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Palais de la Découverte

  • Le syndrôme de la désindustrialisation

    J'ai déjà eu l'occasion d'écrire ici toute l'affection et l'estime que je porte au Palais de la Découverte, et, corollairement, le mépris que m'inspire la Cité des Sciences.

    Il n'en a pas toujours été ainsi ; la conception de la Cité des Sciences et de l'Industrie, car tel était son nom d'origine, participait d'un louable effort : il s'agissait de mettre à portée du grand public non seulement les grandes découvertes scientifique modernes mais aussi les fleurons des innovations technologiques de nos meilleures industries. Il y avait ainsi à la Cité des Sciences et de l'Industrie, à son ouverture en 1986, tout un hall consacré aux réalisations industrielles. Je me souviens très bien d'y avoir vu des modélisations de turbines, des robots, et cetera.

    Aujourd'hui, c'est une sorte de no man's land sacrifiant aux lubies boboïstantes et tenu par des fonctionnaires venus on ne sait trop d'où (à la différence du Palais de la Découverte dont les animations sont assurées par des scientifiques). 

    François Bayrou dans son forum sur la production en en France a daté le début de la fin en France aux années 80. Pour moi, c'est plutôt Rocard et son gouvernement qui ont enclenché le mouvement en commençant à laisser les industries se délocaliser ou être revendues à des groupes étrangers pendant que l'on pariait tout sur les services. Les gouvernements de droite puis de gauche qui se sont succédés ensuite ont largement suivi le mouvement.

    L'importance que l'on accorde à la recherche et à l'industrie en France voit un exemple très symptomatique dans le sort qui a été échu au Palais de la Découverte : sous l'égide de Bertrand Delanoë, l'énorme salle qui modélisait une centrale électrique nucléaire a été récupérée par le Grand Palais pour faire de «l'évènementiel» comme on dit, et des expositions. Le Palais de la Découverte a longuement été menacé par des ministres qui voulaient en faire leurs bureaux, et il demeure en sursis.

    Tous ces gens-là se soucient comme d' une guigne de nos industries. Il n'y qu'à lire les réactions des blogueurs de gauche sur la nécessaire réindustrialisation de la France pour comprendre le mépris qu'elle inspire à la gauche en général.

    A Paris, je peste contre l'absence de projet alternatif à celui de Bertrand Delanoë dont la ligne directrice est toute entière festive. Si j'étais maire d'une ville comme Paris, bien loin de sacrifier le Palais de la Découverte, j'aurais au contraire donné la totalité du Grand Palais à la science, et je me serais enorgueilli de faire de Paris la capitale du plus prodigieux espace scientifique ouvert au public, lieu de contact exceptionnel entre les scientifiques de toute obédience et le monde entier.

    Delanoë n'a aucune ambition. Il ne rêve que de fêtes, de Paris-plages, de velib et autres attractions pour touristes et bobos. Ses rénovations (Jean Bouin, Roland Garros, Samaritaine) ne touchent que les loisirs et le commerce. En revanche, côté culture, il a tenté de faire disparaître le Musée en herbe, sacrifie les Serres d'Auteuil, bouffe une partie du Palais de la Décourte, et je passe quelques autres joyeusetés de ce genre. 

    La bataille pour l'innovation et la réindustrialisation, elle se mène en amont, c'est bien celà qu'il faut concevoir, pas en aval, quand il est trop tard, en venant supplier les fonds de pension étrangers ou les multinanionales (y compris françaises) de ne pas délocaliser.

    Bayrou a fait une analyse très particulière de nos maux : au fond, il pense que notre défaite est d'abord psychologique et qu'il n'y aura pas de redressement possible sans combat sur ce terrain. Ainsi, on peut parfois avoir du mal à cerner exactement son programme parce qu'il semble compter prioritairement sur la détermination et la bonne volonté des acteurs, mais les choix opérés par la gauche puis la droite valident au fond son analyse : c'est bien dans les esprits que les décisions les plus désastreuses se prennent avant de nous mener à la catastrophe.

    C'est bien pour cela qu'à Paris, je mène un combat sans merci contre Delanoë et ses séides et que je n'ai pas plus d'estime pour la droite locale qui n'aspire, au fond, qu'à mener la même politique. J'aurais espéré que le centre s'engage sur la voie d'une opposition résolue au Maire de Paris mais le chemin est long...

    J'ai toujours écrit ici que ce sont les clivages qui introduisent une rupture et une chance de succès dans les programmes politiques. Je suis convaincu de la pertinence de cette observation à Paris. Elle vaut pour la France aussi, bier sûr. Bayrou a remporté une première manche dans ce domaine. Il lui reste à gagner les deux suivante.

  • Centrale nucléaire disparue !

