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  • Le MoDem aura intérêt à s'allier chaque fois que possible avec l'UDI

    Au fil du temps, les positions de l'UDI se précisent : elles sont globalement proches de celles du MoDem. Avec l'UDI on a affaire à un parti qui oscille entre centre-droit et droite modérée avec une composante libérale certaine.

    L'UDI, là où elle n'est pas en position de force privilégiera sans doute des alliances avec l'UMP. Mais là où elle dispose de figures implantées et connues, elle aura évidemment plus de marges de manoeuvre.

    Il me semble que c'est aux municipales où les alliances entre centre et centre-droit ont le plus de perspectives.

    Aux européennes, malheureusement, en dépit de la volonté de plusieurs membres de l'UDI de rejoindre l'ADLE, il me paraît à peu près acté qu'elle fera liste commune avec l'UMP. Je ne sais pas ce que feront ses élus. Pour notre compte, au MoDem, nous irons évidemment seuls à la bataille avec, je l'espère (et nous y travaillons) un programme clair et convainquant.

    Je rejoins au fond ce que dit Philippe sur son blogue : la différence entre UDI et MoDem est loin de n'être que tactique. Nous avons des divergences de vue dans un certain nombre de domaine et pas exactement les mêmes idées. Mais elles sont compatibles la plupart du temps.

    D'ailleurs, je me reconnais davantage dans les propositions de l'UDI et de ses leaders  que dans celles du MoDem (Bayrou et Marielle de Sarnez mis à part), mais je préfère la ligne d'indépendance d'esprit du mouvement démocrate.

    En termes d'élus, l'UDI est plus développée que le MoDem, mais en impact électoral, nous sommes sur des étiages sensiblement équivalents hors Bayrou.

    Eb somme, nous avons un véritable intérêt à nous associer partout où cela nous est mutuellement avantageux.

  • Ne risque-t-on pas de flinguer le solaire ?

    Dans la querelle commerciale entre l'Europe et la Chine sur le solaire, il y a un aspect auquel je n'avais pas pensé mais qui me préoccupe désormais :

    L'Europe vient d'installer des barrières douanières pour protester contre les aides que la Chine octroie à sa production dans ce domaine. L'inconvénient, c'est que notre industrie solaire européenne est moribonde pour ne pas dire morte et que je la vois mal capable de prendre le relais. De plus, les taxes vont se reporter sur les prix des panneaux solaires, donc peser sur les consommateurs qui risquent de renoncer à cette énergie renouvelable, et, de surcroît, comme il existe des connexions entre certains de nos fabricants et les Chinois, tout ce qui est associé à ce secteur risque de couler.

    C'est toujours un peu le problème avec les barrières douanières et plus généralement le protectionnisme : dans une économie mondialisée comme la nôtre, elles s'accompagnent systématiquement de contre-coups souvent nocifs si bien que comme le dit si bien Pascal, à vouloire faire l'ange on fait bien souvent la bête.

  • Europe/USA : Marielle de Sarnez invite la commission à ne pas lâcher n'importe quoi

    Il y a actuellement de monumentales discussions entre Europe et USA pour aboutir à un accord de libre-échange entre les deux zones économiques.

    Comme d'hab, la bien-pensance européenne, particulièrement chez nos voisins, est prête à saborder une partie de notre modèle pour ce qu'ils appellent "la croissance".

    Un jour, on devrait cesser de donner des indicateurs de croissance. La croissance, cela ne signifie pas grand chose au fond. On devrait cesser de la mesurer. Certains libéraux considèrent tous ces indicateurs comme des données falsificatrices qui occultent la seule vraie mesure du marché : l'offre et la demande.

    Bref, les valets de l'OMC et de la mondialisation*, installés à Bruxelles, formés au globish, francs admirateurs du libre-échange en version amerloque (il y a bien échange mais en réalité il n'a rien de libre) sont prêts une fois de plus à tout lâcher et notamment l'exception culturelle avec ces savants arguments :

    - si on ne lâche pas sur la culture, les Américains ne feront pas d'efforts sur la finance et tous nos efforts n'auront servi à rien

    et, encore plus fort

    - si l'accord n'aboutit pas, on sacrifiera les un ou deux points de croissance qu'ils nous rapporteraient.

