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régionales - Page 2

  • Et hop, je suis parti pour le vote blanc ou l'abstention

    Bon, finalement, bien médité, je crois que je ne voterai pas, dimanche (ce sera la première fois de mon existence d'électeur) ou que je voterai Blanc en île de France. Ras-le-bol des propositions bidon de Pécresse et d'Huchon. J'avoue que j'ai la tentation du vote UMP, parce que ça m'agace de lire les nombreux appels de cadres ou de militants MoDem appelant à voter à gauche, notamment pour Huchon. Huchon qui n'en avait rien à f.... du MoDem, au demeurant. Mais bon, en même temps, quand je vois ce gouvernement de bras cassés menteurs, bons à rien, trouillards et incompétents à droite, pas envie non plus de voter pour eux.

    Tiens, c'est comme la sécurité : alors là, l'UMP ferait bien de fermer sa g..... ! L'insécurité augmente de partout, Sarko supprime à tour de bras des postes dans la police, les policiers ont des consignes pour utiliser le principe du permis à points pour taxer la population encore plus, au lieu de courir après les délinquants qui pavoisent et l'UMP, les Bertrand, Fillon, Sarkozy et cie la ramènent ? Ils se foutent de la gueule de qui, là ? Sur la sécurité, à leur place, j'adopterais un profil bas.

    Il faut dire qu'à gauche, rien n'a changé depuis 2002 : ils n'ont toujours rien compris, ces cons. Ils contre-attaquent en expliquant que l'UMP cherche des voix sur les terres du FN en parlant de la sécurité. Ah bon ? Bande de crétins congénitaux, vous n'avez toujours pas compris que le FN ne doit pas avoir le monopole du discours sur la sécurité, nom de D... !

    Ils feraient mieux de se payer la tête de l'UMP pour son inaction et ses contradictions dans ce domaine au lieu de parler du FN ! Abrutis ! Cela dit, fondamentalement, la sécurité, ce n'est pas vraiment de la compétence de la région, alors l'UMP peut toujours blablater, elle prend vraiment les électeurs pour des cons. Si les électeurs ne sont pas satisfaits de la sécurité, c'est à Sarkozy et à Fillon qu'il faut écrire, qui préfèrent la chasse aux immigrés qui se tiennent tranquilles ou aux points de permis plutôt que d'investir dans la matraque et le traitement qu'il convient d'administrer à la racaille. Et je n'évoque même pas le nombre de gardes à vue de péquins qui avaient le malheur de ne pas être là au bon moment.

    Bref, je suis de mauvaise humeur, aujourd'hui, et je pense que ce sera encore le cas dimanche. J'espère qu'il fera beau, comme ça, je pourrai me promener dans les bois plutôt que de gâcher une heure à aller voter pour Blanc bonnet ou Bonnet Blanc.

  • L'Irak fout la honte à la France

    Tiens, je le disais sur http://twitter.com/lheretique mais franchement, quand je vois que nous autres Français nous nous abstenons à 53% pour nos élections, gros gorets repus et trop nourris que nous sommes, tandis que les Irakiens vont dans des conditions terribles voter à 62%, risquant la mort sous toutes ses formes (attentats, exécutions sommaires, représailles, et cetera) je me dis que nous sommes vraiment des grosses merdes pitoyables.

    Et on dit que ce sont les abstentionnistes qui ont gagné les élections. Bande de pignoufs, tiens... Démocratie bien trop gâtée que la nôtre. Du pain et des jeux, et ils sont contents les Français...

  • Que peut espérer le MoDem ?

    Les élections régionales touchent à leur fin, le premier tour devrait avoir lieu ce dimanche. Si jamais les sondages sont justes, alors le MoDem est plus que sur le fil, car il pourrait ne pas même être qualifié pour espérer fusionner. En île de France, en dépit d'une campagne intelligente, Alain Dolium semble ne pas avoir percé. C'est dommage, car j'ai découvert l'homme et ses équipes petit à petit, et, même si son score n'est pas élevé dimanche, s'il persévère, je pense qu'il percera. Sa communication est bonne, en dépit de sa jeunesse en politique, et il a de bonnes idées. Je crois que notre score prévisible en île de France aurait certainement été double au moins, si la liste avait été conduite par Marielle de Sarnez. Je me souviens encore de son très fort taux de popularité mesuré en mars dernier (64% de bonnes opinions, 97% au sein de l'électorat MoDem de l'époque !!!). Le MoDem a pris le risque d'un renouvellement, et Marielle la première, puisque nous l'avons évoqué de vive voix en juillet dernier, au cours d'une conversation.

