Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Modem - Page 99

  • François Bayrou expose son modèle de société

    François Bayrou a exposé, jeudi 11 octobre 2007, sa vision du modèle français, un modèle profondément différent du modèle dominant, celui des inégalités croissantes. «Ce dont nous avons besoin, c'est de bâtir à l'intérieur de la globalisation un modèle de justice croissante.» a-t-il affirmé.


    Quel modèle de société?
    François Bayrou 2007

    La Justice universelle ou légale, Ethique à Nicomaque, Livre V, chapitre 3 d'Aristote

    «Nous appelons actions justes toutes celles qui tendent à produire ou à conserver le bonheur avec les éléments qui le composent, pour la communauté politique.»

    Aristote écrit ensuite, dans le même chapitre

    Et c'est pourquoi souvent  on considère la justice comme la plus parfaite des vertus, et ni l'étoile du soir, ni l'étoile du matin ne sont ainsi admirables

    Puis, plus loin, il ajoute : 

    [...] Et elle est vertu complète parce que l'homme en possession de cette vertu est capable d'en user aussi à l'égard des autres et non seulement pour lui-même. [...] 

     

  • UDF-MoDem à 12,32% à Saint-Etienne

    Résultats d'une cantonale partielle qui s'est récemment déroulée à Saint-Etienne. Denis Chambe, le candidat UDF-MoDem a fait légèrement mieux qu'aux législatives (+0.5%) mais il y a du boulot encore avant d'espérer détrôner le PS ou l'UMP :-( 

     

    • Denis Chambe (UDF-MoDem) 12,32 %

    • Charles Perrot (FN) 8,22 %

    • Jean-Jacques Rey (UMP) 35,27 %

    • Maurice Morel (Verts) 5,11 %

    • Marie-Odile Sasso (PS) 30,20 %

    • Marie-Hélène Thomas (PCF) 7,14 %

    • Bruno Clémentin (Parti pour la décroissance) 1,75 %

    On aura, il faut le reconnaître, du mal à s'en sortir sans alliances et/ou accords. Il faut vraiment y réfléchir. Pour info, c'est le candidat UMP qui est finalement passé le 08 octobre, mais à 10 voix près. Qui a dit que cela ne servait à rien d'aller voter ? Il faut aussi savoir que le taux d'abstention au premier tour frisait les 80% ...

    Apparemment, l'électorat MoDem s'est majoritairement reporté sur le candidat UMP. 

  • Une tribune de Charette, Goasguen et Lamassoure sur le Centre

    Le texte de la tribune du Figaro est édifiant si l'on en consulte la liste des signataires. Pas un MoDem là-dedans. Quand on songe qu'il est le fait d'individus qui ont plus que largment déserté le navire au fil du temps, ils ne manquent pas d'air. Ils me font rire avec leur débat l'UDF d'hier et de demain.

    IL se trouve qu'eux, sont l'UDF d'hier, et nous, celle d'aujourd'hui et de demain ! Il ne fallait pas partir au lieu de venir nous faire la leçon aujourd'hui. En tout cas, pas question de venir jouer les supplétifs de la droite, cela me paraît très clair, surtout s'il s'agit d'une droite conservatrice. Car c'est ni plus ni moins  ce qu'espèrent en réalité les signataires de la tribune.

    De toutes façons, on y verra plus clair après les élections municipales. On pourra à ce moment juger afin de déterminer qui est représentatif et qui ne l'est pas... 

    Quand je lis cela : «Cette situation est négative pour notre vie politique. Au moment où le président de la République engage avec courage les réformes dont la France a besoin, nous affirmons qu'il aura besoin d'un centre retrouvé et rajeuni pour ne pas rater ce moment d'exception où le pays paraît prêt à accepter de réels changements.» je juge que c'est inacceptable. Accroissement de la dette, paquet fiscal injuste, utilisation de la génétique pour résoudre des problèmes politiques, alignement progressif de la politique extérieure sur celle de l'Amérique, de qui se moque-t-on ? C'est ça les réformes courageuses ? Bayrou, lui, aurait été courageux, en faisant partager les efforts à tous, comme il l'avait dit, en relançant sérieusement l'intégration européenne plutôt que de chercher à tirer la couverture à soi. Ce n'est pas le cas de l'actuel président et de son gouvernement. Et vous Monsieur Lamassoure, pour qui je garde de l'estime, car vous avez été un très bon ministre des Affaires Européennes, vous feriez mieux de nous rejoindre au MoDem, car, je pense que vous avez plus à voir et à faire avec nous, à l'UDF-MoDem, qu'avec vos co-signataires.

