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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 162

  • Êtes vous de gauche ou de droite ?

    Êtes vous de gauche ou de droite: TEST

    Quand un mec de droite n’aime pas les armes, il n’en achète pas !Quand un mec de gauche n’aime pas les armes, il veut les faire interdire à tout le monde. (variante : Quand un mec de gauche n’aime pas les armes, il en cache quelques unes dans sa cave : on ne sait jamais !)

     Quand un mec de droite est végétarien, il ne mange pas de viande ! Quand un mec de gauche est végétarien, il veut faire interdire tous les produits à base de protéines animales !

    Quand un mec de droite est homo, il vit sa vie tranquillement ! Quand un mec de gauche est homo, il veut faire ch… tout le monde pour qu'’on le respecte !

    Quand un mec de droite a loupé un job, il réfléchit au moyen de sortir de cette situation et rebondir ! Quand un mec de gauche a loupé un job, il porte plainte pour discrimination ! (variante : Quand un mec de gauche a loupé un job, il se demande quel est le con qui lui a fait louper ce job !)

    Quand un mec de droite n’aime pas un débat télévisé, il éteint la télé ou zappe !  Quand un mec de gauche n’aime pas un débat télévisé, il veut poursuivre en justice les cons qui disent des conneries ! Le cas échéant, une petite plainte pour diffamation sera bienvenue…

     Quand un mec de droite est non-croyant, il ne va pas à l’église, à la synagogue ou à la mosquée ! Quand un mec de gauche est non-croyant, il veut qu'aucune allusion à un Dieu ou à une religion ne soit faite dans toute activité humaine !

    Quand un mec de droite a besoin de soins, il va voir son médecin puis s’achète les médicaments nécessaires ! Quand un mec de gauche a besoin de soins, il fait appel à la solidarité nationale !(variante : Quand un mec de gauche a un problème, il en appelle à la solidarité nationale après avoir copieusement insulté ceux qui... l'approvisionnent.)

    Quand un mec de droite a lu ce petit mot, il le fait suivre aux copains pour qu'’ils se posent des questions ! (variante : Quand un mec de droite a lu ce petit mot, il le fait suivre aux copains pour qu’’ils sachent comment voter en 2012 !) Quand un mec de gauche a lu ce petit mot, il ne le transfère surtout pas !!! 

    Autre variante : Quand un mec de droite a lu ce petit mot, il comprend mieux pourquoi il n'est pas de gauche.

    NDLR : merci à Des mots grattent qui m'a fait suivre cet amusant petit test. En ce qui concerne les armes, bon...c'est un peu poussé, parce que les mecs de droite n'ont pas forcément non plus envie qu'on leur tire dessus...

  • Pol Pot Petit et l'oecuménisme

    Dans son dernier petit, Pol Pot Petit s'indigne : en l'absence d'un politburo digne de ce nom des jeunes gens se sont réunis pour prendre la pose sans l'aval du Soviet Suprême de la Bonne conscience. L'objet de son ire ? Une réunion des futures élites politiques de la République, crime politique sans nom, car il associe de vertueux et jeunes militants de gauche à l'infâme Benjamin Lancar, porte-parole de la diabolique pensée umpiste au sein de notre belle et vertueuse jeunesse ouvrière.

    Mon Dieu ! Indignation ! Pas un ouvrier ou fils d'ouvrier là-dedans ! Saint-Bourdieu, priez pour Pol Pot Petit. Pire, des gens de gauche et des gens de droite côte à côte. Mon Dieu, mon bon Pol Pot Petit, ne vous promenez plus dans la rue ! Une personne sur deux en moyenne sera de droite, parmi ceux que vous croiserez, voire, hérésie socialiste, aux côtés desquels vous attendrez un bus ou ferez une file.

    Voyons, voyons, que reproche Pol Pot petit à Benjamin Lancar ? Est-il jeune ? Oui. Est-il militant ? Oui. Est-il républicain, alors ? Sans aucun doute. Jamais je ne l'ai entendu plaider pour l'établissement d'une dictature en France. Est-il de gauche alors ? Ah, ça, non d'un Petit Khmer rouge, non, saperlotte, il ne l'est pas, le gredin ! le vil individu ! l'infâme fils de koulak !

    Se prenait-il déjà au sérieux, notre khmer rose, quand il composa son hymne à la rouge vertu ? Voilà la première question qui m'est venue à l'esprit quand j'ai découvert le billet qui ornait la Une du Post du jour.

