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sarkozy - Page 29

  • Nicolas Sarkozy et l'électeur scizophrène

    Quand je vote Sarkozy, est-ce que je vote pour l'atlantiste qui dénonce l'arrogance de la France à propos de l'Irak ou pour l'homme qui d'un hochement de menton gaulien attire dans sa foulée le super patriote Max Gallo ? 

    Dois-je voter pour l'homme qui a fait de Simone Veil la présidente de son comité de soutien ou bien pour celui qui propose ni plus ni moins de créer un Ministère de l'Immigration et de l'Identité Nationale ? Pour l'homme qui cite Jaurès sur tous les modes ou a pour les électeurs du FN les yeux de Chimène pour Rodrigue ? Pour l'admirateur de Blair ou pour le défenseur du modèle français ? Pour le libéral qui veut dégager l'Etat de Airbus ou bien pour pour le keynésien qui veut le recapitaliser via le même Etat ?

    Pour l'homme qui réclame l'étude de l'Antigone de Sophocle et dans le même temps, menace la liberté de la presse (soit en tentant d'intimider les journalistes, soit par ses amitiés avec les magnats), fiche les opposants de toute sorte (hébergeurs de sans-papiers, amis de coupeurs d'OGM, entre autres), envoie des circulaires dans les préfectures pour aller «cueillir» les sans-papiers dans la misère là où on les aide (restos du coeur, écoles, foyers...), couvre les excès et les brutalités des agents de la force publique, en somme, musèle toute forme d'opposition et trouve des bouc-émissaires à bon compte  ?

     Pour celui qui défend la discrimination positive, mais pratique à Neuilly la discrimination négative ? Pour le créateur du CFM (Conseil des Musulmans de France) ou pour celui qui dénonce l'égorgement de moutons dans les baignoires ?

    La politique, est-ce une affaire d'opportunités ou un choix de valeurs ? 

  • Le singe et le perroquet

    Esope, pas mal de siècles avant Sarko et Ségolène, mais avec bien plus de bon sens... 

     

    Le singe et le perroquet

    Un jour le Singe et le Perroquet pensèrent se donner pour Animaux raisonnables, et se mirent en tête de se faire passer pour tels. Le premier crut qu'on le prendrait pour un homme, dès qu'il en aurait pris les habits. L'autre s'imagina qu'il le ferait aussi, s'il pouvait contrefaire la voix humaine. Le Singe donc s'habilla ; le Perroquet apprit quelques mots, après quoi l'un et l'autre sortirent de leurs bois et vinrent se produire à certaine foire. Lorsqu'ils parurent, chacun y fut trompé : mais comme le Singe ne disait rien, et que le Perroquet ne disait jamais que la même chose, on sortit bientôt d'erreur. Ainsi ceux qui les avaient pris d'abord pour de vrais hommes, ne les prirent, un quart d'heure après, que pour ce qu'ils étaient.

  • Le volatile

    Eh, volatile, heureusement que tu es là pour égayer les jours sombres de cette campagne présidentielle. A vrai dire, à te lire, je me paie pour une somme modique une franche tranche de rire chaque semaine.

    Je vais même te faire une confidence, l'emplumé, tu me fais tellement rigoler que je t'achète volontairement au numéro, parce que je crois que cela te rapporte plus que l'abonnement. 

    Alors tu mérites bien que je te fasse de la réclame, comme on dit en vieux françois, celui des années 60. 

     

    Tiens, pour ceux qui veulent te lire, voilà une adresse où ils peuvent s'abonner :

    http://www.lecanardenchaine.fr/abonnes.html 

     Coin, coin et attention aux renards, j'ai entendu dire qu'il y en avait qui tentaient de se déguiser en volatiles, ces derniers temps...

  • Proverbe béarnais...

    « Ce n'est pas parce que le renard se couvre de plumes qu'on va le prendre pour une poule.»

     

    Nouveau proverbe béarnais conçu et imaginé par François Bayrou, en réaction au discours de Nicolas Sarkozy s'adressant aux travailleurs... 

  • Qui roule pour le Front National ?

