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législatives

  • En marche...sur des oeufs !

    Macron est donc président. Je m'en réjouis tout en l'invitant à mener une politique vraiment différente de celle des Socialistes et pas seulement dans le domaine économique : je pense aussi à la culture et à l'éducation.

    Chaque étape va être difficile. La nomination du Premier Ministre est à haut risque et doit être parfaitement calibrée. Une large partie de l'électorat de Macron, près de deux tiers, je dirais, vient de la gauche modérée (je me base sur le premier tour). Le tiers restant vient du centre et du centre-droit. 

    Qu'il nomme un premier ministre à droite ou, tout du moins, ne faisant pas consensus dans la gauche modérée et il perd une partie de cet électorat. 

    S'il nomme un ancien Socialiste il sera vu comme le successeur de Hollande et perdra l'électorat de centre-droit.

    Un vrai casse-tête. Il faut aussi que cela soit quelqu'un qui ait de la bouteille sinon il sera difficile de s'imposer et de diriger l'équipe.

    On pourrait penser à Borloo mais ce dernier l'a soutenu très tardivement, une fois la qualification de Macron assurée et les échanges qui avaient précédé ne s'étaient pas bien passé. Borloo passe bien auprès de l'électorat de Macron mais est-il fiable pour Macron ?

    Des femmes centristes comme Sylvie Goulard, Marielle de Sarnez ou Anne-Marie Idrac pourraient être une alternative mais elles auront un déficit de notoriété qu'il sera difficile de combler. Marielle de Sarnez a l'avantage d'avoir une véritable connaissance des arcanes de la politique.

    On va me dire que je suis partisan, mais il faut admettre que François Bayrou a l'avantage d'être à peu près équidistant de tout le monde. Il a de l'expérience, on peut dire que Macron n'aurait pas passé le premier tour sans lui, il est apprécié au centre et dans la gauche modérée et pas détesté ailleurs bien que la droite ait encore de la rancoeur pour son vote en faveur de Hollande.

    Une étape difficile pour Emmanuel Macron. Un premier ministre ne peut pas être seulement un techno, il lui faut aussi un poids politique.

     L'autre étape, ça va être les législatives. Pas de faux pas, surtout, et ça commence par la nomination du gouvernement, justement...Tout le monde veut la peau d'En marche, la droite républicaine peut-être un peu moins que les autres.

    Il faut donc être premier et se montrer capable de remporter des duels, des triangulaires et des quadrangulaires. Cela pourrait sérieusement se gâter s'il y a des triangulaires avec la France insoumise car cette dernière peut bénéficier d'une réserve de voix au sein du PS de Hamon devenu peu ou prou celui des frondeurs. Il y a des circonscriptions où Mélenchon est arrivé en tête et pas mal d'autres où Marine Le pen était en tête au premier et au second tour. Il est quasi acté que cette fois, le FN aura un petit groupe de députés.

    Une deuxième campagne commence...

  • Arrêter la politique ?

    Je m'interroge sur mon avenir de citoyen à l'issue des législatives. Je pense que je continuerai à tenir ce blogue, mais je ne suis pas certain de demeurer dans un parti. Nous verrons quel sera l'état des forces centristes après le 17 juin. Je continuerai à soutenir Bayrou jusqu'au bout et même après car aucune personnalité politique n'incarne à ce point les aspirations qui sont les miennes.

    Aujourd'hui, ni le MoDem ni le Nouveau Centre ne défendent des valeurs et surtout un programme qui soient vraiment ce en quoi je crois. Le MoDem s'est mis à ressembler au PS et le Nouveau Centre à l'UMP.

    Ce n'est que tout le poids personnel de Bayrou et celui des idées qui a pu infléchir la vision programmatique du MoDem. En participant à diverses commissions et en suivant certains forums, j'ai compris qu'au fond, je ne partageais pas les vues de nombre de militants du MoDem, ou, du moins, de tous ceux qui sont dans les commissions de ce parti.

    En me rendant sur le site du Nouveau Centre, j'ai vu qu'il ne restait rien de ce qu'avait été la Nouvelle UDF dans ses idées ou presque, beaucoup d'entre elles étant un vulgaire copié-collé de celles de l'UMP, ou, pire encore, un alignement imbécile sur la doxa commune.