    C'est marrant, ça me rappelle quelque chose : Bayrou fait souvent valoir que c'est chez nous que résident les problèmes qui entravent notre croissance économique, au contraire d'un Hollande qui espère toujours en un Deus ex machina pour lui porter secours.

    Eh bien, cette fois, c'est Marielle (de Sarnez) qui met en garde les Européns avec le même raisonnement : nos problèmes économiques européens proviennent de l'Europe elle-même. Par conséquent, sacrifier notre modèle européen en espérant un secours américain extérieur est à la fois suicidaire et débile.

    Parce qu'en somme, cela revient à accepter :

    a) de bouffer de la viande aux hormones

    b) de laisser Amazon décider de la ligne éditoriale de nos publications

    c) de renoncer à nos normes (environnementales, sociales, sanitaires)

    d) de couler tranquillement nos PME pendant que les Américains (et je ne parle même pas des Chinois) réservent des parts de marché aux leurs.

    On en revient toujours au même problème : ce n'est pas le Parlement européen, mais une commission non élue qui a le dernier mot, et, accessoirement, les chefs d'État. Tant qu'il n'y aura pas une véritable transparence et que les décisions européennes ne seront pas soumises au verdict démocratique, on continuera, comme le soulignait le rapporteur du dernier congrès du PDE (Parti Démocrate Européen), à voir dans l'Europe le principal vecteur d'une mondialisation imposée aux peuples.

    Comme le disait Bayrou ce matin, on aimerait que Hollande parle le même langage à Paris et à Bruxelles.

    Il paraît que la France est prête à mettre son veto sur l'accord pour préserver l'exception culturelle : que va-t-on nous demander de lâcher en échange ?

    Moi, je le dis, mieux vaut pas d'accord qu'un mauvais accord, primo, et parfois, je me demande si nos voisins européens et nous voulons vraiment la même Europe.

    *NDLR : n'est-ce pas Christian ? :-)

  • On célèbre le terrorisme au jeu de paume ?

    J'ai dû me pincer pour le croire : il y a une exposition au musée du Jeu de Paume à Paris actuellement qui présente l'oeuvre d'une artiste palestinienne.

    Cette dernière a voulu présenter la manière dont les Palestiniens ordinaires, mais aussi parfois les autorités palestiniennes, ont voulu préserver la mémoire de leurs martyrs ces dix dernières années. Tout du moins, c'est ainsi que les appelle Ahlam Shibli.

    Le principe pourrait être acceptable s'il ne se trouvait pas que parmi les dits martyrs, on comptait un nombre non négligeable d'individus qui ont tenté de canarder des civils généralement dans des opérations kamikazes.

    Par exemple une des photographies représete Osama Buchkar, un membre du FDLP qui a tué 3 personnes et en a blessé 59 autres le 19 mai 2002 sur un marché le 19 mai 2002 à Netanya. La légende de la photo indique seulement : «il accomplit une mission de martyr à Netanya» ... Tu parles d'une mission...

    Associer des crimes contre des civils à de la résistance ne me paraît pas acceptable. Ahlam Shibli se montre curieusement beaucoup plus soucieuse de la distinction entre les diverses causes lorsqu'elle dénonce l'assimilation dans la commémoration française en une même célébration la mémoire des résistants et celle des soldats coloniaux. 

    En ce qui concerne les résistants français, ils ne s'en sont jamais pris aux civils mais toujours à l'armée d'occupation exclusivement. Les "martyrs" palestiniens d'Ahlam Shibli ne peuvent en dire autant.

    Finira-t-on un jour par exposer un reportage photo sur les martyrs du 11 septembre aux USA ? Sur ceux d'In Anemas en Algérie avec son cortège d'innocents froidement assassinés ?

