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Europe - Page 19

  • La stratégie européenne et mondiale du PDE

    Toujours en exclusivité, la feuille de route du Parti Démocrate Européen (auquel appartient le MoDem). Le thème en est cette fois l'appréhension des défis extérieurs pour l'Europe.

    Le processus d’élargissement de l’Europe a créé une dimension tout à fait nouvelle qui exige une nouvelle action vers l’extérieur.
    Tout comme pour l’économie, les menaces contre la sécurité sont aujourd'hui mondiales.


    Ainsi l’Union Européenne doit mettre au point une stratégie de sécurité en trois points :

    • étendre la zone de sécurité autour de l’Europe, créant un cercle de pays amis aux frontières orientales, dans le Caucase et autour de la Méditerranée ;
    • encourager l’apparition d’un ordre international plus stable et plus équitable en augmentant l’efficacité du multilatéralisme ;
    • consolider son rôle d’acteur mondial en matière de sauvegarde et de rétablissement de la paix en augmentant les missions internationales de l’Union Européenne.

    Nous devons opter pour la puissance démocratique européenne, surmontant la fausse opposition entre puissance civile et puissance militaire.
    Une nouvelle politique de puissance est essentielle pour exister en tant qu'entité politique internationale.

    Une puissance au service de la paix et de nos valeurs fondamentales.

    Une puissance capable d'assurer nos responsabilités de pilier européen dans l'Alliance atlantique et d'acteur stratégique dans le monde multipolaire.

    Une puissance qui exige une intégration progressive des budgets, des dépenses et des forces armées des États européens, seule voie pour exister comme acteur politique, pour être crédibles et pour assumer nos responsabilités pour la sécurité dans le nouveau monde multipolaire.
    Face aux défis devenus mondiaux, en matière de sécurité aussi il nous faut des réponses collectives.
    Nous devons, d’une seule voix, et en coopération avec les Nations Unies, jouer un rôle actif sur la scène internationale, ceci également en passant par la création de forces militaires permanentes de paix européennes, sur la base de la Charte des Nations-Unies.
    Nous sommes en faveur d’une représentation unitaire des intérêts et des objectifs communs, y compris en politique étrangère, à commencer par l’objectif d’un siège unique européen au Conseil de sécurité des Nations Unies.
    Nous croyons fortement que les principes qui fondent l’Union sont la condition préliminaire à la paix et à la démocratie, et que pour cette raison il faut les exporter dans tous les pays.
    Pour que tout ceci soit efficace, nous devrons avancer de concert avec des groupes de pays qui le veulent et qui en sont capables.
    Nous devons travailler suivant la méthode des coopérations renforcées : ceux qui croient en un rôle mondial de l’Union, y compris en politique étrangère, doivent pouvoir progresser et avancer dans cette direction.
    Nous devrons donc construire des avant-gardes de pays pour une politique de défense européenne plus efficace et plus intégrée.
    Nous devons poursuivre l’unification pacifique du continent européen et réaliser ensemble avec nos voisins une grande région politique et économique.
    Nous sommes convaincus que la stabilité politique porte la prospérité et la sécurité, et pour cette raison nous croyons absolument que la Croatie et l’ensemble des Balkans occidentaux devront rapidement adhérer à l’Union Européenne.
    Le dialogue avec la Turquie doit se poursuivre dans la perspective d’une solution qui corresponde vraiment aux intérêts et aux besoins des Européens et des Turcs.
    Le modèle européen peut et doit constituer la base de solutions politiques durables pour les problèmes de la Méditerranée, du Moyen Orient.

    Il nous faut enfin affronter le sujet de la gouvernance économique euro-méditerranéenne, pour passer de la logique du libre échange à celle de l’intégration économique.

    Dans une compétition mondiale qui s'intensifie toujours plus, l’Europe et les pays du Sud de la Méditerranée partagent un grand intérêt : définir ensemble une stratégie de développement durable et se doter des instruments politiques pour la réaliser.

    Le modèle et l’expérience européens doivent également être au service de la stabilisation et du développement des pays proches. Il nous faut à cette fin renforcer le partenariat avec les pays voisins de l’Union en vue de renforcer un dialogue sur la base de la démocratie, de la sécurité, de l’énergie, des droits humains et intensifier la coopération régionale autour de la mer Noire et de la mer Baltique.

