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  • Flux RSS, le sale coup de Google...

    Les inconvénients du tout gratuit c'est qu'il n'y a jamais aucun engagement contractuel. Google a décidé de mettre fin au service google reader d'ici le 1er juillet prochain.

    Tous ceux qui utilisaient ce service pour afficher des flux rss sur des blogues ou sur des sites vont en être pour leurs frais.

    Quand Google met en service des solutions pour les internautes il les présente toujours comme des avancées majeures, des services immenses rendus à la grande communauté des internautes mais quand il y met fin, il se garde bien d'en faire état avec force étendards et trompettes.

    Du coup, la communication entre les blogues va en prendre un sacré coup. Le promoteur d'un blogging convivial, qui fut plusieurs années le blog le plus populaire aux yeux de wikio/ebuzzing va en prendre un sacré coup de vieux. Et moi aussi. Google reader était un outil efficace et puissant pour tisser du lien. Moi-même, je l'utilise pour savoir ce qu'il se dit ailleurs et souvent, je rends visite aux blogues dont l'avis m'intéresse de cette manière. D'un seul coup d'oeil, je vois défiler comme une une timeline les centres d'intérêt quotidiens de chaque blogue sélectionné. Qu'en sera-t-il sans cette possibilité ? Il ne finira plus par rester de la Toile un jour qu'un amas de fils confus et désordonné, sans tenants ni aboutissants. Bien loin du rêve de ses concepteurs...

    A défaut, il existe des alternatives à Google reader, apparues lors de la mise en place de Google+ mais je ne sais pas si elles permettent d'afficher un flux sur son blogue.

    Il existerait peut-être une autre solution (que je propose maintenant) : et si ebuzzing succédait à Google ? Je ne sais pas si la société a les reins suffisamment solides pour supporter le feedback de myriades de fils rss mais il me semble qu'elle dispose d'ores et déjà de la technologie ad hoc, primo, et, secundo, d'un service déjà capable d'afficher les articles qui renvoient vers un blogue d'origine sur la page de ce dernier. A voir...

    Bon prince, Google n'en propose pas moins un service pour archiver les flux en attendant de trouver une autre solution pour ses feedbacks.

    Il s'agit de Google Takeout (se barrer de Google, traduit familièrement). Cette application en ligne peut récupérer n'importe quelle donnée (ou presque) d'un compte google et l'archiver.

    L'inconvénient, c'est qu'il faut ensuite savoir quoi faire de la dite archive...Un nettoyage de printemps comme ils disent...Contents de faire partie des poussières ?

  • L'indigente loi de refondation de l'école socialiste

    Difficile d'étouffer un éclat de rire généralisé quand je pense à tout le baroufle dont nous ont gratifié les Socialistes avec leur loi de refondation sur l'école. Je n'adhère pas toujours aux points de vue de SOS Éducation mais l'association me semble avoir vu juste  en observant que l'actuelle loi n'aborde aucun des points qui sont défaillants dans notre école. 20% des enfants de 10-11 ans ne savent pas lire et comptent mal. Que propose la loi pour résoudre ce fléau ? Rien.

    Les bien-pensants qui s'indignent de notre méconnaissance des langues étrangères en conseillent depuis toujours l'étude précoce . Ce sont les mêmes qui se satisfont des lacunes phénoménales de toute une classe d'âge dans sa propre langue. Il y a une espèce de collusion entre les rapports de l'OCDE et les libertaires qui proclamaient l'orthographe science des imbéciles il y a 20-30 ans. Sans doute parce qu'entre temps, ils ont accédé aux postes à responsabilité dans toutes les institutions internationales.

    Notre débat n'est pas franco-français, bien loin de là. Le pédagogisme qui touche notre éducation atteint tous les systèmes scolaires d'Europe et souvent, d'outre-Atlantique.

    Pour revenir à la loi de Peillon, on y invoque le numérique, l'expression artistique, les langues vivantes, mais la grammaire, l'orthographe, le calcul, la maîtrise de la langue sont personna non grata.

