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Paris - Page 4

  • Nom de D... : ma taxe foncière !

    Boudiou ! Je viens de recevoir ma taxe foncière (je fais partie de ces salauds de capitalistes exploiteurs du peuple propriétaires de leur demeure, avec un emprunt monumental à la clef, il est vrai...).

    J'ai failli avoir une syncope en constatant la réalité de la hausse que Delanoë et son équipe ont grâcieusement consenti aux Parisiens. 20% en plus, et je ne déconne pas. Regardez bien la case département avec ses 3%. 2008 : rien. 2009, le montant que vous voyez apparaître...Commune, perso, j'ai plus de 11.5% d'augmentation. Mais quand je fais le total de ce que je payais l'an dernier et de ce que je paie aujourd'hui, c'est +20%. Et la taxe d'habitation devrait augmenter d'au moins 10%. Moi, en revanche, je ne gagne pas plus, et j'ai toujours un méchant emprunt sur le dos avec une famille à nourrir.

    C'est la politique sociale de Delanoë, je présume. Maintenant, j'aimerais bien qu'il en finisse avec ses fêtes à gogo qu'il faut financer, son stade Jean Bouin dont pas un scolaire ne va profiter, mais qui coûte 100 euros par tête de parisien (donc, si vous êtes 5 dans une famille, 500 euros, in fine).

    Ras le bol des largesses delanoïstes financées sur le dos du baudet.

  • Quelle tête de liste et quel programme pour le MoDem en île de France

    Nous allons avoir un gros problème, en île de France. Dans cette région, la figure emblématique du MoDem, c'est Marielle de Sarnez. Sa popularité est très forte (mesurée à 64% en mars dernier et 97% au sein de l'électorat MoDem). Seulement, voilà, Marielle ne souhaite pas se présenter aux élections régionales, même si elle sera évidemment très présente pour soutenir nos futurs candidats.

    Il faut rappeler en outre que pour des élections régionales, il y a une tête de liste par département : il en faudra donc 8 ! Une pour Paris, une pour les Hauts de Seine, une pour la Seine Saint-Denis, une pour le Val de Marne, une pour le Val d'Oise, une pour l'Essone, une pour les Yvelines et une pour la Seine et Marne !

    8, et nous avons grillé nos principales cartouches lors des élections européennes... Nous avons un  défi de taille à relever, désormais...

    En ce qui concerne le programme, les démocrates font déjà depuis quelques temps un certain nombre de propositions au Conseil Régional. J'apprécie particulièrement leur esprit pragmatique. Je prends un exemple qui illustrera bien mon propos : Antoine Dupin, élu démocrate (et président du MoDem 92, au fait) intervenait au conseil régional il y a quelques mois à propos d'un rapport sur l'agriculture péri-urbaine. Il encourageait au développement de cette forme d'agriculture d'une part parce qu'elle joue un rôle dans le maintien d'une ceinture verte en île de France et d'autre part parce qu'elle répond à de nouvelles formes de consommation, plus respectueuses de l'environnement, et qu'en outre elle s'intègre aussi dans des échanges économiques (les Parisiens et les Franciliens peuvent s'approvisionner en produits frais).

    Mais il mettait en garde l'exécutif de la région. La Région avait bien prévu un plan régional, mais une part du budget allait à l'écriture de chartes et à la subvention d'associations. Or, les associations, c'est bien sympathique, mais ce n'est pas cela qui plante et cultive le potager local. Le groupe démocrate a donc déposé un amendement, ce jour-là, pour recentrer les dépenses non vers des subventions à une adhésion mais bien vers la réalisation de projets concrets.

    C'est le genre de choses que j'attends d'un élu. J'avais ciblé il y a trois à quatre mois les enjeux des régionales. Nous avons du travail en perspective.

  • Delanoë, Hidalgo et le druide

    Pas vraiment besoin d'écrire d'article , ce matin. je renvoie simplement à l'excellente synthèse d'Hervé Torchet sur les tenants et les aboutissants des plans secrets d'Hidalgo et consorts pour virer les écoles primaires des stades sportifs du XVIème arrondissement de Paris.

