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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 363

  • Ecologie des Bisounours

    Au sein du landernau politique de la Toile, une nouvelle espèce est apparue depuis quelques mois : le bisounours.

    Si a "bisounours" attitude est transpartisane, elle se pare toutefois volontiers d'oripeaux oranges, usurpant l'éclat de cette magnifique couleur comme le coucou qui pond son oeuf dans le nid des autres oiseaux. 

    Le Bisounours manifeste son existence par de bruyantes démonstrations d'affectivité. Parent proche du mouton de Panurge, il se déplace rarement seul mais presque toujours en bande et communique par des onomatopées qui lui sont propres. Nous en avons relevé quelques unes pour l'édification des esprits curieux : "bisous", "Gros bisous", "je t'apprécie", "mon bisounours adoré" , "affectueusement" et cetera...

    Par essence, l'émotivité débordante du Bisounours étouffe toute forme de pensée construite. Là où le Bisounours passe, l'intelligence trépasse. 

    Si le Bisounours paraît de prime abord d'un naturel doux et avenant, en réalité, il n'en est rien et son comportement tourne vite à l'aigreur. En effet le moindre des travers du Bisounours, par dedelà son insondable vacuité, est de cultiver une très haute image de lui-même. Aussi s'étonne-t-il  très rapidement de ce que personne ne prête attention à ses récriminations et autres vains glapissements sans consistance. De là, son étonnement se mue en aigreur, puis, cède à la rage furieuse. 

    Les Bisounours adorent se congratuler entre eux et ont le plus grand mal à imaginer qu'une autre forme de vie ou de pensée que la leur existe.

    Le profond narcissisme des Bisounours peut les conduire à s'affronter, mais, jamais sur le terrain des idées, idées qui leur font généralement défaut. Toutefois, terrorisés à l'idée d'exprimer une pensée autre que bisounourse, ces courts affrontements tournent bien vite à l'effusion dégoûlinante de bons sentiments aussi hypocrites qu'inconsistants. 

    Les Bisounours ont le plus grand mal à faire face aux contrariétés de toutes sortes et aux aléas de l'existence politique, d'autant qu'ils s'imaginent irremplaçables. La défaite permanente de la pensée qui les habite, associée à une incapacité fondamentale à se projeter dans l'avenir les conduisent, la plupart du temps, à renoncer tà toute forme d'efforts, y compris intellectuels.

    On a longtemps hésité chez les naturalistes à classifier précisément cette espèce, à mi-chemin de la hyène et du vautour. Toutefois, certains érudits éclairés ont vu en eux une sous-espèce particulièrement affamée de charognards.

    Certaines femelles bisounourses sont très agressives et hargneuses, et il ne fait pas bon les déranger dans leur tanière. Les mâles bisounours sont d'autant moins inquiétants, en dépit de leurs tentatives d'intimidation, que leur gabarit relève pour les plus agressifs du roquet, et pour les plus tempérants, du caniche frisé. Ils aiment, toutefois, à venir faire les beaux devant les femelles bisounourses, n'hésitant pas à défier bruyamment les autres créatures qui s'aventurent sur leur territoire.

    Au final, cette espèce est un peu à la politique ce qu'une nuée de sauterelles est à l'agriculture, d'autant plus que sa fécondité galopante assure sa propagation rapide : là où elle s'abat, elle ne laisse que ruines, champs dévastés et terres stériles.

     

    Prochains épisodes :

    Bisounours en colère

    Témoignage : un hérétique chez les Bisounours, descente au fond du Néant. 

  • OGM, la position de Bayrou

    Bon, il ne me paraît pas inutile de rappeler quelle était la position de François Bayrou lors des élections présidentielles sur les OGM : je ne pense pas que cela ait varié. A ce sujet, je trouve aussi ridicule que nuisible l'attitude la gauche au Parlement. La question des OGM devrait être transpartisane : un élu communiste a proposé un amendement. Non seulement toute la gauche l'a votée, mais aussi Jean Lassalle, élu MoDem, Philippe Foliot, apparenté Nouveau Centre, et quelques députés UMP. Du coup, l'amendement est passé. La Gauche a parlé bêtement d'une victoire politique, n'ayant en vue que son succès politicien. C'est pitoyable comme attitude. C'est une victoire pour les Français et pour leur santé, pas pour la gauche.

