Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Pompiers agressés, salle incendiée en Corse, plus nul que le gouvernement, tu meurs

    J'ai beau être centriste, il y a des fois, je sens la moutarde me monter au nez. Comme d'habitude, il faut passer de magazine en magazine et consulter pas mal de témoignages avant d'avoir la vérité.

    Que s'est-il passé aux Jardins de l'Empereur à Ajaccio? C'est simple à relater. Des pompiers et des policiers ont été attirés dans un guet-apens puis agressés aux cris de "Sales Corses de merde, cassez-vous, vous n'êtes pas chez vous ici !".

    Les Corses sont des gens qui ont généralement le sang chaud. Qu'ont-ils fait ? Eh bien ils sont revenus et ils ont démontré qu'ils étaient chez eux dans les Jardins de l'Empereur. Évidemment, les esprits les plus échauffés et radicaux se sont lâchés à leur tour.

    Ce qui est malheureux, dans ce genre de cas, c'est que ce ne sont jamais les bonnes personnes qui payent. Je ne sais pas qui fréquentait la salle de prière du quartier. Certains disent qu'elle était clandestine, d'autres qu'elle était fréquentée par des Salafistes, mais ce sont des rumeurs que je ne peux ni infirmer ni confirmer dans l'immédiat. Un kebab a été vandalisé. On peut raisonnablement supposer que son propriétaire n'avait rien à voir avec la racaille qui attendait les pompiers.

    C'est le laxisme du gouvernement depuis de longues années qui finit par inspirer aux gens ordinaires le désir de faire justice soi-même.

    Il aurait fallu faire une descente dans la cité, tabasser tous les encagoulés et en coffrer un maximum. C'est cela qu'il fallait faire et très vite. Mais puisque la police et l'État semblent avoir les mains liées d'autres ont voulu s'en charger avec les dérapages fâcheux que l'on connaît.

    Alors parler de violences xénophobes une fois qu'on a tous les éléments en mains, c'est un peu plus que réducteur. Bien sûr il y a du racisme, mais ce n'est pas le moteur des manifestations. Le fond, c'est la volonté des Corses de montrer, y compris par la force, aux délinquants des cités qu'ils ne feront pas la loi. Et malheureusement, comme elles concentrent une forte population arabo-musulmane, les amalgames deviennent la règle, et, une fois encore, la majorité silencieuse paie pour les agissements d'une minorité. Peut-être aussi, après tout, gagnerait-elle à cesser de se montrer silencieuse quand des pompiers sont agressés.

  • Hidalgo et Brossat ouvrent la porte à la délinquance.

    L'alliance bobo-coco, rien de pire à Paris. Les premiers soulagent leur mauvaise conscience à coups de logements dits sociaux pour les délinquants, les seconds se vengent de leur impuissance en faisant tout pour les implanter là où il y a du bourgeois.

    Une fois encore, Brossat et Hidalgo montrent leur absence d'intérêt pour les classes moyennes et les Parisiens en difficulté. Leur dernière idée est de construire des centres d'accueil pour migrants sans-papiers (une sacrée prime à l'illégalité en somme) et SDF en plein Bois de Boulogne. 

    Partout où les Socialistes ont créé des logements sociaux ils ont amené de la délinquance. Le laxisme et la mauvaise conscience qui sont consubstantiels à leur idéologie, le refus d'admettre le primat de la responsabilité individuelle, les conduisent à offrir aux trafiquants et aux agresseurs de toutes sortes une prime à leur délinquance.

    C'est en tout cas ce qu'il s'est passé systématiquement dès que Delanoë puis Hidalgo et leur majorité ont construit des logements sociaux.

    Dans le principe, je ne suis pas contre leur construction, mais dans les faits, j'y suis hostile sans révision radicale des critères d'attribution. Ce sont ceux-là que les Socialistes ne veulent pas toucher. Ils n'y considèrent que la situation sociale et jamais le comportement des individus pressentis.

    Anne Hidalgo avait annoncé en janvier 2014 la mise en place d'un système de scoring. J'avais eu accès au pré-pojet et bien vu que tout cela était tout sauf transparent et surtout, fleurait bon l'artifice.

