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  • Au moins, les militants du MoDem ont le sens de l'humour !

    • Publications plus anciennes

    • Bon, voyons le bon côté des choses! ça peut être sympa d'être un micro-parti!
       Pas de prise de tête pour avoir le pouvoir, on peut ainsi vraiment défendre 
      nos convictions (puisque pas de chance d'être élus, on n'a rien à perdre...) 
      et on peut traiter d'égal à égal avec des formations aussi intéressantes 
      que l'Alliance Écologiste Indépendante ou le Parti Pirate! Sympa, non?
       ·  ·  · Il y a 16 minutes
      • Vous et Stéphane Genêt aimez ça.
        • Stéphane Genêt Oui d'ailleurs, on approche les scores de Lutte ouvrière aussi... "Centriste, centriste, on vous ment, on vous spolie".
          Il y a 14 minutes ·  · 2
        • Victoria-Meï Philippe Ah ouais mais je trouve que Nathalie Arthaud se prend trop au sérieux!! : )))
          Il y a 12 minutes · 
        • Victoria-Meï Philippe Et puis c'est pas notre bord politique. Mais en effet, on peut résister contre les micro-partis de gauche: Tremble Philippe Poutou!! Le MoDem aura ta peau! : )))
          Il y a 11 minutes ·  · 1
        • Stéphane Genêt On peut aussi rigoler en faisant tous de l'entrisme dans des micro-partis: on pourrait devenir majoritaires et prendre le pouvoir au PRG, à l'alliance écologiste indépendante... Autant continuer à s'amuser, non ?
          Il y a 7 minutes ·  · 1
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  • Je resterai aux côtés de Bayrou quoi qu'il advienne

    Après l'échec cinglant du MoDem, nombreux sont ceux, parmi nos militants, qui posent la question de leur engagement politique à venir.

    Je n'ai pour ma part pas changé d'avis. Je regrette également que nombre de mes amis cherchent des causes extérieures à notre défaite. Ce ne sont ni les médias, ni le PS, ni l'UMP, ni les financiers, qui portent la responsabilité de notre échec. Pas même les "traîtres", une cinquième colonne ou les élus qui n'auraient pas fait les mêmes choix que la masse militante ou que l'état-major démocrate. Non, c'est nous-mêmes, tout simplement.

    Je prône depuis longtemps un pragmatisme programmatique qui n'exclue pas pour autant l'audace et l'esprit d'initiative.

    Souvent, au MoDem, nous adoptons une ligne posturale consistant à distribuer des bons et des mauvais points en commentant la vie politique. Cette posture vaniteuse m'a toujours agacé. Nul doute qu'elle énerve très certainement nos compatriotes.

    Il faut cesser de brandir l'étendard largement terni des "valeurs" et il faut s'atteler plutôt à agiter celui des idées. Des idées qui peuvent aider nos concitoyens en agissant concrètement sur leur quotidien.

    Je suis convaincu que cette voie existe mais nous ne l'avons jamais empruntée ou si peu...

    Bayrou a écrit dans son État d'Urgence que les causes du marasme français n'étaient pas à chercher à l'extérieur mais au contraire en France même. Il me paraît très évident que le raisonnement s'applique parfaitement au MoDem. 

    Je suis désolé de le dire, ce n'est pas que les Français ne sont pas mûrs, mais c'est plutôt que le MoDem ne raconte strictement rien d'intéressant depuis les européennes.

    Il y a eu un sursaut avec le Made in France, mais pas durable. Quand je compare les forums du MoDem de 2012 et ce qu'apportaient les conventions de l'UDF en 2007, l'ampleur de notre vacuité est éclatante.

    Je me suis largement époumonné à le dire et n'ai cessé de dénoncer l'espèce de pseudo-projet prétentieux que nous affublons avec beaucoup d'aplomb de l'épithète "humaniste".

    Si moi, militant du MoDem, je me suis ennuyé comme un rat mort toute la fin de la campagne présidentielle et a fortiori pendant les législatives, que croyez-vous qu'aient ressenti des citoyens non-engagés ? Rien, en fait. Ils ne se sont même pas rendus compte de l'existence du MoDem et de ses candidats.