    Le problème de notre classe politique, dans le domaine éducatif, c'est sa totale absence d'idées depuis 30 ans. Comme nos parlementaires font preuve d'une pauvreté affligeante dans ce domaine, ils se reposent sur la technostructure de l'Éducation Nationale, et parfois des syndicats ou des officines de toutes sortes pour émettre des propositions.

    Je suis amusé de voir la droite crier haro sur Peillon. La droite est gênée aux entournures parce qu'au fond, elle a exactement les mêmes idées que la gauche. Il y a eu avec Xavier Darcos une voix discordante (mais pas assez déterminée et parfois malheureuse pour évoquer les maternelles) mais en dehors de cette dernière, ce sont des clones qui se succèdent les uns aux autres depuis des années, ne brillant que par leurs saillies et leurs vains moulinets de bras.

    Rudy Salles est drôle avec ses critiques : en quoi a-t-il un avis différent de Vincent Peillon ? En réalité, ils ont les mêmes idées sur l'école, seule la forme varie. Il le reconnaît, d'ailleurs, en admettant que les rythmes scolaires sont une réforme de premier ordre. 

    J'ai lu toutes les contributions à l'heure où j'écris ce billet chez newsring : aucune ne conteste sérieusement Peillon. Tous sont d'accord pour des recettes de forme, personne ne vient interroger directement ce qui fait que des enfants sortent de l'école primaire sans être parvenu à apprendre à lire. 

    Que l'on traite cette question fondamentale avant de songer à modifier les rythmes scolaires, le statut des enseignants ou encore à introduire toujours plus d'expression artistique et de langues étrangères dans les enseignements.

  • Réduction de la dépense publique : mauvaise méthode

    J'ai pris connaissance des intentions de Cahuzac et Ayrault : ils veulent réduire les dépenses publiques de 5 milliards d'euros l'an prochain et préparent une lettre de cadrage à destination de tous les ministères sans exception aucune.

    Je pense que c'est une erreur que de vouloir réduire la dépense publique par saupoudrage. Cela aboutit à affaiblir tous les services de l'État en même temps. 

    Il vaut mieux, me semble-t-il, réfléchir à ce qui est prioritaire ou non, c'est à dire redéfinir les missions de l'État. C'est la méthode choisie par mon très cher Tovaritch Hashtable qui fait un petit tour d'horizon des organismes et comités Théodule dont personne ne constaterait seulement la disparition si on leur appliquait le Rasoir d'Ockam.

    Je ne résiste pas à la joie de citer ce vil suppôt du capitalisme libéral dans le texte : 

    La réalité, c’est que certains services publics pourraient être purement et simplement stoppés sans que personne ne s’en rende compte. Qui pleurera vraiment la suppression du Comité Economique, Social et Environnemental ? Qui sera même au courant de la disparition du Conseil d’analyse de la société, de celui d’orientation pour l’emploi, du Haut Conseil d’intégration, et j’en passe ?

    Pas mieux évidemment de mon côté. Mais à vrai dire, si les Socialistes commençaient par renoncer à leurs promesses absurdes ils s'épargneraient bien des capillo-tractages.

    Par exemple : 60 000 postes dans l'Éducation Nationale. Pour quoi faire ? Je ne crois pas au saupoudrage. Mieux vaut intervenir sur des difficultés ponctuelles et identifiées que de coller des enseignants en plus partout.

    Hollande est triste , et de plus en plus au fil des mois. Les Français ne lui font plus confiance. On va me dire que je radote, mais franchement, je continue de regretter que Bayrou n'ait pas été reconnu à sa juste valeur. Il a été le seul à avoir bâti un programme sur des projections réalistes. Les autres, Socialistes en tête, savaient parfaitement qu'ils mentaient. Ils préféraient collecter les voix plutôt que de devoir choisir de dire la vérité.

    Justement, à ce sujet, le livre de Bayrou De la vérité en politique devrait bientôt arriver sur les présentoirs des librairies. Livraison prévue à partir du 14 mars. Je ne manquerai pas d'en rendre compte ici.

  • Olympe de Gouges au Panthéon ?