    Seul Bayrou, ces dix dernières années, aura su doter le centre de propositions vraiment originales. Pourquoi il n'en existe pas 10 comme lui, des hommes de cette trempe ?

    Je continuerai pour ma part à le soutenir contre vents et marées mais pour le reste, c'est très certainement dans le secteur associatif ou para-associatif que j'escompte m'investir.

    Je suis de très près le travail qu'effectue Yves Jégo du Parti Radical pour la promotion de nos productions locales. Je pense que j'adhérerai à son association Pro France après les législatives, et que je m'engagerai pour tenter de promouvoir son label "Origine France Garantie". J'espère que Yves Jégo sera réélu là où il se présente car je crois ses idées nécessaires dans le paysage politique français.

    Faisant table rase du passé, j'espère aussi que Bayrou et lui pourront trouver des convergences et des jonctions sur des projets qui leur sont chers à tous deux. Ceci suppose que Jégo soit capable d'effacer les clivages partisans.

    Je vais continuer à bloguer, mais sans doute en élection libre plutôt qu'au sein d'une formation politique dans laquelle je ne me reconnais pas. Au fond, ce qui importe, ce sont les individus et ce qu'ils défendent.

    Ainsi, si je soutiens Béatrice Lecouturier pour ces élections législatives, j'ai pris bonne note de tous les efforts qu'a entrepris David Alphand pour empêcher la destruction sauvage des fleurs et plantes des serres d'Auteuil : une élection législative dépasse le local, mais aux prochaines municipales, je me souviendrai du courage du candidat Alphand ces dernières années. Si, d'ici là, les forces centristes n'ont pas su prendre clairement, y compris dans leurs votes, la défense d'un patrimoine menacé, je n'aurai aucune hésitation à soutenir l'ex-élu UMP à ces prochaines échéances électorales.

    Bref, pour être clair, finies les étiquettes : je soutiendrai qui j'ai envie de soutenir et quand j'en ai envie, qu'il s'agisse d'hommes et de femmes de gauche ou de droite pour peu que je les juge courageux et indépendants et, bien sûr, que je sois en phase avec leur projet politique.

  • Un piou-piou déterminé à sauver usine et made in France

    David Burlot, blogueur de gauche, se moque de la benjamine centriste parmi les candidats à l'élection législative. IL a extrait du programme de la plus jeune candidate du centre ce qui l'intéressait pour dénigrer le programme du MoDem aux législatives. L'esprit curieux de l'infâme blogueur capitaliste, libéral et dextro-centriste que je suis s'est donc rendu sur le blogue d'Amélie Pinheiro, candidate dans la 10ème circonscription de Seine Saint-Denis, histoire d'en avoir le coeur net.

    L'objet du litige ce sont les fameuses 35 heures. Je n'ai pour ma part, jamais eu d'opinion tranchée sur le sujet. La seule chose que je reçois parfaitement, en revanche, sur ce sujet, c'est que cela a foutu le bordel dans la fonction publique hospitalière. Mais bon, je n'ai pas de religion dans ce domaine.

    Cela dit, il se trouve que le piou-piou en question a tout de même dit juste un petit peu autre chose que ce que relève David Burlot. Elle prend notamment des engagements très clairs en faveur de la production en France. L'un d'entre eux, c'est la proposition emblématique de François Bayrou de créer un label Made in France. Voici ce qu'elle en dit :

    Pour terminer le consommateur doit aussi jouer son rôle en privilégiant, à rapport qualité/prix identique, un produit fabriquè en France.
Pour l’aider à choisir et rétablir une saine concurrence entre les produits fabriqués en France et ceux provenant d’autres pays, il ne s’agit pas d’augmenter la TVA ou de mettre en place des barrières douanières, il faut simplement créer un label France, réglementer certains circuits de distribution par plus de transparence sur les prix, cela concerne principalement la grande distribution dans les relations commerciales qu’elle entretient avec les industriels,
en leur demandant de s’engager et de contrôler encore davantage les produits venant de l’extérieur sur leur qualité et leur traçabilité et en réduisant leur marge arrière sur les produits fabriqués en France contrairement aux autres qui pourraient être vendus plus chers par l’établissement d’une taxe carbone collectée par la grande distribution, voilà pour la grande distribution, mais le contrôle pourra être aussi celui du réseau de la vente sur Internet pour lequel il n’existe aucune règle ni aucun contrôle, surtout lorsqu’il s’agit de concurrence déloyale.

