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Consommation et consumérisme - Page 2

  • 50 milliards de victimes par année ?

    Je me demande parfois si notre race, l'espèce humaine, n'est pas la plus féroce de tous les temps en ce qui concerne la prédation : je lisais récemment que nous abattons dans le monde près de 50 milliards d'animaux d'élevage par an et souvent, ces derniers sont engraissés dans des conditions assez atroces. 

    A dégoûter de consommer de la viande. Et pourtant, j'adore le roast-beef, par exemple.

    C'est assez difficile de faire face à ses contradictions, en fait : d'un côté, j'aime beaucoup les animaux et s'il fallait que je les tue pour consommer de la viande, je crois que je virerais végétarien car je n'en aurais vraiment pas le coeur, de l'autre, rien que de penser à un délicieux carpaccio de boeuf assaisonnée d'huile d'olive et de câpres, j'ai les papilles qui vacillent.

    Mieux : un faux-filet tendre et savoureux à souhait accompagné de frites maison et d'une succulente sauce au roquefort et me voilà au paradis des prédateurs.

    C'est dur de lutter contre sa nature.

    Tiens, ça me rappelle un livre que j'ai lu à mes trois petits quand ils étaient plus jeunes :

    lami-petit-tyrannosaure-L-1.jpeg

    C'est un petit tyrannosaure qui ne parvient pas à se faire des amis : chaque fois qu'il sympathise, au bout d'un moment, c'est plus fort que lui, il se jette sur son nouveau copain et le baffre.

    Finalement, c'est une souris qui en lui apprenant à cuisiner parviendra à l'aider à dominer ses pulsions.

    Voilà, quand je vois un mignon petit veau, d'un côté, je me vois bien lui faire un gros câlin à cette grosse peluche, et, de l'autre, je visualise mon assiette...

    C'est terrifiant. Parce que de l'autre côté, 50 milliards de vies qui disparaissent chaque année ce n'est pas du tout drôle. C'est même épouvantable.

    Au fond de moi, je ne puis m'empêcher de penser que le "bien", c'est de laisser ces pauvres bêtes vivre une vie paisible en me contentant de végétaux : ça tombe d'ailleurs bien parce que je raffole des crudités. Mais voilà, que l'on soumette mes sens offalctifs au délicieux fumet d'un steack saignant à souhait, presque bleu même, et je défaille...Envolés, idéaux et empathie pour nos amis les animaux.

    Je me répète. 

    En tout cas, c'est un vrai dilemme.

  • Adieu RPG valables...

    Bien que je ne sois pas vraiment un fan inconditionnel des jeux sur ordinateur, j'y joue de temps à autre.  Plus précisément : j'y ai joué par le passé. J'aime particulièrement les jeux de rôles. Il y a juste un problème, en fait : les MMORPG sont ennuyeux au possible. Passer son temps à taper dans le tas et accumuler richesses et objets enchantés s'avèrent assez vite lassant.

    Restent les jeux de rôle sur DVD et là, hélas, pas mieux, c'est la misère. En fait, la tendance actuelle, c'est de privilégier les graphismes et la diversité des manoeuvres des personnages que le joueur incarne. Malheureusement, le fond est totalement négligé. Un bon exemple du genre de nullités qui sortent depuis quelque temps, c'est le jeu qui fait actuellement un tabac, The Elder Scrolls : Skyrim. Nul à ch... Taper, taper et taper encore des heures et s'ennuyer comme un rat mort. Je jette un oeil de temps à autre sur les vidéos tirées du jeu et réalisées par des joueurs : cela ne donne pas envie.

    Il y a eu une époque où les concepteurs privilégiaient les scénarios : la grande époque des Baldur's Gate, par exemple (particulièrement le II) ou encore des extensions de Neverwinternigths comme Hordes of The Underdark, un vrai petit bijou.

    On m'a dit également beaucoup de bien de Planescape, mais je n'ai jamais pu tester le jeu. J'en ai en revanche les thèmes musicaux, plaisants à écouter (ce n'est pas Mozart ni Vivaldi, évidemment, mais pas désagréable pour autant).

    J'avais apprécié dans Baldur's Gate II la volonté de donner une personnalité aux personnages non-joueurs et la multiplication des trames. Dans Hordes of The Underdark, joli et imprévu retournement de situation à la fin de la trame, et surtout, volonté discrète mais subtile de ne pas favoriser la tape mais l'intelligence tactique particulièrement dans le domaine diplomatique.

    Je m'imaginais à une époque qu'avec les progrès de l'intelligence artificielle et la puissance grandissante des processeurs, on s'orienterait vers des scénarios de jeu de rôle complexes laissant une large place à la réflexion et développant des trames arborescentes. J'imaginais aussi des personnalités de personnages non-joueurs toujours plus complexes et influant différemment sur les trames selon les rapports que les joueurs établiraient avec chacun d'eux.

    En fait, quelque chose se rapprochant tant bien que mal d'authentiques parties de jeu de rôle avec dés et Maître du jeu.

    Il n'en est rien.

    Est-ce que les joueurs de RPG sur ordinateurs sont de plus en plus débiles et dégénérés ? Pas impossible. Les assoiffés de puissance, les amateurs de tapes, chercheurs d'or en herbe n'ont, je le suppose, pas le moindre désir de se "prendre la tête". L'image brute, comme à la télévision, le zapping à la mode youtube, voilà leurs ambitions. Tout en mode passif et surtout pas d'intellect.