    J'ai pris bonne note de la proposition d'Anne Hidalgo de soutenir et promouvoir l'entrée d'Olympe de Gouges au Panthéon. Il est clair que je préfère de loin Olympe à l'indigne Hessel dont on parle également aux portes du mausolée de la République.

    Pour être franc, j'ai toujours eu beaucoup de mépris pour cette sorte de gros caveau laïc qui trône aux côtés de Saint-Étienne du Mont, face au Luxembourg.

    La patrie veut reconnaître ses grands hommes ? Et tous les petits qui l'ont servie en silence sans jamais rien demander ? 

    Sans doute le Panthéon n'a-t-il pas atteint le niveau de dévoiement qui est celui de la Légion d'honneur, autre et indigne, désormais, symbole républicain, mais il n'en reste pas moins que deux femmes seulement y figurent et qu'au fond, on devrait laisser aux dieux ce qui est aux dieux et aux hommes ce qui est aux hommes.

    Je n'aime pas cette idée d'un panthéon laïc. Mieux vaut celui de Rome avec sa ribambelle de divinités hautes en couleur.

    Pour revenir à Olympe, oui, à l'évidence, il serait légitime d'y amener ses cendres. Et pas qu'elle : Madame de Staël,  Madame de La Fayette, Soeur Emmanuelle, Mère Térésa pour citer des femmes admirables mais quelques autres aussi que l'on méconnaît parfois y ont toute leur place : 

    Marie-Pierrette Paulze, cela dit quelque chose à quelqu'un ? Non ? Normal. Et si je vous dis qu'il s'agit de Madame Lavoisier ? Assistante de son époux, elle a très vraisemblablement participé à tous ses travaux sans que l'on sache, en raison de l'occultation du rôle des femmes à cette époque, à qui l'humanité est redevable des trouvailles du célèbre chimiste. Pendant la Terreur (au temps des potes de Mélenchon et Chavez quoi...) elle continuait à formuler des hypothèses scientifiques de sa prison.

    Et Sophie Germain qui stupéfia le mathématicien Lagrange par ses hypothèses audacieuses sur l'acoustique après avoir dû étudier  les mathématiques en cachette de ses parents ?

    Je ne suis pas dupe des déclarations d'Anne Hidalgo : elles viennent comme par hasard un 8 mars. Je doute que l'on entende parler d'Olympe de Gouges d'ici le 8 mars prochain. Mais enfin, je la prends au mot : concrètement, que va-t-elle faire pour soutenir cette candidature ?

    Les symboles sont une chose mais ils ne doivent pas servir de cache-misère à la réalité quotidienne : que l'on vienne à bout des violences conjugales pour commencer, voilà un premier pas majeur pour les femmes. Ensuite, l'égalité salariale : plus difficile à réaliser car le choix d'un salaire plutôt qu'un autre est quelque chose de subjectif et il me paraît difficile de légiférer efficacement là-dessus. Néanmoins,  je rejoins François Bayrou et Marielle de Sarnez qui sont d'avis de pénaliser financièrement les entreprises qui se rendent coupables de discriminations salariales. Ce que l'on peut saluer, c'est l'accès de femmes à de très hautes responsabilités : Laurence Parisot au MEDEF, Christine Lagarde au FMI sont d'heureuses exceptions. On souhaiterait en connaître d'autres.

    Je sais que je joue un rôle d'équilibriste quand je l'affirme mais j'ai toujours soutenu que toutes les lois qui assuraient l'équité entre hommes et femmes n'étaient pas assimilables à de la discrimination positive. Je n'aime pas la discrimination positive et plus généralement l'idée de favoriser d'une manière ou une autre un lobby, un groupe d'intérêt ou une minorité quelle qu'elle soit.

    Cela m'agace prodigieusement quand on cite les femmes dans une énumération de minorités qui ne font que refléter les contrastes et la diversité de l'humaine société.

    Les femmes représentent 50% de l'humanité. Elle ne sont ni une minorité ni une majorité, au demeurant, mais son essence, tout simplement. Les pays les plus avancés sont ceux qui garantissent le plus sûrement des places aux femmes y compris par la loi.