    Alors, Messieurs de Charette, Goasguen et Lamassoure, gardez votre appel pour vous. En l'état, il ne nous intéresse absolument pas.

    Nota Bene : tant que j'y suis, je donne l'adresse du site d'Alain Lamassoure. Il répond sur le forum associé, et les discussions sont intéressantes.

    http://alainlamassoure.eu/accueil.php 

     

     

     

  • Birmanie : il faut négocier.

    Il faudra tôt ou tard envisager la politique internationale sous un autre angle en Asie. Les pressions internationales demeurent vaines en Birmanie. Pourquoi ? Parce que la junte locale sait très bien que la Chine ( et même l'Inde !!!) n'attend que le départ des occidentaux pour venir prendre leur place.

    Dans nombre de rapports, aujourdhui, le 1er problème, c'est la Chine. Il suffit de considérer l'évolution de la Corée du Nord ces derniers temps pour réaliser à quel point la Chine sait être influente quand elle le veut...

     Il faut de toutes façons aller négocier avec les militaires birmans, ne serait-ce qu'avec l'espoir de pouvoir jouer de dissenssions entre les généraux pour favoriser une aile plus modérée. Que les bonzes, ces moines boudhistes porteur d'une sagesse plusieurs fois millénaire, prennent la tête des revendications, c'est un fait sans précédent.

    Mais, pour pouvoir manier le bâton en même temps que la carotte, il sera nécessaire de pouvoir en faire autant avec un éventuel protecteur. On doit certainement pouvoir amener l'Inde à raison, car, après tout, c'est une démocratie et il y a une opinion publique.

    Pour la Chine, c'est plus difficile. Non que le gouvernement chinois soit imprévisible, mais plutôt que seules comptent les affaires pour les Chinois, et, ils ne font aucun sentiment.

    Il pourrait donc y avoir une dimension commerciale à toutes négociations en ce sens là.

    Il ne fait pas l'ombre d'un doute que sans protecteurs, la Birmanie ne ferait pas un pli face à de réelles sanctions économiques

    A l'UDF-MoDem, nous n'avons pas beaucoup de pouvoir d'action, mais nous frapperions certainement les esprits si nous proposions à la Ligue Nationale Démocrate d'Aung San Suu Kyi de rejoindre le MoDem de François Bayrou et d'autres mouvements démocrates d'Europe et du Monde dans une grande Alliance Démocrate Internationale. Pour le reste, c'est l'Europe, l'Amérique et les négociateurs de l'ONU qui pourront le plus.

  • Abattement sur la résidence principale : points de vue de Jean-Jacques Jégou et Denis Badré

    Là encore, je trouve Jean-Jacques Jégou (Sénateur UDF-MoDem) fort pertinent dans ses remarques. L'Union centriste a déposé un amendement pour que l'abattement sur la résidence principale demeure à 20% et ne soit pas portée à 30% comme le souhaitait le gouvernement, afin d'éviter les effets d'aubaine. A la place, le groupe suggère de créer un abattement minimum de 300 000 euros.

     Voilà précisément ce qu'en dit Jean-Jacques Jégou lors de la séance du 27 juillet 2007 

    « Cet amendement est la conséquence de la décision de l'Assemblée nationale de porter de 20 % à 30 % l'abattement sur la résidence principale.

    Historiquement, ces 20 % sont dus à l'initiative d'un contribuable qui avait considéré que, sa résidence principale étant occupée, il était nécessaire d'instaurer un abattement. Cela a été d'ailleurs accepté par l'administration fiscale dans un premier temps.

    L'Assemblée nationale a été mal inspirée de passer à 30 % : il ne s'agit pas là d'une mesure d'équité. En effet, elle favorise les patrimoines les plus importants et, donc, les contribuables susceptibles, puisqu'ils ont une résidence principale très chère, d'avoir également une très belle situation, à moins que ce patrimoine ne leur vienne de leurs parents.

    Par conséquent, plutôt que de passer de 20 % à 30 %, il nous est apparu plus juste de conserver le taux initial tout en précisant que l'abattement sur la résidence principale ne saurait être inférieur à 300 000 euros.

    Pour les résidences les plus chères, à l'instar de certains hôtels particuliers situés à Paris intra-muros ou dans la banlieue ouest,...

    Denis Badré : À l'est aussi !

    Jean-Jacques Jégou : Certes, mais dans une moindre mesure, tout de même ! Donc, pour ces résidences-là, l'instauration d'un seuil de 30 % risque de susciter des effets d'aubaine, comme c'est d'ailleurs déjà le cas actuellement, et à accentuer encore davantage la différence entre les petits propriétaires de leur résidence principale et les propriétaires fonciers plus riches.