    Le renouvellement en politique a un coût : le MoDem a accepté d'en payer le prix. Ensuite, Bayrou a retenu la leçon des Européennes, et tenter vraiment d'éviter les débats nationaux pour se concentrer sur l'action spécifique des Régions. Il le disait à nouveau, hier soir, sur France2 lors du JT de 20h00. Les Verts ont le vent médiatique en poupe, nous, nous affrontons à l'inverse de vents contraires. Il est difficile de maintenir le cap quand la tempête fait rage. Chaque tête de liste aura essayé de le faire du mieux qu'elle le pouvait.

    Quoi qu'il advienne, je persiste à penser que le programme du MoDem dans les Régions était un bon programme. En particulier l'application régionale du principe des deux emplois garantis pour chaque nouvelle embauche dans les Régions. En île de France, d'ailleurs, Alain Dolium a obtenu un véritable succès d'estime auprès des chefs de TPE et de PME.

    Nous ne sommes plus la troisième force, c'est évident. Les Verts, le FN et même sans doute le Front de Gauche nous devancent. Mais nous demeurons la troisième voie, car aucune de ces forces politiques ne constituent une alternative. Europe écologie est ancrée clairement à gauche. Le Front de Gauche oscille entre gauche et extrême-gauche. Quant au FN, c'est une force d'extrême-droite que l'on voit très mal diriger un pays.

    Il ne restera plus au MoDem qu'à travailler ses propositions pour deux échéances : ce qu'il reste de cantonales (les départements) en 2011 et, bien sûr, les élections présidentielle et législative en 2012.

    Il est possible qu'il y ait quelques fusions avec la gauche dans certaines régions, là où il existe une gauche qui n'agit pas par calcul à court-terme mais par conviction ou calcul à long-terme (par exemple, je pense que nous devrions trouver un accord avec Ségolène Royal en Poitou-Charente). En île de France, on persiste à dérouler un tapis rouge à la gauche, alors qu'elle nous méprise, sur le fond, et ne fera alliance avec nous que contrainte et forcée. Autant dire que cela ne risque pas de se produire à l'heure actuelle. Alain Dolium a fait avec Huchon un peu la même erreur que Marielle avec Delanoë (ils sont pourtant de la même obédience politique). C'était une erreur de considérer Pécresse comme la cible principale (ce que font déjà tous les partis d'opposition). Il fallait au contraire attaquer durement le bilan de Huchon qui n'est pas un bon bilan. Ce n'était pas plus la peine de faire des mamours et des papouilles par nos votes à la Région qu'à la municipalité de Paris. C'est à tort que nous avons voté certaines décisions, certaines parties de budget. Les Socialistes Franciliens ne nous en tiennent aucunement grâce, et en agissant ainsi, nous nous déconsidérons comme force centrale.

    J'espère que le MoDem viendra enfin à la raison dans ce domaine. En 2014, il y aura de nouvelles échéances, municipales, cette fois, et j'aimerais bien que l'on réussisse à renverser l'équipe en face. Ce sera difficile sans s'entendre avec la droite locale.

  • L'Ascenseur

    Je ne suis pas habitué à proposer une vidéo telle quelle, mais celle-là est assez bien vue. Imaginez un huit-clos dans un ascenseur, condensé des tracas des soucis des Franciliens : ascenseur qui s'arrête, dernier étage pour accéder à l'espace de travail, et cetera...une discussion s'engage entre les trois interlocuteurs qui se trouvent par hasard dans l'Ascenseur.Joli. Très bien vu.

    J'aime bien le concept. Tiens, un petit défi : à quel moment entend-on Alain Dolium, la tête de file du MoDem en île de France s'exprimer ? Ah, et tant que j'y suis, il y a deux autres épisodes.

  • Trois jours pour convaincre

    Trois jours pour convaincre. C'est ce qu'il reste aux partis politiques pour tenter de rallier les suffrages des électeurs. D'après les derniers sondages, 40% d'électeurs sont encore indécis. Difficile pour nous, au MoDem. Comme l'observe André, il n'est guère aisé de tracer une troisième voie avec des têtes de listes notoirement peu connues (pardonnez l'oxymore...).