    Ah, le 20ème siècle fut celui des Joseph Pulitzer, Albert Camus, Hubert Beuve-Méry, Joseph Kessel...Le 21ème est celui des Pol Pot Petit. Il a mal commencé et finira mal.

    Ces nouveaux journalistes ont déjà intégré la novlangue du tout médiatique et bien-pensant. Parmi eux, pas un fils d'ouvriers, pas un fils d'agriculteurs. Classes dominantes...reproduction sociale...

    Mais, enfin, n'est-on pas sectaire en refusant de poser avec des gens qui ne sont pas du même monde républicain que soi ?

    Quo usque tandem abutere patientia nostra, Pol Pot Parvule minor* ? ...

    * Jusques à quand abuseras-tu de notre patience, Pol Pot Petit le minus...(librement inspiré des Catilinaires de Cicéron)

  • Angles morts...

    J'ai lu l'intervention de Jean-Jacques Jégou au Sénat, sénateur de la Marne et Ministre de l'Économie du Shadow Cabinet du MoDem. Il s'exprimait sur le projet de loi gouvernemental sur la régulation financière et bancaire.

    Le concept d'angles morts me paraît particulièrement intéressant :

    La crise a ainsi mis en évidence la nécessité pour les régulateurs de disposer d’une vision de l’ensemble des risques, plus particulièrement ceux de nature systémique. Elle impose de mettre en place des structures transversales de surveillance aux niveaux national, européen et international pour améliorer la capacité de prévention et d’évaluation des risques comme la réactivité des régulateurs par la mise en place des systèmes d’alerte. Elle implique également que les autorités de régulation des différents secteurs et des Etats coopèrent et échangent les informations.
    Les autorités de régulation doivent également réduire au maximum ce qu’on appelle les « angles morts », afin qu’aucun acteur ou produit financier (notamment les plus complexes et les plus dangereux) n’échappe à la surveillance ni à la réglementation. Cela passe par un renforcement de la transparence et la traçabilité de ces produits, donc par des informations fiables sur leur nature, les parties et les risques inhérents aux opérations et l’établissement d’une réglementation proportionnée à ces risques.
    Il faut enfin responsabiliser les acteurs en faisant apparaître et assumer clairement le coût du risque. C’est tout l’enjeu de Bâle III pour les banques, Comité qui s’est engagé le 12 septembre dernier sur la voie d’un renforcement de leurs exigences prudentielles en leur demandant d’augmenter, à terme, leurs fonds propres disponibles et leur ratio de solvabilité.

    Dans les angles morts, il y en a un, et un sérieux, que Jean-Jacques Jégou n'évoque pas, et qui me semble pourtant criant d'insécurité : les États.

    Toutes les mesures qui sont petit à petit validées par nos représentants nationaux ne visent qu'une des faces de l'iceberg : les produits dérivés. A aucun moment il n'est envisagé d'intégrer dans un contrôle prudentiel les titres émis par les États, alors que tout le monde s'accorde à dire que la prochaine crise viendra de là.

    Aucun état vertueux n'a été mis en danger par la crise financière : ce sont les États multi-endettés, souvent depuis des dizaines d'années qui ont eu à craindre les premiers les répercussions de la crise. Les États craignent les fonds mouvants qui cherchent à se placer au plus offrant, et tentent de les contrôler. Mais en réalité, ils donnent le fouet pour se faire battre en offrant le flanc aux coups les plus dangereux.

    Quand on conduit, l'angle mort, c'est celui qui vous cache le véhicule qui est le plus proche de vous, non celui que l'on discerne de loin dans son rétroviseur. Les agences de notation européennes et américaines ne veulent pas contrarier les pouvoirs publics et se gardent donc depuis des années de réévaluer la solvabilité d'États lourdement déficitaires.

    Un enfant, pourtant, le comprendrait, et même, tous les Français le comprennent avec leur propre porte-monnaie. On ne peut indéfiniment emprunter quand on n'a pas le cash flow pour rembourser.

    Aux premiers temps de la République romaine, l'homme qui à force d'intérêts avait fini par ne plus rien posséder portait un nom : on l'appelait un nexus, ce qui signifie littéralement, en latin, enchaîné, lié.

    Enchaîné, parce que si son créditeur lui réclamait une ultime fois ses fonds, il basculait dans l'esclavage et perdait définitivement sa citoyenneté...