    Il faut dire qu'Hervé connaît le sujet, il a été adjoint chargé des sports à la mairie du XVIème dans les années 90. Du temps des Gaulois, la zone que recouvre le Bois de Boulogne et toute la Porte de Saint-Cloud était un bois sacré. Hervé le dit, et il a raison. En sera-t-il le nouveau druide ? Les appétits de Monsieur Delanoë et ses amis ne connaissent plus de limites : ils ont juré d'abattre le stade Jean Bouin dans sa configuration actuelle et le redonner au sport professionnel. Les écoles seront évidemment exclues de cette nouvelle donne. C'est ça la politique de l'enfance de Delanoë et Hidalgo (ils n'en sont pas à leur coup d'essai, songeons au Musée en Herbe viré du Jardin d'Acclimatation et prié de mettre la clé sous la porte, ou encore à la fondation Vuiton bâtie sur 11 000 m2 de verdure...).

    Morceaux choisis de l'article d'Hervé (mais que je recommande vraiment de lire en entier)

    Anne Hidalgo et son adjoint aux sports ont mal défendu, ce soir, un dossier qui n'est pas défendable autrement qu'en exprimant ce qu'ils ont fait : la haine des gens du XVIe, une haine stupide et aveugle, qui ignore complètement la réalité sociologique de l'arrondissement, notamment du sud. Certes, je ne dirai pas que le XVIe soit un quartier déshérité, mais si l'on y voit une population d'environ 150000 habitants, dont environ 20 % votent à gauche, on ne sera pas loin de considérer que les 6000 gamins du secondaire public sont ceux dont les parents votent pour Delanoë, et qui n'ont pas de solution de rechange à la disparition d'un équipement de quartier comme Jean Bouin. Et d'ailleurs, les prof d'EPS (j'ai cru d'abord qu'ils étaient prof de PS et je ne comprenais pas) étaient là, ce soir, fous de rage, véhéments : personne ne les a consultés, ni eux ni les chefs d'établissements. "Nous travaillons avec le rectorat, seul compétent, puisque c'est lui qui attribue les créneaux horaires dans les stades", plaidait Hidalgo. "C'est faux ! hurlaient les prof d'EPS, personne n'est consulté ! Il n'y a rien au rectorat !" [...]

    6000 gamins qu'on va promener en autocar, pendant au moins 3 ans, dans des stades du XVe (l'arrondissement qu'Hidalgo n'a pas gagné en refusant de s'allier avec le MoDem) ou peut-être du XVIIe. À raison de 35 jeunes par autocar, ça fait environ 170 rotations par semaine, 170 allers et 170 retours, dans les embouteillages, dans la pollution, et produisant de la pollution. Une réussite. Et si le champ de courses traîne, ce sera pour des années, des années, des années... des années... des années... 170 allers, 170 retours par semaine, 700 par mois. [...]

    Donc, en résumé, on a un stade un peu vétuste qui mériterait un toilettage (pour pas cher), on a un président de club sportif qui veut faire dépenser au moins 150 millions d'Euros (d'aucuns disent 200 millions) à la Ville de Paris pour un stade où son équipe jouera ... huit ou dix fois par an ... Hein ? 200 millions d'Euros, les scolaires à la rue, pour un stade où on va jouer huit ou dix fois par an ????? Pincez-moi. On a une municipalité de gauche, à Paris ?

  • Delanoë, Marie,le cimetière et les fleurs

    Décidément à l'Hôtel de Ville, ils doivent s'emm... à l'heure actuelle. Ils pourraient pourtant réfléchir sur les errances fiscales et budgétaires de leur patron. Dernière trouvaille pour passer le temps, chercher noise à une pauvre dame qui avait pris l'habitude de fleurir des tombes dans le 17ème arrondissement.

    Au nom d'un obscur règlement à la c... qui interdit d'orner allées et tombes la mairie de Paris n'a rien trouvé de mieux que d'arracher toutes ces pauvres plantes amoureusement plantées là et entretenues depuis presque trois décennies. Il est vrai que sous son leadership, on n'aime guère les "mauvaises" herbes...

    Trop drôle la justification de Patricia Orsini, directrice adjointe des espaces verts :

    nous avons simplement remis les choses dans leur bon droit.  Avec toutes ces fleurs dans les allées, il y a des risques de chute, et les jardiniers ne peuvent plus entretenir les tombes correctement. Quand aux arbustes, nous les avons simplement taillés pour éviter que Marie se blesse.