    Que dire de plus et comment le dire, surtout ? Je ne suis pas un professionnel de la communication, mais un modeste amateur. Après trois années, j'ai 1000 lecteurs et quelques par jour en moyenne. D'autres, en quelques mois, parce que ce sont des experts en communication, parviennent à générer des trafics trois fois supérieurs. La com sur internet, ce n'est pas mon métier, et en plus, j'ai un job qui fait que je ne peux y consacrer le temps nécessaire.

    Bien sûr, ces 40% d'indécis, il faut aller leur parler, mais comment faire ? C'est si long d'amener une nouvelle tête dans le paysage médiatique, si indispensable à l'essor politique ! Il me semble que le MoDem propose un programme original dans certains domaines et se garde, globalement, de promesses fumeuses ou irréalistes.

    Sur la réindustrialisation, par exemple, je crois tout de même que nous sommes plus crédibles que le Front de Gauche pour lesquels l'entreprise, c'est le mal (ils veulent les taxer jusqu'à la moëlle et les punir de leurs profits) ou encore que le PS dont les solutions ne reposent que sur des interventions de la puissance publique, qu'Europe écologie qui se fait l'apôtre d'une révolution industrielle sans jamais en avoir posé ne serait-ce que la première pierre en six années de co-gestion avec les Socialistes, sans parler des Verts décroissants...

    Nous sommes crédibles sur l'apprentissage pour lequel nous sommes les seuls à proposer de donner à l'entreprise un rôle de première importance.

    En île de France, Alain Dolium a une connaissance étendue des problématiques liées au contrôle des nouvelles technologies et de l'internet, comme l'atteste le billet qu'il a écrit pour le webzine Numerama. Je trouve intéressante l'anecdote qu'il relate avec le système Wikileaks en Allemagne :

    La dérive la plus criante, celle qui justifie la méfiance de tous les républicains, nous est donnée par nos voisins Allemands. Dans ce très démocratique pays est hébergé le site internet "WikiLeaks". Wikileaks est un lieu d'échange sécurisé entre journalistes et informateurs anonymes en possession d’informations confidentielles. Il a notamment reçu un "Amnesty International Award" en 2009 pour sa contribution à la liberté de la presse dans le monde. Ce site ayant publié des informations confidentielles sur le système de filtrage Australien équivalent à LOPPSI2, la police a perquisitionné les bureaux de son créateur pour confisquer les ordinateurs et arrêter le site.

    et...sa conclusion :

    Au delà des mesures pratiques, logistiques, réglementaires et fiscales que nous proposons et que je sais d'expérience très efficaces pour stimuler le secteur des nouvelles technologies et la recherche, notre développement a besoin d'actes forts et symboliques. Un acte qui résume par lui seul notre vision de la technologie, de ses usages et notre éthique politique. Un acte modeste financièrement, l'argent devant prioritairement être attribué à l’innovation.

    Élu au Conseil Régional je proposerai que la région invite et aide Wikileaks (en grande difficulté) à s'implanter en Ile-de-France. Le signal sera fort pour tout l'écosystème, bien au delà de la région, bien au delà de l'Europe. Nous aurons alors ce qui se rapproche sans doute le plus d'une bibliothèque d'Alexandrie du XXIe siècle, si ce n'est dans la taille au moins dans l'esprit. Ce sera le symbole de la prise en main de notre avenir technologique
    .

  • Du bon usage des Régionales

    J'attendais avec impatience la publication du premier article du blogue collectif Politicia : Céline Alléaume, déléguée nationale du MoDem l'a écrit. L'idée de Politicia, c'est de proposer à plusieurs femmes venues de différents horizons politiques et associatifs d'apporter un regard différent, plus apaisé, sans doute, sur l'actualité politique. J'ai vu que mon affreux libéral favori, Hashtable, inspire jusqu'aux plus hautes sphères du MoDem, puisque Céline le cite. A bon escient au demeurant, puisqu'elle évoque le fardeau effarant de la dette. Soyons justes et...centristes : elle cite aussi un blogueur de gauche, Abadinte, sur le cas Frêche. Moi, ce qui m'a intéressé, c'est la mise en perspective de l'affrontement qui se dessine pour ces élections régionales : d'un côté, une droite revancharde, invitée à valider les choix de Nicolas Sarkozy, y compris quand elle les désapprouve, de l'autre, une gauche plan-plan dont le fait de gloire principal est de promouvoir le bilan de son exercice.