    Il y a des questions que l'on finit par se poser. Comme en 2002, des violences surgissent en banlieue au moment où le vote Front National semble se tasser :

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20070204.OBS0469/yvelines__une_seulegarde_a_vue_prolongee.html

     On finit par se demander vraiment si les voyous et les délinquants n'ont pas un intérêt objectif à faire croître le score du Front National. Ou, tout du moins, de ceux qui ont fait de la sécurité leur fond de commerce...

    Au lieu de ne garder à vue qu'un seul individu, ne serait-il pas meilleur pour la démocratie de coffrer une bonne fois pour toutes toute la bande, une centaine d'individus en somme ?

    Alors, Monsieur Sarkozy, vous le passez, ce karcher, oui ou non ? 

  • Class actions enterrées : un libéralisme à deux vitesses...

    Le gouvernement a donc enterré l'idée de permettre aux citoyens lésés de se regrouper en une entité juridique pour plaider contre les malfrats de la consommation. Ces regroupements que l'on nomme Class action, du nom qu'ils portent en Amérique, eussent permis aux victimes d'engager collectivement une procédure, et donc d'avoir les reins financièrement suffisamment solides pour faire appel aux cabinets d'avocats les plus réputés et suivre une procédure longue et coûteuse. Car bien sûr, quand on divise les coûts, il devient possible de faire face aux services juridiques des monopoles les plus puissants.

     L'actuel gouvernement UMP se déclare libéral, mais refuse l'un des droits les plus élémentaires parmi ceux qui fondent la philosophie politique du libéralisme : le droit d'association.

    Voilà une occasion ratée de faire progresser le droit en France, et tout particulièrement le droit commercial. Si Nicolas Sarkozy se montre très réservé sur ce qu'il appelle la judiciarisation  du droit économique français, on entend, heureusement, un avis tout différent du côté de l'UDF. François Sauvadet, le porte-parole de l'UDF précisait ainsi à l'AFP après le rejet du texte de loi du gouvernement : « Il faut que les consommateurs, à travers des actions collectives, puissent faire valoir leurs droits. C'est un combat que nous menons et nous allons être aux côtés de ceux qui le réclament depuis quelques années pour faire évoluer les choses. »

    Il y avait pourtant, dans les rangs de l'UMP, quelques députés qui  jugeaient que ce projet aurait mérité autre chose qu'une épitaphe. Le député Luc Chatel a ainsi regretté le temps trop court réservé à l'étude du texte de cette loi qui avait son assentiment.

  • Désertions à l'UDF ?

    Lu sur le forum de l'UDF, l'auteur est un usager...

     
     Ils ont jeté le capitaine par-dessus bord.
    Les mariniers félons on lâcher leur ténor
    Ils avaient tous, juré unité à tribord,
    mais Sarko à ouvert la boite de Pandore


    Sur la mer des partis, des conflits, des idées,
    Vaillant et sans scrupules il est maître à penser.
    Excellent orateur, il est sponsorisé
    par les bobos friqués et les boss négriers.

    Son discours démago, semble plaire au prolo
    il leur promet du fric, de la paix , du boulot
    s’il pouvait, il prendrait le physique à Jugnot
    pour faire plus populo, notre roi du pipo.


    Deux mille sept sera l’année des désespérés.
    Les français ne sachant plus pour quel -----, voter
    Devront se prononcer pour un poulet grippé
    ou une dinde déguisée, en espoir d’équité .

  • Christian Blanc, qu'avez-vous fait ?

    Cher Christian Blanc,

     

    J'ai beaucoup de mal  contenir ma déception, et peut-être ma colère de vous voir rallié à Nicolas Sarkozy. Sans être adhérent d'Energies 2007, je fais partie de ceux qui ont admiré la pertinence de vos analyses et la justesse de vos vues. Vous aviez, avec l'UDF et François Bayrou, l'opportunité de partager vos idées et vos préoccupations avec des hommes et des femmes qui vous comprennent. Pourquoi avez-vous choisi Nicolas Sarkozy ? Le Quotidien Le Figaro, lui-même, s'en est étonné, c'est dire ... 

