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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 413

  • Le MoDem existe dans le 16ème nord à Paris

    Eh oui :  Le MoDem existe au nord du 16ème arrondissement de Paris, où il se présente sous les traits charmants d'une jolie jeune femme, Valérie Sachs.

    Et il en faut du courage, paradoxalement, pour se présenter sur un sol où Nicolas Sarkozy a réuni 82% des suffrages au second tour.

    Autant dire que c'est là une terre de mission, et que tenter d'y faire entendre la voix de l'UDF-Mouvement Démocrate est un sacerdoce digne de l'évangélisation d'une terre païenne.

    Mais laissons Valérie Sachs se présenter elle-même...

     

     Intrigué, l'Hérétique a décidé, pour ces derniers jours de campagne, de suivre cette candidate du MoDem atypique et courageuse sur les sentiers étroits de la candidature à la députation.

    Au fil des derniers jours, nous publierons plusieurs notes sur le parcours et les réunions publiques de Valérie Sachs. 

     

    Blog de Valérie 

  • Loi sur l'immigration : une particularité...

    Une des particularités de la loi sur l'immigration : Sarkozy est parvenu à faire  accepter à la CNIL le fait suivant :

    Jusqu'alors, la base de données des élèves que remplissait les directeurs d'école ne sortait pas de l'inspection Académique.

    Mais désormais :

    - Les données seront centralisées au niveau national, et à la disposition du gouvernement,

    - Entres autres nouvelles informations à donner sur l'élève :

                       - sa nationalité                        (donnée accessible par la CAF)

                       - son taux d'absenteisme,     (pour repérer les parents défaillants, sans doute)

                       - ses maladies                    (Mais où allons-nous ? Ceci relève de la sphère privée : c'est inadmissible !) 

                       - S'il est suivi psychologiquement,   (Monsieur Sarkozy escompte-t-il mettre sous Temesta nos enfants ? Il est vrai que la perversion est génétique, selon lui, et qu'il a commandité un rapport qui recommande de ficher les tout-petits qui feraient preuve de «froideur affective»)

                       - S'il a le gène de la délinquance      (non, là, je plaisante....)

    Nous appelons donc les parents à être très vigilants :

    Ils peuvent écrire la lettre suivante à l'Inspecteur d'Académie  

     

    Monsieur,

    Mon enfant est scolarisé à l'école ...............................

    En tant que parent d'élève, je suis extrèmement inquiet de l'utilisation qui pourrait être faite du fichier "Base-élèves". Conformément à la loi informatique et liberté, je demande à consulter le fichier de mon enfant……………….. .

    Veuillez recevoir, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées,

                       -

    Si vous êtes parent, que votre enfant  a une maladie grave,  s'il a des soucis psychologiques, si vous adoptez des petits étrangers,  les services de Brice Hortefeux, le second couteau de Nicolas Sarkozy,  le sauront....


     

  • Université : et voilà, ça commence !

    François Fillon souhaite  « favoriser une meilleure division du travail pour répondre aux enjeux de la compétition internationale comme aux enjeux de développement national, régional ou encore local ». Une « diversification » qui n'est pas selon lui synonyme de « concurrence sauvage » mais d'« émulation, génie propre, efficacité. »

    Voilà qui m'exaspère, car une telle déclaration va à l'encontre de la volonté affichée de donner leur autonomie aux Universités.

    Monsieur Fillon affirme vouloir juger les Universités non a priori, comme cela se fait aujourd'hui, mais a posteriori.

    Sa division du travail, on comprend très vite ce qu'elle signifie : elle signifie que des filières entières vont être supprimées de certaines Universités , et bien sûr, la décision vient une fois de plus, d'en haut. Elle est où l'évaluation a posteriori ?

    Moi, je vous prends au mot, Monsieur Fillon, laissez donc les Universités décider, en concertation avec les Régions et les Chambres de Commerce et d'Industrie, quelles filières elles ouvriront, conserveront ou au contraire fermeront.

    L'Etat, dans cette histoire ne devrait avoir que le rôle d'un régulateur, s'assurant que le Territoire français ne soit pas en proie à de fortes disparités en termes d'offres de formation, et, pour le reste, devrait laisser chaque partenaire s'arranger.

    Mais non, une fois de plus, des décisions arbitraires, venues du sommet, vont venir régenter, au nom probable d'une pseudo performance, ce qu'il convient d'ouvrir ou de fermer.

    Laissez les Conseils d'Administration des Universités estimer ce qui est bon ou non pour leur établissement, mais, légiférez pour que les entreprises partenaires et les Régions entrent en revanche dans ces CA.