    Le processus de coopération doit passer à un stade nouveau : égale dignité entre l’Europe et les pays voisins.
    Parité de vision, de préparation de projets, de processus décisionnel, de gouvernance.

    Pour toutes les régions voisines il nous faudra concevoir des initiatives pour la sécurité et la stabilité, un co-développement durable, la sécurité énergétique et les politiques agroalimentaires et rurales, la gestion des flux migratoires et la lutte contre le trafic des êtres humains.

    Le dialogue européen avec la Russie doit se poursuivre d'une voix unique, mais sans aucune concession sur les principes et les valeurs démocratiques qui sont à la base de l’Union Européenne et que nous devons défendre dans toutes les zones voisines, notamment en promouvant une conférence pour la sécurité et la coopération du Caucase.

  • Gilles Artigues, un Européen en campagne !

    artigues.jpgAaaah ! Enfin un homme politique d'envergure présente un programme globalement complet avec des propositions concrètes pour l'Europe, en vue des prochaines élections européennes ! Pas trop tôt, étant donné que jusqu'ici, c'était plutôt le désert inter-sidéral. Cet homme politique, c'est Gilles Artigues, candidat à la candidature à l'euro-députation pour le MoDem.

    J'ai visité son site et trouvé son programme pour l'Europe. J'aime beaucoup son introduction, car je peux me dire, enfin un homme politique qui va défendre sincèrement et courageusement les acquis de l'Europe sans démagogie aucune. Enfin quelqu'un qui proclame les extraordinaires acquis de notre Europe.

    Premier extrait

    L’ennui est que peu de citoyens européens connaissent non seulement le fonctionnement de l’Union européenne, mais aussi et surtout ses implications concrètes, qui plus est positives, dans le quotidien de tout un chacun sur son territoire. La faute en incombe à la fois à quelques femmes et hommes politiques bien heureux de pouvoir se décharger de leurs responsabilités sur une autorité pour l’instant incapable de se défendre (les dirigeants ont notamment pris l’habitude de dire blanc à Bruxelles pour prétendre chez eux l’exact contraire sans que personne ne puisse les contredire ouvertement et efficacement) et à certains médias focalisés sur les aspects négatifs de l’action communautaire, forcément plus spectaculaires, c’est à dire attractifs, à l’endroit de leur auditorat potentiel. Au final, une immonde hypocrisie donne à croire aux électeurs, entre autres, que l’Union européenne n’est pas démocratique, qu’elle avantage les riches sur les pauvres en pressurant les seconds au profit des premiers, qu’elle ignore les difficultés et aspirations des petites gens pour en être particulièrement éloignée, qu’elle perd son temps dans des réglementations secondaires et arbitraires, qu’elle ne permet pas le progrès humain, voire le freine, etc. Toutes ces idées reçues sont naturellement erronées.

    Quel hommage magnifique. Pour moi, voilà présenté exactement ce que je pense de la manière dont le landernau politique traite généralement l'Europe, à l'excception de quelques fortes personnalités aux convictions européennes trempées dans l'acier. Gilles Artigues fait partie de celles-là.

    Je me suis intéressé au chapitre liberté, la valeur qui est la plus précieuse à mes yeux, et voilà ce que j'ai trouvé :

    L’Europe de la Liberté
    A l’origine, le libéralisme ne désigne pas un dogme économique mais une idéologie politique. Les libéraux du XIXème siècle aspiraient en effet à une véritable démocratie sur la base d’une association des Droits de l’Homme à des élections libres et pluralistes. Leur optique était de donner la possibilité à tout individu de maîtriser enfin tout ou partie de sa destinée pour lui permettre de s’épanouir dans un monde plus juste et dynamique au profit de tous. Malgré leur force intrinsèque, leurs idées généreuses ont souvent été battues en brèche ou dévoyées. Seule l’Union européenne leur a permis de triompher sur l’obscurantisme de la réaction. Les opportunités offertes à ses résidents pour réussir leur vie, en profiter pleinement et accroître le progrès collectif n’ont jamais été aussi nombreuses et intéressantes

    Il faut du courage, aujourd'hui, au milieu de toutes les démagogies, pour se déclarer libéral, surtout en pleine crise financière. J'espère que le réseau LHC, dont la valeur primordiale est la liberté, appréciera à sa juste mesure cette profession de foi ;-)

