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Delanoë - Page 9

  • Le marché de dupes de Bertrand Delanoë

    Il y a des jours, j'vous jure....Bertrand Delanoë a trompé uen première fois les électeurs modérés, notamment les sociaux-démocrates qui se reconnaissent dans la démarche du MoDem mais s'imaginaient qu'ils pouvaient indifféremment voter pour les le PS ou le MoDem à Paris.

    Mais l'homme, ayant compris l'intérêt de la manoeuvre, récidive ! il parle à nouveau de partenariat...APRES le second tour ! Or, après le second tour, nous risquons de ne plus avoir d"élus, ou alors un seul.

    Il n'y aura donc pas de partenariat, mais en faisant croire cela, Bertrand Delanoë espère siphonner l'électorat du MoDem. Cela sera sans moi, et cette manière machiavélique de faire de la politique devrait être sanctionnée. La meilleure réponse à apporter à cette vile manoeuvre politicienne, c'est de voter pour le MoDem afin de montrer que l'on ne tombe pas dans le piège. Bertrand Delanoë s'apprête donc à tromper une seconde fois l'électorat modéré.

    A Paris, une seule solution : VOTER MODEM. Désolé, je j'aime pas crier sur mon blog, mais je suis tellement scandalisé par la méthode de l'homme, que je n'ai vraiment plus aucune sympathie pour lui. 

  • Ségolène tâcle Bertrand...

    Je viens d'écouter Ségolène Royal sur France Info, et, plus je l'écoute, et plus je suis conforté a posteriori dans mon choix d'avoir voté pour elle au second tour des présidentielles. C'est autre chose que le père Bertrand...Elle a évité de le critiquer nommément, mais soigneusement expliqué en long et en large que les Socialistes devaient élargir leurs majorités, notamment vers le MoDem, et qu'elle était une agitatrice d'idées nouvelles au sein du PS. Il est vrai que Delanoë serait plutôt sur des combats d'arrière-garde, lui...

    Bien vu Ségolène ! 

  • François Bayrou condamne le sectarisme de Bertrand Delanoë

    François Bayrou estime que Bertrand Delanoë a "fermé la porte" à un accord électoral avec la candidate du MoDem Marielle de Sarnez à Paris avant le second tour des municipales pour des "raisons internes au Parti socialiste".

    "Je suis absolument certain que les électeurs de Paris, majoritairement, avaient envie qu’il y ait cette nouvelle majorité plus ouverte. Et puis, Bertrand Delanoë, pour des raisons internes au Parti socialiste a fermé cette porte, montrant ainsi qu’il se plaçait du côté de la fermeture", a déclaré sur Europe 1 le président du MoDem. "Je pense que beaucoup d’électeurs parisiens ne seront pas satisfaits de cette fermeture", a ajouté le candidat à la mairie de Pau. Le maire PS de Paris a décliné le partenariat de second tour que lui proposait Mme de Sarnez préférant un accord de fusion des listes avec les Verts, ses alliés traditionnels
    .

    C'est marrant, tout de même : je me rends compte que je me suis époumonné dans le désert pendant des mois à propos de Bertrand Delanoë et ses amis. J'ai toujours pensé que cet homme-là n'était pas un social-démocrate, mais un homme d'appareil, et sur le fond un idéologue sans grand génie. 

    Bertrand Delanoë est un homme qui ne prend pas de risques. Il se garde bien de critiquer Nicolas Sarkozy, afin de préserver sa popularité, et il table sur l'esppoir de prendre le contrôle du PS en ralliant les franges les plus radicales, mais aussi, en vue de la présidentielle, sur l'élimination du centre.

    Mais c'est un calcul à court-terme, car il n'aura aucune légitimité dans l'avenir, pour appeler le centre à le rejoindre. Ségolène Royal a eu cette intelligence, elle au moins, de comprendre que l'avenir ne se préparait pas entre les deux tours d'une élection présidentielle, mais de longue date. 

    J'espère que ceux qui ont approuvé le positionnement de François Bayrou en 2007, c'est à dire d'un côté en dehors des grands systèmes, mais de l'autre, sur des positions à la fois courageuses et modérées, ce qui est aussi original qu'atypique, auront à coeur de préserver cet esprit en votant pour ce qu'il reste de candidats MoDem à Paris au second tour des élections municipales.

  • Paris 7ème : faut-il voter Véronique Delvolvé-Rosset ou Laurence Girard ?