    Accepter de telles expositions, sans aucune contextualisation, est un parti-pris idéologique tout à fait significatif de tout ce petit monde interlope associant la gauche bien-pensante, les alternatifs et anti-capitalistes de tout poil, une partie de la droite souverainiste et, bien sûr, les extémistes des deux camps, droite et gauche. Il faudrait ajouter à cela un présuppose arabophile et islamophile symptomatique de tout ce petit monde là...

  • Que Marielle de Sarnez peut-elle proposer pour les femmes à Paris ?

    J'ai évoqué à plusieurs reprises ici grands contours des principales problématiques de la capitale pour ses habitants, mais je n'ai pas évoqué spécifiquement ses habitantes ! Je crois pourtant que les Parisiennes sont l'une des principales clefs de notre territoire.

    Je vois deux préoccupations majeures pour elles :

    - il y a d'abord celles qui sont mères ou qui projettent de le devenir : quel avenir pour elles et leurs enfants alors que le quotient familial baisse engendrant des surcoûts en cascade et que les crédits d'impôts à la garde à domicile et plus généralement aux emplois à domicile vont être rognés ?

    - il y a aussi celles qui veulent vivre la vie d'une Parisienne, sortir, rendre visite à leurs ami(e)s, pouvoir revenir tard le soir, se promener et circuler en sécurité aux quatre coins de la capitale. Ma question est donc simple : que fait-on pour la sécurité des femmes à Paris, car la liberté d'aller et de venir me paraît l'une des toutes premières libertés à protéger...

    L'un des aspects de la sécurité des femmes comporte entre autres les violences conjugales : si la ville ne peut se substituer au législateur (le gouvernement) elle peut prévoir des dispositifs et faire pression sur le gouvernement pour que ce soit l'homme violent qui quitte le domicile et non la victime.

    Notre ville a les moyens d'engager une police municipale : c'est simple, avec un projet pharaonique en moins, nous pouvons financer 10 années d'effectif municipal au moins. 

    J'ai donc une proposition : la création de brigades de sécurité oeuvrant spécifiquement dans le domaine de la protection des femmes, particulièrement pour qu'elles puissent se déplacer en toute sécurité dans la capitale.

    On peut aussi envisager un label woman friendly pour toutes les entreprises et services qui facilitent la vie des femmes.

    On peut agir sur la parité par des lois, bien sûr, mais je crois pour ma part que ce qui est le plus efficace, c'est de mettre en place tout ce qui peut favoriser l'autonomie des femmes. Plus les femmes sont indépendantes et libres, mieux elles sont armées pour grimper dans les échelons de responsabilité.

    Il est très probable que le prochain maire de Paris soit une femme. Personnellement j'aimerais deux choses :

    a) que l'élue de la capitale le soit sur un programme transparent, pragmatique, réaliste, et empreint des préoccupations réelles (et non supposées) des Parisiens

    b) que ce soit Marielle de Sarnez car je crois que c'est la plus à même de rassembler les qualités que je viens d'évoquer.

    Il faudra pour cela apporter des voix à un MoDem élargi, mais aussi que ce parti et les équipes qui travaillent avec Marielle sur le projet parisien, élaborent un programme très solide.

  • La débile association des militants anti-FAF à Staline

    Dans tout ce qui entoure le triste sort de Clément Maric, on navigue de désinformations et de falsifications en désinformations et de falsifications depuis le début de l'affaire.

    A droite et à l'extrême-droite et même certains au centre renvoient dos à dos les militants anti-fascistes et les skins. Je désapprouve totalement cette monstrueuse égalité.

    Associer les anti-FAF au communisme totalitaire c'est une méconnaissance fondamentale de l'histoire et de la sphère politique. Ils viennent généralement des milieux anarchistes, parfois troskistes et alternatifs, détestant toute forme de gouvernement organisé.

    Ils rejettent autant Staline qu'Hitler et n'aiment guère le communisme de gouvernement.

    Leur tradition historique ce sont les anarchistes des débuts de la Guerre d'Espagne qui combattent dans les rangs républicains, ou encore ceux qui se sont épanouis sous Salvador Allende au Chili (mais ont largement contribué à la faire tomber).