    Je me retrouve dans tout ce qu'écrit Gilles Artigues sur la liberté. J'ai adoré particulièrement ce qui concerne la liberté de choix. J'en copie un extrait :

    REFLEXION / PROPOSITION

    Contrairement à ce que peuvent clamer les parangons du marxisme-léninisme d’outre-tombe, le principe de la concurrence libre et non faussée ne vise pas le seul intérêt des grandes sociétés et de leurs actionnaires. Bien au contraire dans la mesure où il les empêche de s’emparer du contrôle d’un secteur, directement (achats et fusions) ou non (ententes et filiales), pour y imposer leur loi, c’est à dire leurs prix, leurs conditions de vente et leurs gammes de produits. Ainsi bénéficie-t-il avant tout aux petites et moyennes entreprises, principale source d’emplois, dans la mesure où il leur réserve une place sur leur marché de prédilection et les y protège des prédateurs les plus féroces. Il profite aussi au consommateur puisque la gamme étendue de l’offre lui garantit une véritable liberté de choix et lui permet par la même occasion d’orienter les prix à la baisse. L’exemple de Microsoft, multinationale américaine, est à ce titre édifiante : la Commission européenne lui a non seulement infligé une amende conséquente pour violation du droit communautaire mais l’a aussi obligé à modifier ses pratiques de vente (elle refusait le droit à ses clients de se doter de logiciels concurrents, notamment européens, en leur imposant ses propres produits dans le cadre d’un paquet indivisible).

    L’aspect le plus controversé de la concurrence libre et non faussée réside dans la restriction drastique des aides publiques aux entreprises de toute nature (pêche, agriculture, industrie et services). En effet, dans le cadre du Marché unique, il serait injuste et dangereux de permettre à un Etat, qui plus est puissant, de subventionner une structure pour finalement lui donner un avantage certain sur ses concurrentes nationales et européennes au risque de précipiter leur perte pour finalement détruire plus d’emplois que n’en maintiendrait ladite subvention. Ainsi la France a-t-elle eu du mal, l’été dernier, à venir au secours de ses pêcheurs assommés par la hausse du carburant. Premièrement, elle est en partie responsable de la situation car ses taxes sont parmi les plus élevées de l’Union européenne. Deuxièmement, quelle serait la réaction des Français si l’Allemagne ou le Royaume uni, entre autres, agissait de même avec plus de moyens pour finalement défavoriser la pêche hexagonale et provoquer la faillite de plusieurs petites entreprises familiales ? Troisièmement, la pêche appartenant aux politiques communes de l’Union européenne, ses difficultés doivent être débattues au plus haut niveau pour trouver les solutions les plus adaptées. L’ennui est que l’unanimité ne permet pas la réactivité nécessaire aux situations urgentes. Toutefois, le Fonds Européen pour la Pêche intervient régulièrement pour aider les professionnels à s’adapter à la conjoncture pour pérenniser leur activité. Troisièmement, la réponse aux difficultés du secteur sur le plan énergétique n’est certainement pas dans l’injection ponctuelle d’argent pour diminuer artificiellement les coûts de transport mais dans l’encouragement financier à la mise au point et à l’achat de navires moins gourmands en énergie fossile. La pisciculture comme l’aquaculture sont aussi des pistes à développer.

    Hélas, le Parlement européen ne dispose pas de pouvoir de décision dans ce domaine, à l’image de l’agriculture. Il peut néanmoins donner son avis et encourager les Etats membres à progresser sur la voie la plus adéquate et judicieuse
    .

    C'est très pédagogique, et nous avons là quelqu'un qui défend l'Europe et a l'honnêteté d'annoncer la couleur. En fait, je n'ai absolument rien à redire. Ce que dit Gilles Artigues correspond très exactement à ce que je pense sur l'Europe. Moi, je vote Gilles Artigues. Et vous ?

  • Je soutiens Gilles Artigues

    Ce très court message pour dire que je soutiens officiellement la candidature de Gilles Artigues comme candidat à l'euro-députation dans les Bouches du Rhône. Il a d'ailleurs ouvert un site : http://gillesartigues.free.fr/spip/ . J'avais déjà évoqué l'idée ici il y a peu.

    J'ai eu de nombreuses fois l'occasion de dire à quel point j'appréciais l'homme ici, particulièrement dans ce billet.

  • Le mot Europe rassure les Français !