    291616682.jpgJe copie ici la réponse que j'ai faite à une lectrice du blog de Véronique Delvolvé-Rosset qui envisageait de voter Laurence Girard, dans le 7ème arrondissement de Paris après avoir voté pour Véronique au premier tour. Son ambition est de défendre le pluralisme, et elle semblait penser que de voter pour les socialistes y contribuerait dans l'arrondissement. Je lui ai répondu avec quelques vérités bien senties à propos de monsieur Delanoë et ses amis.

    Il y a un principe de vases communiquant : Madame Dati n'augmentera guère son score, elle aura donc le même nombre de conseillers de Paris.
    Après, l'équation est très simple : soit Véronique Devolvé-Rosset obtient un score supérieur à celui de Laurence Girard, et c'est elle qui sera la conseillère de Paris, soit c'est l'inverse et le siège revient aux Socialistes.
    Les Socialistes auront une majorité écrasante à l'issue de ces élections : est-ce utile d'en rajouter une couche ? De plus, comme ils méprisent et détestent les arrondissements réputés bourgeois, comme le 7ème ou le 16ème, voire le 15ème, vous n'aurez à attendre d'eux que des désagréments.

    Tenez, je vous parie qu'au nom de l'ambiance festive chère à M Delanoë et ses amis, le Champ de Mars deviendra un grand champ d'expérimentation pour les nuits blanches, les fêtes à Paul, et les rumbas de Pierre, et cetera.. avec tout son cortège de déjections et d'incivilités en tout genre.

    Quant à avoir ne serait-ce que l'ouverture d'une demi-place de crèches, vous pouvez commencer à chercher tout de suite une assistante maternelle ou une nounou (pour lesquelles Delanoë a restreint sévèrement l'allocation paris petite-enfance universelle qui existait, au fait...).

    Voilà...merci les Socialistes, merci Delanoë...pas étonnant qu'ils ne veuillent pas s'allier avec le MoDem. Vous êtes toujours sûr(e) que vous voulez voter pour eux ? Je peux vous donner d'autres arguments. Parce que Véronique Delvolvé--Rosset, elle, vous pouvez être certain(e) qu'elle défendra les intérêts des habitants de cet arrondissement
    .

     

  • Delanoë se moque ouvertement du MoDem !

    Bertrand Delanoë a déclaré vouloir "bâtir un partenariat orginal avec le MoDem" mais seulement après le second tour !

    Sûr de remporter la mairie de Paris, Bertrand Delanoë s'essaie au persiflage. Il sait bien que le MoDem aura sans doute très peu d'élus, vorie aucun. Rendez-vous dans le désert en somme.

    C'est là la vraie face de l'homme, et je n'en suis aucunement surpris. Je pense en revanche, que les anciens électeurs du MoDem qui ont voté pour lui ont été trompés. Trompés, parce qu'il a laissé croire qu'un accord était possible, avec l'intention de ne rien en faire à moins d'être dos au mur. Delanoë est dans la logique du congrès d'Epinay : c'est un homme du passé, et non de l'avenir.  Il est souhaitable pour le PS que ce soit la ligne réformiste de Ségolène Royal qui l'emporte, car aucun accord ne sera possible entre ps et MoDem dans le futur avec un homme comme lui.

    Pour ma part, je ne peux plus voter pour une liste MoDem, mais je peux encore voter au second tour, dans le 15ème arrondissement de Paris.

    Il ne me reste que la liste UMP ou la liste de Gérard d'Aboville. En juin dernier, j'avais voté pour Anne Hidalgo au second tour, pour les législatives, mais cette fois, le PS m'a définitivement écoeuré. 

    Un pouvoir sans limites n'est pas bon pour Paris, d'autant que toutes les vboix originales disparaissent. Adieu le Modem à Paris, adieu aussi le groupe Paris Libre qui montrait de l'ouverture d'esprit sur beaucoup de sujets.

    La majorité de Delanoë sera écrasante et elle écrasera tout. En face, l'opposition UMP n'aura à l'esprit que les éventuels chausse-trappes qu'elle pourra lui glisser sous les pieds.

    Et nous...eh bien nous essaierons de construire l'avenir par d'autres biais que l'action municipale. 

  • MoDem à Paris : Marielle, Philippe et Véronique, vous serez nos hérauts !