    Le problème avec  les anarchistes c 'est qu'ils foutent le bordel quand ils sont puissants car ils supportent très difficilement l'intervention de la puissance publique (certains penseurs libéraux les classent d'ailleurs parfois dans la sphère libérale à l'extrême-gauche en dépit de leur détestation de la propriété privée). 

    Leur pensée politique conduit au bazar quoi qu'ils en disent mais ils ont très éloignés d'une pensée totalitaire et globalement, infiniment plus sympas (j'en ai fréquenté dans ma jeunesse) que les skins, nazillons, gudards et compagnie.

    Bref, renvoyer dos à dos les militants anti-FAF et les skins nazillons qui beuglent des Sieg Heil et affichent des tatouages 100% pure race, très peu pour moi. Pour ceux qui n'auraient pas compris ce que sont ces SA du dimanche, je les invite à prendre connaissance des exactions et des déclarations auxquelles se livre Aubé Dorée en Grèce (cauchemardesque mouvement néo-nazi).

    Parfois, il faut savoir choisir son camp. Le mien n'est pas celui des skins, et je ne suis pas neutre.

  • Les hyènes se repaissent de Clément Méric

    J'avoue être abasourdi pour le déferlement médiatique et l'indécence monstrueuse des politiques de tout bord après le décès tragique de Clément Maric.

    Il y a eu une rixe très violente entre skinheads et militants anti-fasciste. On ne dira jamais assez combien une bagarre peut très vite dégénérer et n'a absolument rien d'anodin. Un coup de poing peut tuer. Une chute peut être mortelle.

    Une fois passé ces remarques dramatiquement factuelles, les appels politiques de toute part et les tentatives de récupération sont infects. Que faisaient NKM et Hidalgo à la veillée dont l'objet était de célébrer la mémoire de Clément Maric ? Aucun honneur, toute honte bue, prêtes à toutes les récupérations.

    Que l'on ait trouvé le ban et l'arrière-ban du front de gauche là-bas, passe encore, après tout, c'était la famille politique de Clément Maric, mais qu'est-ce que venaient foutre les autres là ?

    Mais plus tôt dans l'après-midi, les appels à la dissolution des groupes d'extrême-droite violents et les associations avec la manif pour tous ont fait exploser le compteur médiatique de l'hystérie.

    Dissolvez un groupe d'extrême-droite, il se reformera aussitôt sous une autre identité. Rouler des mécaniques comme l'a fait Ayrault relève donc de la déclaration d'intention ridicule et il le sait bien. Valls n'a pas été mieux. Lui, on lui demande simplement de faire son job, c'est à dire d'assurer la sécurité de tout le monde, et manifestement, le compte n'y est pas, entre les morts à Marseille, les banlieues coupe-gorge, la racaille au Trocadéro, et les rixes entre fachos et redskins.

    Au passage, au regard des circonstances et de la tension, c'est assez incroyable que la sécurité de l'organisateur de la vente privée à laquelle assistaient les uns et les autres n'ait pas appelé la police avant que les choses ne dégénèrent. Il n'y aurait pas une famille endeuillée ce soir dans le cas contraire.

    Entre la droite qui accuse Hollande de susciter des fractures dans la société française et jette de l'huile sur le feu en tenant le mariage homosexuel pour comptable des violences qui se sont ensuivies, et la gauche qui tient exactement le raisonnement inverse en accusant à son tour les "manif pour tous" et leurs alliés d'avoir provoqué ce drame, nous voilà bien. 

    Quelle bande de nuls ! Quels minables indécents ! On peut dire que la blogosphère politique s'est à peu près mise à l'unisson de l'indécence ambiante. Il y a tout de même quelques voix raisonnables qui échappent au naufrage.

    Je songe au billet d'Authueil qui fait un sort à l'hystérie médiatique ou encore Verel qui voit en principaux extrémismes l'absence de dignité de la sphère médiatico-politique.