    Amélie Pinheiro s'agace à mots à peine couverts du technocratisme délétère du Ministère Montebourg et son redressement productif :

    nous n’avons plus le temps de créer un ministère pour faire croire que nous nous occupons du produire en France, nous n’avons pas le temps de désigner des experts pour qu’ils réfléchissent à tel où tel sujet, nous connaissons nos priorités, nous devons être dans l’action

    L'action, ce n'est pas de Montebourg ni de Hollande ou des Socialistes qu'il faut l'attendre sur ce sujet : ils se fichent comme de l'an 40 du label proposé par Bayrou et seule une pression venue de la société ou des urnes pourraient les amener à récipiscence...

    Et elle en sait quelque chose, Amélie, des liens qui existent entre l'emploi et nos productions nationales : lors d'une interview pour Monaulnay.com, elle a juré de faire de la sauvegarde du site industriel PSA son dossier prioritaire. Plus généralement la réindustrialisation est son principal objectif si jamais elle est élue députée.

    Ce que peuvent ou comptent faire les Socialistes de notre production nationale, Alain Juppé l'a mis en évidence dans un billet éclairant aujourd'hui-même : rien. Ah si, pardon : Montebourg vient de mettre en place une cellule en forme de commando composée de quatre personnes qui parent à l’urgence.

    Trop drôle : on envoie le GIGN au prochain plan social dans une usine ? Amélie révèle qu'elle n'a voté ni pour Sarkozy ni pour Hollande au second tour de la présidentielle : elle s'est juste contentée de griffonner "démerdez-vous" sur un bulletin blanc. 

    Prescience ? Prémonition ?

  • Paris 16ème : il n'aime pas l'information indépendante Goasguen ?

    J'ai parlé à plusieurs reprises de Béatrice Lecouturier, la candidate centriste que je soutiens dans le 16ème arrondissement, mais il me faut maintenant toucher un petit mot de ses adversaires, et notamment du Sieur Goasguen : y'a un truc de sympa, avec les petits, c'est qu'on peut espérer taper dessus sans trop qu'ils ne fassent de la résistance. Enfin, cela doit être le mode opératoire de Claude Goasguen.

    Le blog du 16ème  par excellence, c'est celui d'Antoine Dufour, Paris16.info. La référence pour qui veut se tenir au courant de l'actualité de l'arrondissement. Antoine Dufour évoque toutes les péripéties qui émaillent la vie de cet arrondissement de Paris : sorties culturelles, travaux de voiries, saccage des Serrres d'Auteuil par Delanoë et ses potes, dénis de démocratie d'Anne Hidalgo et de ses pseudo-consultations démocratiques, passages en force lors des conseils municipaux de Goasguen.

    Petit rappel pour tous ceux qui s'imagineraient qu'il y ait quelques génomes centristes que ce soit chez Goasguen : c'est un ancien d'Occident. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est wikipedia.

    Bien qu'il fasse le honteux quand il évoque cette période, 30 années plus tard, en 1997, il a été le premier à proposer de sortir le Front National de l'anathème. On ne se refait pas.

    Pour revenir à notre affaire, il semble bien qu'il y ait eu une altercation entre un militant de David Alphand, un élu UMP entré en dissidence et les gros bras de Goasguen. C'est en tout cas ce que rapporte Paris16.info. Notez que je ne prends pas parti dans cette querelle qui ne me concerne pas en tant que telle mais seulement sur la forme qui consiste à tenter de provoquer la fermeture d'un blogue resté largement correct dans sa relation des faits, supposés ou non.

    Mais voilà, ce blogue n'a pas été le seul à rapporter l'information, Europe 1 ou le JDD aussi. Mais comme c'est bien plus facile de taper sur un petit, surtout quand il s'agit de faire taire une voix originale dans l'arrondissement, Goasguen a préféré porter plainte contre le blog d'Antoine Dufour qui se contentait de rapporter les faits tels qu'on les lui avait décrits.