    D'autres aspirations que cette double-validation quelque peu insipide sont possibles : ce sont celles que le Mouvement Démocrate propose et dont je donnerai un aperçu, tout au long de la semaine, au moins pour l'île de France. Il ne s'agit pas pour le MoDem d'opposer État et Régions, car ils se mènent une guerre sans merci depuis près de 10 années, désormais, mais d'élaborer une stratégie concertée entre le premier et les secondes autour de priorités très fortes : François Bayrou l'a dit à plusieurs reprises, Jean Peyrelevade l'avait plus que largement esquissé dans son ouvrage, c'est la relocalisation industrielle avec tous les emplois qu'elle peut susciter à la clef, qui en sera la pierre angulaire. Si le mieux-vivre est le leitmotiv des autres courants politiques, il semble que le MoDem ait choisi de faire d' autres axes, transports, logements, apprentissage, les tenons des relocalisations qu'il promeut.

    Comme le dit très justement Céline, pour prétendre faire du développement économique durable, les futurs exécutifs régionaux doivent disposer d'une compréhension fine de l'évolution des filières d'activités qu'ils hébergent en leurs territoires. Ils doivent aussi être comptables de la qualité des emplois offerts aux français, tout comme de l'impact environnemental de ceux-ci. C'est le sens des engagements des candidates et candidats démocrates aux élections régionales, consultables sur http://regionsdemocrates.fr/ .

    On ne saurait mieux  dire...Chapeau bas, camarade...

  • Le MoDem enfin de retour sur la voie de l'indépendance !

    Je ne puis que saluer avec une grande satisfaction le retour de François Bayrou aux fondamentaux du MoDem. Il vient de clairement annoncer que la ligne générale du MoDem, s'il est présent au second tour des élections régionales, sera l'autonomie. Il n'exclut toutefois pas des alliances au cas par cas dans certaines régions. Cela me semble de bon sens. La plupart des têtes de liste sont favorables à cette solution. Exit, le rassemblement démocrate, social et écologiste, qui me semble davantage un piège à cons démocrates qu'autre chose. Ouf, je me sens mieux, moi qui n'ai jamais vu d'un bon oeil le virage du MoDem vers la gauche. Cela ne doit pas nous empêcher de travailler avec les sociaux-démocrates ou la gauche réformiste, de manière ponctuelle, mais que chacun garde son identité. Et si alliance il devait y avoir, ce devrait être sur les mêmes bases que celles qu'exige le NPA : liberté de vote, pas d'engagement à soutenir automatiquement la majorité. Sans exclure radicalement toute alliance avec les partis actuellement au pouvoir, Bayrou a tout de même clairement laisser entendre que cela lui paraissait difficile tant les divergences et les différences d'appréciation avec ses partis sont grandes. Tu l'as dit, mon Françoué, je suis bien d'accord avec toi.

  • Ce que je vais voter aux Régionales, moi ?

    Unhuman me demande ce que je vais voter aux Régionales ? Ben pour le MoDem, pardi. Enfin, ça, ce sera mon vote de premier tour. Après, je n'en sais fichtre rien. Je pense que le MoDem ne sera pas au second tour, sous aucune forme, ni autonome, ni fusionné avec la gauche. Il me faudra donc choisir à Paris entre Jouanneau et Hidalgo, et, au niveau de la région, entre les socialistes et les verts d'un côté (auquel s'adjoindra le Front de gauche) et l'UMP de l'autre.  Je ne sais pas trop ce qu'il veut dire à propos de l'A104, Unhuman. Moi, je suis pour, tout comme l'était Richard Bertrand, la candidat du MoDem à la législative partielle d'octobre 2009, avec évidemment un tracé respectueux des gens et de la nature.

    En termes de programme, j'aurais été tenté de voter pour l'UMP (je suis davantage en adéquation avec leurs propositions) pour le second tour, mais le problème, c'est qu'une pratique de trois années, désormais, du pouvoir sarkozyste, m'a montré à quel point les déclarations de ses porte-flingues sont du flan. J'ai trouvé Pécresse très gonflée lundi soir, sur LCI, de reprocher à Huchon son inaction sur la sécurité, alors que la Région a bien fait construire les commissariats, mais que les suppressions de poste du gouvernement font qu'ils sont vides. Ce que je crains, avec l'UMP, c'est que tout soit à l'avenant. Du coup, cela ne me rend pas très enthousiaste. Côté PS, je déteste le parisianisme des amis de Delanoë qui sont sur la liste d'Huchon, et comme en plus il aura les mains liées par la présence de khmers Verts sur sa liste, il faut s'attendre que sous sa prochaine mandature, la circulation devienne vraiment impossible en île de France.