    Il faut le lire pour le croire. Au fait, Orsini, elle s'occupait de l'action sociale et de l'enfance, jusqu'ici, qu'elle ce qu'elle fait aux espaces verts, maintenant ? Bref, on a là un bon exemple de la bureaucratie en action.

    Il existe une pétition pour soutenir Marie, disponible en ligne. On peut aussi la signer à la boutique Anis, 19 rue Houdon dans le 17ème.

    Il faudra que j'écrive le livre noir de Delanoë et de ses comparses, un de ces jours.

  • Le Musée en herbe a survécu...pour un mois !

    Le musée en herbe a tout récemment communiqué avec ceux qui l'avaient soutenu. Voilà les dernières nouvelles :

    Toute l'équipe du Musée en Herbe tient à vous remercier chaleureusement d'avoir signé notre pétition. Votre appui nous est précieux. De nombreux journalistes ont également relayé l'information et nous soutiennent dans notre démarche. Nos fidèles sponsors nous aident à maintenir l'équipe durant les mois d'été. Nous essayons de rester ouvert jusqu'en septembre, date à laquelle nous demandons à ce que le cas du Musée en Herbe fasse l'objet d'un débat et d'un vote au Conseil de la Mairie de Paris. Nous vous tiendrons au courant de l'évolution de la situation, et d'ores et déjà nous prévoyons une conférence de presse le mercredi 9 septembre à 10h. En attendant, nous vous souhaitons une très bonne fin d'été, et nous vous invitons à faire connaitre autour de vous les difficultés du Musée en Herbe et à inviter vos proches à signer notre pétition... même sur la plage et les pieds dans l'eau !

    Contact : Service de communication
    01 40 67 00 37 / musee-en-herbe@wanadoo.fr


    Bon...attendons donc le mois de septembre. Un débat au Conseil de Paris, c'est aussi ce que réclame le MoDem à Bertrand Delanoë.

  • Autolib, je suis sceptique...

    Je suis avec intérêt le dossier autolib depuis son lancement. L'idée de la mairie de Paris est de promouvoir un système d'utilisation d'automobiles électriques sur  le modèle de Velib. J'avoue que j'ai quelques préventions par rapport à ce projet, certaines que j'ai déjà exprimées par le passé, au demeurant.

    Je trouve que la dépense est très importante pour un nombre d'usagers vraisemblablement limité. Ensuite, le dispositif va supprimer encore des places dans Paris et contribuer à l'asphyxie grandissante du trafic. Enfin, si les usagers parisiens doivent se montrer aussi respectueux des autolib qu'ils le sont des velib, la facture va être salée.

    J'aimerais avoir la certitude que les automobiles concernées sont vraiment écologiques, mais, pour ce que j'ai pu lire jusqu'à ce jour, les lourdes batteries électriques au lithium sont à terme une véritable catastrophe écologique si elles se généralisent.

    J'enregistre en revanche avec satisfaction l'effort fait par la Mairie de Paris pour rendre un service compatible avec la proche banlieue puisque plusieurs communes de la ceinture ont été consultées et participent à l'opération.

    Puisqu'on me lit à l'Hôtel de Ville, je le sais, je réitère la proposition que j'avais faite il y a un an et demi : je crois que cela ne serait pas inintéressant d'étudier la Tribryd, le véhicule mis au point par Bruno Causse, qui m'a l'air léger et peu gourmand en énergie. A 'époque, Bruni Causse proposait son véhicule pour 4000 euros/unité. 4000 tribryds, cela ferait donc 16 millions d'euros plus tout le coût de la logistique. Observons que le tribryd était proposé à 4000 euros pour une livraison unitaire. En série nul doute que le coût serait moindre.

  • Musée en Herbe, communiqué du MoDem de Paris

    En avant-première chez l'hérétique, ou presque, le communiqué du MoDem à l'AFP et au Parisien, après les malheurs du Musée en Herbe.