    A méditer pour nous...

  • Qualité allemande : même les jouets...

    Ces derniers temps, j'essaie d'inviter ma petite dernière à découvrir ses premiers jeux de société. J'ai découvert pour cela une gamme formidable : celle d'une société allemande qui s'appelle Haba.

    Ils sont incroyables ces allemands : nous, quand nous faisons des jouets en bois, ils sont complètement statiques, y compris quand ils ont la création de fabricants indépendants qui parient sur le cachet du bois. Les Allemands, eux, quand ils créent, ont toujours une vue dynamique du jouet. 

    J'ai notamment découvert Drôles d'engins et le Verger : les pièces sont conçues pour pouvoir être saisies et identifiées aisément par de très jeunes enfants. Les règles sont simples : pour le premier jeux, il s'agit d'insérer des jetons colorés dans des pièces de puzzle qui représentent autant de véhicules à roues. 

    Dans le second, il s'agit de réaliser la cueillette de fruits de bois, aux couleurs éclatantes et nettement différenciées, posées sur des cartes arborées, avant qu'un corbeau noir viennent les croquer. 

    Dans les deux jeux, c'est un dé à six faces, comportant des couleurs correspondant aux jetons dans le premier jeu, aux fruits dans le second jeu, qui permet de faire avancer la partie. 

    Dans le Verger, le dé comporte une face corbeau, de sorte que l'oiseau avance d'une case sur une route chaque fois qu'un jet présente son dessin.

    Qu'ils sont bien conçus et intelligents ces jeux : ils conjuguent la beauté du bois, la fonctionnalité des formes et la pédagogie d'un jeu instructif et amusant.

    Comparons avec le français Vilac. Vilac a un siècle, Haba n'a que 70 ans, mais ils jouent dans la même cour. Et pourtant, le Français ne soutient pas la comparaison avec l'allemand, même si certains jeux, comme le Coffret des tout-petits sont remarquablement bien conçus.

    Décidément, je n'ai pas fini de me demander comment ils font...

  • Mort sur le Web

    J'ai écouté la chronique de Guy Birenbaum sur Europe 1 à propos de ce jeune américain qui a été filmé à son insu dans ses ébats amoureux avec un autre homme.

    Guy Birenbaum semble acquitter Internet de toute responsabilité dans cette histoire particulièrement sordide. Tout en considérant que la  justice américaine doit cartonner la gueule de Dahrun, le salopard qui a filmé et balancé tout cela sur la Toile, et bien faire la promotion des longues années qu'il va passer dans une prison américaine, je ne dédouanerai pas aussi vite le Web.

    En fait, je partage pleinement l'avis de Jean-Pierre qui s'est exprimé à ce sujet sur son blogue. Certes, Internet ne peut être tenu pour comptable de cette mort, mais sans Internet, elle n'aurait pas été possible, non parce que Internet est le mal, mais parce qu'Internet est avant tout un accélérateur phénoménal, capable de diffuser et faire tourner une information, concernât-elle un individu ou un État à une vitesse vertigineuse.

    Ce n'est pas Internet qui choisit l'information qu'il véhicule, ce sont les gens qui sont dessus, et comme l'observait Birenbaum, rien ne pourra faire obstacle à la bêtise et à la méchanceté humaine en action. 

    Rien certes, mais Internet, en revanche, lui offre un effet démultiplicateur. Quintessence du media, Internet permet tous les croisements : du suicide sordide à la cyber-attaque d'un état vers un autre pour mettre hors-service ses installations nucléaires, puisqu'il semble bien qu'Israël soit derrière les "légers" soucis et dysfonctionnement qui frappent le matériel iranien depuis quelque temps...

    Pour revenir à ce que dit Jean-Pierre dans son article, avec l'avènement des réseaux sociaux, virtuels rappelons-le, nous nous sommes tous créés une personnalité numérique. Or, cette personnalité a beau être virtuelle, elle n'est pas pour autant invulnérable, même si elle nous en donne le sentiment. C'est cette scizophrénie là que nous payons cash quand elle est attaquée.

  • Commerce mondial, ça va péter...

    Accrocheur et gauchiste à souhait mon titre de billet, non ? Converti au Grand Soir ? A la logorrhée anti-capitaliste ? Pas du tout les amis. Non, je viens juste de tomber sur le dernier billet d'Écho politique. Or, que lis-je chez Lolik ? Que le Congrès américain vient de voter une loi qui permet aux USA de frapper d'une taxe compensatoire les exportations à destination du territoire américain en provenance d'un pays où la monnaie serait notoirement sous-évaluée.

