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Delanoë vire des concierges, à Paris

Dans la catégorie "tartufferies" à Paris, j'ai nommé la politique sociale. Vous savez ce "vivre ensemble dégoûlinant de bonne conscience qui caractérise la majorité de gauche. Tu vas voir ce qu'il prend dans la g... le "vivre ensemble" dans le 20ème. A côté du théâtre du 20ème, la mairie a racheté il y a quelques temps des immeubles entiers à des propriétaires privés. Il y avait des gardiens, dans ces immeubles, qui étaient-là parfois depuis plus de 30 ans. Que croyez-vous que la mairie a fait ? Eh bien elle les a virés. Préavis de trois mois avec ordre de dégager et de trouver à se reloger. Ce sont des entreprises qui assurent désormais le nettoyage et un vigile passe de temps à autre dans le coin.

Social, non ? Quand aux habitants, ils peuvent se gratter, ils sont locataires, pas propriétaires, et ils ont donc le droit de fermer leur g...

C'est un fait établi que la présence de gardiens dans les immeubles réduit considérablement l'insécurité et permet de créer du lien social. Mais à la mairie de Paris, on s'en f... Il faut être efficace, alors on paie des entreprises. Même pas sûr que ce soit financièrement payant, d'ailleurs.

En tout cas, comme bien souvent chez les Socialistes, il y a un double-discours, ou plus exactement, un discours, et en face...les faits ! Social, Bertrand Delanoë ?

Commentaires

  • Incroyable. Ce genre de comportement montre une incompréhension totale de ce que signifie le tissu social et le bien-vivre.
    J'ai vraiment une pensée émue pour les concierges qui assuraient leur office depuis toute une vie et qui ont reçu leur préavis.

    Socialistes ou autre chose, ces dénominations accolées aux partis politiques sont vraiment devenues des étiquettes marketing destinées à appâter le chaland (ou l'électeur), mais complètement vidées de leur contenu. Et cette "anecdote" (je répugne à appeler anecdote quelque chose qui brise la vie des gens) en est la preuve.

  • Oui, clairement, cela montre surtout la vraie nature de la technostructure socialiste parisienne, toute dans l'apparence. Mais il ne faut pas creuser...

  • On a droit à un PS "Gros Cardinal" d'avant révolution. Puissent ses clercs y trouver, à défaut de la vertu de gauche, leur livre de messe.

  • Je valide et plussoie totalement au commentaire de Rose Noire.

  • Bonjour,

    Les locataires ont peu de marge de manoeuvre mais il existe une obligation pour les bailleurs de mettre en place une concertation avec les associations de résidents d'un immeuble ou d'un groupe d'immeubles et de les réunir 1 fois par semestre.
    Il s'agit là de présenter les grandes lignes du projet du bailleur pas d'entrer dans le détail.
    Les résidents doivent avoir aussi des représentants au conseil d'administration du bailleur et là peuvent aborder des questions plus précises concernant leur immeuble.
    Prendre en charge une asso de résidents est assez preneur de temps et d'énergie mais il faut le faire. Les locataires ont trop souvent tendance à considérer qu'ils ne peuvent rien faire.
    Il manque un niveau pour le logement, quelque chose de semblable à l'inspection du travail.
    Egalement il existe la commission de conciliation - organisme paritaire bailleurs - baillés; qui émet un avis. Celui ci peut être utilisé ensuite devant un tribunal (mais le tribunal c'est vraiment pour les cas graves parceque c'est lourd à gérer).
    La crise du logement est plus ancienne et plus grave que celle de l'emploi. Il faut se manifester de toutes les façons possibles.

    Camomille

  • @ Camomille
    Merci, mais hélas, le préavis est expiré depuis le mois de février 2009 pour les cas auxquels je pense. Je suppose qu'il n'y a plus grand chose à faire ?

  • bonjour,

    il faudrait citer des chiffres, le nombre d'immeubles ou apparts concernés, voires des adresses, ne pas rester trop flou...
    ou dans la rumeur irrationnelle?!
    combien de concierges pour combien d'immeubles et de logements?

    si un immeuble de 6 ou 7 étages avait 1 propriétaire privé et 1 concierge, il peut sembler logique et efficace, en mettant 5 ou 6 immeubles gérés par le même, de transformer les anciennes loges pour les besoins des mêmes locataires: local poussettes & vélos, par exemple!

    il se peut même que des bailleurs sociaux (une ville ne gère pas elle même des logements, c'est pas son boulot), pour transformer d'anciens appartements de gardiens en logements sociaux (il y en a besoin), de sorte qu'1 concierge gère plusieurs immeubles avec en + des employés qui viennent juste faire du ménage (bcp de concierges -dans le public comme le privé- s'y refusent aujourd'hui) ou sortir les poubelles quand il faut, etc... ce qui n'est pas anormal ni indécent, c'est même fréquent.


    je pense quand même que les locataires seront en majorité heureux de se voir intégrer au parc social plutôt que d'être éventuellement vendus à la découpe et donc tous foutus à la porte 1 par 1 par le privé!

  • @ yoda94
    Je n'ai pas le nombre exact de gardiens, car je ne connais pas tous les cas, mais, cela fait tout de même quelques individus. Et surtout, en terme de tissage social, c'est une faute majeure.
    Je ne suis pas votre logique. Un gardien, c'est l'âme d'un immeuble. Bien plus important qu'un local à vélos ou à poussettes.