    Le Mouvement Démocrate de Paris exprime son incompréhension et sa réprobation de la décision de la part de la Ville de Paris de ne pas reconduire de subvention au Musée en Herbe. Après la suppression d'un espace de 11 000 m2 au Jardin d'Acclimatation en 2008, c'est un nouveau coup porté aux loisirs et à la culture pour l'enfance à Paris. En effet, sans subvention de la mairie de Paris, la mort programmée du Musée en Herbe est assurée à très court terme, c'est à dire d'ici la fin du mois de juillet. C'est ainsi faire peu cas d'une expérience pédagogique unique (il n'existe aucune autre sorte de musée consacré ainsi spécifiquement aux enfants en île de France) et de toute son équipe qui se retrouvera du jour au lendemain au chômage.
    Le Mouvement Démocrate s'étonne des reproches adressés à la direction du musée par les services culturels de la mairie de Paris : Laurence Engel, Christophe Girard et Bertand Delanoë reprochent au Musée en Herbe d'accueillir un public scolaire de banlieue trop important ! Dans l'optique du Grand Paris, la municipalité devrait se réjouir de ce rayonnement de bon augure qui montre que le Musée en Herbe contribue à l'attractivité de Paris.
    Le Mouvement Démocrate rappelle à Bertrand Delanoë, le maire de Paris, que la municipalité ne peut décider unilatéralement de revenir sur une subvention accordée sans en avoir avisé le Conseil de Paris. Les élus démocrates demandent donc au Maire de surseoir à sa décision et de placer la question de la survie du Musée en Herbe à l'ordre du jour du prochain Conseil de Paris.


  • Le Musée en Herbe victime de Delanoë

    Ce qui devait arriver arriva...Delanoë a décidé de supprimer brutalement 150 000 euros de subvention au Musée en Herbe à Paris. J'avais déjà évoqué les décisions étranges de Christophe Girard, adjoint à la culture du Maire de Paris et conseiller en communication du groupe LVMH, envers ce sympathique petit établissement culturel.

    En 2007, Delanoë a demandé au Musée en Herbe de dégager du Jardin d'Acclimatation. On sait très bien aujourd'hui, que cela a été une bonne aubaine puisque le Jardin d'Acclimatation a été amputé de plus de 11 000 m2 afin de permettre l'édification d'une fondation par la maison Vuitton (LVMH). On fait prétendûment place à la culture et dans le même temps, on vire un musée. Il était gênant, le Musée en Herbe : c'était le dernier concessionnaire à ne pas vouloir partir. Partout ailleurs, les consessions avaient été rachetées par LVMH.

    Le Musée s'est donc réinstallé sans aucune aide dans le 1er arrondissement dans un local bien plus petit. Je rappelle les objectifs de cette association (c'en est une).

    Depuis 1975, le Musée en Herbe présente des parcours-jeux sur l’art, spécialement conçus pour les enfants. Plus de deux millions d’enfants sont déjà venus visiter les expositions. Sa pédagogie originale basée sur le jeu et l'humour développe la sensibilité et la curiosité des enfants. Des jeux d'observation, d'imagination, d'identification leur permettent de découvrir les oeuvres d'art et les objets exposés favorisant ainsi la visite autonome des expositions. Le Musée en Herbe est géré par une association loi 1901, d’intérêt général. Subventionné par la Ville de Paris, l'Etat et la Région, il s'associe à des entreprises pour des actions ponctuelles.

    Parallèlement aux expositions, le Musée en Herbe fait également profiter les enfants de son savoir-faire grâce aux ateliers d’art plastique. Encadrés par un plasticien, les artistes en herbe explorent une oeuvre d’art et utilisent différents matériaux et techniques.

    J'avais assisté avec mes enfants à l'exposition interactive sur le peintre Bruegel et avait été très impressionné par la qualité de l'animation. Plus d'un an après, mes enfants s'en souviennent encore. Ils ont d'ailleurs précisieusement conservé le diamant d'Anvers offert à chaque enfant à l'issue du parcours.

    Le Musée en Herbe est menacé de disparition pure et simple. Il existe une pétition. J'invite mes lecteurs, particulièrement parisiens (et je sais que c'est plus de 20% de les lecteurs grâce à mon compteur de statistiques) à signer massivement cette pétition et à alerter leurs élus. J'aimerais par exemple interpeler Anne Hidalgo à ce sujet, mais aussi les autres composantes de la majorité de Bertrand Delanoë. Est-ce que les Verts se retrouvent dans cette décision ? J'aimerais avoir leur réaction.

    Le Musée en herbe est le seul musée pour enfant à Paris !

    J'ai signé la pétition.