    Je ne comprends pas comment l'homme de la réconciliation avec les Kanaks, le pédégé d'Air France et l'écrivain de La Croissance ou le Chaos peut se rallier à Nicolas Sarkozy, l'ami des médias et le spécialiste du fichage des opposants politiques. Nicolas Sarkozy qui s'apprête à réduire à néant travail accompli en Nouvelle-Calédonie sous Michel Rocard. Nicolas Sarkozy dont le programme coûte 47 Millards d'euros. Nicolas Sarkozy qui instrumentalise comme  un communiste de l'après-guerre un ministère stratégique et fiche ses opposants.

     

    Nicolas Sarkozy n'a que faire de la régionalisation et même de vos clusters : à preuve, il était ministre de l'Economie et des Finances dans le gouvernement Raffarin lorsqu'on vous a confié une mission sur les pôles de compétitivité ; vous le racontez vous-même dans La Croissance ou le Chaos : vos propositions ont été édulcorées et leur pertinence anihilées par la lourdeur bureaucratique de Bercy. Alors qu'il faudrait qu'un pôle soit réactif pour se faire positionner sur la scène internationale, il fallait jusqu'à 6 mois pour que certains dossiers redescendent des bureaux de Bercy, vous le dites vous-même !

    Vous voyez dans le cumul des mandats une lourdeur supplémentaire et un manque de disponibilité du politique pour faire convenablement son métier : que pensez-vous de Nicolas Sarkozy Président du Conseil Général des Hauts de Seine, Maire de Neuilly, Ministre de l'Intérieur, Président de l'UMP et candidat à la Présidence de la République ?

    En tant que ministre du budget, Nicolas Sarkozy a été l’un des gestionnaires les plus « déficitaires » de la Vème République  : en deux ans seulement (1993-1995), il a réussi l’exploit de gonfler le déficit des administrations publiques de 4 à 6 % du PIB (record en la matière) et d’augmenter la dette de 45,3 à 54,6 % du PIB. Mais son vrai succès est d’être parvenu, dans le même temps, à augmenter les prélèvements obligatoires (de 42,9 à 43,6 %)… Nicolas Sarkoy parle certes de réduire la dette, un peu comme tout le monde, d'ailleurs, mais seuls François Bayrou et Charles de Courson, et plus généralement l'UDF envisagent de rendre tout simplement illégal un budget en déficit.

     

    Plus généralement, je ne comprends pas comment un homme de dialogue et de négociation comme vous peut se rallier à un homme qui aime autant la force, comme le soulignait récemment Michel Rocard, que Nicolas Sarkozy.

    Reprenez-vous, Chrisitan Blanc, et déclarez-vous au moins neutreà à défaut de rejoindre le courant social-libéral, sans doute bien plus proche de vos convictions que l'UMP. 

     

  • Nicolas Sarkozy propose-t-il à la France un état policier ?

    « Jeudi, la direction centrale des Renseignements généraux (DCRG), qui n'avait pas souhaité s'exprimer la veille, a confirmé à l'AFP qu'une "notice comportant des éléments biographiques" avait bien été établie sur M. Rebelle, mise à jour en janvier 2007 et "actualisée automatiquement, et sans ordre", comme l'indique le Monde daté de vendredi. Le Canard enchaîné de mercredi avait révélé l'existence d'une telle fiche, ajoutant que les RG avaient mené des investigations concernant M. Rebelle, sur "ordre en provenance du cabinet" du ministre de l'Intérieur, également candidat UMP à la présidentielle. Le cabinet du ministre avait démenti "formellement", mercredi "toutes demandes d'investigations (aux RG) sur l'entourage politique de Mme Ségolène Royal

     Voilà qui commence à faire beaucoup.

    Monsieur Sarkozy menace des journalistes (le fameux "on se reverra" à Moati), en fait éjecter d'autres de leur poste quand ils sont gênants via ses amitiés médiatiques et politiques, réalise des fiches sur ceux qui connaissent des coupeurs d'OGM ou prennent la défense de sans-papiers, utilise de manière systématique la force pour régler les conflits, fait réaliser des fiches sur ses opposants politiques, met au service de sa candidature le Ministère de l'Intérieur, et instrumentalise même la politique d'immigration de la France, tantôt en décrétant par avance le nombre de "clandestins" à expulser, tantôt, comme le rapportait le Canard Enchaîné au mois de décembre, en assouplissant les contrôles pour les visiteurs venus d'Algérie afin de "se mettre dans la poche" les jeunes des cités.