    Il faut dire qu'il multiplie les communiqués de presse, Goasguen : deux dissidents de son camp se présentent contre lui ! Alphand, à l'UMP, qu'il vient de réussir à faire virer de son parti, et Valérie Sachs, entrée en campagne contre l'avis du Nouveau Centre.

    Bref, son grand truc, à Goasguen, c'est de faire taire ceux qui le dérangent. Il a déjà fait fermer une petite publication sympa du nom de Paris16 qui offrait une information atypique dans l'arrondissement.

    Il n'y a déjà pas beaucoup d'organes de presse dans le 16ème arrondissement en dehors des outils de propagande de son actuel maire (côté nord, du moins) alors si on élimine un par un tous les empêcheurs de tourner en rond... 

    On ne va tout de même pas perdre le seul blogue qui offre une information en continu parce que le sieur Goasguen ne supporte pas qu'on lui renvoie un discours contradictoire ?

    Il faut donc sauver le soldat Dufour ! Goasguen ne sait pas encore ce que c'est qu'un "bad buzz" et une e-réputation, mais je gage qu'il ne va pas tarder à le découvrir.

    J'appelle tous les blogueurs qui sont attachés à la liberté, particulièrement celle de l'information, à relayer l'injustice et la partialité du traitement que Claude Goasguen inflige à un blogueur indépendant en le citant à comparaître en justice.

    Je m'associe naturellement à Antoine Dufour et me tiens à sa disposition pour toute aide qu'il jugerait utile que je puisse lui apporter.

  • Insipides législatives...

    Après la présidentielle insipide, les législatives insipides.

    Bon, je l'avoue : je m'ennuie comme un rat mort. Pas d'actualités, rien à dire, zéro débat ou presque.

    Bayrou a défendu Montebourg : franchement, est-ce qu'il croit sérieusement que Hollande en a quelque chose à f... du redressement productif après avoir placé à la tête de ce ministère un démondialisateur ? Je passe évidemment sur la dénomination éminemment ridicule de la chose.

    Bon, au moins, la CGPME est au moins aussi étonnée que moi : il y a de quoi. Un mec qui répète à l'envie que la politique est plus forte que l'économie et que nous avons encore des frontières, c'est mal barré. 

    Il n'aura aucun moyen d'appliquer ses solutions simplistes (et heureusement, d'ailleurs) ce qui signifie qu'il ne fera rien d'autre que de l'esbrouffe. Tout à fait à lire, l'article de Claire Garnier chez Slate : on y voit clairement que Montebourg n'est pas taillé pour ce poste pourtant très important et qu'il n'a rien compris à rien, avec son univers peuplé de patrons voyous et de pays exploiteurs...

    En gros, la seule mesure que Montebourg envisage c'est d'accroître la commande publique ou de la réserver aux PME. C'est certes un levier, mais si c'est tout ce que Montebourg a dans sa besace, on peut légitimement s'inquiéter. D'ailleurs, comment discuter avec un type qui pense que le commerce international c'est le mal ?...

    Redressement productif...Même les blogueurs de gauche, ça les fait rigoler...

    Bref, à l'heure actuelle, la réindustrialisation ne se fera manifestement pas avec la sphère politique, en dépit de la brèche ouverte par François Bayrou et plus généralement une partie du MoDem.

    Tiens, en parlant du MoDem, qu'est-ce qu'il f... exactement ? Je commence à prendre connaissance des lignes directrices des candidats centristes, et, le moins que l'on puisse dire, c'est que pour l'instant, le Made in France n'est pas vraiment le thème mis en avant. 

    L'opposition constructive, ça va un temps, mais ce n'est pas ce que j'appelle une ligne directrice dans une campagne législative. Mélenchon aussi, il va en faire, de l'opposition constructive, je subodore, avec le PS, même s'ils trouvent le moyen de lui coller, à lui aussi, un candidat dans les pattes à Hénin-Beaumont.