  • Une ombre plane sur le Jardin d'acclimatation

    De passage, tout récemment, au Jardin d'Acclimatation, je me suis étonné de la présence de baraquements et d'un chantier au beau milieu du Bois de Boulogne, tout contre ce sympathique lieu de vie pour les enfants. C'est avec émotion que je me remémore mes premières années, et l'initiation à la sécurité routière gratuite qui faisait entre autres le charme du jardin. Le Jardin, c'est aussi ses espaces verts, son salon de thé, son théâtre et ses attractions. Un lieu de convivialité et de respiration pour les Parisiens, où il fait bon dorer au soleil l'été venu. Or, voilà que Bernard Arnault, PDG de LVMH, a eu la riche idée de venir y construire une fondation. Oh, ça alors ! On se demande bien qui a bien pu lui donner le permis pour réaliser l'horreur de 46 mètres de haut qu'il prévoit d'y édifier. Adieu, soleil, dans cette zone du jardin où se trouve justement un espace de jeux pour enfants, quand l'ombre sinistre du bâtiment planera sur leur royaume. On aurait pu penser qu'il en était fini du riant jardin, seulement voilà, un arrêt de la Cour Administrative a cassé le Plan Local d'Urbanisme de not'bon maire. PLU cassé = tour de 46 mètres en morceaux. Bon prince qu'il est, not'Bertrand, qui ne voulait pas causer de chagrin à son Bernard, s'apprête (ou a déjà fait) repasser en urgence un nouveau PLU plus explicite sur la protection des espaces boisés. C'est Bernard qui va être content.

    Ce qui est trop fort, c'est l'argument avancé pour faire passer la construction d'un édifice de 46 mètres de hauteur en plein Bois de Boulogne. Tenez-vous bien, les amis, et posez votre tasse de café/chocolat/ et/ou petit ballon de rouge, verre d'eau/de whisky, et cetera si vous ne voulez pas en avoir plein le clavier.

    Pour contourner l'obligation de pas construire un bâtiment de plus d'un étage, eh bien LVMH et la mairie ont inventé l'étage de 46 mètres de haut !

    Je cite ma source : En annulant partiellement le PLU, la Cour conduit à s’interroger sur la validité du permis de construire du Centre Culturel Louis Vuitton. Ce projet couvre 11 779 m2. Serait-ce l’équivalent de 3 % de toutes les constructions du Jardin d’Acclimatation, alors que la parcelle correspond seulement à l’ancien bowling ? On ne sait… Ensuite, exemple typique de l’ambiguïté de ce texte, les bâtiments autorisés ne doivent pas comporter plus d’un étage. Or le centre s’élève à 46 m de haut ; en effet il ne comporte aucun étage complet mais une suite de ½ niveaux pudiquement baptisés « mezzanines » !

    Je n'y crois pas. Véridique...Il est trop fort, le Delanoë...

  • Delanoë vire des concierges, à Paris

    Dans la catégorie "tartufferies" à Paris, j'ai nommé la politique sociale. Vous savez ce "vivre ensemble dégoûlinant de bonne conscience qui caractérise la majorité de gauche. Tu vas voir ce qu'il prend dans la g... le "vivre ensemble" dans le 20ème. A côté du théâtre du 20ème, la mairie a racheté il y a quelques temps des immeubles entiers à des propriétaires privés. Il y avait des gardiens, dans ces immeubles, qui étaient-là parfois depuis plus de 30 ans. Que croyez-vous que la mairie a fait ? Eh bien elle les a virés. Préavis de trois mois avec ordre de dégager et de trouver à se reloger. Ce sont des entreprises qui assurent désormais le nettoyage et un vigile passe de temps à autre dans le coin.

    Social, non ? Quand aux habitants, ils peuvent se gratter, ils sont locataires, pas propriétaires, et ils ont donc le droit de fermer leur g...

    C'est un fait établi que la présence de gardiens dans les immeubles réduit considérablement l'insécurité et permet de créer du lien social. Mais à la mairie de Paris, on s'en f... Il faut être efficace, alors on paie des entreprises. Même pas sûr que ce soit financièrement payant, d'ailleurs.

    En tout cas, comme bien souvent chez les Socialistes, il y a un double-discours, ou plus exactement, un discours, et en face...les faits ! Social, Bertrand Delanoë ?