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  • Et pan sur les familles ! Bien joué les Socialistes...

    Ce gouvernement m'exaspère. Chaque fois qu'il doit équilibrer les comptes, il choisir toujours d'accroître les impôts plutôt que de réduire ses dépenses.

    Attaquer la politique familiale est une bêtise sans nom d'autant que le coup est sévère, cette fois. L'Allemagne est pourtant là pour nous montrer le chemin à ne pas suivre dans le domaine démographique.

    Ce qui m'énerve beaucoup avec cette mesure socialiste, c'est que dans le même temps, la gauche veut distribuer des allocations aux immigrés dont les enfants sont demeurés à l'étranger. Je ne sais pas si cette mesure coûte cher ou pas, mais, à la limite, je m'en fous. C'est le principe qui m'exaspère.

    Au plus fort de la crise que nous vivons, les Socialistes trouvent encore le moyen de gonfler les effectifs de leurs cabinets ministériels, c'est ce que constate Pierre Parillo, blogueur de droite fameux.

    Certes, équilibrer les dépenses de la branche famille est un objectif honorable, mais peut-être faudrait-il d'abord ne pas lui imputer des dépenses qui ne lui incombent pas.

  • Pourquoi ne pas libérer le recrutement des enseignants ?

    Je m'étonne souvent du système de mutations qui coiffe l'ensemble de la fonction publique et particulièrement l'Éducation Nationale. Aucune équipe ne se choisit : c'est l'âge et le temps resté dans le poste précédent qui déterminent le pourcentage de chances d'obtenir un nouveau poste.

    Il y a là quelque chose d'aberrant.

    Il est imprudent de donner trop de pouvoirs, surtout dans l'administration, aux chefs dans un système porté au mandarinat. C'est l'une des raisons pour lesquelles je juge assez ridicule et contre-productive l'idée constamment relayée dans les think tank qui se copie les uns les autres de donner plus de pouvoirs aux chefs d'établissement et directeurs des écoles et établissement du secondaire.

    Mais il y a une liberté plus qu'un pouvoir qu'on devrait pouvoir leur donner, en revanche, c'est celle de recruter comme ils l'entendent.

    Pour limiter les effets d'aubaine et éviter de retrouver le neveu de l'amie de la belle-soeur de l'épouse des chefs d'établissement dans les institutions les plus prestigieuses, il faudrait accompagner cette réforme d'une refonte des grilles salariales.

    Et quelque chose de radical : par exemple, qu'un enseignant exerçant dans un collège de la cité des Francs-Moisins à Saint-Denis gagne très exactement deux fois plus que celui qui dispense son savoir à Henri-IV.

    On assisterait alors à un véritable renversement : il y aurait une ruée vers les établissements sensibles. Pensez donc : un salaire doublé !

    Pour éviter des effets d'aubaine à l'envers, cette fois, on pourrait décréter qu'aucun enseignant ne peut postuler pour les établissements les plus difficiles s'il n'a pas derrière lui plus de dix années d'exercice, ou, tout du moins, qu'en proportion de l'effectif, les enseignants inexpérimentés ne peuvent dépasser 10 à 15% du personnel.

    Il y aurait évidemment quelques contre-coups d'une telle mesure : la mobilité dans les établissements difficiles serait sans doute très faible, personne ne trouvant goût à voir son salaire diminuer sérieusement...

    Pour éviter deux catégories d'établissements scolaires, il paraîtrait logique d'établir une échelle, un indice de difficulté d'exercice pour établir le salaire de base de chacun d'entre eux.

    Plutôt que de créer 60 000 postes qui ne vont guère servir sauf peut-être un peu au début du primaire, Mister Peillon et Docteur Vincent auraient tout intérêt à considérer avec intérêt une telle révolution.

    Je tends de plus en plus à penser qu'il y a un problème de méthode et d'organisation dans notre Éducation Nationale et que ce n'est pas le fait d'engager encore plus d'enseignants qui y changera grand chose.

    Il y a sans doute beaucoup de choses qui se jouent en maternelle et à l'orée du primaire, dans les premières classes.

    Qu'est-ce qui fait que par la suite, un programme qui demeure au fond le même pendant plusieurs années ne soit pas assimilé par les élèves en dépit des répétitions chaque année ? Il y a là quelque chose qui mérite qu'on creuse même si je ne doute pas que plusieurs chercheurs en pédagogie s'y intéressent depuis quelque temps.

    Laisser les gens qui travaillent s'organiser entre eux est en tout cas, à mon sens, de nature à assouplir non seulement les conditions d'exercice mais aussi l'atmosphère dans les écoles, les collèges et les lycées. Bien sûr, il faut sans doute repenser ma proposition afin d'établir des garde-fous solides contre les abus de toutes sortes mais elle mérite l'examen.

  • Moi aussi je cherche des héroïnes

    Ah, je vois que Juan s'est retrouvé confronté exactement au même problème que moi. Lui aussi cherche des héroïnes. J'avais écrit un billet à ce sujet en janvier 2012 car je cherchais des petits livres de mythologie centrés sur des héroïnes et je ne constatais dans les rayons des librairies que la présence des glorieux exploits de toute une série de héros masculins et nada pour les petites filles.

    Je sais ce que je vais faire et cela me trotte dans la tête depuis un bon moment : je vais les écrire les livres en question puisque personne ne les édite. J'en ai pas mal en tête : entre les exploits de la déesse Athéna, l'astuce de Pénélope, le courage d'Iphigénie et celui d'Électre, la formidable volonté d'Antigone, la sagesse de Cassandre, la douceur d'Andromaque, eT bien d'autres encore, j'ai de quoi faire. Et si je cherche une authentique chipie, j'ai Éris, déesse de la discorde, dont la fameuse pomme d'or a provoqué bien des malheurs.

    Justement, j'ai été contacté récemment par une responsable de communication de Youscribe. J'ai fait un petit tour et cette plate-forme de publication en ligne m'a l'air bien pratique. Je sais où je vais déposer mes oeuvres :-)

    Olympe m'avait suggéré dans une autre note (pas moyen de retrouver laquelle) quelques ouvrages écrits par une militante féministe mais ils avaient à mes yeux deux défauts : a) ils étaient écrits pour des petites filles plus âgées que la mienne, en fait plutôt pour des 6-9 ans et je cherchais des écrits/dessinés pour les 2-5ans b) j'ai eu l'impression que les héroïnes étaient plaquées sur des héros masculins : une héroïne, ce n'est pas un héros au féminin, en tout cas, de mon point de vue.

    Quelques petits conseils à Juan sinon ,en attendant, du côté des magazines : j'ai quasiment abandonné les publications de Bayard Presse très décevant dans ce domaine. Il n'y en a que pour les garçons ou presque dans les Tralalire, Pomme d'Api, Astrapi et Okapi. 

    Le groupe Fleurus Presse a en revanche fait des progrès considérables : Vanille et Petites princesses, je suis fan. Ma fille est trop petite pour Sorcières, mais je l'ai acheté et feuilleté une fois et je l'ai trouvé très bien. Au passage, je recommande aussi Histoire vraies, un magazine formidable sur l'Histoire prévu pour les enfants.

    Je réfléchis à un premier scénario simple, mais je crois qu'il va me manquer très vite un illustrateur...