    Ah, et si on pouvait cesser de nous saoûler avec Valérie Trierweiler dont on entend parler sur toutes les ondes. Je n'ai pas voté pour elle, elle ne représente rien pour moi et elle prend, je trouve, toute la place sur les écrans. Carla Bruni était nettement plus discrète, elle qu'on a souvent prise pour cible.

    Et puis à titre personnel, tiens, moi, entre les concubines et les légitimes, je préfère les légitimes, voilà, que cela soit dit. 

    Voilà, billet de mauvaise humeur du dimanche soir...

  • Le MoDem est dans l'opposition : c'est clair maintenant ?

    S'il y avait au MoDem encore des individus qui doutaient des intentions du PS, je pense désormais qu'ils peuvent ouvrir les yeux. Le PS présentera un candidat contre Bayrou aux législatives.

    Certes, cette décision ne fait pas l'unanimité au sein de ce parti, et plusieurs ténors s'y montrent opposés (Moscovici, Ségolène Royal, Vincent Peillon, pour en citer quelques uns) mais in fine, c'est le comité directeur du PS qui décide (pas Hollande, apparemment...).

    Si jamais le PS maintient au second tour son candidat et que Bayrou est devant, cela voudra dire que ce sont vraiment des salopards : en effet, ils préféreraient alors faire élire un candidat UMP plutôt que de voir Bayrou élu. Ma voix pour l'UMP si c'est le cas, là où je suis, si cela devait se produire.

    Cela dit, on peut tout de même être raisonnablement confiant, même si ce n'est pas joué : Nihous devrait révulser pas mal d'électeurs modérés, primo, et secundo, la candidate socialiste n'a aucun ancrage local. En plus, une apparatchik de la FCPE...l'archétype de la collusion associations-syndicats/PS. Espérons que Bayrou demeure populaire dans son fief.

    Il nous reste toutefois à nous battre sur un programme, je le redis une énième fois. On sait que les Socialistes méprisent le Made in France qu'ils associent à du nationalisme. On sait aussi que la dette leur indifère ou presque. Plus le MoDem sera fort, plus ils seront contraints d'y prendre garde.

    On sait aussi que Bayrou a toujours été un repère dans la crise en raison de ses capcacités prédictives. Il doit rester dans la vie politique pour conserver cet indispensable rôle.

    Pour ma part, déterminé à oeuvrer au bien public et à notre programme, j'ai commandé le Produire en France de Robert Rochefort : j'espère bien y trouver les idées qui nous font défaut pour compléter notre programme. 

    Je pense que le MoDem devrait au plus vite réactiver ou reconstituer des commissions et permettre, peut-être via la plate-forme lesdemocrates.fr à ses militants et sympathisants de participer à son élaboration. Tout doit être bouclé dans moins d'un mois.

  • La gauche a eu chaud !

    J'ai bien fait d'aller voter Hollande au second tour. Je faisais partie de ceux qui voyaient Sarkozy fichu il y a 6 mois, essentiellement en raison de ses errances.

    Erreur sur toute la ligne. C'est une bête de campagne, ce type. Après 17 ans de présidence de droite, une crise économique et toute une série d'élections intermédiaires perdues, il a réussi à remonter la pente sondagière au point de revenir à 48.5.

    Ouf ! Heureusement qu'il n'y a pas eu une semaine de plus de campagne, je ne sais pas ce qu'il se serait passé !

    Du coup, la droite n'est pas en aussi mauvaise position qu'il y paraît. Son principal obstacle, au fond, c'est le FN. La gauche est à 44%. Si l'on admet qu'un électeur du FN sur 5 vote ensuite à gauche, on comprend que la gauche n'est pas majoritaire en France. Ni la droite, d'ailleurs.

    Ce qu'a à craindre la droite, ce sont les triangulaires avec le FN. C'est ce qui permettra certainement à la gauche d'emporter pas mal de sièges sauf si l'abstention est forte.

    Et le centre ? Le MoDem est crédité de 4% des voix. Pas grand chose, en somme. Son seul espoir, c'est de parvenir à s'identifier auprès des français avec des marqueurs forts, ce qui n'est absolument pas le cas pour l'instant.