     Le débat est disponible ici : http://www.senat.fr/seances/s200707/s20070727/s20070727002.html#int2851

    A lire dans ce débat, l'explication très claire qu'en fait Denis Badré, autre Sénateur UDF-MoDem :

    « En définitive, madame la ministre, que proposons-nous ?

    Au lieu de passer à 30 % pour tout le monde, ce qui représente un cadeau, une aide considérable pour les propriétaires d'immeubles très importants, nous préférons conserver le seuil antérieur, soit 20 %, et affecter l'économie ainsi obtenue à la mise en place d'une franchise ou, si vous préférez, d'un plancher, pour que les propriétaires immobiliers plus modestes puissent bénéficier à plein de la mesure.

    D'après vous, cela coûte très cher. Mais nous pouvons très bien adopter notre amendement aujourd'hui et profiter du temps qu'il nous reste avant la réunion de la commission mixte paritaire pour réfléchir à un recalibrage de la mesure, afin qu'elle soit bien mise en oeuvre, mais à coût nul.

    Madame la ministre, vous avez tout de même consenti un effort important en acceptant ce relèvement à 30 % pour tout le monde. L'objectif que nous visons est simplement de répartir différemment l'argent correspondant à un tel surcoût.

    La mesure que nous proposons me semble beaucoup plus juste, sans qu'elle soit plus coûteuse ni moins valable sur le plan constitutionnel que celle qui figure à l'article 5 bis.»

     

     Moi je dis bravo Denis Badré et Jean-Jacques Jégou : leur mesure me semble bien plus juste.
  • Universités : Michel Mercier et l'Union centriste défendent les prérogatives du Conseil d'Administration

    J'adore décidément Michel Mercier (Sénateur UDF-MoDem). Cet homme-là a un extraordinaire sens de l'humour. Son groupeau Sénat, a finalement voté la loi de Valérie Pécresse sur les Universités, mais après unc ertain nombre de modifications, dont l'une qui essayait d'empêcher tous les représentants d'avoir le mêm droit de vote pour élire le Président dans une université.

     L'extrait  que je cite est du Michel Mercier dans le texte, et  c'est excellent :-D

     

    Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, je voudrais tout d'abord remercier toutes celles et tous ceux qui ont permis le bon déroulement de ce débat.

    Je commencerai par vous, madame la présidente, et par vos collègues qui vous ont précédée à ce fauteuil. Je n'oublierai pas, bien sûr, le président et le rapporteur de la commission des affaires culturelles, ainsi que le rapporteur pour avis de la commission des finances.

    Mais c'est à vous, madame la ministre, que je souhaite tout particulièrement rendre hommage, car vous avez su, grâce à votre charme et à une parfaite maîtrise du dossier, nous délivrer vos convictions, avec passion et raison. Ce faisant, vous avez beaucoup fait pour la qualité de nos débats.

    Au demeurant, notre groupe, ne vous ayant rien demandé, n'a rien obtenu ! (Rires.) Cela nous évite toute déception, au contraire de nos collègues socialistes qui, se trouvant tout à coup dans la position de l'interlocuteur privilégié, à la suite de la politique d'ouverture,...

    M. Daniel Raoul. Jaloux !

    M. Michel Mercier. ...ont quelque peine à s'y habituer ! Mais je leur fais confiance, ils apprendront très vite ! Cette culture de l'ouverture va sûrement se développer. Je suis d'ailleurs, pour ma part, plutôt favorable à l'élargissement. Vous l'aurez tous compris, ce soir, je ne suis pas porté à la critique. Peut-être un jour viendra-t-il où nous aurons des choses à demander au Gouvernement ; nous ne manquerons pas alors de lui faire savoir, et nous verrons bien ce qu'il adviendra alors.

    Pour en revenir au présent projet de loi, madame la ministre, chacun doit bien avoir conscience qu'il s'agit d'abord d'un texte de compromis. Entre la version initiale et celle qui nous a été soumise, des discussions ont en effet été engagées avec les universitaires et les étudiants. Dès lors que vous avez obtenu leur accord, plus ou moins formalisé il est vrai, la marge de manoeuvre du législateur devenait relativement étroite, et nous ne pouvions pas apporter de trop grandes modifications.

    Le groupe de l'UC-UDF votera ce texte, non seulement pour tout ce qu'il comporte, mais aussi pour tout ce qu'il ne contient pas. (Exclamations amusées sur l'ensemble des travées.) Rassurez-vous, mes chers collègues, je vais m'en expliquer !

    Nous sommes clairement favorables à l'autonomie. Bien entendu, comme tout ce qui est inconnu, cela fait d'abord peur. Vous avez donc décidé, madame la ministre, d'encadrer cette autonomie en mettant en place une gouvernance rassurante pour les différents acteurs de l'université.

