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  • Tiens, paf, v'là l'wikio politique de Novembre 2010

     

    1 Partageons mon avis
    2 Sarkofrance
    3 Hashtable
    4 Le coucou de Claviers
    5 cginisty
    6 intox2007.info
    7 Carnet de notes de Yann Savidan
    8 LES JOURS ET L'ENNUI DE SEB MUSSET
    9 Lyonnitude(s)
    10 lepost.fr/perso/bruno-roger-petit
    11 Les coulisses de Sarkofrance
    12 Bah !
    13 Une Autre Vie
    14 Piratage(s)
    15 A perdre la raison
    16 des pas perdus
    17 L'Hérétique
    18 RichardTrois
    19 cpolitic
    20 Peuples.net

    Classement débattu chez Wikio

    Bon...Voyons, comparons à mon estimation. Hashtable rentre dans le top 3 ! Nom de Zeus ! Je ne l'avais pas vu venir ! Chapeau pour l'affreux libéral qu'il est ! Puisse-t-il y demeurer longtemps. Un loup libéral dans la bergerie gauchiste, voilà qui est pour le moins surprenant. Euh...ouille : je me suis gamellé assez lourdement dans mes estimations. Zut alors. Comment cela se fait-il ?

    Je serai plus vigilant la prochaine fois. 

  • Taxer les hauts revenus ? Quelle erreur !

    C'est très tendance, toutes formations politiques confondues, à l'heure actuelle, de crier haro sur les hauts revenus. Allez, les riches paieront ! Sus aux koulaks, ces vils exploiteurs du peuple, et faisons-leur rendre gorge !

    Même des personnalités estimables, comme Jean Arthuis, se laissent prendre au jeu du reflet de ce miroir aux alouettes. Je signale au passage Éva Joly dont le projet économique, outre sa triste banalité, est tout entier et sans intelligence axé autour d'une fiscalité toujours plus alourdie : la vieille éthique a encore frappé.

    Je parage en réalité complètement l'avis d'André Lévy Lang, polytechnicien qui reprend en fait l'intégralité des propositions de Bayrou en 2007 : taxer toujours plus l'emploi hautement qualifié, celui qui touche les plus hauts salaires, est une bêtise et de nature à engendrer une fuite des cerveaux, tôt ou tard.

    En revanche, comme l'avaient déjà calculé François Bayrou et Charles de Courson en 2007 pour le programme de l'UDF, il suffirait d'un impôt de 1 pour mille sur le patrimoine, après avoir supprimé l'ISF, pour récoler 9 milliards d'euros de recettes contre 4 milliards pour l'ISF à l'heure actuelle. Je ne dirais jamais à quel point ce programme était excellent : la situation entre temps n'a pas changé, enfin...si : elle s'est dégradée. On peut donc reprendre 90% des propositions qui y figurent.

    Jean Peyrelevade ne se moque pas moins de la corne d'abondance socialiste : même en taxant 30% des revenus du capital, nous serions très loin des montants nécessaires pour venir à bout de nos déficits abyssaux.

    Fred qui a lu le billet laisse sans réponse ni proposition l'aporie que constitue l'équation de nos dépenses et nos recettes. Pas possible de taxer les entreprises dans un pays qui souffre désormais d'un cruel manque de compétitivité.

  • T'as envie d'être président, toi ?

    Il est intéressant, le billet de Philippe Cohen de ce matin, sur le site de Marianne2 : il analyse le peu d'enthousiasme des candidats putatifs à l'élection présidentielle de 2012. Pas de ceux auxquels les pronostics laissent peu de chance, mais ceux qui peuvent raisonnablement être conduits à la tête de la nation : Martine Aubry, DSK, Sarkozy lui-même si la gauche ne lui oppose pas un candidat crédible et suffisamment populaire. On pourrait évidemment rêver, et j'en fais partie, d'un candidat centriste qui ferait consensus dans l'électorat centriste, hélas, cette famille-là est complètement éclatée, et en dépit des efforts méritoires de Jean Arthuis pour la recomposer, je pense que c'est décomposée et avec pléthore de candidats qu'elle se rendra au rendez-vous de 2012, hypothéquant à coup sûr ses chances.