  • Pardessus la tete de certains choix du ps, mais aussi des verts associés, mangeurs à tous les rateliers, semeurs de discordes souvent partout ou ils passent, des fourmis en puissance démultipliée!!!

  • @ martine

    mais je compte bien le démasquer, le père Bertrand, d'ici 2014...

  • heu ... p't'être que profitant de l'ouverture, il va finalement prendre sa carte à l'UMP ???

  • Bonjour,

    Sans être trop méchant, on peut penser que cela participe au grand projet qui consiste peu à peu à repousser les familles non fortunées, de plus en plus loin. Les "cocierges" doivent être les dernières familles modestes dans Paris.
    Il y a un certain nombre d'années, j'ai lâché prise et je suis venue m'installer d'abord à Puteaux où les loyers étaient plus à mon niveau. Puis je suis partie à Nanterre,où le type de gestion de la ville me convenait mieux.
    Puteaux, Suresnes, anciennes villes ouvrières "à ne pas fréquenter" sont devenues chic et cher après restauraration. Rendues inccessibles aux petites bourses qui ont dû s'exiler plus loin, toujours plus loin.
    Nanterre est en train de subir l'extension de la Défense, avec des projets grandioses.
    Tout cela sera très beau une fois terminé.
    Il faudra aussi quitter Nanterre pour aller ...
    Dans la défense de nos vies, nous ne tenons pas suffisamment compte des projets de société que l'on nous impose peu à peu à travers le temps. L'adversaire n'est pas pressé, sa vie n'est pas en jeu. Pour nous l'enjeu est différent puisqu'il engage notre survie. La Cie d'asssurances qui peut garder un appartement vide pendant des années pour faire grimper le coût du m2 n'a pas le même point de vue que le SDF qui a besoin d'un toit immédiatement.
    On a compris que la lutte doit dépasser les frontières géographiques mais ça n'est pas suffisant.
    Camomille

  • Bonjour,

    Sans être trop méchant, on peut penser que cela participe au grand projet qui consiste peu à peu à repousser les familles non fortunées, de plus en plus loin. Les "concierges" doivent être les dernières familles modestes dans Paris.
    Il y a un certain nombre d'années, j'ai lâché prise et je suis venue m'installer d'abord à Puteaux où les loyers étaient plus à mon niveau. Puis je suis partie à Nanterre,où le type de gestion de la ville me convenait mieux.
    Puteaux, Suresnes, anciennes villes ouvrières "à ne pas fréquenter" sont devenues chic et cher après restauration. Rendues inccessibles aux petites bourses qui ont dû s'exiler plus loin, toujours plus loin.
    Nanterre est en train de subir l'extension de la Défense, avec des projets grandioses.
    Tout cela sera très beau une fois terminé.
    Il faudra aussi quitter Nanterre pour aller ...
    Dans la défense de nos vies, nous ne tenons pas suffisamment compte des projets de société que l'on nous impose peu à peu à travers le temps. L'adversaire n'est pas pressé, sa vie n'est pas en jeu. Pour nous l'enjeu est différent puisqu'il engage notre survie. La Cie d'asssurances qui peut garder un appartement vide pendant des années pour faire grimper le coût du m2 n'a pas le même point de vue que le SDF qui a besoin d'un toit immédiatement.
    On a compris que la lutte doit dépasser les frontières géographiques mais ça n'est pas suffisant.
    Camomille

  • Merci d'effacer mon dernier post qui fait doublon; J'ai eu le doigt un peu lourd.

  • Yoda94
    Pour ce qui concerne le fait que les locataires seraient plus heureux chez des bailleurs "sociaux" que vendus à la découpe, il faut modérer l'entoushiasme.
    Les bailleurs de hlm privés "à caractère social" - c'est l'appellation officielle - sont des entreprises privées qui ont des bouffées de "social" au moment de percevoir les subventions pour construire et redeviennent "sociétés privées" lorsqu'il s'agit d'augmenter les loyers, ne pas entretenir les immeubles ni les ascenseurs, ni le réseau électrique (risques d'incendie), d'expulser des familles pour retard de loyer.
    Les loyers augmentent plus vite que les salaires et les retraites et sont inversement proportionnels à la dégradation des lieux.
    Aucun recours, aucune négociation : ton bailleur tu l'aimes ou tu le quittes.
    Le bailleur se conduit plus mal que le patron le moins honnête et finit par considérer qu'il a un droit sur ta personne. Pourtant le locataire est un client puisqu'il paye pour un service (qui n'est pas toujours rendu). Je parle toujours des sociétés, pas des bailleurs particuliers.

    Les subventions pour construire du social sont prélevées sur le 1% patronal - qui est une sorte de salaire différé pour les salariés - puisque ces sommes sont prélevées sur la masse salariale.

    Si une municiapilité - même de gauche - sous-traite à une telle société, après quelques temps les locataires sont déçus.

    Arnaque supplémentaire : de temps à autre ces sociétés prposent la vente de ces logements à des prix intéressants et des malheureux se précipitent pour acheter leur logement.
    On oublie de dire que l'immeuble n'ayant pas été entretenu depuis le départ, les charges deviennent insupportables. Ainsi de petites copropriétés sont incapables de faire face à la dépense d'une nouvelle chaudière, du remplacement des ascenseurs ...

    Dernier point : si l'on examine le Kbis des sociétes bailleurs - c'est au tribunal de commerce, la carte d'identité des sociétés - on constate qu'il s'agit d'un cercle fermé : chaque bailleur est administrateur chez un autre bailleur qui lui mêmes est administrateur ..

    Bonne journée.

    Camomille

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