    C'est encore la réaction d'Yves Pozzo di Borgo, sénateur de Paris, que j'ai ressenti comme la plus humaine et la plus sincère.

    Mes sincères condoléances, in fine, à sa famille : c'est triste et moche de mourir à 19 ans parce qu'on a un engagement politique.

  • Marielle de Sarnez peut défier NKM et Hidalgo

    On ne parle que de NKM et Hidalgo à propos des prochaines municipales parisiennes : si les candidats de la gauche ne m'intéressent pas (ce sont des clones avec des nuances des socialistes) ceux du centre méritent déjà plus qu'on y prête attention. Je ne connais pour l'instant pas le projet de l'UDI et, à ce que je comprends, avant même de l'avoir établi, ce parti prévoit de s'allier dès le premier tour avec l'UMP. Autant se référer donc directement au projet de l'UMP...

    Mais au centre, il y a surtout Marielle de Sarnez, le MoDem, et la société civile qu'elle entend mobiliser.

    Je n'ai pas forcément énormément de conseils à lui donner mais, il y a au moins un point où elle pourrait coincer NKM et Hidalgo : je suis certain que le déconomètre va reprendre du service et fonctionner à plein tube au plus fort de la campagne. Les principaux candidats vont déverser une pluie de promesses sur les Parisiens, même si je soupçonne toutefois que NKM soit nettement plus prudente qu'Hidalgo sur le sujet.

    On voit d'ailleurs que ces deux femmes se battent sur des sujets superficiels s'accusant l'une et l'autre sur des points assez ridicules.

    Je crois que nous autres centristes, avons intérêt à leur demander de rendre compte de leurs projets respectifs et de leurs coûts. Nous pouvons aussi leur demander comment sérieusement l'une et l'autre comptent procéder pour améliorer par exemple le logement, la sécurité, l'emploi, la santé.

    Engageons-nous de notre côté à ne plus faire payer un kopeck de plus aux Parisiens et à renoncer aux projets pharaoniques en conséquence. Par exemple, puisque les défenseurs des Serres d'Auteuil ont réussi à faire capoter le projet d'extension, n'est-il pas grand temps de revoir ces dépenses somptuaires ? C'est sur la base d'affirmations bidon nullement étayées qu'on a déclaré que sans extension, Roland Garros deviendraitn un tournoi secondaire : c'est sous-estimer complètement l'attrait de Paris et la proximité immédiate du centre avec les terrains de tennis. Très peu de tournois peuvent offrir un tel cocktail.

    Delanoë a engagé des milliards de dépenses de voirie, généré des dizaines de millions d'euros de PVs, prétendûment pour améliorer la qualité de l'air. En dépit d'une baisse du trafic de 25% la qualité de l'air n'a pas bougé. En somme, avec 25% de véhicules en moins, et des améliorations techniques en propreté conséquentes sur les automobiles, Delanoë a réussi le tour de force de générer la même quantité d'air pollué. Nul doute que ses multiples entraves au stationnement et à la circulation dans Paris en sont largement comptables.

    Ce que je souhaite, c'est un MoDem offensif, qui dénoncer les décomptes et les mécomptes de la gestion socialiste de la ville, et ce, jusque dans le moindre détail.

    Cela paraît insignifiant, mais savez-vous que les directeurs d'école ne peuvent recruter leurs surveillants ? C'est la mairie de Paris qui leur impose tel ou tel surveillant sans aucun critère de qualité ni de particularité.

    Ayons aussi le courage d'admettre que nous ne pouvons presque rien faire pour le logement à Paris. Ce que l'on peut faire, c'est mixer les classes sociales dans les logements sociaux (ce que propose Marielle de Sarnez) afin d'éviter de retrouver deux populations uniquement à Paris, le bobo et l'assisté (ajoutons le délinquant dans certains quartiers nord de Paris). Paris est une petite ville, il n'y a quasiment plus de foncier. Même si l'on construit en hauteur, on est contraint de perdre en superficie pour préserver des espaces de sécurité et de viabilité au sol. On ne peut donc augmenter la quantité de logements à Paris. Aucun miracle n'est possible dans ce domaine, et il est donc prudent de ne pas s'engager sur des promesses que l'on ne peut pas tenir.