    L'opposition avait eu la bêtise de soutenir ce projet complètement creux au mois d'août qui avait suivi.

    La majorité socialiste dépense à chaque fois des millions d'euros de frais de procédure de toutes sortes car les riverains ne se laissent évidemment pas faire. Et pendant ce temps, les gens modestes et tranquilles peinent et doivent se débrouiller.

    On pourrait imaginer un centre d'accueil dans le 16ème, pour des filières de Chrétiens d'Orient, par exemple, car ils sont persécutés en raison de leurs convictions religieuses. Cela doit être le cas de quelques autres minorités beaucoup moins connues. Mais ce n'est évidemment pas ce que veut faire la gauche parisienne bobo dont l'objectif prioritaire est d'empoisonner l'existence des arrondissements qui votent à droite et d'y importer sa clientèle électorale.

  • Déchéance de nationalité ? Mais pour quoi faire ?

    J'avoue ne pas être vraiment chaud à l'idée de voir passer dans la constitution le principe d'une déchéance de nationalité. Admettons, on déchoit un kamikaze de la nationalité française : et après ? On fait quoi ? On le renvoie dans son pays d'origine et on attend qu'il revienne en France pour tenter son coup une deuxième fois ?

    Au niveau efficacité, c'est zéro, je crois que presque personne ne le conteste. 

    Il reste donc le symbole. J'ai beaucoup d'amitié pour François Bayrou, mais, sur cette affaire, je pense qu'il se trompe. Député, je ne la voterais pas cette mesure. 

    Bien sûr qu'il est intolérable qu'un individu complote des crimes atroces contre ses compatriotes par idéologie, mais quoi, alors ? C'est l'idéologie qui fait la différence avec ce que serait un mass-murder ?

    La question de fond, c'est de savoir si la citoyenneté est divisible ou non. On peut ouvrir le débat, mais dans ce cas, qu'on ne dise plus que notre République est une et indivisible.

    Avant de voter une loi comme celle-là, il doit y avoir un débat préalable sur la République que nous voulons. Je n'ai pas forcément un parti pris défini sur ce sujet puisque j'avais envisagé sur ce blog une citoyenneté à droits progressifs pour tous ceux qui cherchaient à acquérir la nationalité, il y a quelques années sur ce blog. Mais je ne sais pas si c'était une bonne idée, après coup, même si je sais que les Anglais procèdent ainsi.

    En tout cas, agir sous le coup de l'émotion, donner des gages au Front National sur ce thème, alors que ce parti est au degré zéro de la réflexion dans ce domaine, ce n'est vraiment pas une riche idée.

  • Grand Paris : Valérie Pécresse a bien raison

    J'apprécie le bon sens de la première grande prise de position de Valérie Pécresse. Le Grand Paris m'inspire le plus grand scepticisme depuis un moment. J'y vois un nouvel avatar de la centralisation, une énième déclinaison du Big is beautiful qui fait tant de mal à nos modèles sociétaux et économiques.

    La question que je me pose ? Combien de temps Valérie Pécresse va maintenir cette position ? Je n'ai pas le sentiment que la droite la partage, et à vrai dire, dans mon propre camp, le centre, le MoDem, je sais qu'on est favorable (à tort à mon avis) au Grand Paris. J'y vois depuis un moment le moyen de marcher sur la tête des maires de la petite couronne et plus, et ces derniers, pas fous, l'ont dans l'ensemble bien compris.

  • Philippine, génération montante du MoDem

    Philippine LaniessePhilippine, je la connais. Nous nous sommes rencontrés à l'occasion d'une réunion chez Béatrice, une élue MoDem, il y a quelques années. Philippine illustre de façon positive l'esprit du militantisme tel que je le conçois pas tel que je l'ai dénoncé dans mon précédent billet.

    Philippine n'est pas quelqu'un qui hurle, tempête, exige, réclame son dû. Ce n'est pas non plus quelqu'un qui veut faire table rase du passé, véhicule des idéaux grandioses et parle sans discontinuer des valeurs  du centre ou même des siennes.