    Pour l'heure, nous ferions bien d'essayer de soutenir les candidats qui bénéficient de notre investiture ou de notre soutien :

    Gilles Artigues, François Bayrou, Jean Lassalle, Philippe Folliot, Rodolphe Thomas, Thierry Robert et Nassimah Dindar.

    Vous savez ce qui serait le plus drôle ? C'est qu'à 1.72% en 2012 nous ayons plus d'élus qu'à 7.84% en 2007. Ce serait même très drôle.

    Alors ne lâchons pas l'affaire et offrons nos services au mieux de ce que nous pouvons faire à nos candidats présents au second tour. On réfléchira à une recomposition du centre et à un nouveau programme, bien plus élaboré après.

  • Choisir un camp ?

    Les résultats viennent de tomber et le MoDem de disparaître politiquement. Hélas, ce score était prévisible. Pas de campagne nationale et plus rien à dire depuis le mois de janvier dernier. Et quand nous avions quelque chose à dire, nous étions de toutes façons inaudibles.

    Notre issue, après le premier tour de la présidentielle se situait au centre-droit. Elle supposait au moins le silence pour le second tour ou une formule suffisamment sybilline pour ne pas prendre parti trop clairement.

    Bayrou a fait un autre choix d'une part parce qu'il pensait sincèrement que Sarkozy conduirait la France dans le mur s'il était maintenu au pouvoir et d'autre part, parce qu'il y a été fortement poussé par une large partie de l'état-major du MoDem qui ne rêvait que de figurer dans une alliance élargie avec la gauche.

    A la suite de la présidentielle, cela a été le sauve-qui-peut général, chacun tentant de sauver sa peau avec de surcroît une ligne totalement inconsistante dont la substance était de faire valoir l'intérêt d'une "opposition constructive".

    De ceux venus d'ailleurs qui avaient soutenu Bayrou, il ne reste que Philippe Folliot dans le Tarn (à24.62% il est seul face à la gauche). Au MoDem, seuls Bayrou, Lassalle et Rodolphe Thomas (environ 26%) surnagent en Métropole et sinon Dindar et Robert en Outre-Mer. (EDIT : j'ai oublié Gilles Artigues qui est à 25% dans sa circonscription seul contre un candidat PS)

    Confronté à une triangulaire, sans réserve de voix et second, Bayrou n'a cette fois que peu de chances de passer le deuxième tour. Je jure que s'il passe, je recommence à croire en Dieu.

    La question que je me pose est la suivante : est-ce qu'il n'est pas inévitable de devoir choisir son camp, à gauche ou à droite, au moins dans la configuration politique actuelle ?

    Pour ma part, je ne veux pas de la gauche. Je ne veux pas non plus de la droite de Copé. Je suis mal barré...

    Même s'il est probable que Bayrou perde, je pense qu'il ne disparaîtra pas pour autant de la sphère politique. Sa voix continuera à se faire entendre, élu ou pas.

    Les législatives, il va falloir tirer un trait dessus. Je crois pour ma part qu'il faut préparer les futures échéances : les municipales, bien sûr, mais surtout les européennes.

    Posons sincèrement la question : est-ce que l'on continue le MoDem ? Le positionnement de ce parti est devenu intenable :

    discours, état-major et militants à gauche, élus et électorat à droite. Le grand écart est par trop intenable. Soit nous revenons à l'UDF, soit nous inventons autre chose, mais, dans tous les cas de figure, il est grand temps d'avancer de manière cohérente.

    Je ne crois pas trop à un changement au PS. Je trouve de toutes façons ce parti tellement hypocrite, particulièrement ses cadres qui font systématiquement dans leur vie privée l'inverse ce qu'ils disent et prônent en public que je ne puis me résoudre à le rejoindre d'une quelconque manière. L'UMP actuel ne m'attire guère : il faudrait de profonds changements là-bas pour je puisse envisager une coalition centre et droite.

    En tout cas, il y a une chose dont je suis très intimement convaincu : je crois vraiment que Bayrou a vu juste en portant haut le flambeau des relocalisations et des productions locales. Il a même compris que ce pouvait être une idée à défendre aussi au G20.