    Il me semble toutefois que Philippe n'aborde le sujet que par un seul oeil de la lorgnette : ce n'est pas exactement que ces candidats pensent que la France soit irréformable. Non, plus exactement, c'est qu'il va surtout falloir prendre des mesures difficiles et impopulaires parce que la France est au bord du gouffre, et que la génération politique qui endossera de redresser notre pays se sacrifiera.

    En ce sens, Philippe Cohen a raison de constater qu'une Christine Lagarde et un Pascal Lamy appellent à une gouvernance mondiale : ils n'ont surtout pas envie de se coltiner le sale boulot. Réflexe bien français que de refuser d'assumer ses responsabilités. Mais réflexe bien français aussi, au moins dans la sphère politique, que de promettre de raser gratis.

    Sans promettre des larmes, de la sueur et du sang, je ne répéterais jamais assez combien François Bayrou me semblait le seul candidat en 2007 à avoir proposé un programme politique honnête, et de ce point de vue, combien il demeure l'un des rares aujourd'hui à dire la vérité aux Français sur ce qu'il ferait comme président.

    Je note avec satisfaction que François Hollande s'engage dans la même direction, puisqu'il a d'ores et déjà annoncé qu'il assommerait la France et les Français d'impôts si jamais il était élu. Bien sûr, je ne suis idéologiquement en rien en accord avec le système de taxes que Hollande veut imposer, mais je lui reconnais le mérite de la cohérence. D'un point de vue étatiste et socialiste, il faudra au moins cela pour assainir nos comptes publics. Et je dois aussi admettre que j'agrée certaines de ses propositions, par exemple celle de laisser la maîtrise d'au moins un impôt à chaque niveau de collectivité.

    Pour revenir à DSK et Martine Aubry, qui sont des réformistes, ils sont gênés aux entournures parce qu'ils n'osent pas dire clairement ce qu'ils envisagent devoir faire. Au demeurant, ils sont confrontés au même problème que Ségolène Royal en 2007 : sur une ligne réformiste, elle aussi, elle a été contrainte de voir le projet du PS se substituer au sien. Si elle a perdu l'élection, c'est surtout parce qu'elle n'a pas osé l'affrontement avec l'appareil du PS. C'eût pourtant été nécessaire pour espérer être crédible.

    Quant à Nicolas Sarkozy, les Français savent désormais à quel point il brasse du vent et promet n'importe quoi. Il n'a pas de bilan à défendre et ne sera pas crédible quoi qu'il promette, d'autant qu'il a usé largement toutes les ficelles dont il pourrait se prévaloir. C'est un homme qui confond la parole et l'action, et dont la foi dans le texte est telle qu'il croit, déformation d'avocat sans doute, qu'il suffit qu'il soit figé dans le marbre pour qu'il se réalise en actes.

    Philippe Cohen observe que les intellectuels sont plus prolixes que les politiques : oh, ça, pour être prolixes, ils le sont. Le problème, c'est que toujours facile d'être prolixe quand on promet la Lune, et que les propositions se déclinent sous la forme de "yaka" et de "faukon". L'histoire nous enseigne l'incompétence crasse de la plupart des intellectuels quand ils accèdent à des postes de pouvoir, même s'il a existé quelques exceptions. Si les politiques demeurent prudents, c'est peut-être qu'ils ont une conscience bien plus nette de l'ampleur de la tache...

  • Pas de vague à l'AME !

    Les associations cherchent à nous faire pleurer avec la limitation de l'AME, mais pour ma part, je n'ai aucun remords de quelque sorte que ce soit. Les Français voient leur couverture médicale s'affaisser progressivement ; je ne vois pas pourquoi la France devrait consacrer une part non négligeable de son budget de santé à dispenser des soins à des étrangers issus de pays avec lesquels nous n'avons aucune convention.