    Nom de D... ! Ils l'ont eue. En miettes la centrale nucléaire. Hop, passée à la trappe ni vu ni connu : ça faisait un moment que je la cherchais, et à chaque fois, je ne la trouvais pas ! J'ai compris ! ils l'ont virée. Il y avait au Palais de la Découverte une réplique aussi sympa que fidèle d'une centrale nucléaire dans la salle de l'énergie atomique. Jeune, je me souviens d'en avoir fait le tour avec amusement. J'escomptais que mes enfants en connaîtraient les contours. C'est raté ! Au nom du Grand Palais, on a depecé le Palais de la Découverte. Je m'en faisais l'écho le 25 avril dernier, sauf que je n'avais pas compris clairement de quel hall il s'agissait. Je trouvais juste que la réfection de la salle de l'énergie nucléaire durait drôlement. Un ami qui travaille au Palais m'a confirmé la disparition définitive de la centrale (que Rue 89 avait évoqué en avril dernier).

    Mais il n'y a pas que la maquette qui a disparu. Voici ce que j'ai pu lire sur la page du Palais de la Découverte consacrée à la physique :

    Jusqu'en janvier 2009 , le Palais de la découverte disposait d'une salle entière, de plusieurs centaines de mètres, consacrée à la physique du noyau atomique et des particules. S'y trouvait notamment un accélérateur de particules permettant de réaliser des expériences didactiques tout public de fusion, fission, activation et transmutation nucléaires : cette installation, unique au monde pour un établissement de ce genre, permettait de familiariser les visiteurs avec des notions souvent ardues de physique atomique et nucléaire. L'accélérateur ainsi que de nombreuses autres dispositifs expérimentaux ont dû être retirés et stockés, consécutivement à la cession de plus de 1000 mètres carrés de surfaces d'expositions au Grand Palais.Certains de ces dispositifs sont provisoirement présentés en salle optique.

    Il me semblait bien, en effet, que quelque chose manquait. Et ensuite, on entend le même concert de pleureuses hypocrites se lamenter parce que les jeunes Français ne s'intéressent pas aux sciences. Il faudrait peut-être commencer par ne pas leur retirer la becquée de la bouche en sacrifiant, comme d'habitude, le fond aux apparences.

     

  • Halte au dépeçage du Palais de la Découverte !

    palaisdécouverte.jpgS'il est bien un lieu magique qui a bercé mon enfance et qui fait aujourd'hui le bonheur de ma descendance, c'est bien le Palais de la Découverte. Je m'y rends d'ailleurs toujours avec autant de plaisir. Je continue à rire en voyant les cheveux des participants se dresser sur leur tête au sens propre dans la salle d'électro-statique ou bien un morceau de caoutchouc passer du rigide au flexible selon son exposition ou non à de l'air liquide, dans la salle du même nom. Les jeunes chercheurs qui viennent là pour se confronter au public remportent de francs succès ; le public jeune et moins jeune suit avec la plus grande attention les explications scientifiques de leur maître de conférences improvisé et rit aux éclats à leurs facéties.

    Le Palais de la Découverte est au coeur même de la capitale, appuyé contre le Grand Palais et à moins de 100 mètres du rond-point des Champs-Élysées. En face du Grand Palais, on trouve le Petit Palais avec son bassin intérieur, ses canards, et sa magnifique collection d'antiquités gréco-romaines et orientales au rez-de-chaussée. Si l'on traverse le Pont Alexandre III, on discerne aisément, de l'autre côté de la Seine, le toit doré des Invalides et les canons noirs de la cour d'honneur. Face aux Invalides, à la gauche du musée, on peut s'engager dans une petite rue pour rejoindre le Musée Rodin et son impressionnante et ébène Porte de l'Enfer.

    C'est cette zone enchanteresse qui mélange l'ancien et le moderne, l'artistique et le scientifique qu'il s'agit de préserver. Le Palais de la Découverte en est l'un des principaux fleurons. Or, sa fusion administrative et financière avec la Cité des Sciences en menace l'intégrité physique et géographique.

    J'ai pris connaissance avec colère d'une information qui m'avait échappé, mais que le Monde du 10 avril 2009 a reprise. Il s'agit d'un fait ancien : en janvier 2008, le Palais de la Découverte a perdu les 1500 m2 du Salon d'Honneur. A l'heure actuelle, il est question de lui enlever le Hall d'Antin. Je ne partage pas l'optimisme de l'AFIS.

    Je crois, sur le fond, que cette histoire de fusion, sous prétexte de rationnalisation administrative et financière n'est qu'un sale coup porté au Palais, avec l'intention, à terme, d'en récupérer les locaux, fût-ce morceau par morceau, et je vois que cela a déjà commencé !

    Il vient se greffer à ces mauvaises intentions un mépris : celui des élites techno-administratives qui n'admettent pas que les gens du commun fréquentent les lieux prestigieux. Les portes de Paris sont bien suffisantes pour les gueux ! Ils rêvent de récupérer ces lieux pour leur usage exclusif et d'en bouter définitivement le manant.