    Philippine a la tête sur les épaules. C'est une jeune femme modeste, qui accepte de participer à une édification commune, même si ce ne sont pas ses idées que l'on met en avant d'abord, même si ce n'est pas elle que l'on promeut. 

    Philippine n'a pas de problème d'ego. Elle ne soumet pas à un chantage incessant ses co-listiers ni les principaux responsables politiques de son parti à l'aune de ses analyses personnelles et accepte les compromis. Elle ne juge pas non plus ceux qu'elle affronte ou au contraire avec lesquels elle s'allie sur des étiquettes mais simplement sur ce qu'ils disent et font ou ont fait. Droitier, gauchiste, sarkozyste, autant d'épithètes véhéments qui lui indiffèrent.

    Philippine est sûre de son éthique personnelle : elle n'a pas besoin de se réclamer de ses valeurs à tout bout de champ ni d'en parler sans cesse parce qu'elles fondent son engagement et que son action politique est simplement leur expression.

    En plus d'être intelligente, Philippine est une jolie jeune femme, ce qui ne gâche rien. Mais ce n'est pas pour cela qu'elle m'a convaincu de ré-adhérer au MoDem cette année. En fait, on n'a même pas parlé ensemble, ou, tout du moins, pas de ré-adhésion. 

    Philippine m'a convaincu simplement par son action et ses préoccupations. Pas de posture politicienne quand elle s'exprime, de l'intérêt et du pragmatisme notamment sur le thème de l'emploi et de l'alternance, pour lesquels elle a des idées à proposer et à mettre en application. Elle a, à cet effet, bien en tête la possible déclinaison francilienne du Made in France en lequel je fonde tant d'espoirs, à l'instar de Bayrou.

    J'ai de la chance, Philippine Laniesse est une nouvelle élue au conseil régional d'île de France, puisqu'elle figurait en bonne position sur la liste de Valérie Pécresse (je rappelle que le MoDem a fait alliance avec la candidate de la droite). Je vais donc pouvoir l'interpeller, lui proposer le fruit de mes propres réflexions, et j'ai bon espoir de pouvoir l'inviter à répondre à quelques questions ici, sur ce blog, sur le devenir de l'île de France au fil des mois qui vont passer.

  • Face au complotisme, le projet salvateur et si particulier de Bayrou

    Notre société souffre de plusieurs maux, mais à mon sens, le plus dévastateur d'entre eux, c'est le complotisme et sa soeur jumelle, l'irresponsabilité. Quand j'analyse le développement du djihadisme, je vois bien qu'il ne serait pas possible pour lui de prospérer sans ce terreau fertile en maux les plus funestes. Le complotisme s'alimente de deux fécondes nourrices que sont la paranoïa et l'irresponsabilité. Plutôt que de saisir son sort à bras le corps, on préfère voir le mal chez l'autre, ailleurs, quitte à l'inventer de toutes pièces. L'antisémitisme se développe sur la même base et avec lui son avatar, l'anti-sionisme et les discours anti-israéliens qui l'accompagnent. Le Juif devient la cause universelle du mal. De sinistres individus tels que Soral ou Dieudonné en font leur beurre. Le Front National  retire de larges bénéfices de ce principe actif, mais pas seulement : la propagande d'États importants en fait le fond de son commerce, Russie en tête pour citer un exemple édifiant.

    Le coup de gueule de Périco Légasse me gêne par exemple à plus d'un titre. C'est devenu un lieu commun que d'accuser la classe politique d'avoir conduit la France là où elle en est. Oh, je ne l'excuse pas bien sûr, mais j'aimerais rappeler que la France, c'est nous ! Oui, Nous, les citoyens français. Notre pays est aussi ce que nous en faisons. C'est la facilité de trouver les causes de tous nos maux chez autre que soi-même.

    Que fait chacun d'entre nous pour s'améliorer, favoriser ses proches et aider son pays ? Qu'elle est loin la pietas  chère aux anciens Romains qui ne félicitaient de héros que ceux qui s'étaient voués au Bien commun ! Où sont-elles les sagesses pratiques antiques, stoïcisme, épicurisme dont l'individu était l'objet principal et l'idéal moral par l'action le vecteur principal ?