    Il est inexplicable qu'il se soit embourbé dans les histoires de moralisation publique et dans une forme d'anti-sarkozysme maladif dans la seconde partie de sa campagne au lieu d'avoir tenu ferme sur une thématique aussi évidente et porteuse.

    Cette idée s'imposera, j'en suis certain. Et elle ne viendra pas de la gauche car Hollande a montré en nommant Montebourg qu'il ne s'en servait que pour mettre en difficulté un adversaire politique.

    Cette idée, au centre, nous pouvons encore en creuser le sillon aux élections municipales et européennes car nous n'en avons qu'ébauché l'esquisse.

    Cette idée n'est ni protectionniste, ni socialiste, ni libérale : elle convient donc à merveille à la démocratie-chrétienne et à sa tradition de terroir. 

    Cette idée n'est pas hostile, ne divise pas mais respecte chacun dans son intégrité et son identité.

    Cette idée, enfin est la voie pour redresser les finances de notre pays (et sans doute d'autres nations) et l'emploi des travailleurs tout en réduisant nos émissions de gaz et en réhabilitant le lien social.

    Je crois vraiment que si nous travaillons dur pour trouver comment nous installer dans le paysage politique avec ces axes que personne ne nous dispute sérieusement, nous pouvons encore avoir un avenir. Mais nous avons un très gros travail programmatique à faire : celui-là même qui n'a pas été réalisé pour les présidentielles et encore moins pour les législatives.

    Nous disposons d'un répit d'ici 2014 et le rendez-vous de municipales. La même année tomberont les européennes. Nous devons être fin prêts pour cette échéance. Encore faut-il le vouloir, sans avoir cédé aux sirènes de la gauche si jamais elles devaient retentir d'ici là. 

    Pour l'instant, nous sommes minuscules, misérables, écrasés par la fatalité, anéantis par notre vacuité mais nous ne sommes pas morts. Nous existons encore. Ce que nous sommes devenus, notre sort funeste,  nous ne le devons qu'à nous-mêmes. Ce n'est ni la faute du PS, ni celle de l'UMP et pas davantage celle des médias.

    Je crois à la force des idées : elles émergent naturellement quand leur heure est venue parce qu'elles ont pris de la consistance. 

    C'est la voie qu'il nous faut désormais empreinter, et j'espère que nous serons nombreux à nous y retrouver.

  • Mieux que le Made in France : la traçabilité !

    On faisait la fête chez moi ce week-end : célébration d'anniversaires. Cela allait donc de soi que j'allais passer l'après-midi à la recherche de cadeaux pour les invités concernés.

    Joindre l'utile à l'agréable. Ceux qui me lisent depuis longtemps savent que j'ai la même obsession que Bayrou : le Made in France.

    L'inconvénient, quand on ne s'y prend pas à l'avance, c'est qu'il faut farfouiller et chercher un peu au hasard. J'avoue que je n'ai pas pu acheter tous mes cadeaux en made in France, mais pour certains, cela a été possible.

    C'est là où l'on se dit qu'on apprécierait une boutique en dur, pas seulement sur Internet, exclusivement dédiée aux produits fabriqués en France. C'était le projet d'un twittos auquel je me suis abonné, il y a quelque temps. Ils ont bien commencé à construire un site, mais cela ne semble pas avoir vraiment évolué depuis. Ni le site ni la boutique en dur.

    Il y a ceux qui veulent distribuer et ceux qui veulent produire. Je vous conseille de suivre de près le blogue de mon amie Françoise, elle s'apprête à présenter un projet décoiffant, projet pour lequel elle est d'ailleurs à la recherche de partenaires. En attendant, vu son positionnement google sur l'item "canard à l'orange", elle a un coup à jouer avec ces mots-là ou dans la restauration de produits de haute gastronomie :-).

    Revenons à mes cadeaux : cherchant quelque chose pour mon frérot, celui-là même auquel j'avais offert précédemment une chemise Lordon, j'ai cette fois ouvert la porte d'une boutique Lacoste. Méfiant, j'ai d'emblée demandé aux vendeurs ce qui était produit en France dans leurs articles.

    Les polos, les chemises et les pulls sont fabriqués à Troyes intégralement : de la bobine de fil de coton jusqu'au dernier bouton de manchette. Pour le reste, en revanche, le tissu est bien filé en France mais l'article est réalisé ailleurs.