    Soutenons ceux qui récusent l'inéluctable. La mort du Palis n'est pas une fatalité. Pour ma part, j'ai signé la pétition qui se trouve ici :

    http://www.sauvonslepalaisdeladecouverte.fr/

    J'ajoute un autre aspect très inquiétant : si le Palais de la Découverte devient un établissement à caractère industriel et commercial, les étudiants inscrits en thèse ne pourront plus y réaliser leur stage. Il y a là un contact permanent avec le monde de la recherche qui pourrait disparaître.

    J'avais entendu dire qu'Albanel souhaitait supprimer les doublons en termes d'équipement. Par exmple, le Planetarium ? Il y en a aussi à la Cité des Sciences. Je m'y suis rendu il y moins d'un mois, et justement, l'une des lampes ne fonctionnait plus, ce qui gênait une partie de l'exposé. Touche pas à mon planétarium ni à mon palais, Albanel.

    Claudie Haignere m'inspire plutôt confiance, comme individu, mais je note qu'elle n'a donné aucune assurance claire sur le futur du Palais. J'aimerais bien une initiative du MoDem et des élus MoDem à ce sujet, tant au Conseil de Paris qu'à l"Assemblée Nationale.

    Ce qui me fait bondir, c'est la déclaration de ce genre de hauts fonctionnaires dont je dénonçais l'action plus haut. Je cite son intervention dans le magazine Connaissance des Arts le 06 avril dernier :

    Dans un souci de rationalisation des moyens, les missions du Palais de la Découverte doivent être en cohérence avec celles de la Cité des sciences et de l’industrie et non plus en concurrence. Aussi j’avais proposé que les missions de chacun des établissements soient redéfinies, idée que j’ai défendue jusqu’à mon départ en 2004. Pour la Cité des sciences: formation et enseignement des sciences. Pour le Palais de la Découverte: la vitrine de la recherche actuelle (innovations, vie des laboratoires). Pour la Cité des sciences, il s’agit donc d’accueillir des jeunes, des scolaires et des familles; quant au Palais de la Découverte, un public averti, de professionnels. Bien sûr, l’emprise du Palais de la Découverte devrait, dans ce schéma, être revue à la baisse et se recentrer sur le Palais d’Antin tout en laissant la libre circulation est-ouest (vers la grande nef). Le hall d’honneur, dans cette redistribution des espaces, devrait être réaffecté à la grande nef, comme les accès le suggèrent.

    Illustration exacte de ce que je disais plus haut ! Ras le bol de voir des incapables à la tête d'établissements prestigieux et utiles ? t'as vu le nombre de signatures d'enfants sur les banderoles de sauvegarde du palais, Dugenou ? Moi j'y suis allé encore hier avec ma petite famille et ma nièce. Elle était enchantée et se voit chimiste dans l'avenir. T'en connais, toi, des lieux comme celui-là qui donnent le goût de la science ? Elle a été particulièrement séduite par les exposés des jeunes chercheurs dans les ateliers.

    Au pilori, le Bernard Gérard, c'est tout ce qu'il mérite. Au piquet avec un bonnet d'âne pour sa "riche" idée !

    Il faut dire que ce même magazine Connaissance des Arts aura remporté la palme de l'idée la plus c.... de tous les temps pour relancer la science. Simple, ils  vantent d'avoir lancé le débat ces c...

    Qui aura le courage de bouter le palais de la Découverte hors les murs, puisque la Cité des sciences joue très bien son rôle de vulgarisateur des recherches scientifiques ?

    Serez-vous surpris, chers lecteurs, d'apprendre que Connaissance des Arts appartient au groupe LVMH depuis 2000. Et c'est qui LVMH ? C'est Bernard Arnault, grand copain et témoin de mariage de...Nicolas Sarkozy ! Faut pas chercher loin, hein ?...

  • Le Palais de la Découverte en danger !

    Et voilà. Je m'étais déjà inquiété des projets de l'Etat, mais ça se précise. Ateliers menacés, financements réduits, salle d'honneur supprimée, cette fois, la coupe est pleine. Je copie pour info le communiqué des défenseurs du Palais de la découverte. Pour soutenir cette institution, il faut aussi signer la pétition en ligne et activer le maximum de relais d'opinion ou politiques.

    Pourtant, la fréquentation augmente toujours plus, et les groupes scolaires sont de plus en plus nombreux à s'y rendre (1/4 des visiteurs !!!). Pire, alors qu'une des grandes forces du Palais, c'est le contact permanent entre chercheurs et grand public, le ministère de la culture veut changer le statut du Palais de la découverte, qui est actuellement proche de celui d'une université, afin de réaliser une fusion avec la Cité des Sciences. Bref, c'est du grand n'importe quoi avec à l'évidence des intérêts sous-jacents. J'avias déjà évoqué dans une note, le 05 juillet dernier, les véritables intérêts du Ministère de la Culture.