    Une telle prudence nous a paru quelque peu inquiétante. À cet égard, nous vous remercions d'avoir finalement accepté d'évoluer sur cette question et d'ouvrir à l'ensemble du conseil d'administration le droit d'élire le président.

    Cette disposition est, à mes yeux, essentielle, car il ne peut y avoir autonomie sans ouverture ni prise de risque, laquelle est d'ailleurs très largement circonscrite par l'adoption de l'amendement de la commission relatif au mode de désignation des personnalités extérieures.

    Cela étant, l'ouverture est bien réelle et mérite d'être soulignée, car c'est notamment ce qui nous conduit à soutenir le texte.

    En outre, le projet de loi présente un autre avantage, celui d'être relativement court. Il pose un certain nombre de règles de base et met en place des rouages institutionnels. En fin de compte, à bien y regarder, il fait confiance aux universitaires et aux étudiants.

    Le Sénat confie aux universitaires et aux étudiants le soin de mener à bien cette réforme, de la faire vivre et de lui faire produire tous ses effets. Ce sont eux, en effet, qui seront les acteurs et les responsables de demain, grâce à ce texte qui leur ouvre des portes, en ferme peu, et leur offre de nombreuses perspectives. S'ils ont en eux suffisamment d'envie, d'audace et de désir de réussir ensemble, ce projet de loi sera pour eux un bon outil. C'est la raison pour laquelle nous le voterons.

     Mais, mais, j'ai rêvé ou j'ai bien lu : il drague ouvertement la Ministre en plus ! (Objectivement, c'est vrai qu'elle est bien jolie, mais ce n'est pas une raison ! Il a tout de même mis le charme avant la maîtrise du dossier pour la délivrance des convictions... :-)

     

  • Didier Bariani juge le Nouveau Centre...

    Excellente, cette vidéo : j'adore son Radeau de la Méduse, et plus encore son «Chéque-emploi-service du Président de la République». Je trouve qu'il a vraiment une excellente analyse de la situation, Didier Bariani : voilà une homme de valeur en qui le MoDem peut avoir confiance. Il reste à trouver un compromis satisfaisant entre les MoDem et les UDF, mais les UDF qui sont restés avec François Bayrou partagent évidemment les valeurs du MoDem.

     

  • François Bayrou s'oppose aux contrôles génétiques

    Le président de l'UDF-MoDem François Bayrou a indiqué hier qu'il était opposé à l'amendement sur les tests ADN pour les candidats au regroupement familial, dans le cadre du projet de loi sur l'immigration débattu à l'Assemblée.
    "Jamais je ne voterai pour ces contrôles génétiques. Les auteurs de cet amendement ne se rendent pas compte dans quel engrenage ils nous font mettre le doigt", a-t-il déclaré.
    "On touche là au respect de la vie privée, on risque de déstabiliser des familles dans lesquelles on découvrirait des enfants illégitimes, et cela ne marche ni pour les familles recomposées, ni pour les enfants adoptés", a-t-il dit.

    Voilà, pas grand chose à rajouter, je suis exactement de l'avis de François Bayrou. Les Test ADN ne doivent pas servir à tout et à n'importe quoi. Si vraiment Hortefeux estime que le regroupement familial pose problème, eh bien qu'il le réforme, et voilà tout.

  • Anne-Marie Comparini, les Démocrates ont besoin de vous !

    Rude coup pour le MoDem. Le retrait d'Anne-Marie Comparini de la vie politique est une mauvaise nouvelle. Cette femme courageuse et intelligente aura été une lumière dans la nuit, un symbole et un modèle pour son éthique sans faille. Pourquoi faut-il que les meilleurs partent-ils toujours ?

    Vous avez encore le  temps de changer d'avis Anne-Marie. Nous autres, Démocrates, avons besoin de vous. Certes, les dernières élections vous ont éprouvée, mais vous êtes le leader inconstable de l'opposition démocrate à Lyon, et une figure morale nationale pour tous les militants MoDem.

    Nous avons besoin de vous ! 

  • Bayrou toujours populaire

    François Bayrou demeure populaire. Un dernier sondage Ipsos révèle que 58% des sympathisants de gauche et 59% des sympathisants de droite ont une bonne opinion de lui. Par ailleurs, dans un sondage BVA récent, 50% des Français souhaitent lui voir jouer un rôle important dans l'avenir. Il distance nettement les personnalités socialistes de l'opposition.

    Voilà qui est de bon augure, mais, désormais, il faut faire exister les Démocrates, et propulser des élus MoDem vers les fonctions électives.