    Alors ça, c'est une bonne nouvelle. Je viens de le lire sur le blog de Jean-Pierre Jouyet, dans son message d'adieu (intitulé en fait Au revoir). Le mot Europe rassure les Français ! J'ai eu une confirmation grâce à un magazine luxembourgeois qui cite l'Institut Médiascopie. Europe, euro,eurogroupe,banque centrale européenne rassurent les Français. Dette, chômage, parachute doré sont anxiogènes. Je ne peux pas le dire, mais on est en plein dans le projet politique du Parti Démcorate Européen et du MoDem que j'expose ici depuis quelques temps. C'est une excellente nouvelle et un retournement de tendance inattendu. C'est le moment où jamais de renvoyer dans leurs cordes tous les nonistes de toujours. Si nous sommes protégés aujourd'hui, ce n'est pas grâce à eux. Je suis heureux que les Français se rendent compte du rôle de l'Europe pour eux.  Eurogroupe, cela résonne agréablement à leurs oreilles, et ce n'est pas sans évoquer le point d'orgue du projet démocrate : la solidarité. Devinez qui propose de renforcer l'eurogroupe ? Et voyez la place de l'idée de solidarité dans la déclaration de principe du Parti Démocrate Européen...

  • Le PDE veut une voix européenne unique

    Je continue à diffuser en exclusivité la feuille de route du Parti Démocrate Européen, à la suite de son congrès des 4 et 5 décembre derniers. Je rappelle que le MoDem est membre fondateur du PDE et que sa création s'est faite à l'initiative, principalement, de François Bayrou, Francesco Rutelli (Margarita) et Marielle de Sarnez.


    Une nouvelle gouvernance mondiale

    La crise financière a condamné l'organisation du monde issue de la fin de la guerre froide et définitivement mis en évidence la nécessité d’un plus d’Europe et d’une véritable gouvernance démocratique et sociale de la mondialisation.

    Nouvel ordre mondial, nouveau leadership.

    Nous devrons donc proposer un nouveau leadership entre partenaires égaux, grâce à une approche internationale plus ouverte de la part des Etats-Unis sous la présidence de Barack Obama, et tenant aussi compte du fait que de nouveaux acteurs mondiaux sont déjà apparus, comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, et que de nouvelles intégrations régionales se profilent en Asie, en Afrique et en Amérique Latine.

    Pour ce qui est de la scène internationale, à commencer par le  G8, il faudra  résoudre le problème de la fragmentation européenne. Aujourd’hui les Européens préfèrent le nombre : des quotas séparés au Fonds monétaire international pour les différents membres de la zone euro, quatre gouvernements plus la Commission Européenne au G8, et maintenant au G20, avec comme résultat visible l'étalage de leur division au lieu d'exploiter pleinement le potentiel de l’intégration pourtant déjà engagée.  Il faut au contraire se donner les moyens de  l’influence, par une représentation unifiée de la zone euro au sein du Fonds monétaire international et allant rapidement vers une voix européenne unique au  G8, comme dans les autres forums et organisations internationales.

    Une voix européenne unique sera davantage écoutée au moment où seront jetées les bases d’une nouvelle gouvernance financière mondiale.

    Ainsi croîtra notre influence, et nous porterons la preuve de notre authentique volonté à inclure pleinement les nouvelles puissances, aujourd’hui insuffisamment représentées et fort méfiantes envers le système de Bretton Woods devenu vétuste.

    Il nous faudra aussi entreprendre des efforts démultipliés pour défendre nos valeurs, nos principes et notre modèle dans un monde où il n’y a plus de connexions, ni d'automatisme entre croissance économique et démocratie libérale, où de nouveaux États ayant des modèles politiques très différents et bien moins démocratiques que nous, comme la Chine ou la Russie se sont affirmés comme nouveaux acteurs économiques mondiaux.

    Il nous faut enfin offrir des garanties adéquates à la dimension sociale ; une nouvelle stratégie s’impose, qui assure la compatibilité entre la promotion de normes de protection des travailleurs, la gouvernance sociale et les exigences de croissance des pays en développement.

    L’Union Européenne dans son ensemble a construit un modèle de règles et de participation des partenaires sociaux qui dans ses principes de base représente un modèle valable pour commencer à rééquilibrer le décalage qui persiste entre la mondialisation économique et l’affirmation des droits sociaux fondamentaux.