    Pour ma part, je vais en informer la conseillère MoDem du Conseil de Paris, Marielle de Sarnez. 

    La société française dans son ensemble s'inquiète, à juste titre, de la désaffection des jeunes pour les filières scientifiques. Le Palais de la Découverte (établissement sous la tutelle du ministère de l'éducation nationale) est l'un des très rares lieux en France où l'on apprend à aimer les sciences. Il a suscité et suscite encore de nombreuses vocations scientifiques. Or, il est prévu de l'amputer de plus de 40 % de sa surface.
    Pourtant, le site où sont situés le Palais de la découverte et les Galeries Nationales a été libéré d'une série d'occupants, et d'autres surfaces, importantes, ont été créées dans les sous-sols.
    Le Grand Palais, ce bâtiment de prestige, à proximité des Champs-Élysées, a toujours suscité la convoitise. Aujourd'hui, il est prévu que des opérateurs privés financent des travaux de rénovation, en échange de l'occupation d'une partie des lieux. Ces travaux entraîneraient une fermeture pendant au moins deux ans (2006 et 2007).
    La réduction de surface aura comme conséquence une diminution de l'offre en qualité et en quantité : abandon d'expériences essentielles, réduction du nombre de groupes scolaires accueillis...
    La science n'est pas facile, le Palais de la Découverte donne envie de la découvrir. L'opportunisme économique combiné à la négligence de notre tutelle risquent de nous conduire à la fermeture définitive.

    Le personnel du Palais de la Découverte.

  • Sauvons le Palais de la Découverte

    Le saviez-vous ? Le Palais de la Découverte a 70 ans : en effet, il a été fondé en 1937. De nombreux scientifiques lui reconnaissent un rôle éminent dans leur vocation, et il attire toujours plus de monde (625 000 visiteurs en 2006 !!!). Les expositions temporaires ont connu des succès croissants, reconstitutions de dinosaures animés, illusions d'optique, ou encore construction d'une pyramide pour évoquer les plus récentes.

    Ce fleuron où il faut bon déambuler est pourtant plus que menacé. La boutique a fermé en octobre 2006 et les normes de sécurité ne sont pas respectées. A vrai dire, les deux ministères de tutelle, Education Nationale et Culture s'en préoccupent bien peu, sinon pour les projets pédagogiques, et pourtant, l'établissement aurait besoin de 80 millions d'euros d'investissements pour être rénové.

    Le comble : le Ministère de la Culture avait caressé l'espoir de faire fermer le bâtiment afin de le récupérer pour s'y installer.

    Pour nous autres, Démocrates parisiens, nous serions déterminés à nous opposer par tous les moyens légaux à de telles tentatives de récupération.

    On a cru un temps que le Palais de la Découverte serait mis à terre par la concurrence de la Cité des Sciences, mais, il n'en a rien été, et tant mieux.

    Philippe Adnot, un Sénateur Divers droite  a effectué une mission de contrôle pour le compte de la commission des finances du Sénat et a proposé une série de mesures pour remettre à flot le Palais de la Découverte. Seulement, voilà, le sénateur ADOT a la mémoire courte :
     - en effet, dans l'amendement au projet de loi de finances pour 2007   II-28 du 24 novembre 2006, le Sénateur ADNOT proposait ni plus ni moins, avec son compère Maurice BLIN, de retirer une subvention de fonctionnement de 500 000 euros au Palais de la Découverte. Mais peut-être que le Sénateur Adnot de 2007 n'a pas connaissance des agissements d'un certain Philippe Adnot au Sénat en 2006 ?...

    Pour mémoire, voici le résumé de l'amendement :

    Le Palais de la découverte ne fait l'objet d'aucune présentation dans la partie opérateur alors qu'il est un des opérateurs principaux du programme, et que sa subvention représente 9,8 % des crédits du programme. Par ailleurs son activité n'est évaluée par aucun indicateur de performance.

    La teneur du PAP ne permettant pas d'apprécier la subvention accordée au Palais de la découverte, il est proposé de diminuer de 500.000 euros la subvention de cet établissement (programme n° 186, action n° 3), et de réaffecter cette somme au programme n° 150 (action n° 12) afin de soutenir la valorisation de la recherche dans les universités.

    On ne peut donc que souligner la duplicité de Philippe Adnot puisque l'examen de ses amendements montre bien quelle considération  il porte réellement au Palais de la Découverte. Déclarer après coup que c'est un amendement d'alerte afin de valoriser les crédits de la recherche montre le peu de cas qu'il fait de cet établissement en n'hésitant pas à l'instrumentaliser à son détriment.