    Est-ce que vous aurez l'audace de le faire ? Ce n'est même plus un doute, c'est une certitude, non, vous ne l'aurez pas cette audace

  • Le mystère n'arrête pas la pensée mais il donne encore à penser

    Je lisais tout récemment le compte-rendu d'une disputatio (controverse théologique) que faisait Pierre Albertini sur son blog, notamment, sur les rapports qui unissent ou opposent le mystère à la pensée. En effet, les religions monothéistes entrant dans la catégorie des religions révélées, elles fondent leur doctrine généralement sur le mystère, et, en ce sens, tout au long de l'histoire, ont pu paraître être en opposition à la raison, puisque par définition, la raison s'arrête là où commence le mystère.

    Pour ma part, dans le rainsonnement suivant, issu de les lectures platoniciennes et tout particulièrement de l'interprétation que le philosophe Nicoas de Cluses fait des thèses platoniciennes, j'ai tenté de dépasser la controverse :

     Le mystère est à l'origine, de toutes façons, de  la dialectique, tout du moins, la dialectique platonicienne.
    Il faut bien en effet l'admettre pour que la pensée chemine. Pourquoi ? Parce que la pensée est d'abord un aller-retour permanent entre l'identité et l'altérité. J' ai besoin de moi, c'est à dire du même, de l'identique, pour me fonder, mais, paradoxalement, je ne prends conscience de moi que grâce à l'autre parce qu'il il est différent : si l'autre n'existait pas, je n'aurais pas conscience d'être le même.
    Or, ce seul élément est en soi mystérieux : dialectiquement, le même et l'autre sont en principe inconnaissables l'un à l'autre puisqu'ils n'ont rien de commun. Mais, dans ce cas, comment peut-il s'établir une relation entre le même et l'autre ? Et si la pensée est bien un aller-retour continuel et incessant du même vers l'autre et vice-versa, comment est-elle possible si aucun point commun n'unit l'autre au même, cas dans lequel, l'essence du même participerait de l'autre, ce qui est logiquement et dialectiquement impossible, sauf à admettre que le blanc bien qu'opposé radicalement au noir, comporte du noir.

    Alors, dans ce cas, dans un contexte platonicien, sans doute revisité par la catholicisme, il est vrai, il faut bien admettre que le cheminement même de la pensée est transcendant, ce qui revient à dire qu'il est en soi un mystère.

    Et voilà pourquoi le mystère n'arrête pas la pensée, mais donne à penser.

     

    NDLR : petite précision sur ce qu'est la disputatio, au fait...

    Il faut entendre ici le terme de disputatio - traduit par 'dispute' ou encore 'discussion' - au sens le plus technique du terme. Au Moyen Âge, en effet, la disputatio est tout à la fois une méthode d'enseignement et de recherche, une technique d'examen et une forme d'exercice omniprésente dans les mours intellectuelles et universitaires des médiévaux . Liée à la définition aristotélicienne de la dialectique, elle se présente sous la forme d'un débat oral entre deux ou plusieurs interlocuteurs et se tient devant un auditoire. Un "opponens" vient présenter des objections à la thèse proposée puis un "respondens" est chargé d'opposer des contre-arguments aux objections premières, de sorte qu'il pouvait s'établir un véritable débat d'arguments par cette mise en oeuvre de la méthode du sic et non. Une fois l'ensemble des arguments épuisés, le maître tranche le débat en une solution argumentée, dite "determinatio".

     

     

  • Jean Arthuis demeure à l'UDF

    Le sénateur Jean Arthuis a clairement affirmé, dans le tourmente actuelle, sa volonté de demeurer à l'UDF. Il déplore les divisions actuelles, et rappelle que l'UDF est une structure qui a vocation à rassembler tous ceux qui partagent des valeurs sociales, libérales et européennes.

    Il rappelle à juste titre que ni le Nouveau Centre ni le MoDem n'ont pour l'instant d'existence juridique, l'UDF étant la seule instance ayant une réalité tangible en droit. 

     Lire UDF, je suis et je reste 

  • Centre-Droit

    Je réfléchissais, tout récemment, à la création du Nouveau centre.

     Je crois tout de même, en dépit des blessures qui mettront du temps à cicatriser, que, malgré tout, en matière programmatique, c'est tout de même de ce parti que nous sommes les plus proches.

    Certes, l'attitude d'Hervé Morin et de Maurice Leroy est difficile à encaisser, mais, sur le fond, le Nouveau Centre n'est aps très éloigné de nous.