    L'un des trois députés UMP, François Grodidier a ensuite présenté un amendement qui renforce la protection des cultures traditionnelles : il a été amendé à l'unanimité et avec le soutien de Borloo. Il faut se réjouir de qui va dans le bon sens,sur des sujets graves, plutôt que de hurler victoire chaque fois que l'adversaire politique semble trébucher.

     Voici, en tout cas, les propositions de François Bayrou :

    "Je me prononce pour un moratoire sur les OGM, afin de sortir de la zone d'incertitude"

    " Nous manquons de savoir sur les risques que peuvent représenter les OGM. Nous avons donc besoin d’une démarche scientifique sur les effets réels des OGM et les risques qu'ils recouvrent.
    Afin de sortir de la zone d'incertitude, je saisirai, dès mon élection si elle a lieu, l’Académie des Sciences, pour que soit composée une une commission, comprenant en particulier des pharmacologues, qui fera la synthèse des connaissances sous la forme d'un rapport sur ce que recouvrent les OGM comme risque de dissémination, pour l'alimentation et pour la recherche pharmacologique .

    Ce rapport nourrira un débat national.

    Le sujet des OGM révèle le manque de démocratie dans notre pays. Comment peut-on accepter que, sur une question aussi importante, qui nécessite des débats approfondis,  les élus du peuple aient été tenus pour quantité négligeable ? C’est une preuve du dysfonctionnement de notre démocratie que le Parlement n’ait pas été invité à discuter des OGM.

    La transparence et la démocratie nous permettront de sortir du silence officiel maintenu en France sur cette question - alors qu'il y a aujourd’hui dans le monde 85 millions d’hectares de cultures OGM, dont 50 millions aux Etats-Unis, et que ces cultures se développent à vitesse croissante au Brésil, en Inde, en Chine.

    Cela doit aller de pair avec une grande politique de recherche française et européenne dans le domaine des biocarburants, des biomatériaux, de la chimie du végétal, des biotechnologies, du génome".

     Je pense en effet, qu'il est plus que temps d'ouvrir un vrai débat, et de rendre effectif une bonne fois pour toutes un moratoire. Le MoDem a tout intérêt à s'engouffrer dans ce débat, de manière non-partisane, contrairement à la gauche, et à le traiter. Par ailleurs, cela fait un moment que Jean Lassalle a fait des demandes en ce sens...Il s'était notamment adressé au précédent Ministre de l'Agriculture, sous la XIIème législature. Et il avait averti de longue date de la nocivité de l'activité du groupe Monsanto. Je rappelle d'ailleurs que Monsanto dispose d'études réalisées en interne sur les OGM et refuse de les rendre publiques...

  • Que permettait la loi à Chantal Sébire ?

    J'ai trouvé la loi Léonetti sur la Toile, mais, à vrai dire, je ne vois pas ce qui dedans  pouvait permettre de répondre positivement à la requête de Chantal Sébire. Je rappelle les références de cette loi :  J.O n° 95 du 23 avril 2005 page 7089 texte n° 1
    A l'article 1, on trouve la mention suivante :
    « Ces actes ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. Lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris. Dans ce cas, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie en dispensant les soins visés à l’article L. 1110-10. »

    Bon, évidemment, si on veut comprendre cet article, il est indispensable de connaître l'article L. 1110-10 :

    Article L1110-10
    Les soins palliatifs sont des soins actifs et continus pratiqués par une équipe interdisciplinaire en institution ou à domicile. Ils visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage.

    Le problème, en fait, c'est que la loi Léonetti évoque la possibilité d'interrompre un traitement, et non d'en administrer un spécifique. Cela dit, si je lis avec attention l'article 1, je peux l'interpréter ainsi : ne pouvant soigner Chantal Sébire d'un mal incurable, on pouvait peut-être lui administrer de très forte dose de morphine, au risque de provoquer une overdose, et ce afin de sauvegarder sa dignité. En même temps, pouvait-elle être considérée comme une mourante ? Probablement non, et c'est là où le bât blesse. 

    Je pense que l'article 2 de la loi va un peu dans le sens de ce que j'interprète : 

     « Si le médecin constate qu’il ne peut soulager la souffrance d’une personne, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qu’en lui appliquant un traitement qui peut avoir pour effet secondaire d’abréger sa vie, il doit en informer le malade, sans préjudice des dispositions du quatrième alinéa de l’article L. 1111-2, la personne de confiance visée à l’article L. 1111-6, la famille ou, à défaut, un des proches. La procédure suivie est inscrite dans le dossier médical. »

    Après une lecture attentive, je pense que cela correspond au cas de Chantal : je ne sais pas ce qu'en pensent les juristes... 