    Autant le dire tout de suite, c'est une déclaration de guerre en bonne et due forme envers la Chine avec menace d'usage d'armes fiscales de destruction massive.

    Je comprends bien l'intention, mais, si les Américains rentrent dans ce jeu-là, c'est la fin du relatif système de libre-échange qui régit le commerce mondial à l'heure actuelle et de toutes les institutions qui édictent des règles, à commencer par l'OMC.

    Echo Politique se réjouit de cette décision et invite l'Europe à en faire autant, voyant dans l'euro l'instrument de notre propre oppression. Écho politique a la mémoire courte. Les barrières protectionnistes décidées unilatéralement sont l'une des pires catastrophes qui puissent frapper le commerce mondiale. 

    Elles ont, au milieu du XXème siècle, contribué à faire basculer une partie du monde dans la barbarie.

    Si de grandes institutions ont été érigées, OMC, FMI, Union Européenne, c'est entre autres pour ne plus verser dans le grave travers de voir des pays faire cavaliers seuls au mépris de toute coopération internationale.

    Il y a entre les USA et la Chine un équilibre de la terreur qui peut faire basculer le monde dans une grave récession à tout moment : l'un peut en effet frapper les produits chinois, comme il l'a fait pour le Japon par le passé, de fortes taxes, l'autre peut jouer à revendre les bons du trésor américain qu'il détient.

    Les grandes institutions, si souvent décriées, sont pourtant un effort pour tenter de mettre en place sinon un gouvernement mondial du moins des outils de régulation à l'échelle mondiale.

    La solution du chacun pour soi à laquelle renvoie Lolik serait une calamité pour l'humanité.

    J'entends ses remarques sur le régime chinois autoritaire, mais, si pressions il doit y avoir, elles doivent l'être de manière concertée et sans marcher sur le droit commercial international.

  • Une idée de provocation à propos des Roms et de Sarko

    Tiens, encore un coup qui est fort du collier : Sarkozy doit se rendre à Montillot dans l'Yonne, dans le cadre d'une réflexion sur l'attractivité des territoires ruraux. Pas de pot, en ce moment, une association y donne un spectacle avec des roulottes dont le nom répond au doux titre de "l'épopée tzigane". Je vous le donne dans le mille, la gendarmerie locale s'est empressée de faire dégager les trois roulottes du spectacle : 

    - la première parce qu'elle avait une roue cassée

    - la seconde pour des questions de sécurité (ah, lesquelles ?)

    - la troisième, tenez-vous bien, amis lecteurs, pour des questions d'esthétisme.

    Trop fort, la troisième, on ne me l'avait jamais faite celle-là.

    Je rêve, là : imaginez que vous partiez faire un petit séjour en Vendée, avec votre petite famille dans une riante petite roulotte, histoire de vivre à la tzigane (à la Rome, pardon) ; imaginez que vous croisiez quelques pandores zélés ! Tac, expulsé avec toute la famille en Roumanie ou en Bulgarie.

    Mieux, vous vous faites construire une maison et habitez dans un mobile-home ou une roulotte en attendant ; Sarko passe dans la région ? Paf, les gars, expulsés dans les Carpates voir si Sarko y est.

    Les roulottes, d'un point de vue légal, sont considérées comme des caravanes. Le propriétaire d’une roulotte doit avoir l’autorisation de stationnement du maire pour installer sa roulotte sur son terrain (article A443-3 du code de l’urbanisme).

    Bon, il ne me reste plus qu'à en louer une et à solliciter une autorisation de notre bon maire, Bertrand Delanoë : je voudrais séjourner quelque temps sur le trottoir qui se trouve en face d'un grand bâtiment genre palace, dans la rue ci-contre...

    elysee.jpg

  • Ségolène Royal/Ilona : presque 4 ans de retard, mais MDR...

    Bon, je me réveille tard, je le sais : je connaissais la chansonnette débile "une rose, un projet, une femme" que de vertueux militants socialistes avaient eu l'idée d'entonner en l'honneur de leur dame en rose à la veille de l'élection présidentielle de 2007. Mais voilà, j'ignorais tout de l'original !


    Une Rose un projet une femme
    envoyé par Suchablog. - Regardez plus de vidéos comiques.