    Parmi les mesures concrètes, je retiens par exemple celle d'un  Bayrou proposant de valoriser dans le calcul de la pension de retraite le temps passé par une femme à éduquer ses enfants.

  • Au nom de la démocratie

    S'il y a une chose que je supporte de moins en moins dans l'Europe que nous formons avec d'autres nations, c'est qu'une commission obscure décide pour mon pays et pour moi ce que contient ou pas mon assiette ainsi que les informations auxquelles j'ai droit ou non quand j'achète les aliments de la dite assiette.

    Il y a une verticalité dans le fonctionnement de l'Union européenne qui devient insupportable.

    Ce devraient être les euro-députés qui fixent les règles qui régissent nos échanges, après qu'il y eût un débat que les opinions en soient saisies.

    Ce n'est nullement le cas. Le ramassis de crétins que sont les commissaires, pour reprendre l'expression fleurie d'un de mes commentateurs (il se retrouvera), se comportent en valets idiots mais utiles des oligarchies et groupes d'intérêt de tout calibre.

    Dans Mouvement Démocrate, il y a démocrate. J'aimerais que mon parti, par ailleurs profondément européen, prenne la tête d'une fronde sans concessions. Bayrou invitait à étiqueter nos produits alimentaires sans prendre l'avis de Bruxelles, tout récemment ; je suggère de ne plus demander son avis à cette commission quand il y va de notre santé et de notre bien-être.

    Il n'existe aucune forme de transparence dans les directives aussi obscures que technocratiques qui redescendent de l'indigeste ventre mou administratif qui sert d'organe central à notre Europe. Pas de transparence, pas de vote, pas de démocratie. Pourquoi devrions-nous lui obéir ?

    Je propose pour ma part que nous nous engagions désormais à ne respecter que les décisions qui émanent directement d'un vote du Parlement européen, seule autorité légitime pour décider de notre destin commun, nous autres Européens.

    Cet engagement révolutionnaire, véritable coup de force démocratique, pourrait figurer dans le programme du MoDem pour 2014. 

    Je pense profondément qu'on n'obtiendra rien sans véritable épreuve de force avec les technostructures nationales et européennes. La transparence a un prix et ce prix sera l'objet d'une lutte sans merci.

  • Et les impôts locaux ?

    Anne Hidalgo et NKM trustent les apparitions médiatiques dans la bataille municipale qui se prépare à Paris en 2014. En son temps, un certain Bourdieu avait sans nul doute fait de la question de l'héritage un enjeu au moins autant politique que sociologique, mais, pour l'heure j'ai le sentiment que les Parisiens vont avoir des préoccupations nettement plus prosaïques.

    En évoquant ce que Marielle de Sarnez pouvait apporter à Paris, j'ai énuméré des thématiques qui me paraissaient majeures avec le logement, les transports et la santé. Mais il y en a une autre qui va bien finir par s'imposer en dépit de l'aisance dans laquelle semblent baigner les Parisiens.

    Je me suis étonné de la facilité dérisoire avec laquelle Delanoë avait fait exploser les impôts locaux à Paris et notamment la taxe d'habitation (+51%). Peut-être que les Parisiens se sont-ils sentis riches de leur présence dans la ville la plus chère du monde mais je doute qu'ils encaissent la prochaine hausse avec la même constance.

    Si j'étais Marielle de Sarnez, je sommerais Anne Hidalgo, NKM et Rama Yade, si elle va au combat électoral, de se prononcer sur les finances de la ville : le marché immobilier s'effondre à Paris ce qui signifie que la ville, privée de droits de mutation, va voir son budget subir une chute sévère de ses ressources. Or, Delanoë a bâti son développement somptuaire sur ces taxes-là.

    Anne Hidalgo se montrant décidée à poursuivre la voie empruntée par son mentor va devoir trouver de nouvelles ressources. J'ai bien compris qu'elle compte d'ores et déjà sur le triplement des PV (il ne faut pas avoir peur de taxer le clampin jusqu'à la moëlle après tout) pour améliorer l'ordinaire, mais, il ne fait pas doute que la solution facile, l'accroissement faramineux des impôts locaux, sera une option privilégiée pour elle.