    1333516960.jpgDans l'Antiquité, le héraut, à ne pas confondre avec le héros (ni avec l'Hérault, d'ailleurs), était un officier chargé de faire connaître une déclaration solennelle ou d'annoncer une nouvelle importante. Le héraut par excellence, dans l'Iliade d'Homère, c'est Talthybios. Après sa mort, il deviendra le protecteur des ambassadeurs, et de fait, on a trouvé un sanctuaire qui lui était consacré à Sparte. Son autorité morale est telle, qu'il peut, au chant II de l'Iliade, séparer dans la mêlée les deux plus puissants héros engagés dans la Guerre de Troie, Ajax et Hector.

    C'est ni plus ni moins le rôle qui est désormais dévolu à Marielle de Sarnez, Philippe Meyer et Véronique Devolvé-Rosset au MoDem. La nouvelle importante, c'est qu'il y a une autre manière de faire de la politique, dont n'a pas voulu en son temps la droite parisienne et que récusent désormais Bertrand Delanoë et ses comparses socialistes. Ainsi, bas les masques, nous savons clairement à quelle gauche nous avons affaire désormais.

    Une remarque au passage : en mai dernier, après avoir longuement hésité, j'ai fini par me décider à voter pour Ségolène Royal au second tour, trouvant des convergences entre ses idées (pas celles du PS) et celles de Bayrou. Plus récemment, j'ai critique le manque d'engagement de Delanoë, alors que Ségolène Royal prend des risques, elle, au moins. Son appel tout récent à des alliances entre le PS et le MoDem montre une véritable modernité chez elle, et le sectarisme jospinien d'origine trotkiste  qui est la marque de Delanoë et de son clan. Si jamais un jour, il faut faire à nouveau un choix entre PS et UMP (ce que je n'espère toutefois pas) Je pense que l'électorat centriste saura se souvenir des choix de Bertrand Delanoë ce jour-là.

    La balle est désormais dans le camp des Parisiens. La seule manière d'espérer rééquilibrer (un peu) le pouvoir écrasant dont va désormais disposer Bertrand Delanoë, c'est de porter au score le plus haut  les listes MoDem, et si possible leur donner même une victoire dans le XIVème, dans le VIIème ou dans le Vème arrondissements.

    Pour espérer avoir une écologie responsable, c'est désormais l'unique issue. En effet, les verts les plus radicaux et extrémistes, confortés par les cadeaux de Bertrand Delanoë, pourront continuer à sévir, et notamment leur guerre inexpiable contre les automobilistes parisiens (rappelons que leur dernière idée, c'est de taxer le périphérique). Nous savons, qu'à l'issue de ce scrutin, les communistes qui ne pèsent presque rien vont disposer d'un groupe, et le MoDem qui pèse plus de 9% pourrait ne disposer d'AUCUN conseilller à Paris. Ce serait un incroyable déni de démocratie, pour les électeurs démocrates, pour les Parisiens, et pour les candidats démocrates et les idées qu'ils portent. C'est pourtant le risque que nous courrons, mais que nous assumons. 

    A tous ceux qui ont du coeur et de l'intelligence, au MoDem, je dis simplement que nous devons nous mettre au service de nos hérauts, et en faire nos héros. C'est aux démocrates de bonne volonté de faire un effort. Je ne parle évidemment pas pas des charognards qui se complaisent à égrener des mauvaises nouvelles en accusant ceux qu'ils auraient du soutenir, n'eût été leur surdimensionné égo, mais bien de ceux qui sont prêts à retrousser leurs manches.

    Il nous reste une semaine. Unissons nos forces, faisons notre possible, le reste est entre les mains des Parisiens. 

    NDLR : source du logo => http://www.cas-p.net/ 

  • Paris : ne rejetons pas d'office une alliance avec l'UMP

    Le score du MoDem à Paris, sans être une réussite n'est pas non plus un échec sanglant. En fait, paradoxalement, il souffre tout simplement de son homogénéïté ! Personne en-dessous de 6.5%, mais du coup, très peu au-dessus de 10% ! On peut pester en songeant que Corine Lepage rate le second tour à 28 voix près, et surtout, qu'il n'y ait pas eu moyen de faire un tocket Pernin-Lepage dans le 12ème.

    Certains de nos candidats frôlent les 10%, mais...ne les dépassent pas. Ne nous leurrons pas : nous ne sommes pas incontournables à Paris, tout du moins pour monsieur Delanoë et ses amis. Monsieur Delanoë nous méprise de longue date. Depuis le mois de septembre, il nous considère comme le parti le moins clair de Paris. Il cherche à nous humilier.