  • Que votent les députés européens ?

    Je trouve que c'est extrêmement difficile de décrypter les votes sur le site du Parlement Européen. A croire que tout est fait pour que le citoyen européen moyen s'y perde. Cela m'agace profondément, parce que j'estime avoir le droit d'être informé. Mais, voilà que j'apprends par Euractiv que le seul site qui donnait quelques informations sur le sujet est menacé de disparition.

    C'est un institut de politique roumain qui proposait une plate-forme enfin claire sur les choix des euro-députés à un fâcheux détail près : pas moyen de remonter en-deçà de septembre 2007 ! Et cela dit, ce site est mieux que rien, bien sûr, mais pas non plus très clair...

    Pour ma part, je me bats depuis longtemps pour que chaque citoyen dispose d'une information équitable, et cela a été d'ailleurs l'une de mes motivations pour ouvrir ce blog. Je vois donc d'un très mauvais oeil la menace qui pèse sur ce site. Je vais essayer de saisir un euro-député à ce sujet.

  • Le PDE et les jeunes citoyens en Europe

    Le Parti Démocrate Européen (dont le MoDem est l'un des partis fondateurs)lors de son congrès, a ouvert un certain nombre de pistes quant à une véritable citoyenneté européenne. Les voici en exclusivité sur ce blog :

    L’instruction, l’innovation, la mobilité sont à la base d’une citoyenneté européenne active.

    Ceci veut dire plus de financements pour les programmes et les actions réussis, comme Erasmus, qui contribuent tous les jours à créer une citoyenneté européenne active et vécue.
    Il faut qu’Erasmus devienne obligatoire dans toutes les universités grâce à une forte augmentation des ressources européennes et nationales.
    Seules les expériences vécues et partagées sont capables de créer un véritable espace politique européen.
    La mobilité devra s’étendre bien au-delà de l’université, nous devons mettre au point des programmes Erasmus pour les fonctionnaires, les chefs d’entreprise, les enseignants...

    Il nous faudra d’autre part augmenter la mobilité également entre l’Europe et les pays méditerranéens, ceux d’Europe de l’Est et du Caucase.

    Pour ces mêmes raisons il faudra encourager dans les différents pays membre une éducation civique européenne afin que dès leur jeune âge les enfants apprennent à vivre en citoyens européens, pour qu’ils appréhendent l’essence fondatrice de l’Europe.

    Et enfin, pour vraiment renforcer une nouvelle citoyenneté européenne active, nous devons lancer un nouveau vaste programme pour un vrai service civil européen.

    Bruxelles et la classe politique européenne toute entière devront changer de langage.  Les débats et les propositions issus  du microcosme communautaire sont souvent  incompréhensibles, alors qu'une Europe démocratique aurait plutôt un fort besoin de simplicité, d'ouverture et de renouvellement.

  • Le Parti Démocrate Européen proposera un candidat à la présidence de la Commission européenne

    europe-petit.jpgLe Parti démocrate européen présentera en 2009 un candidat pour la présidence de la Commission européenne ont annoncé François Bayrou et Francesco Rutelli. "Nous allons présenter la candidature d'une personnalité crédible", a annoncé François Bayrou lors d'une conférence de presse au Parlement européen, en marge d'une réunion des élus du Parti Démocrate Européen (une trentaine d'eurodéputés). "Nous sommes très insatisfaits de la Commission sortante, et nous n'acceptons pas l'idée d'une reconduction automatique de son président décidée sans tenir compte des résultats des élections européennes. Nous voulons offrir un troisième choix politique", entre la droite et le socialisme étatique."

  • Parti Démocrate Européen (PDE) déclaration de principes

    En avant première et en exclusivité, avant même l'AFP, voici la déclaration de principes du Parti Démocrate Européen, auquel adhère le MoDem de François Bayrou et Marielle de Sarnez. Magique. Je me reconnais à 100% dans ces principes. Lecteurs qui passez sur ce blog, apprenez que vous vivez un moment historique, et qu'un jour, peut-être, on dira que l'hérétique aura été au courant démocrate ce que le Code d'Hamourabi fut au droit et à la justice. Bon, j'exagère, évidemment, mais...contemple, passant, et va dire à tes semblables que les démocrates sont désormais unis.

