même espèce que ceux qui tamponnaient les formulaires des wagons de déportés pendant la Seconde guerre mondiale. Certes, la situation n'est nullement comparable, mais l'attitude de soumission au chef inhérente à cette fonction demeure envers et contre tout.

    La France se construit avec son immigration zéro (car il faut donner son vrai nom à la pseudo-immigration économique dont Nicolas Sarkozy se faisait le chantre) et ses mesures vexatoires et humiliantes répétées envers les jeunes diplômés des pays étrangers, une image détestable dont le caractère négatif va croissant

    Je pourrais ajouter qu'Alice se verrait bien demander la nationalité française, car, elle a presque toujours vécu en France, et sur le fond, se sent davantage française que de sa nationalité, mais, Alice n'ose pas faire cette demande, car elle n'estime avoir aucune chance de l'obtenir. Et pourtant, Alice connaît à l'évidence bien mieux la France et sa culture qu'une large majorité de Français...

    Alice envisage de regagner son pays d'origine, puis, plus tard, de gagner un pays plus accueillant, l'Amérique ou l'Angleterre, par exemple, où l'on accueille avec plus de courtoisie les jeunes diplômées intelligentes et compétentes. En France on crache dessus, malheureusement. 

    Je m'adresse aussi à mes lecteurs : que pensent-ils de cette situation ? Leur semble-t-elle normale ? Y-a-t-il un abus de pouvoir manifeste, voire anguille sous roche avec une éventuelle irrégularité du fonctionnaire zélé ? Si tel est le cas, comment obtenir gain de cause pour Alice et sanctionner le naboléon local afin qu'il se pisse dessus de trouille, car à titre personnel, j'aurais plaisir à ce que la peur change de camp. 

     

  • Velib : chapeau, Delanoë !

    Incroyable : avec velib, c'est la première fois en 5 ans que je ne maudis pas (comme je le fais tous les jours) d'avoir voté Delanoë en 2001 (Dieu me garde de recommencer, horresco referens !) et que les khmers verts de l'Hôtel de Ville ont une idée autre que nuisible.

    Velib, ça marche, j'ai testé. Certes, on met autant de temps à comprendre comment cela fonctionne et à s'abonner qu'à faire le trajet, mais une fois cet obstacle surmonté, il n'y à rien à dire, c'est un maître coup de Delanoë. Il n'a pas déboursé un radis, ça ne pollue pas, et pour ma part, moi qui utilisais l'automobile pour un certain nombre de petits trajets en raison de la lenteur désespérante des transports en commun, j'ai testé le velib sur les mêmes trajets, et, en situation de circulation fluide, c'est ex-aequo avec l'automobile. J'imagine qu'en cas d'encombrements, ce serait le vélo gagnant haut la main. 

    Quelques bémols : les pneus sont systématiquement sous-gonflés, et, sur le fond, cette situation est idéale pour les célibataires ou les couples sans enfants.

    Avec des petits, tintin, on n'a plus qu'à reprendre l'automobile. Mais bon, ne mégotons pas, c'est un succès, et une mesure intelligente et efficace, celle-là. On m'a donné enfin (pour la première fois depuis 5 ans) une autre raison que négative pour lâcher mon véhicule. Parce que la supression des places de stationnement, cela m'a surtout donné la haine et la détermination définitive de ne plus jamais voter socialiste et surtout vert dans la capitale, mais cela ne m'a jamais fait abandonner mon véhicule.

    Les khmers verts commencent peut-être à comprendre que ce n'est pas en faisant chier les automobilistes qu'ils diminueront le trafic, mais qu'il faut au  contraire proposer des alternatives viables et positives, tout particulièrement en temps. Tant mieux, puisqu'il paraît que Baupin se réjouit (est-ce d'ailleurs son idée ?...). 

  • Sauvons le Palais de la Découverte

    Le saviez-vous ? Le Palais de la Découverte a 70 ans : en effet, il a été fondé en 1937. De nombreux scientifiques lui reconnaissent un rôle éminent dans leur vocation, et il attire toujours plus de monde (625 000 visiteurs en 2006 !!!). Les expositions temporaires ont connu des succès croissants, reconstitutions de dinosaures animés, illusions d'optique, ou encore construction d'une pyramide pour évoquer les plus récentes.

    Ce fleuron où il faut bon déambuler est pourtant plus que menacé. La boutique a fermé en octobre 2006 et les normes de sécurité ne sont pas respectées. A vrai dire, les deux ministères de tutelle, Education Nationale et Culture s'en préoccupent bien peu, sinon pour les projets pédagogiques, et pourtant, l'établissement aurait besoin de 80 millions d'euros d'investissements pour être rénové.

    Le comble : le Ministère de la Culture avait caressé l'espoir de faire fermer le bâtiment afin de le récupérer pour s'y installer.

    Pour nous autres, Démocrates parisiens, nous serions déterminés à nous opposer par tous les moyens légaux à de telles tentatives de récupération.

    On a cru un temps que le Palais de la Découverte serait mis à terre par la concurrence de la Cité des Sciences, mais, il n'en a rien été, et tant mieux.

    Philippe Adnot, un Sénateur Divers droite  a effectué une mission de contrôle pour le compte de la commission des finances du Sénat et a proposé une série de mesures pour remettre à flot le Palais de la Découverte. Seulement, voilà, le sénateur ADOT a la mémoire courte :
     - en effet, dans l'amendement au projet de loi de finances pour 2007   II-28 du 24 novembre 2006, le Sénateur ADNOT proposait ni plus ni moins, avec son compère Maurice BLIN, de retirer une subvention de fonctionnement de 500 000 euros au Palais de la Découverte. Mais peut-être que le Sénateur Adnot de 2007 n'a pas connaissance des agissements d'un certain Philippe Adnot au Sénat en 2006 ?...

    Pour mémoire, voici le résumé de l'amendement :

    Le Palais de la découverte ne fait l'objet d'aucune présentation dans la partie opérateur alors qu'il est un des opérateurs principaux du programme, et que sa subvention représente 9,8 % des crédits du programme. Par ailleurs son activité n'est évaluée par aucun indicateur de performance.

    La teneur du PAP ne permettant pas d'apprécier la subvention accordée au Palais de la découverte, il est proposé de diminuer de 500.000 euros la subvention de cet établissement (programme n° 186, action n° 3), et de réaffecter cette somme au programme n° 150 (action n° 12) afin de soutenir la valorisation de la recherche dans les universités.

    On ne peut donc que souligner la duplicité de Philippe Adnot puisque l'examen de ses amendements montre bien quelle considération  il porte réellement au Palais de la Découverte. Déclarer après coup que c'est un amendement d'alerte afin de valoriser les crédits de la recherche montre le peu de cas qu'il fait de cet établissement en n'hésitant pas à l'instrumentaliser à son détriment.