    Bien des aspects me font tiquer dans le programme de Madame de Panafieu, mais elle tend la main au MoDem et est prête à négocier sans conditions avec nous. Nous devrions en tenir compte.

    Il y a toutefois deux cas très douloureux : Tibéri et Cavada. Il ne me paraît pas pensable de soutenir le 1er, sous quelque forme que cela soit, et le second a tellement craché sur nous que je ne me vois pas travailler avec lui.

    Mais pour tous les autres, nous devrions ouvrir des discussions sans tabou, car, après tout, nous pourrions aussi amener la droite parsienne à évoluer, et, de ce fait, être en mesure de présenter une véritable alternative au programme socialiste et vert.

    Il est vrai que l'UMp propose un programme plus éloigné du nôtre que le programme socialiste, mais nous pouvons certainement parvenir à des accords. 

    En tout cas, si finalement nous choisissons l'indépendance (ce qui est à mon avis le pire des choix pour nous, car nous aurons, d'après mon calcul, entre 0 et 1 élu et nous ne pourrons pas faire valoir nos idées) pour moi qui n'ait jamais voté pour l'UMP, à titre personnel, je ferai le choix d'un rééquilibrage à Paris.

    Je pense que l'arrogance socialiste, qui ne connaît plus de limites, sa sérieusement besoin d'être secouée. 

  • PS, MoDem, deux cultures différentes

    J'ai déjà eu l'occasion d'écrire un billet sur la philosophie du programme parisien du MoDem . Clairement, la méfiance réciproque qui existe entre les socialistes et le MoDem, c'est que eux sont des socialistes, et nous, nous sommes des libéraux. Des libéraux qui se penchent sans doute actuellement davantage sur leur côté gauche, mais des libéraux avant toutes choses.

    Ceci signifie que l'individu est au coeur du projet du MoDem, mais aussi de ses solutions. Toutefois, comme les Démocrates sont des libéraux pragmatiques, ils ne sont pas hostiles par principe aux interventions des pouvoirs publics. Par exemple, Marielle de Sarnez n'est pas hostile a priori à une municipalisation de la distribution de l'eau. Mais contrairement à Bertrand Delanoë, elle demande à ce qu'un cahier des charges soit établi et proposé aux entreprises privées, afin d'obtenir le meilleur service à meilleur coût. De l'efficacité avant toutes choses, dans la gestion de la ville, voilà le maître mot des initiatives MoDem. 

    Ceci fait que socialistes et démocrates tendent tout de même à se regarder en chien de faïence, l'esprit d'entreprise et d'initiative étant tout de même passablement étranger à la pensée socialiste... 

  • Paris : accord MoDem-PS plus qu'incertain

    Un accord entre le MoDem et le PS à Paris me paraît s'éloigner pour une raison très simple : Bertrand Delanoë désire être majoritaire à lui seul, et à défaut, disposer d'alliés inconditionnels. Or, il sait très bien que le MoDem se comportera de manière indépendante au Conseil de Paris, qu'il tient absolument à blinder pour se mettre à l'abri de toute mise en minorité.

    Rien ne fera renoncer Marielle de Sarnez, et la plupart des têtes de liste MoDem à leur liberté. Chacun ira donc sans doute de son côté, et, passé le dimanche 09 mars, on verra souvent trois couleurs distribuer des tracts.

    La seule alternative, ce serait que le MoDem fasse un score tellement important, qu'il devienne alors incontourable pour Bertrand Delanoë. Ce dernier n'aurait alors plus le choix, et serait contraint d'accepter les conditions du MoDem, qui, sur le fond, se résument en un mot : Liberté

    Le MoDem veut demeurer libre de voter en son âme et conscience sur les sujets qui intéressent les Parisiens, et non se retrouver contraint à suivre une logique partisane. 

  • Quel est votre maire de Paris ? (test)

    Amusant ce test réalisé par le journal l'Internaute : avec quelques questions posées, on est censé avoir une idée (tout de même fort uimprécise) du maire qui nous ressemble.

    Moi, voici mes résultats :

    Marielle de Sarnez (MoDem)
     
    6/10
     Bertrand Delanoë (PS)
     
    3/10
     Denis Baupin (Les Verts)
     
    1/10
     Françoise de Panafieu (UMP)
     
    0/10

    Sans surprise, évidemment...