    PARTI DÉMOCRATE EUROPÉEN

    DÉCLARATION DE PRINCIPES

    Bruxelles, le 5 décembre 2008

     

    1. Le Parti démocrate européen porte en Europe les valeurs du courant démocrate dans le monde.

    2. Les valeurs démocratiques dans la société, fondées sur la dignité de la personne humaine, sont celles de la liberté, de la responsabilité et de la solidarité.

    3. Liberté et responsabilité, c’est le choix d’une citoyenneté de plein exercice, par la liberté d’information, la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice, le respect scrupuleux du pluralisme, la protection des citoyens contre l’oppression politique, le poids des discriminations, la domination des seuls intérêts financiers.

    4. Liberté et responsabilité, c’est le choix de l’état de droit, d’une économie d’initiative, régulée mais non dirigée par la puissance publique.

    5. Solidarité, c’est le respect actif des obligations réciproques entre concitoyens, chances de promotion offertes à tous, et réduction continue des inégalités sociales et culturelles.

    6. Solidarité, c’est le respect actif des obligations réciproques entre peuples, notamment des obligations des peuples les plus riches à l’endroit des peuples les plus pauvres et les plus exposés aux tragédies de l’histoire et de la géographie.

    7. Solidarité, c’est le respect actif des obligations entre générations, notamment en ce qui concerne le climat, le patrimoine naturel, l’eau.

    8. Responsabilité et solidarité exigent donc la recherche d’une démocratie politique, portant un modèle de développement soutenable.

    9. La défense de ces valeurs dans le monde ne peut s’envisager que dans le cadre d’un équilibre multipolaire.

    10. Dans cet équilibre, l’Union européenne, active et coopérative, doit être capable de s’exprimer d’une seule voix chaque fois que l’équilibre de la planète est en jeu, non seulement comme un des deux piliers de l’alliance atlantique, mais aussi comme acteur autonome et courageux dans le monde global.

    11. L’Union européenne est la condition même de notre avenir, comme pays et comme peuples qui comptent dans le monde. Elle est, en même temps, un modèle d’organisation qui peut se proposer à d’autres continents, à d’autres ensembles de pays sur la planète.

    12. La condition de l’avènement de l’Union européenne respectée et aimée, c’est la création d’un lien direct avec les peuples et les citoyens, qui permette un contrôle démocratique de son action et lui donne une vraie capacité politique.

     

  • En direct du congrès du PDE

    Chose promise, chose due : voici les premières informations dont je dispose à propos de ce qui s'est dit au congrès du PDE, l'une des deux composantes de l'ADLE, dont le MoDem est membre.

    Deux textes fondateurs ont été adoptés à l'unanimité :

    - un texte d'orientation qui se propose de bâtir un projet sur les décombres de la crise.

    - une charte des principes globalement proche, mais appliquée à l'Europe, de la charte de valeurs du MoDem. La philosophie en est d'étendre l'humanisme en Europe, pierre angulaire de l'approche démocrate.

    Les idées directrices évoquées sont les suivantes :

    - un gouvernement économique européen

    - faire de l'Europe une puissance mondiale

    - corréler immigration, intégration et développement

    - promouvoir une nouvelle gouvernance mondiale.

    - construire un monde plus vert

    La charte des valeurs s'appuie sur une trinité indissoluble : liberté, responsabilité, solidarité.

    Le directeur du FAO était présent lors du congrès. Rutelli et Bayrou ont l'intention de faire de la crise alimentaire mondiale un enjeu majeur de la campagne européenne, puis de l'action de l'Europe par la suite.

    La crise financière est apparu à Mario Ponti (professeur d'université à Bologne) à la fois un risque de désintégration et en même temps une opportunit" d'intégration (les pays Européens réalisent maintenant les bienfaits de l'euro !!!)

    Il a également été question de l'imapct des changements climatiques sur les politiques européennes environnementales.

    Les participants ont estimé que la pauvreté dans le monde était une conséquence des tendances globales actuelles.

    Des représentants de la Démocratie Chrétienne du Chili était présents. Ils se retrouvent tout à fait dans le développement politique du MoDem et récusent, en Amérique du Sud, aussi bien le populisme de gauche que de droite. La construction du PDE les intéresse en vue de bâtir un réseau semblable en Amérique latine.

    Un message de l'ADLE saluait le congrès du PDE en introduction de la journée.

    Je disposerai des deux textes votés dans quelques heures.