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grand palais

  • Centrale nucléaire disparue !

    Nom de D... ! Ils l'ont eue. En miettes la centrale nucléaire. Hop, passée à la trappe ni vu ni connu : ça faisait un moment que je la cherchais, et à chaque fois, je ne la trouvais pas ! J'ai compris ! ils l'ont virée. Il y avait au Palais de la Découverte une réplique aussi sympa que fidèle d'une centrale nucléaire dans la salle de l'énergie atomique. Jeune, je me souviens d'en avoir fait le tour avec amusement. J'escomptais que mes enfants en connaîtraient les contours. C'est raté ! Au nom du Grand Palais, on a depecé le Palais de la Découverte. Je m'en faisais l'écho le 25 avril dernier, sauf que je n'avais pas compris clairement de quel hall il s'agissait. Je trouvais juste que la réfection de la salle de l'énergie nucléaire durait drôlement. Un ami qui travaille au Palais m'a confirmé la disparition définitive de la centrale (que Rue 89 avait évoqué en avril dernier).

    Mais il n'y a pas que la maquette qui a disparu. Voici ce que j'ai pu lire sur la page du Palais de la Découverte consacrée à la physique :

    Jusqu'en janvier 2009 , le Palais de la découverte disposait d'une salle entière, de plusieurs centaines de mètres, consacrée à la physique du noyau atomique et des particules. S'y trouvait notamment un accélérateur de particules permettant de réaliser des expériences didactiques tout public de fusion, fission, activation et transmutation nucléaires : cette installation, unique au monde pour un établissement de ce genre, permettait de familiariser les visiteurs avec des notions souvent ardues de physique atomique et nucléaire. L'accélérateur ainsi que de nombreuses autres dispositifs expérimentaux ont dû être retirés et stockés, consécutivement à la cession de plus de 1000 mètres carrés de surfaces d'expositions au Grand Palais.Certains de ces dispositifs sont provisoirement présentés en salle optique.

    Il me semblait bien, en effet, que quelque chose manquait. Et ensuite, on entend le même concert de pleureuses hypocrites se lamenter parce que les jeunes Français ne s'intéressent pas aux sciences. Il faudrait peut-être commencer par ne pas leur retirer la becquée de la bouche en sacrifiant, comme d'habitude, le fond aux apparences.