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Ségolène tâcle Bertrand...

Je viens d'écouter Ségolène Royal sur France Info, et, plus je l'écoute, et plus je suis conforté a posteriori dans mon choix d'avoir voté pour elle au second tour des présidentielles. C'est autre chose que le père Bertrand...Elle a évité de le critiquer nommément, mais soigneusement expliqué en long et en large que les Socialistes devaient élargir leurs majorités, notamment vers le MoDem, et qu'elle était une agitatrice d'idées nouvelles au sein du PS. Il est vrai que Delanoë serait plutôt sur des combats d'arrière-garde, lui...

Bien vu Ségolène ! 

Commentaires

  • Mouais...
    De là à voter pour elle avec enthousiasme... :)

    Si elle avait été élue, je doute qu'elle ait eu autant de considération pour le MoDem.

  • Plus que le sectaire de Paris en tout cas. Et au moins a-t-elle le mérite de voir plus loin...

  • Nouveau venu sur Hautetfort, avons aussi une carte couleur orange.
    Allons revenir.

  • Bien d'accord avec vous.
    Ségolène nous respecte contrairement à la plupart des socialistes.
    Elle trouve légitime notre combat.

    Et : effectivement : ses interventions sont plus claires, plus développées, plus denses depuis son échec à la présidentielle.

  • Depuis qu'elle n'est plus tributaire de l'appareil du PS, cela va mieux, en effet...

  • A mon avis, la situation est plus compliquée que cela, d'où leurs stratégies respectives.

    1) d'un coté SR se positionne franchement dans une optique de conquête du PS, puis de son repositionnement, vers quelque chose qui serait effectivement le centre gauche, capable donc de travailler, voire de gouverner, avec le MoDem. C'est l'objectif 2012 pour elle. Au passage cela suppose l'abandon des alliances traditionnelles PS-PC, et le risque de perdre complètement l'électorat extrême gauche comme force d'appui de 2eme tour. Bref, elle parie sur la scission du PS en 2, ou au moins le départ inéluctable des plus "gauchistes" vers autre chose. C'est tout bénef pour Besancenot. Mais SR peut jouer tout de suite sa partie car elle n'a pas la problématique municipale à gérer.

    2) Delanoë pour moi joue plutôt un coup à deux bandes, mais il n'a pas les mêmes contraintes non plus. Il doit conserver sa mairie, et la majorité la plus stable possible durant les 6 prochaines années. Et pour lui, la majorité la plus stable reste encore l'alliance traditionnelle PS-PC-Verts qui ne lui a pas trop mal réussi au niveau local. De plus les Verts et le PC sont affaiblis par rapport à la situation précédente, ce qui l'arrange. S'il avait intégré d'une façon ou d'une autre le MoDem, il faisait exploser cette majorité, était fragilisé, sans pour autant être sûr de ne pas avoir avec le MoDem un allié beaucoup plus remuant.
    Ca, c'est le premier coup, destiné aux municipales actuelles. La situation aurait été fort différentes si les Verts avaient fait 2 points de moins et le MoDem 2 de plus...mais ce ne fut pas le cas !

    Mais après, BD lui aussi est confronté au problème interne au PS. S'il a des ambitions nationales, et il semble qu'il en ait, il ne peut rien envisager sans un rapprochement à un moment donné avec le MoDem. L'alliance PS-PS-Verts est toujours minoritaire dans le pays. Par contre l'alliance gauche modérée/Modem peut être majoritaire.
    Je ne serais pas étonné qu'en cours de mandature, Delanoë commence a "donner des gages" au MoDem sur la compatibilité des deux formations.
    Je crois que ce n'est pas totalement par hasard si, tout en expliquant qu'il conservait son alliance traditionnelle, il a pris soin en même temps d'expliquer qu'il avait longuement hésité et qu'il comptait proposer après le 16 mars un "partenariat original" avec le MoDem.
    A Paris, il n'en a aucun besoin. Du moins pour le moment. Mais il ne ferme aucune porte à un éventuelle changement d'alliance au moment propice...

    Delanoë je crois est tout sauf un imbécile. C'est même un type beaucoup plus pragmatique qu'idéologue, et assez fin stratège. En agissant ainsi, il gagne sur tous les tableaux :
    - il met la pression sur ses alliés traditionnels, à qui il n'a de cesse d'expliquer qu'ils sont remplaçables à tout moment.
    - il met la pression sur le MoDem, tout en le flattant un peu, pour s'assurer de sa neutralité, voire d'une certaine sympathie. Ce faisant il s'assure aussi d'une opposition quasiment inexistante avec la seule UMP.
    Même si c'est pas agréable pour le MoDem, le coup n'est pas mal joué du tout, bien au contraire.

    Il était plus ou moins question d'un poste d'adjoint au développement durable offert à Corinne Lepage. Elle ne peut plus y prétendre. Par contre il ne serait pas étonnant que quelques postes, dans l'exécutif ou au sein de son cabinet, soit proposés au MoDem d'ici peu.
    C'est sa deuxième bande, celle d'après le 16 mars.

  • On verra ce qu'il propose, mais je crois qu'il ne faut pas confondre idéologue et tacticien. Tacticien, ça, oui, je le crois, il l'est. Cela ne l'empêche pas d'être sectaire.

  • Bertrand, ke ne vois pas vraiment avec quels élus du MoDem Bertrand Delanoë va faire un partenariat ni lesquels il va pouvoir nommer dans l'exécutif... Il cherche au contraire à nous empêcher d'avoir le seul siège qu'on peut encore gagner !

  • C'est en effet son plan.

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