    Le soir venant, j'ai discuté avec un autre de mes frères (nous sommes une grande fratrie) parce que je pèse et soupèse l'opportunité de racheter un ordinateur portable. Je suis très déçu par l'ASUS que j'ai acheté il y a 4 ans. L'habitacle tombe en pièces détachées et l'emplacement d'un slot de mémoire vive n'a jamais fonctionné.

    C'est pourtant mon frérot qui m'avait recommandé cet achat. Et là, j'ai appris un truc intéressant : récemment, il a acheté un SONY en ordinateur portable. J'étais un peu surpris parce que généralement, ce n'est pas une marque qu'il privilégie en informatique.

    En fait, il l'a acheté parce qu'il est intégralement construit et assemblé au Japon. Pour cette raison, il est d'excellente qualité. Quand le même Sony est réalisé en Chine, le niveau de qualité s'en trouve singulièrement amoindri.

    Au fond, c'est ça qui compte : on devrait toujours  pouvoir disposer d'une information transparente sur l'origine d'un produit. C'est cela qu'il faudrait défendre au niveau de la Commission européenne. Évidemment, en termes de faisabilité, ce n'est pas simple, bien des produits finis étant un assemblage de composants venus parfois des quatre coins du monde.

    Peut-être.

    Mais au final, force est de constater que la qualité de réalisation varie considérablement d'un lieu de production à l'autre. Il est de bon ton de récuser l'impact des avantages sociaux dans la qualité de réalisation d'un produit, aujourd'hui. Pourtant, il semble bien que le lien direct entre les deux données existes. La norme éthique et sociale a donc des conséquences économiques bien plus importantes que ceux qui ne jurent que par une concurrence sauvage ne l'imagine.

    J'ai eu cette discussion avec Christian (Romain) qui lit souvent mon blogue récemment : il pense, lui, que le libéralisme, c'est de vendre n'importe quoi à n'importe qui sans contrôle. Ce n'est pas mon avis : je pense que la concurrence libre et non faussée implique une transparence totale.

    Les libéraux s'honoreraient en commençant par défendre en priorité cet aspect au niveau européen. Cela correspond, me semble-t-il, à l'une des préoccupations de l'ADLE que l'on présente comme d'affreux ultra-libéraux alors que ce sont de sympathiques libéraux et démocrates-chrétiens centristes.

    La traçabilité, voilà l'enjeu-phare, à mon sens, des prochaines années dans la sphère de la consommation. 

    Notre modèle consumériste est une calamité à tout point de vue : il gaspille, coûte plus cher, ment et écrase l'humain. Et, bien évidemment, il s'oppose frontalement à toute idée de transparence.

    Voilà pourquoi, pour ce qui me concerne, j'essaie d'acheter des produits bio, made in France, ou commerce équitable, avec des logos reconnus tel que le AB, le Max Havelaar ou Alter Eco, et, pour le Made in France, un label qui demeure à promouvoir si ce n'est à inventer...

  • Dans le mur ? Bayrou avait averti.

    Je ne sais plus ce que je pourrais dire pour faire valoir la justesse des analyses de François Bayrou. Les chiffres viennent de tomber : l'AFP l'annonce, l'économie française va entrer en récession, d'autant que notre déficit commercial se creuse encore davantage.

    Nous allons vers une catastrophe de grande ampleur si nous ne nous ressaisissons pas. Si les Socialistes taxent davantage pour recouvrer par l'impôt les fonds qui manquent pour faire le compte, ils risquent d'accentuer le marasme au sein de l'économie française. Il faudra réduire la dépense publique, mais, sans choix réfléchi, l'État  pourrait devenir incapable d'assurer certaines de ses missions.

    Comme Bayrou, je suis absolument convaincu que nous pouvons nous en sortir si nous relançons nos productions locales. Ce n'est pas un hasard si je parsème mon blogue de réflexions à la suite de mes pérégrinations en Made in France.