    En revanche, sur la sécurité, les dépenses de la ville, la santé, la circulation et les déplacements, on peut construire un projet parce qu'il y a des marges de manoeuvre.

    C'est plus difficile pour l'emploi, faute d'avoir en mains les leviers nécessaires, mais, la ville peut jouer un rôle facilitateur pour l'esprit d'entreprise, ce qui crée un environnement propice au développement de l'emploi. La marge d'action est étroite et limitée, mais elle existe.

    La culture est propice aux engagements idéologiques et démagogiques : une ville devrait se contenter de favoriser la vie culturelle sans s'impliquer directement dans les choix culturels des habitants. Comme pour l'entreprise, elle devrait se contenter de faciliter l'action culturelle et non se substituer à l'initiative privée voire l'entraver comme le fait l'actuelle mairie socialiste. Il y a donc dans ce domaine une renversement de vapeur possible puisque Delanoë n'a cessé de municipaliser les loisirs de proximité (mais pas les gros, vendus au plus offrant, comme la piscine Molitor, le Stade Jean Bouin, les pelouses d'Auteuil, les morceaux de Jardin d'Acclimation et cetera...).

  • J'en ai marre de payer pour les autres.

    Il commence à me gonfler ce gouvernement. Tout va toujours dans un sens quasi-unique, toujours le même :  20% des foyers fiscaux paient 80% de l'impôt. Ça commence juste à bien faire.

    Ras le bol des invocations à la solidarité pour régler tout un tas de dépenses diverses et variées, à commencer par celles de l'État, ses échelons administratifs inutiles, ses hauts fonctionnaires, ses comités Théodule, ses retraites de députés, ses inflations ministérielles et j'en passe.

    Mais ras-le-bol de ce pays de merde où on est toujours le riche de quelqu'un et le pauvre de quelqu'un d'autre.

    Deux-tiers des Français sont toujours d'accord pour faire payer les riches.

    Les "riches", un de ces jours, vont leur pisser à la raie et se barrer ailleurs. Et là, les Français n'auront plus qu'à se partager les miettes des "un peu moins riches".

    Il y a dans notre pays une incantation permanente contre l'enrichissement, et, bien entendu, un éco-système parfaitement conçu pour l'entraver qui me gave à un point que je n'essaie même plus de quantifier.

    Sur le fond, j'adhère évidemment à l'objectif de vouloir rééquilibrer les comptes, et je pense vraiment que Hollande et Ayrault sont déterminés à tenir leurs engagements, mais la manière de le faire m'énerve.

    Une fois encore, les Socialistes ne parlent que de ponctionner de nouveaux impôts plutôt que de réduire les dépenses de fonctionnement de l'État. Moi, je n'ai jamais cru un seul instant les promesses du candidat Hollande, pas plus d'ailleurs que celles du Président Hollande, mais mon honorable confrère de droite a dû croire l'espace d'un instant le contraire.

  • NKM l'emporte au premier tour

    Si mes sources sont bien fiables, NKM l'emporte lors de la primaire de la droite parisienne avec 58% des suffrages. Je n'aurai pas besoin de voter deux fois :-)

    Je rigole quand j'entends Hidalgo expliquer que NKM est fragilisée par cette élection. Cela va bien à Hidalgo de donner des leçons avec ses 98% au premier tour (pas d'autres candidats).

    Pour ma part, je trouve que la primaire de la droite s'est plutôt bien déroulé et que c'est un bon exercice de démocratie. Ceux qui se soumettent aux suffrages des simples citoyens et prennent des risques en sortent toujours grandis.

    Je l'avoue sans détour : si le MoDem ne parvient pas au second tour dans des conditions satisfaisantes, je verrai d'un bon oeil une alliance MoDem-Droite, tout du moins, dès lors que c'est la droite de NKM.

    Si on pouvait virer tous ensemble les Socialistes de Paris, ce serait une douce satisfaction morale.