    J'ai aimé le Bayrou de 2012 parce qu'il a amorcé un projet fondé sur l'action personnelle. Il eût fallu qu'il poursuivît dans cette voie. Deux choses me plaisaient dans son discours : a) la volonté de ne pas accuser le mondialisme, l'Europe, une communauté ou qui que ce soit de nos maux b) l'idée que chacun d'entre nous pouvait agir concrètement. Ainsi, le développement de la consommation made in France est l'expression de cette manière bien plus intelligence de penser l'action politique. Il ne s'agissait plus de théories mais de choses concrètes : nous voulions que nos emplois restent en France ? Il fallait acheter des produits fabriqués en France, dans ces conditions.

     Il faut aller plus loin et ne pas avoir peur de mettre les Français face à leurs contradictions : nous aspirons à l'emploi, à l'aisance sans effort personnel. Je ne parle pas de l'antienne sur le travail tout sauf convaincante que l'on  chantonne sur tous les tons à droite mais du pouvoir économique personnel dont nous disposons. 

    Notre porte-monnaie nous permet d'acheter éthique, fair trade, biologique, bien-être animal, local et français. Oui, nous le pouvons, alors pourquoi ne le faisons-nous pas ? Pourquoi ne pensons-nous jamais à nous améliorer nous-mêmes avant de vouloir "changer la société" ? Changer la société, c'est un projet complètement dépassé. Aujourd'hui, le salut de la société passe par chacun d'entre nous. Changeons-nous nous-mêmes !

    J'ai bien aimé Bayrou pour cela. Je crois que François Fillon tient un discours de responsabilité également, mais il existe une différence majeure avec Bayrou : il ne promet que des larmes et du sang. C'est une sorte de Père Fouettard quand Bayrou est le porteur d'un projet d'espoir (d'où le titre de son livre, d'ailleurs).

    J'analyse l'échec du MoDem 2007-2014 par l'arrivée massive de nouveaux militants fonctionnant à l'ancienne. Le plus effarant, c'est qu'ils ne s'en soient pas rendus compte ! Tous, ils ont aspiré à la reconnaissance personnelle, aux postes, aux honneurs, aux titres, à changer la société. C'était la valse des egos. Très peu ont vu le caractère philosophique et très particulier de la démarche de Bayrou. Le pompon, cela a été les auto-moteurs, devenus une force de contestation au lieu de constituer cette élite militante autonome à laquelle aspiraient François Bayrou et Marielle de Sarnez. Au fond, c'est cela qu'ils aiment, je crois : des militants adultes. «Responsable», «adulte», «libre», ce sont des mots que j'ai souvent entendu Marielle de Sarnez prononcer, elle qui partage avec François Bayrou la conviction que nous sommes fondamentalement libres de nos choix.

    J'ai été scié et déçu que les Libéraux ne comprennent pas cette démarche dont ils auraient pu s'emparer le moment venu. Au contraire, en 2012, ils ont meuglé avec les veaux de gauche "au nationalisme" quand Bayrou a promu le Made in France. Depuis, tout en conservant une parenté de pensée avec les libéraux français, j'ai un peu pris mes distances. Je trouve qu'ils pèchent à peu près autant que les communistes et l'Étatisme dont ils dénoncent avec constance les méfaits, en tenant un discours 100% idéologique et dogmatique. Dommage pour eux.

    Je crois profondément que Bayrou doit reprendre son programme de 2012 et achever ce qui a été initié : construire un projet de société organisé tout entier autour de l'individu et de son pouvoir. Je pense qu'un nouvel humanisme, ce serait cela. Si nous devions parfois partager quelques points communs avec les Verts (détestables par tous les autres aspects) c'est ce goût pour la responsabilité. Malheureusement, les Verts limitent cette vision à certains aspects de l'écologie, et encore. Ils aiment beaucoup interdire, ces amis du "il est interdit d'interdire"...