    C'est ce que s'échine à défendre le MoDem. Nous avons des solutions pour cela : appeler les consommateurs à la rescousse, ils sont prêts à franchir le pas. Le monceau de plans sociaux qui attend l'industrie devrait achever, j'espère, de convaincre nos compatriotes que notre salut est dans un soutien sans faille à nos frères, soeurs, enfants, pères et mères quii produisent ici même en France une grande part des biens dont nous avons besoin. Leur production, c'est aussi leur travail.

    Nous savons aussi qu'une entreprise a besoin de flexibilité, d'autant que les cotisations sociales vont encore augmenter puisque le gouvernement Ayrault prévoit de les augmenter pour financer sa promesse sur les retraites : pour cela, deux emplois sans charge sont un appel d'air pour les petites entreprises qui voudraient grossir sans risquer l'indigestion.

    Nous avons un programme de maîtrise de la dépense publique : nous avons calculé qu'en la bloquant au moins deux ans, nous reviendrions à l'équilibre budgétaire, ce qui nous mettrait à l'abri des marchés. Nous avons néanmoins juré d'épargner l'école, et nous ne ferons.

    Les Français, à ce qu'il semble, sont nombreux à vouloir une gouvernement de coalition PS-MoDem. Pour que cela soit possible, il faudrait que le PS mette beaucoup d'eau dans son vin. Touefois, si 45% des Français le veulent, il ne tient qu'à eux de voter pour un candidat du Mouvement Démocrate de manière à donner de la force à nos idées et à nos propositions.

    Citoyen-Lecteur si tu penses que ce qui est énoncé dessus est vrai, il ne te reste plus qu'à glisser un bulletin Centre pour la France ou MoDem dimanche prochain.

  • Arrêter la politique ?

    Je m'interroge sur mon avenir de citoyen à l'issue des législatives. Je pense que je continuerai à tenir ce blogue, mais je ne suis pas certain de demeurer dans un parti. Nous verrons quel sera l'état des forces centristes après le 17 juin. Je continuerai à soutenir Bayrou jusqu'au bout et même après car aucune personnalité politique n'incarne à ce point les aspirations qui sont les miennes.

    Aujourd'hui, ni le MoDem ni le Nouveau Centre ne défendent des valeurs et surtout un programme qui soient vraiment ce en quoi je crois. Le MoDem s'est mis à ressembler au PS et le Nouveau Centre à l'UMP.

    Ce n'est que tout le poids personnel de Bayrou et celui des idées qui a pu infléchir la vision programmatique du MoDem. En participant à diverses commissions et en suivant certains forums, j'ai compris qu'au fond, je ne partageais pas les vues de nombre de militants du MoDem, ou, du moins, de tous ceux qui sont dans les commissions de ce parti.

    En me rendant sur le site du Nouveau Centre, j'ai vu qu'il ne restait rien de ce qu'avait été la Nouvelle UDF dans ses idées ou presque, beaucoup d'entre elles étant un vulgaire copié-collé de celles de l'UMP, ou, pire encore, un alignement imbécile sur la doxa commune.

    Seul Bayrou, ces dix dernières années, aura su doter le centre de propositions vraiment originales. Pourquoi il n'en existe pas 10 comme lui, des hommes de cette trempe ?

    Je continuerai pour ma part à le soutenir contre vents et marées mais pour le reste, c'est très certainement dans le secteur associatif ou para-associatif que j'escompte m'investir.

    Je suis de très près le travail qu'effectue Yves Jégo du Parti Radical pour la promotion de nos productions locales. Je pense que j'adhérerai à son association Pro France après les législatives, et que je m'engagerai pour tenter de promouvoir son label "Origine France Garantie". J'espère que Yves Jégo sera réélu là où il se présente car je crois ses idées nécessaires dans le paysage politique français.

    Faisant table rase du passé, j'espère aussi que Bayrou et lui pourront trouver des convergences et des jonctions sur des projets qui leur sont chers à tous deux. Ceci suppose que Jégo soit capable d'effacer les clivages partisans.

    Je vais continuer à bloguer, mais sans doute en élection libre plutôt qu'au sein d'une formation politique dans laquelle je ne me reconnais pas. Au fond, ce qui importe, ce sont les individus et ce qu'ils défendent.