    Par ailleurs, je signale l'excellent dernier numéro de l'Itinérant (hebdomaire de lutte contre la misère et la précarité, vendu essentiellement par des sans-abris dans les rues) : on trouve donc dans l'édition du 31 mars au 06 avril (n°697) un entretien avec Jean Léonetti, l'auteur de la loi que je cite ici. Il confirme dès la première question qu'il est possible de supprimer toute souffrance physique ou morale en fin de vie même si c'est au prix de raccourcir la vie. Et il fait exactement le même raisonnement que moi sur les doses de médicament, je le cite :

    « De manière concrète, cela signifie qu'on a le droit, et même le devoir, d'utiliser tous les moyens thérapeutiques possibles pour supprimer la souffrance, même si, par les produits utilités, on est conscient que l'on hâte la mort

    Voilà qui me paraît très clair, et je ne comprends pas ce qui a empêché de faire rentrer Chantal Sébire dans cette catégorie. Comme le note Jean Léonetti, le droit à la vie est inscrit dans l'article 2 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme. On ne peut donc envisager un droit à la mort, c'est à dire l'euthanasie, sans être en contradiction avec cette convention. En revanche, on pourrait envisager une dépénalisation des homicides par compassion. A condition que les circonstances soient codifées et précisées, et bien sûr, dans un cadre médical.

    Il n'y  pas de position officielle du MoDem, du moins à ma connaissance, sur la fin de vie, et pas non plus de François Bayrou. En revanche, j'ai eu l'occasion d'en discuter avec Marielle de Sarnez, que la question intéresse. Marielle n'a pas adopté de position arrêtée, mais je crois que sa position se rapprocher sur certains points de celle de Jean Léonetti : elle est favorable à l'ouverture d'un débat sur la question, mais d'un débat de fond, et en attendant, d'utiliser toutes les ressources de la loi lactuelle pour les cas exceptionnels. Comme le relève Jean Léonetti, sa loi convient pour 95% des cas.

  • Rigueur : il faut annuler le paquet fiscal

    Je suis étonné que tout le monde le critique, mais que personne n'ait tout simplement demandé de revenir sur le paquet fiscal : François Fillon prépare un plan d'économie de 7 milliards d'euros. Patrick Artus dit qu'il faut que l'Etat réalise 10 milliards d'économie, dont un moitié sur les caisses de santé, pour revenir à l'équilibre budgétaire. Or, François Bayrou avait calculé que le paquet fiscal reviendrait à 14 milliards d'euros la première année, puis 17 milliards pendant 5 ans les années suivantes.

    Le calcul est aisé : en revenant sur le paquet fiscal, on peut arriver à des comptes en équilibre, et même rembourser un peu de notre monstrueuse dette.

    J'interpelle donc nos députés, toutes tendances confondues, afin de leur demander d'appeler à la remise en question  du paquet fiscal. Il n'est financièrement et budgétairement pas tenable.

    Il ne s'agit pas de politique politicienne, et je ne cherche pas à en faire un argument contre Nicolas Sarkozy ou le gouvernement (qui au contraire prouverait ainsi son sens des responsabilités) mais vraiment l'intérêt de la France.

    Comme le dit le proverbe latin, errare humanum est, sed perseverare diabolicum.

    Nous n'avons pas les moyens de mener cette politique fiscale : ANNULEZ, s'il vous plaît, Monsieur Fillon, Madame Lagarde, le PAQUET FISCAL !

    J'ajoute qu'il existe certainement des moyens de mieux répartir l'impôt, afin de ne pas faire fuire les capitaux, sans pour autant perdre des recettes fiscales. Je ne rappellerai jamais assez l'idée de Bayrou sur l'ISF qui était de taxer à un pour mille tout le monde, mais sans aucune niche fiscale. Recettes identiques, mais taxation supportable pour tous. 

  • Non, François Bayrou n'est pas seul !

    Lu sur le blog de Philippe Gonon (MoDem Besançon) 

    Les 23 tetes de liste municipales Modem dans les villes de plus de 100 000 habitants signent et publient une lettre ouverte.

    A l’aune de certains commentaires ou aux vues des déclarations de quelques nostalgiques de l’UDF, les Français pourraient croire François Bayrou isolé. Il serait barricadé avec quelques irréductibles dans la forteresse de ses convictions et de son ambition.