    Je l'avais dit pour les présidentielles, et je le redis pour les législatives : il faut mettre le paquet sur le Made in France, la réindustrialisation et les filières courtes, en faire notre marque de fabrique et développer un programme complet là-dessus.

    Les centristes peuvent encore sauver les pots cassés en suivant cette intuition de Bayrou, mais cela suppose de disposer d'un programme très performant (bien plus que celui de Bayrou à la présidentielle) et de parvenir à assurer sa promotion. Il va de soi qu'il faudra associer ce programme au pouvoir d'achat et réfléchir à la réinsertion de ceux qui ont perdu leur emploi.

    Je me suis aperçu que j'avais réussi, lors de cette présidentielle, à convaincre deux personnes de voter Bayrou, sans m'en rendre compte.

    Paradoxalement, l'un de ces deux votes a planté l'une de mes intuitions politiques comme jamais encore auparavant : ma compagne a toujours voté à gauche. J'ai écrit ici que si un jour elle votait pour Bayrou, les sociaux-démocrates le feraient aussi et que Bayrou gagnerait donc.

    Eh bien je me suis planté, et je ne m'y attendais pas. Elle a voté Bayrou sans me le dire et Bayrou n'a pas gagné. A cause de la rigueur morale de l'individu, de son indépendance et de la validité de ses propositions.

    J'avoue que c'est mon principal sujet de perplexité après ses élections. Entre mon second fiston qui confirme être de droite (j'ai fait le test du jardin) et elle qui a finalement voté Bayrou, voilà des choses qui interrogent mes intutions personnelles...

  • Législatives de la 8ème circonscription du Val d'Oise

    Pour l'instant, tout ce que je sais, c'est que le maire PS de Sarcelles, François Pupponi, est arrivé en tête avec 38,83% des suffrages, mais il ne devance  Sylvie Noachovitch (UMP), que de 168 voix, puisqu'elle a obtenu 37,43% des voix. Pas moyen de savoir quel score a réalisé Jean-Michel Cadiot (MoDem).

    Je préviens dès que j'en sais plus. 

    J'en sais plus, et c'est pas glorieux. Le FN est à 7.5%, le PC à 6% et nous, on est derrière... 

    25% de participation seulement... 

  • Un 4ème député pour le MoDem ?

    Dernier message de Jean-Michel CADIOT avant le 1er tour de scrutin
     
     
    Nous sommes à l'avant veille d'une échéance électorale importante. Il n'y a que 2 choix qui seraient soit le le soutien à la politique de Nicolas SARKOSY et le libéralisme à tous crins auquel s'ajouterait dans les circonstances actuelles une politique axée sur la seule répression ; et d'autre part un socialisme dépassé qui ne règlerait aucun des problèmes qui rongent nos villes et nos cités.
     
    La 3ème voie, c'est celle du renouveau, de la justice sociale, de la lutte pour l'emploi, du dialogue entre jeunes et policiers que je me propose de représenter. Je ressens de la fierté à être le 1er candidat à me lancer dans une bataille législative sous le seul sigle du Mouvement Démocrate.
     
    Durant les évènements qui ont endeuillés Villiers le Bel et pendant les incidents qui se sont ensuivis, nous avons voulu agir avec notre morale et nos valeurs politiques et humaines, en marquant notre solidarité avec les familles, avec les policiers, avec les commerçants agressés.
     
    Nous avons voulu jouer un rôle d'apaisement. Mais si un calme précaire s'est instauré, les problèmes demeurent. Ils ont nom chômage, pénurie de logements, insécurité, absence d'animations culturelles, ghettoïsation.
     
    Je me propose à l'Assemblée Nationale en vous y représentant, de promouvoir au côté de François BAYROU, une politique de justice, de paix sociale, de promotion de l'éducation et de la formation à toutes les étapes de la vie
     
    François BAYROU a obtenu 7 millions de suffrages à l'élection présidentielle. Il n'a que 3 députés... Mon plus grand souhait est de devenir le 4ème.

  • Les réussites du MoDem

    Les analyses faites dans l'émission C dans l'air du 11 juin 2007 sont extrêmement intéressantes : la défaite est bien moins lourde qu'il n'y paraît...