    Ainsi, si je soutiens Béatrice Lecouturier pour ces élections législatives, j'ai pris bonne note de tous les efforts qu'a entrepris David Alphand pour empêcher la destruction sauvage des fleurs et plantes des serres d'Auteuil : une élection législative dépasse le local, mais aux prochaines municipales, je me souviendrai du courage du candidat Alphand ces dernières années. Si, d'ici là, les forces centristes n'ont pas su prendre clairement, y compris dans leurs votes, la défense d'un patrimoine menacé, je n'aurai aucune hésitation à soutenir l'ex-élu UMP à ces prochaines échéances électorales.

    Bref, pour être clair, finies les étiquettes : je soutiendrai qui j'ai envie de soutenir et quand j'en ai envie, qu'il s'agisse d'hommes et de femmes de gauche ou de droite pour peu que je les juge courageux et indépendants et, bien sûr, que je sois en phase avec leur projet politique.

  • L'avenir de Bayrou ? Seuls les Pyrénéens le savent

    Je lis parfois, y compris chez mes amis, d'étranges appels en faveur de François Bayrou. Je rappelle pourtant que Bayrou n'a rien demandé et ne souhaite pas de désistement socialiste en sa faveur. Bayrou a de l'estime pour Hollande, c'est même une chose assez ancienne, mais il n'en partage pas le programme et il demeure donc fondamentalement dans l'opposition.

    Ensuite, tous ces clins d'oeil, même venus des autorités socialistes ne changeront en rien la donne : c'est localement que tout se joue et c'est bien pour cela que Bayrou arpente sa circonscription. Bien sûr, il est sympathique de voir autant de journalistes prendre à coeur le sort de Bayrou, mais au fond, ce sont ses électeurs et lui-même qui en décideront.

    La candidate socialiste ne se retirera jamais même si elle en recevait l'injonction, et cela peut se comprendre : il n'y a eu aucun accord négocié de quelque sorte que ce soit et ce serait priver les militants locaux d'une belle bataille au moment où ils entrevoient la victoire. De son côté, Bayrou ne souhaite pas d'une victoire à la Pyrrhus qui le déconsidérerait par la suite ; je pense qu'il préfère risquer d'être battu plutôt que de devoir son élection à une injonction venue du haut.

    Les Socialistes l'ont bien compris. Ils ont multiplié les clins d'oeil amicaux mais ils ne peuvent pas faire plus.

    Ce sont dans les 91 communes de la circonscription que se joue l'élection et nulle part ailleurs. Celles-là même que Bayrou arpente inlassablement pour faire entendre sa voix d'homme indépendant.

    Je rappellerai une énième fois qu'il s'est fait le chantre des productions locales. Aucun homme politique d'envergure n'a fait ce choix avec une telle énergie et une telle persistance. Voter pour Bayrou, c'est voter pour un homme qui se battra au plus niveau pour leur maintien. On voit d'ailleurs que c'est ce qu'il ressort de son entretien avec le Président de la République juste avant d'aborder le prochain G20 : Bayrou voit au-delà du seul cas français et juge que ce sont toutes les productions locales qu'il convient de tenter de sauvegarder parce qu'elles sont partout des facteurs d'équilibre et de stabilité. Il souhaite donc que cet aspect soit abordé lors du G20. Quel regret pour moi que cela ne soit pas lui qui y assiste comme président...

    J'ai appris également ce que je pressentais à vrai dire : Bayrou ne se représentera pas en 2017 à l'élection présidentielle. Il l'a fait savoir. Il se posera donc inévitablement la question de la succession et j'avoue qu'elle le fera avec acuité. Il n'existe de mon point de vue aucune autre voix originale de ce type dans la sphère politique y compris parmi les centristes.

  • Et voilà le classement e-buzzing politique de juin

    Il est loin, au fond, le bon temps de la clique. Saluons un rééquilibrage ce mois-ci avec un peu plus de diversité politique. François Fillon fait manifestement l'actualité e-buzzing. Il reste un gros effort à faire pour redonner à son blogue son lustre. Pour l'instant, c'est juste un relevé de ses déplacements et soutiens, bien loin des billets denses comme il savait les écrire avant d'être nommé premier ministre en 2007.

    La voix d'Ivan Rioufol assure la présence d'une droite dure à souhait.