    L’image est plaisante mais nous voulons dire combien elle est fausse. Nous qui avons conduit des listes Modem dans 24 villes de France de plus de 100 000 habitants affirmons ici combien les convictions et les ambitions portées par le président du Mouvement Démocrate sont partagées. Nous incarnons la nouvelle génération annoncée pendant la campagne présidentielle

    Nous sortons du clivage gauche-droite, nous n’acceptons pas les vieilles recettes qui usent la foi de nos concitoyens en la démocratie, nous proposons un modèle de développement économique mieux partagé, nous choisissons le développement durable et l’Europe est notre horizon politique.

    Nous avons montré, dans cet exercice politique fondateur que sont les élections municipales, notre capacité à rassembler des équipes et à porter un projet différent de ceux du PS et de l’UMP. Certes les résultats sont parfois en deçà des objectifs mais nous sommes tous conscients d’avoir posé les fondations.

    Le Mouvement Démocrate est une organisation naissante, encore dans la transition avec la structure héritée de l’UDF et son fonctionnement n’est pas exempt d’erreurs et de ratés. Pour autant, grâce à l’enthousiasme des militants, notre mouvement s’est installé dans le paysage politique à l’occasion de ces élections et nous comptons aujourd’hui un bon nombre élus, reconduits ou nouveaux. Aussi sommes nous prêts à prendre nos responsabilités et notre part dans l’organisation à construire pour demain.

    Notre engagement politique n’est en effet pas éphémère et nous sommes aux côtés de François Bayrou. Il a eu la lucidité d’ouvrir un nouvel espace politique et de dessiner les contours d’une France apaisée, ambitieuse et respectueuse de ses idéaux. Nous la bâtirons avec lui.

    Eric Lafond (Lyon), Philippe Berta (Nîmes), Christophe Hénocq (Argenteuil), Jean-Jacques Belezy (Limoges), Mireille Alphonse (Montreuil), Sylvain Canet (Boulogne-Billancourt), Yannick Leflot-Savain (Amiens), Philippe Gonon (Besançon), Gilles Artigues (St Etienne), Benoit Blineau (Nantes), Philippe Lailler (Caen), Hervé Cael (Nice), Chantal Cutajar (Strasbourg), Caroline Ollivro (Rennes), Bruno Ravaz (Toulon), Dominique Fanal (Le Mans), Clotilde Ripoull (Perpignan), Richard Morales (Villeurbanne), Mickael Cabon (Brest), François-Xavier de Peretti (Aix-en-Provence), Georges Fandos (Montpellier), Guillaume Lapaque (Tours), Michel Fanget (Clermont-Ferrand)

  • Vivre plusieurs vies en une seule

    Je viens de terminer ma promenade hebdomadaire sur le blog d'Axel, Page 2007, et je suis tombé sur une vidéo de présentation d'une jeune comédienne très intéressante. Hélène Merlin a tourné un petit court-métrage très original par lequel elle exprime ses motivations de comédienne. L'enchanteresse portebien son nom :-)

    Ce que j'ai aimé, c'est qu'elle commence par présenter, à l'aide de bandes en V8 de son enfance les différents métiers qu'elle a envisagé d'exercer, puis, faute de pouvoir choisie, la solution qui s'est naturellement imposée à elle : devenir comédienne ! En effet, seul l'acteur peut interpréter tous les rôles. Très bien vu, et très bien pensé. L'idée me plaît beaucoup, et cela prouve aussi que cette jeune actrice a réfléchi sur son métier et ses motivations profondes. L'aspect multi-forme du travail de l'artiste acteur est particulièrement prégnant dans ce petit court-métrage que j'invite à aller visionner. Axel, me semble-t-il, s'est donné pour but de promouvoir de jeunes talent qui auraient sinon du mal à éclore dans la nasse médiatique, qui laisse souvent bien peu de place aux jeunes pousses. C'est tout à son honneur, d'autant que cet effort est totalement bénévole de sa part.

    En tout cas, pour le coup, il en a clairement détecté un. Je précise d'ailleurs qu'il propose une filmographie plus complète et représentative sur film7.com.

  • De Panurge au Grognard : hommage !