    Quant aux transports en commun, les promesses des uns et des autres, encore du flan : il ne se passera strictement rien, et ce sera toujours aussi pénible et stressant de les emprunter, à tous niveaux : retard, confort, sécurité.

    Je ne sais pas trop qui je vais taguer, moi...Tiens, au pif, mon crapouillot favori, Bob, Nemo, Rubin et puis, tiens, ce serait intéressant de savoir ce que vont faire les renégats vénitiens.

    Bon, vous l'avez compris, je ne suis pas enthousiaste...Ah, et tant que j'y suis, en Languedoc-Roussillon, je n'ai absolument rien compris à ce qu'il se passe, pour répondre au Faucon. Je ne sais plus si c'est Dufour ou Drevet, mais je pressens encore une MoDemerdouille là-dessous.

    Si le MoDem se ramasse à la suite des régionales, je crois qu'on arrive à échéance des trois années pour l'UDF, il sera grand temps d'en finir avec cette farce bisounourse et de reconstituer l'UDF dont Bayrou est toujours président, jusqu'à nouvel ordre.

  • Que pasa en Picardie ?

    Tiens ? Qu'est-ce qu'il s'est passé en Picardie ? Les têtes de listes départementales ont été rejetées par les adhérents démocrates qui ont voté. Il m'intéresserait de connaître le taux de participation au vote, bien sûr, mais également les causes de ce rejet, d'autant que cette région n'avait pas particulièrement fait parler d'elle dans la blogosphère démocrate. Le MoDem va devoir réviser sa copie.

    Mais voilà aussi une démonstration éclatante de la vitalité de la démocratie interne : j'en ai entendu, des contempteurs du Modem (essentiellement des déçus) dire que les votes étaient une farce et qu'ils n'avaient pas de validité démocratique. Combien pariez-vous qu'ils vont se féliciter, du coup, de ce coup de semonce des adhérents picards ?

    Étonnant, car la chef de file avait pourtant été validée avec près de 80% des votes. Attendons donc d'en savoir plus.

  • MoDem au creux de la vague

    Les sondages se suivent et ne se ressemblent pas. En fait, on descend toujours plus bas. Nous voilà maintenant estimés à 4% par la Soffres. Il faut dire que j'étais assez étonné de nous voir à 9% dans le dernier sondage CSA, en hausse de 1% alors qu'en maints endroits des sondages locaux nous donnent aux alentours de 3% ...

    Si déjà, on pouvait savoir ce que le MoDem propose dans chaque région de France (dans certaines, nous en sommes encore à régler les querelles intestines), on pourrait commencer à travailler sur du solide. Ensuite, encore faudrait-il avoir des idées nouvelles, originales et convaincantes, ainsi qu'une ligne directrice. Nous sommes pour l'instant assez loin du compte.

    Moi-même je vais voter MoDem, mais pour être franc, je vais le faire sans envie. Le programme national du MoDem ne correspond pas à mes idées, et pour ce qui concerne le programme régional en île de France, il y a des aspects intéressants, mais rien qui détone franchement par rapport aux autres programmes politiques. Très prochainement, je vais d'ailleurs tenter de me livrer à un véritable comparatif des idées des forces en présence.

    Bref, l'atmosphère est rose, à l'heure actuelle, avec des teintes de vert, mais vraiment pas orange. Et la défaite annoncée de l'UMP ne saurait en aucun cas être une consolation, car notre but ne doit pas être de faire perdre l'UMP mais de porter en avant nos idées.

    Je ne puis que comparer avec amertume, comme Bob, les scores que faisait l'UDF en 2004 et ceux que l'on nous prédit désormais. L'alignement sur la gauche ne nous réussit vraiment pas. Nous devions être indépendants, et nous avons passé l'automne à parler d'alliances avec la gauche. Comment être crédibles aujourd'hui ? Que dire à un électeur de centre-droit qui voudrait voter pour nous mais ne souhaite pas voir la gauche reconduite là où il se trouve ? Et à un électeur de gauche ? Pourquoi voterait-il pour nous alors que c'est bien plus simple de voter directement pour le PS, d'autant que ce dernier s'est sensiblement recentré, tout comme Europe-écologie au demeurant...