    J'invite à ne pas rompre tous les ponts, car, tôt ou tard, je l'espère, nous pourrons nous retrouver, peut-être lorsque les passions se seront calmées, et aussi quand la méthode Sarkozy aura fini par irriter un certain nombre de centristes... 

     

    Au final, c'est tout de même idiot :, MoDem ou Nouveau Centre, nous sommes de la même famille

  • MoDem, Bayrou, Valérie Lang s'exprime

    Valérie Lang explique les raisons de son engagement au MoDem. Elle voit en François Bayrou un homme peu commun, et dans l'émergence du MoDem, un mouvement pour le moins surprenant mais très intéressant. Elle juge sévèrement le verrouillage des espaces de dialogue au PS, et ce indépendamment des générations, et approuve l'esprit de résistance de François Bayrou et notamment sa volonté de séparer nettement les pouvoirs. 

    L'entretien est passionnant : à écouter. Valérie Lang précise qu'elle aimerait s'occuper de la culture au MoDem, et apprécie en François Bayrou un homme cultivé, pédagogue, connaisseur de notre histoire, et, surtout, fait pas si fréquent chez les hommes politiques, qui lit. Sera-t-elle unjour, après son père, la ministre de la culture du MoDem ?

     

  • Adhésion : UDF puis MoDem

    Fait ! J'avais réadhéré à l'UDF à la veille du 10 mai. J'ai en plus adhéré au MoDem définitivement aujourd'hui.

    J'ai donc désormais la double adhésion :-) 

    Pour adhérer, c'est par ici, au fait : http://adhesion.mouvementdemocrate.fr/ 

  • L'offre et la demande

    Encore une remarquable analyse développée par Rouennais un contributeur du blog de Pierre Albertini. Je la copie ici 

     

    La compétitivité des entreprises est en effet LE problème numéro un, les allemands l'ont bien compris. A quoi cela sert-il de vouloir redonner du pouvoir d'achat si les entreprises délocalisent à tour de bras et qu'elles ne peuvent plus verser de salaires pour consommer ? Dans ces conditions, croire que Sarkozy relèvera la France est une pure gageure. Sarkozy choisit clairement un modèle économique de la "demande". Il pense que c'est par la "consommation" et en redonnant du "pouvoir d'achat" (aux plus aisés) que la France se redressera.

    Malheureusement, ce modèle NE MARCHE PAS dans une économie mondialisée où les entreprises françaises ne sont pas compétitives (charges trop lourdes). Si les français n'épargnent pas leurs cadeaux fiscaux (ce qui est à prévoir), ils achèteront davantage de produits importés étrangers : grosses berlines allemandes pour les catégories aisées, produits asiatiques pour les catégories populaires. Bilan prévisible : aggravation dramatique du déficit commercial, plongeon inquiétant des déficits publics, poursuite de la délocalisation massive des entreprises françaises non compétitives, déclin de la France et de son tissu industriel. Et pour ceux qui auraient des doutes sur ces prévisions de mauvaises augures, il suffit de regarder le résultat de la politique strictement identique menée par George W Bush aux USA depuis 7 ans (son bilan = déficit commercial abyssal + déficit public calamiteux).

    A l'inverse, l'Allemagne, l'Irlande et le Japon ont choisit une politique économique de "l'offre". Ces pays pensent que c'est en redynamisant le tissu économique des entreprises, en abaissant leurs coûts de production, en taxant les produits importés par l'intermédiaire de la TVA, en exportant un maximum de produits manufacturés que l'on relance l'économie. Le résultat est sans appel sur leurs balances commerciales :

    Allemagne : + 162 milliards d'euros
    Japon : + 111 milliards de dollars
    Irlande : + 31 milliard d’euros (pour seulement 4 millions d'habitants ce qui est remarquable)
    USA : - 764 milliards de dollars (deficit abyssal)

    Pour moi, c'est clair, je préfère le modèle Allemand/Japonais plutôt que le modèle Américain. Sarkozy choisit au contraire la politique économique de George W Bush et je pense qu'il a entièrement tord. Il a mangé son pain blanc en distribuant des exonérations fiscales électoralistes. Maintenant, il ne restera pas assez de finance publique pour relancer la compétitivité des entreprises françaises. Je suis assez catastrophé de constater autant de bêtises... Iceberg droit devant ! Le capitaine Sarkozy du bateau France-Titanic nous précipite dessus avec l'entier soutien du peuple, quel génie :) ... Rendez-vous donc dans 5 ans quand Sarkozy aura mis la France en faillite...