    Oui, je crois que proposer l'alternative que je discerne dans le projet de Bayrou est souhaitable dans notre société. Je crois enfin qu'il ne s'agit pas de verser dans l'individualisme, mais, bien au contraire, de favoriser l'intelligence collective, spontanée. Les individus, quand on les laisse libres, qu'on les informe et qu'on leur donne les moyens d'interpréter le monde, sont capables de s'organiser. Bayrou cite souvent le projet Wikidedia qui l'impressionne beaucoup. Eh bien ce que je proposer, c'est de wikipédier notre société et d'accepter les décisions des Français pourvu qu'ils en assument les conséquences. A nous, les politiques responsables, de les leur montrer, de les leur expliquer, de proposer, et, aux Français d'interpréter et de faire leurs choix.

  • Ça retombe toujours sur les femmes.

    J'ai suivi les enfilades qui ont suivi la sortie dégueulasse et infecte du Docteur Lecoquierre sur les femmes qui votent Front National. Pour mémoire, je rappelle qu'il appelait à les faire violer, et, dans l'ignominie, ce salopard n'hésitait pas à en rajouter une couche en suggérant que le viol soit le fait d'hommes noirs ou arabes. Ce type est un chien, parce que derrière l'ironie de façade, il y a en réalité bien une conception racialiste de la société qui s'exprime. Cela dit, ce n'est pas mon sujet.

    En parallèle, j'observe que du côté de l'islamisme, ce sont toujours des femmes voilées qui sont agressées et pointées du doigt, jamais les barbus eux-mêmes.

    In fine, dans tous les cas de figure, ce sont toujours les femmes qui en prennent plein la face. Coupables faciles et souvent moins portées à se défendre contre la violence...

    La misogynie n'a pas vraiment de couleur politique, même si, il est vrai, certaines factions politiques et/ou religieuses lui ouvrent la voie plus que d'autres.

    Un type comme Lecoquierre trahit bien ce qu'il est au fond. Et ceux qui s'en prennent aux femmes voilées montrent bien qu'ils détestent au moins autant la femme derrière le voile que le voile lui-même.

  • De race blanche et pas honteux...

    Minable Bartolone. J'avais trouvé déjà lamentable d'asservir les victimes des attentats à son élection sur twitter lorsqu'il avait ajouté sur son compte un tag appelant à voter pour lui afin de rendre hommage aux victimes. Mais là, face à Valérie Pécresse, il a franchi un pas dans l'indignité.

    Je vais faire une révélation : je ne suis pas un renoi, un rebeu, je suis céfran. Et le céfran, il emmerde Bartolone et sa race blanche.

    Je trouvais déjà le programme de Bartolone moins bon que celui de Valérie Pécresse, sans compter que comme député il a soutenu toutes les réformes socialistes pourraves. Mais je vois en plus que c'est un sacré connard. Ce pauvre type essaie d'instrumentaliser le rejet du FN pour mettre en difficulté Valérie Pécresse, une femme politique honorable et intelligente.

    C'est d'autant plus débile qu'on sait, avec les scores monumentaux du Front National, que ce genre d'arguments est juste contre-productif. Je soupçonne fortement Bartolone de tenter de coincer Valérie Pécresse afin de l'amener à devoir se justifier et perdre ainsi des voix sur sa droite. 

    Mais Valérie Pécresse n'a pas à se justifier, elle n'a jamais mangé de ce pain-là. C'est Bartolone qui amène le débat dans la boue qu'il affectionne. Imbécile. Moi, j'aime bien les serre-tête, abruti.

    Quant à la Seine Saint-Denis, je ne me vanterais pas à la place de Bartolone. C'est vraiment le contre-exemple, en termes de développement, de structuration du territoire, de délinquance, et de politique de l'immigration. 

    Enfin, il n'y a rien d'infamant à demeurer à Neuilly ou Versailles. Pas plus qu'en Seine Saint-Denis, au demeurant.