    Et donc, j'ai écouté la version originale...

    Ben au moins, j'ai bien rigolé : tu parles d'un monde parfait, le monde dont rêvent les socialos...Mouaaaaaaarrrrffffffff ! :-D

  • L'Alliance Mondiale des Démocrates s'est réunie à Rome

    Vendredi 1 octobre s'est tenue à Rome, la conférence de haut-niveau de l'Alliance des Démocrates sur le thème « Sécurité, développement, démocratie ». Des dirigeants politiques de la mouvance démocrate de cinq continents, 45 pays étaient représentés : du Premier Ministre japonais Naoto Kan, au Président du gouvernement régional du Kurdistan Massoud Barzani en passant par l'ancien chef d'Etat-major israélien Dani Haloutz et par le chef du Conseil national de Sécurité d'Afghanistan Rangeen Dafdar Spanta. François Bayrou était accompagné d'une délégation du Mouvement Démocrate composée de Marielle de Sarnez, Bernard Lehideux et Yann Wehrling. 

    Clôturant les travaux, François Bayrou, président du Parti Démocrate européen, s'est appuyé sur les nombreux témoignages faisant état de la situation contrastée de la démocratie sur la planète pour conceptualiser les quatre phases de la démocratie dont l'aboutissement est le projet humaniste. « La démocratie, ce n'est pas une forme, c'est un projet ! », a-t-il déclaré.



    Pour lui, la première phase est celle de la « démocratie de nécessité ». « Celle qui consiste à d’abord vivre, d’abord se nourrir, d’abord acquérir l’autosuffisance ».Puis vient « la démocratie de liberté ». « Se donner les moyens de vivre autrement, de mettre en place des institutions, l’Etat de droits, la liberté d’information et la reconnaissance de pluralisme ». « La démocratie de souveraineté » intervient alors qui « permet à un peuple d’avoir la garantie de sécurité et de participer à la définition de son propre destin pour faire face aux problèmes globaux. 

    « De la gouvernance mondiale face à ces problèmes globaux, pour le moment, nous n’avons pas la clef ».Enfin, vient le temps de « la démocratie du développement humain ». « L’organisation sociale qui vise à porter à leur maximum la conscience et la responsabilité des citoyens. Ce développement humain est le chemin le plus sûr vers le développement économique. C’est une libération, pas seulement parce que la liberté est fondamentale, mais parce que la liberté fait avancer le monde ».

     

  • Les blogs de gauche ne disent-ils pas tous la même chose ?

    Regardez-moi ce titre magnifique : est-ce que je ne sais pas, moi aussi, souffler très fort dans l'appeau à trolls ? Des blogues de gauche, évidemment, j'en suis pas mal. J'en lis même qui sont intéressants. Mais bon, j'ai souvent la sensation que l'information s'y répète en boucle d'un blogue à l'autre.

    Les mecs, ils arrivent en bataillon, et tac, c'est parti, qui un billet sur Woerth, qui un billet sur Sarko, qui un billet sur le félon (Besson), et cetera. Bon, d'accord, c'est amusant, mais il faut savoir varier les plaisirs.

    On a le sentiment, à lire tous ces blogues, que la gauche n'a rien d'autre à proposer qu'une dénonciation radicale du sarkozysme. Oh, certes, de temps en temps, on peut lire çà et là quelques  propositions avec mais elle se font rares, et on a finalement le sentiment que Nicolas Sarkozy, l'UMP, et les péripéties de sa politique donnent le diapason de l'actualité. Ils sont tous comme des entomologistes obsessionnels à disséquer les diptères qui volètent autour du grand corps décomposé de la majorité parlementaire. Bon, on sait, mais maintenant, il faut passer à autre chose, et, comme le dit Bayrou, préparer l'alternance.

    Nicolas invitait à aller commenter les propositions de François Hollande, il y a quelques jours . Ça, c'est intéressant. Je n'ai pas oublié le "moi je n'aime pas les riches" ridicule et gauchiste à souhait en 2007 du François de gauche, mais j'apprécie qu'il s'avance et appelle la gauche à être claire. Il recommande à la gauche de dire quels impôts elle fera payer et à qui. J'attends ça avec impatience, et cela me semble le minimum. Il a bien raison, le Françoué, de dire que l'anti-sarkozysme est une paresse, rentrons dans les débats, que diable ! J'ai cherché ses 86 pages de propositions sur la Toile, cela dit : pas trouvé.