    1318577865.jpgIl m'a trop fait rire, le Grognard, dans une de ses dernières notes, avec son mouton orange. Question : à votre avis, que symbolise le mouton orange bêlant à souhait ? Moi, j'en ai une bonne idée, et comme cela correspond assez bien à l'idée que je me fais d'une partie de la blogosphère MoDem (je vais encore me faire des amis, moi...) j'ai décidé de l'intégrer dans ma bannière, hé hé :-D

    Une piste : cela se passe dans le Quart-Livre de Rabelais, au chapitre VIII. Voici ce que fait Panurge pour se venger de Dindenault :

    « Panurge sans autre chose dire iette en pleine mer son mouton criant & bellant. Tous les aultres moutons crians & bellans en pareille intonation commencèrent soy iecter & saulter en mer après à la file. La foulle estoit à qui premier saulteroit après leur compaignon. Possible n'estoit les en guarder. Comme vous sçavez estre du mouton le naturel, tous iours suyvre le premier, quelque part qu'il aille. Aussi le dict Aristoteles lib. 9. de histo. animal. estre les plus sot & inepte animant du monde. » 

    Bon, tout le monde n'a pas étudié l'ancien français, mais je suis sûr que tout le monde va comprendre quand même, hé hé... 

     

    EDIT : ah, la photo serait d'une certaine little cat, finalement, et représenterait un mouton punk... 

  • Positions du MoDem sur les sujets d'actualités

    En fait, je réagis à une note de Benoît Charvet, parce que ce bordel de merde de blog JDD à la con me filtre mon commentaire en me soutenant mordicus que je suis injurieux (Benoît n'est pas en cause, c'est leur saloperie de merdre de filtre qui est en cause).

    Voilà ce que je lui ai exactement répondu :

    Faudrait  peut-être se renseigner, Benoît avant d'être péremptoire...
    Bayrou a réagi sur l'Afghanistan.
    http://heresie.hautetfort.com/archive/2008/03/31/afghanistan-bayrou-reagit.html
    Pour la grande bretagne qu'est-ce que  tu veux que l'on dise exactement ?
    Pour les droits de l'homme, Bayrou est de longue date favorable au boycott et depuis bien longtemps, bien avant que le Tibet ne soit à la une de tous les médias.
    http://www.bayrou.fr/opencms/opencms/propositions/chine.html http://www.chine-informations.com/actualite/chine-bayrou-reitere-sa-menace-de-boycotter-les-jo-de-pekin_6236.html
    Pour l'enseignement, tu sais bien  que l'éducation était le seul poste auquel il était  prêt à garantir les moyens.
    Pour les OGM, cela fait un moment que Lassalle demande l'arrêt de leur production. http://heresie.hautetfort.com/archive/2007/06/19/jean-lassalle-affronte-monsanto.html
    Bref, où est le problème ?
  • Je ne comprends pas ce que l'on reproche à Rachida

    Il y a des fois où la blogosphère m'interpelle. Je passais faire mon petit tour mensuel chez Versac, et voilà-t-y pas que je tombe sur une prophétie politique macabre.

    Le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne suis pas un fervent soutien de Rachida Dati, mais, là, tout de même, pourquoi monter en épingle ce qui relève d'une simple conversation de filles, au demeurant assez marrante.

    D'accord pour que l'on dénonce les connivences, mais là, cela ne relève pas de la connivence. Si l'on va par là, des politiques de bords opposés se tutoient aussi et cela ne gêne pas plus que cela.

    Bref, sans jeu de mots, je trouve que c'est un mauvais procès. J'ai cru comprendre que backchich.info était aussi de la partie. Je pense qu'il ne faut pas se tromper de débat, et qu'il vaudrait mieux se concentrer sur les réformes faites au Ministère de la Justice plutôt que sur ce genre de petites anecdotes.

    Bref, pendant que l'on disserte des boucles d'oreille des unes ou des autres, on ne surveille pas ou que peu l'évolution des lois et des mesures prises par la Garde des Sceaux. Revenons à l'essentiel, svp.

  • Une pétition pour le Grognard

    Je pense que beaucoup, au sein de la blogosphère, connaissent le Grognard. J'évite, généralement, les billets vraiment 100% internes à la blogopshère MoDem, mais là, il y a urgence. Le petit Grognard envisage de laisser tomber son blog à plus ou moins brève échéance. Ce serait fort dommageable pour la blogosphère MoDem, pour le MoDem, et pour la Toile en règle générale, sans parler du Petit Grognard lui-même.

    Quand on a construit à la force du bras un blog avec autant de références et de notoriété, un avis souvent original et grognon, capable de ramer à contre-courant de l'opinion commune, on n'a pas le droit de le torpiller.

    Allons donc en masse sur son blog, ou bien là où ils se trouve pour le convaincre de modifier ses plans.