    Pour moi, la coupe est pleine : cet homme-là n'est pas un libéral, bien loin de là, et adore vraiment trop la force et les opérations coup-de-poing.

    Ce qu'il ose, jusqu'alors, seuls les mouvements totalitaires l'avaient osé, notamment avec la prise de contrôle du Ministère de l'Intérieur, manoeuvre dont les Communistes s'étaient fait une spécialité, au sortir de la 2nde guerre mondiale, pour abattre la démocratie. 


  • Questions sans réponses : Nicolas Sarkozy

    Nicolas Sarkozy est à n'en pas douter un très bon orateur, en effet. Je l'ai entendu à plusieurs reprises, en paroles, il semble souvent convaincant. En actes, il l'est nettement moins ; de plus, tout comme Ségolène Royal, il me semble avant tout soucieux de coller à l'opinion. Bien sûr, je l'approuve d'avoir fait un mea culpa sur la politique de la France en Irak, et d'avoir enfin admis que l'invasion de l'Irak par les USA était une grande erreur, mais je m'inquiète du tout autre discours tenu en Amérique, il y a quelques mois.

    Si j'approuve la politique qui consiste à vouloir enfin prendre par les cornes la question de la sécurité, je suis plus que dubitatif sur l'efficience des opérations coup de poing, sur le fond ponctuelles, qui sont menées. Quand je constate que les effectifs de police diminuent dans les zones les plus durement affectées, je m'inquiète quant aux intentions réelles de Nicolas Sarkozy.
    Cette inquiétude redouble quand je le vois accuser les juges, alors que l'on sait, désormais, que la 1ère cause de la délinquance, c'est l'encombrement des tribunaux qui ne permet pas de jugements rapides.

    Je suis en phase relative avec son discours sur la fiscalité, mais constate que dans la pratique, il n' a par exemple rien fait pour réformer l'ISF. Le gouvernement auquel il a participé s'en est tenu simplement à favoriser les très gros actionnaires en les exonérant quasiment, et non à supprimer ce qui est le moins juste dans l'ISF, c'est à dire la fiscalité sur la résidence principale. N'eût-il pas mieux valu comme le propose l'UDF n'exonérer personne mais taxer tout le monde faiblement ?

    Je l'ai entendu parler de réformer les taxes sur les successions afin de faire revenir les fonds expatriés : pourquoi ne l'a-t-il pas fait ? Il était ministre de l'économie...

    Il soutient (mais sur ce point, il n'est pas le seul) le principe de droit opposable au logement : mais droit opposable à qui et à quoi ? Il eût mieux valu favoriser la construction et le développement de villes nouvelles, ainsi que les transports en commun transversaux, et ce afin de désengorger les grandes villes. Bien sûr, ce point n'est pas de son seul ressort : mais je n'ai vu aucune action de sa part quand il était à Bercy sur ce point.

    Il y a une dette monstrueuse en France : pourquoi a-t-il admis, comme ministre de l'Economie et des Finances, des budgets en déséquilibre et des baisses d'impôts qui n'étaient pas financés ?

    A sa décharge, François Fillon, l'un de ses proches conseillers, s'est attaqué au problème des retraites, mais avec une communication plus que maladroite : pourquoi ne pas avoir lancé un débat trans-partisan sur ce point, et fait passer une loi par voix référendaire, comme le proposait l'UDF et notamment François Bayrou ?

    Pourquoi, sur le CPE, a-t-il attendu si tard pour donner son sentiment, et finalement, pourquoi a-t-il fallu que ce soit un élu UDF, encore François Bayrou, qui rappelle que le CPE était contraire aux conventions du BIT (Bureau International du Travail) signées par la France ?

    La liste pourrait être bien longue encore, mais je m'arrête là. Ce que je veux dire c'est que Nicolas Sarkozy, en l'état, est bien loin d 'avoir gagné ma confiance, même si je lui reconnais quelques réussites (la sécurité routière essentiellement).