    Dès lors que l'état de santé d'étrangers en situation irrégulière pose un problème de santé publique (maladies contagieuses, par exemple) évidemment, la gratuité des soins va de soi. 

    Dans les autres cas, hors de question. 30 euros par an pour bénéficier de cette aide, c'est une somme ridicule, ou presque. Nous ne sommes pas allés assez loin. Je suis d'ailleurs sidéré d'apprendre que jusqu'alors, les ascendants et les collatéraux étaient considérés comme des ayant-droit.

    Il y a des abus, c'est très clair, et certains viennent se faire soigner en France sur le dos des impôts des Français.

    J'ai trouvé l'argumentation de Marisol Touraine d'une démagogie aussi pitoyable qu'affligeante. 634X12, cela donne un peu plus de 7500 euros par an. 30 euros, ce n'est même pas 1% du revenu consacré à la santé. Cela représente en fait 0.5% pour des traitements qui coûtent parfois des dizaines de milliers d'euros. Il me paraît bien naturel d'exiger des étrangers en situation irrégulière de contribuer aux frais de santé, et, plus généralement, à tout étranger, sauf lorsque des conventions existent avec leurs pays d'origine.

    A tous ceux qui font leur fond de commerce de hurler au loup et parlent de stigmatisation des étrangers (n'est-ce pas, messieurs et mesdames les socialistes ?), je rappelle que la France est le pays le plus généreux du monde avec les étrangers, y compris irréguliers, pour ce qui concerne la santé, comme l'observait très justement la députée marseillaise UMP Valérie Boyer.

    Tiens, comme le dit la vieille sagesse populaire française que j'aime à invoquer de temps à autre, «bon, mais pas c..»...

  • Inquiétant désarmement européen

    Quand on observe dans le détail les plans de réduction de dépenses des grands pays européens, on observe que partout les budgets militaires souffrent.

    J'avoue que je suis perplexe devant l'incohérence des pays européens. Ils sont engagés sur tous les continents, avec des forces parfois importantes, et, en même temps, ils réduisent toujours plus leurs moyens.

    Bien plus grave : les mesures d'austérité touchent également la recherche dans le domaine des technologies militaires, tandis que des pays agressifs et expansionnistes, au moins localement, investissent, eux, de plus en plus. 

    Plus que jamais, l'Europe laisse l'Amérique supporter toute seule le fardeau d'assurer la sécurité du monde. Partout où il y a des crises, nous sommes désormais incapables d'intervenir, simplement pour des raisons financières.

    Sans dépenses nationales, les industries d'armement n'auront plus guère de débouchés et seront condamnées à disparaître ou à vendre à outrance à l'étranger.

    Dans ces conditions, l'OTAN a-t-elle encore un sens ? Je me demande ce que vont bien pouvoir se dire ses représentants les 19 et 20 novembre prochains.

    Il me paraît au minimum nécessaire de conserver la suprématie au moins qualitative à défaut de quantitative.

    Pendant ce temps, l'Iran, la Chine, la Corée du Nord, malgré sa pauvreté, développent des programmes militaires de plus en plus lourds. Or, ces pays sont des régimes despotiques, le premier et le troisième menaçant clairement la sécurité du monde. On peut également craindre qu'un jour des organisations terroristes s'associent pour développer à leur tour une recherche militaire en vue d'actions terroristes plus destructrices. Apparemment, il y a tout de même au moins une démocratie qui se soucie de l'expansion perse, sans doute parce qu'elle est la première concernée par le danger que cette expansion représente.

    Couper dans les budgets militaires, c'est facile et cela ne mange pas de pain auprès de l'opinion. Attention, car c'est un calcul à court terme qui pourrait un jour nous coûter très cher. A la veille de la Seconde guerre mondiale, l'armée française n'avait pas même assez de cartouches de fusil pour munir ses soldats de munitions suffisantes, et trois cinquièmes de son aviation étaient hors d'usage.