     

    Pour ceux que les classements intéressent, Politeeks est en fait Intox2007 qui s'est relooké.

    Les blogues gauchistes tiennent désormais solidement le manche en altitude avec Mélenchon, leur porte-voix et le désormais reconnu écho de la gauchosphère.

    La réaco-fachosphère se fait une place au soleil avec les Souchiens désormais solidement arrimés au haut du tableau et un nouveau venu certifié Made in Reac garanti, Gérard Brazon.

    En fait, il y a quelque chose qui manque dans ce classement. Vous l'avez remarqué, je suppose (snif) : plus un centriste là-dedans. Ni centriste, ni démocrate-chrétien, ni libéral qui pourraient apporter gaîté, sagesse et un souffle d'air pur dans ce monde de brutes :-) 

    1 Variae
    2 Le Blog de Jean-Luc Mélenchon
    3 Le blog de François Fillon
    4 Partageons mon avis
    5 François Desouche
    6 Sarkofrance
    7 les échos de la gauchosphère
    8 Le Kiosque aux Canards
    9 Politeeks
    10 Carnet de notes de Yann Savidan
    11 Arnaud Mouillard
    12 Lyonnitude(s)
    13 Les coulisses de Sarkofrance
    14 A perdre la raison
    15 Le Cri du Peuple
    16 Ivan Rioufol
    17 Bah !
    18 Gerard Brazon
    19 LES JOURS ET L'ENNUI DE SEB MUSSET
    20 Ma perception de l'actu au gré de mes humeurs..

    Classement réalisé par Ebuzzing

  • Encadrer les loyers ? A voir.

    Cécile Duflot propose d'expérimenter un encadrement des loyers sur le modèle de ce qui se fait à Paris : limiter les hausses aux prix médians pratiqués lors des relocations.

    Sur le principe, je n'ai pas d'objection à ceci à deux conditions : a) que les charges et le coût de la fiscalité locale (merci Delanoë qui les a fait presque doubler à Paris en deux mandatures) entrent dans le calcul de l'assiette finale  b) que l'encadrement n'aboutisse pas à un blocage.

    Dernier point, il ne s'agit pas d'installer une loi pérenne, mais de renouveler au contraire un dispositif tant que la crise du logement dure.

    Pour le reste, compte-tenu de l'explosion démesurée des loyers, il ne me paraît pas stupide d'intervenir pour limiter l'appétit sans frein de certains propriétaires.

  • Doubler le plafond du livret A ? Première mesure débile.

    La haine aussi crasse que bêtasse des Socialistes pour les banques les conduit à mener avant même d'avoir une majorité à l'assemblée une politique dont l'incompétence le dispute à l'imbécilité profonde.

    Cécile Duflot vient d'annoncer le doublement du plafond du livret A sur lequel se précipite déjà les Français. Or, les liquidités qui se trouvent sur les livrets A n'appartiennent pas en propre aux banques. Elles les collectent, certes, mais elles les reversent moyennant une commission à la Caisse des Dépôts et Consignations. Là-bas, l'argent est immobilisé et sert exclusivement à des projets sociaux (essentiellement du logement social). 

    Les Socialistes qui n'ont rien compris à rien s'imaginent qu'ils vont ainsi aider les Français à se loger. Il n'en sera rien. Le problème du logement en France actuellement est lié à l'absence de disponibilité de foncier associé à une grande méfiance envers les marchés et la bourse.

    Résultats des courses, la CDC va ainsi bloquer des milliards d'euros qui n'iront évidemment pas s'investir ailleurs pendant ce temps. Et comme les banques vont devoir se préparer à séparer activités de finance et activités de dépôt, qu'elles ont sur les bras les créances douteuses des états souverains et de leurs dettes pourries, on va ainsi assécher complètement l'investissement du côté des banques.

    Dans le même temps, la promesse d'instituer un livret épargne industrie reste lettre morte. Pour mémoire, Bayrou en avait le premier fait la proposition jusqu'à ce que Hollande s'aligne sur cette idée.

    Bref, depuis 2002, j'avais en partie oublié pourquoi j'avais toujours trouvé les Socialistes nuls, mais ça me revient en mémoire, maintenant...