  • La droite est dans l'impasse

    Je me demande ce qu'il va advenir de la droite. Elle n'a plus de réserves de voix, le FN ayant capté tout ce qu'il y avait à capter, et les centristes ayant fait liste commune dès le premier tour. A l'inverse, le PS disposant d'un réservoir de voix avec les verts et le front de gauche peut espérer limiter la casse. Le PS et la droite feraient mieux de s'entendre pour réaliser des désistements là où c'est nécessaire. Le PS l'a proposé, mais Les Républicains adoptent une stratégie suicidaire. Ils se maintiennent même quand ils n'ont aucune chance de l'emporter. Six régions dans l'escarcelle du Front National, cela fait beaucoup sur un total de 13 régions seulement (bravo la réforme mal menée du gouvernement !).

    Je suis contre les fusions, je ne suis pas contre les retraits. Je pense que gauche et droite devraient laisser la possibilité aux modérés des deux camps (la majorité, en fait) de ne pas laisser le FN prendre le pouvoir. 

    En tout cas, il ne faut pas s'affoler et tenter de récupérer par tous les moyens les électeurs front national en s'aventurant sur les terres du FN. Il faut rester ferme sur ses idées, les développer et démontrer leur bien-fondé aux électeurs.

    Pour ma part, je reviendrai sur les propositions de Valérie Pécresse pour l'île de France tout au long de la semaine et je démontrerai que ce sont les meilleures pour tous ses habitants.

  • île de France : je sais bien quoi ne pas voter mais pas encore quoi voter...

    J'ai du mal à me déterminer pour mon vote de dimanche.

    Ce dont je suis certain, c'est de ne voter ni PS, ni FN, ni Verts, ni Front de gauche. Mon camarade centriste, Olivier, a fait un travail fort salutaire : il a décortiqué le programme d'à peu près toutes les listes. Il a écrit plusieurs billets et il faut "feuilleter" son blog, bien sûr, cela ne représente que son avis, mais c'est suffisamment rare et utile pour mériter d'être souligné.

    Voyons donc les candidats :

     

    • Valérie Pécresse (Les Républicains-UDI-MoDem) - pourquoi pas.
    • Claude Bartolone (PS) - hors de question. Z'avaient qu'à pas propulser des réformes de merde.
    • Wallerand de Saint-Just (FN)- je peux aussi foutre le feu à ma maison
    • Emmanuelle Cosse (EELV) - non, ni khmers rouges, ni khmers verts
    • Pierre Laurent (Front de Gauche) - la spoliation organisée, très peu pour moi
    • Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière) - voir ci-dessus, le côté secte en plus.
    • Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) - des propositions intéressantes, mais le souverainisme, c'est niet.
    • François Asselineau (Union populaire républicaine) - crypto-facho : ferait passer le FN pour un parti gauchiste.
    • Aurélien Véron ("Aux urnes citoyens") - des bonnes idées, mais le côté libéral furieux (ubériser le transport, par exemple)  indispose la douceur centriste du libéral modéré que je suis
    • Dawari Horsfall ("Liste d'union citoyenne") - sorte de gauche-like en version associative. Rien d'original.
    • Valérie Sachs ("Nous citoyens pour l'île-de-France") - Je connais Valérie. J'aime bien lee
    • Sylvain de Smet (Fédération libertaire unitaire ouverte) - Déjà, il y a libertaire, c'est à dire probablement anarchiste. Non catégorique.
    • Nizarr Bourchada ("Union des démocrates musulmans français") - quelques idées intéressantes mais un versant communautariste et lobbyiste très clair (abrogation de la circulaire interdisant le port du voile en sortie scolaire, enseignement de l'arabe, promotion de la finance islamique et cetera...). Donc, non.

    Il reste donc :

    Valérie Pécresse (Les Républicains-UDI-MoDem)

    Valérie Sachs (Nous citoyens)

    J'ai lu le programme de Nous citoyens. Le problème, c'est qu'il est franchement très light. J'aime bien leur charte d'engagement, je sais que Valérie Sachs a des idées intéressantes, mais franchement, la plate-forme d'action de ce mouvement n'est pas assez élaborée. Recalés.

    Conclusion

    Il ne reste que Valérie Pécresse.