    Je ne la vois pas se lançant dans une réduction du train de vie somptuaire de la capitale.

    Je ne sais pas ce qui va être annoncé pour ces élections, mais je souhaite que l'on se penche très sérieusement sur la question des coûts et de leur financement.

    Trêve de chateaux en Espagne et de folie des grandeurs, il va bien falloir redescendre sur terre : comprenons-nous, nous vivons une crise sévère avec un chômage galopant et des restrictions de pouvoirs d'achat. Les Parisiens sont sans doute des bobos à l'abri du besoin, mais, à trop tirer sur la corde, on la casse, et ils pourraient bien se lasser de payer, payer et payer toujours plus. Serres d'Auteuil, Réfection des Halles, application des rythmes scolaires, travaux de voirie sur les berges vont coûter des centaines de millions d'euros si ce n'est plus encore. Qui paiera ? Les Parisiens !

    Devrons-nous alors faire l'économie d'une réflexion sur les dépenses ? Discriminer enfin superplu et accessoire ?

  • Ce que le MoDem peut apporter à Paris

    J'ai déjà écrit il y a quelques jours un premier billet pour préciser l'intérêt de la candidature centriste Marielle de Sarnez à Paris, et je continue donc dans la même veine.

    Aux municipales de 2014 je pense que le MoDem fera largement appel à des citoyens venus de tout horizon et à la société civile dans son ensemble. Les listes seront donc soutenues par le MoDem, mais je ne pense pas qu'elles seront exclusivement MoDem. Non seulement on y trouvera d'autres centristes qui pourraient se retrouver dans notre programme ou partager le leur avec nous, mais je crois qu'on verra aussi des responsables associatifs, des médecins, des commerçants, des salariés du public ou du privé, des enseignants et bien d'autres encore rejoindre nos listes.

    Nous nous positionnerons certainement, outre les grands thèmes que j'ai évoqués la dernière fois (logement, transport, santé) également sur ceux que les grandes formations ignorent généralement.

    Je n'ai pas l'intention de tous les détailler, mais il y a en a au moins qui me tient à coeur : la propreté.

    En dépit des efforts de la municipalité depuis une dizaine d'années, les trottoirs sont de véritables porcheries, particulièrement en raison des déjections canines et de l'incivilité des uns et des autres qui considèrent trottoirs et jadins publics comme des poubelles à ciel ouvert.

    Paris est arrivée aux limites de la bonne volonté, me semble-t-il, en disposant des poubelles à peu près partout et en assurant un nettoyage régulier avec ses services d'hygiène et de propreté. 

    En revanche, toujours au nom de la vieille idéologie libertaire qui continue d'alimenter la gauche bobo parisienne, la municipalité se refuse à engager des inspecteurs de l'hygiène habilités à verbaliser les cochonneries des gens indélicats. Imaginez simplement que pour un arrondissement grand comme le XVIème, par exemple, il n'y en a que 4.

    Il me semblerait censé de multiplier par 10 le nombre de ces inspecteurs et de leur verser un intéressement sur les infractions constatées. Même chose dans les autres arrondissements. Ceci peut être fait à moyens constants : un peu moins d'agents à verbaliser les automobilistes garés et un peu plus pour les crottes.

    La prévention, la mise à disposition de poubelles supplémentaires, ça va un temps : un supplément de répression avec des amendes à la clef garnira le budget de la ville (et il en aura bien besoin) et, on peut l'espérer, contribuera à rendre nos trottoirs plus propres.

    On devrait envisager, me semble-t-il une fiscalité également modulable sur le tri sélectif dans chaque co-propriété afin que les indélicats comprennent que le tri, ce n'est pas pour les cochons.

    Plus généralement, il y a certainement des propositions à faire pour nettoyer la bauge qui nous tient lieu de capitale.

    Les écuries d'Augias, c'est maintenant...