    Je ne suis pas du tout convaincu par les critiques positives sur les ElderScrolls, par exemple : pouvoir toucher à tout et parler de tout et de n'importe quoi aux divers personnages non-joueurs ne signifie pas qu'il y a une pensée profonde sous l'action.

    Il y a une évolution qui ne trompe pas au demeurant : Baldur's Gate était accessible à tout âge. Skyrim est interdit aux moins de 18 ans. Pourquoi si ce n'est qu'au fond, on a privilégié les aspects graphiques violents plutôt que l'intelligence du jeu ?

    Consolation : on nous annonce une sortie très prochaine des éditions I et II de Baldur'gate, revues re corrigées. J'aurais préféré la suite, mais c'est mieux que rien.

    Bon, attendons de voir...

  • Endives : l'entente est peut-être illégale, mais est-elle illégitime ?

    endive.jpegTout le monde connaît l'endive, ce sympathique légume au goût certes amer, mais truffé de vertus nutritives : de malheureux endiviers du Nord et de la Picardie viennent de se faire taper sur les doigts pour entente illicite sur les prix. Alors autant j'entends parfaitement les accusations d'entente illégale quand on parle de téléphonie mobile, de syndics, de gros du bâtiment, d'internet et cetera, mais franchement, pour des endives...

    Moi, je réécris un peu l'histoire telle qu'elle a certainement dû se dérouler : les endiviers trouvaient que les prix d'achat des endives étaient très bas, et, du coup, ils se sont communiqués des infos pour tenter de résister à la pression de la grande distribution. Ça peut largement se comprendre, d'autant qu'avec les concentrations de plus en plus importantes dans ce domaine, il y a des marges terribles qui se dégagent avec de très fortes pressions sur les producteurs.

    A deux euros le kilo, je ne pense pas que cela soit la ruine d'acheter des endives. En plus, les sociétés touchées sont déjà en difficultés financières. L'Autorité de la Concurrence ferait bien de tourner ses regards davantage vers les distributeurs.

    Moi, je vous suggère la préparation suivante, en parlant d'endives : vous les faites cuire d'abord à la vapeur, et, en parallèle, vous faites chauffer dans une poêle des tomates et de l'huile d'olive jusqu'à obtenir un ramollissement des tranches de tomate. Ensuite, vous placez les endives avec le mélange, et vous laissez griller légèrement le tout (faut que ça soit un peu brûlé mais pas trop) en ajoutant du beurre. A la fin de la cuisson, un gros zeste de citron, évaporation partielle de l'eau et du jus, et hop, le tour est joué.

    Ah non, pardon, j'ai oublié : après avoir ajouté les endives, mettez aussi dans la poêle du jambon blanc ou encore du bacon (mais plus tard, si c'est du bacon) et laissez un peu griller, comme je le disais (mais pas trop, ça doit être léger). Vous verrez, l'amertume s'adoucira d'autant qu'elle sera contre-balancée par ma technique de cuisson et de préparation. Au fait, si le bacon est très gras, modérez l'huile et le beurre : le mieux, dans ce cas, c'est de faire griller l'ensemble dans un mélange de la graisse du bacon et d'huile végétale avec un soupçon de beurre (une grosse cuillerée tout de même).

    Servez, mangez puis revenez chez l'hérétique pour lui dire ce que vous pensez de sa recette :-)

    P.S sinon, en salade, crue, avec du roquefort, de l'huile de colza (mélangée à une autre huile) et du vinaigre de framboise (de bonne qualité) ou de Xerès (vive l'Andalousie), c'est très bon aussi et plus rapide. Osez quelques tomates cerise et du basilic à côté, c'est à dire dans un ravier, sans mélanger les deux préparations, et mangez en même temps dans l'assiette, sans mélanger, mais par bouchées successives. Un délice !

  • Tuffery, jeans made in France, retour sur article. Paria aussi !

    Souvenez-vous, j'avais fait part ici de mon étonnement après avoir trouvé des jeans made in France, à Florac, très précisément, à des prix très inférieurs à ceux des grandes marques. Marianne2 avait partagé mon étonnement et avait repris le billet. Eh bien il y a des jours sympas comme celui d'avant-hier où on se dit qu'on n'écrit pas entièrement dans le vide. J'ai appelé le magasin de Florac pour procéder à un échange , parce que voyez-vous, à force de passer mon temps à écrire des billets bidon devant mon ordinateur, du coup, je ne bouge pas, et comme je demeure statique, je prends du gras. Or, les jeans de Florac taillent petit. J'ai dû donc me rabattre sur la taille supérieure. J'ai profité de l'occasion pour échanger quelques mots avec l'un des trois frères : en fait, non seulement ils ont eu connaissance du billet, mais ils ont eu une augmentation subite des commandes par internet ! Plus d'une cinquantaine de jeans supplémentaires en un mois ! Je ne dis pas que cela relance la production de textile en France, évidemment, mais c'est toujours ça de gagné. Finalement, ce n'est pas neutre d'être repris dans un webzine comme Marianne2 (plus de 10 000 lectures là-bas). Quand j'y pense, si un JT avait simplement signalé les faits, les commandes auraient certainement explosé.

    Allez, hop, pour la bonne cause, je rappelle l'adresse, ou plutôt, allez voir sur le site !

    Cela dit, j'ai approfondi mes investigations, et j'ai découvert un marchand de textiles breton qui produit également local : Paria.

    Sur les jeans, ils ne sont pas particulièrement concurrentiels (près de 100 euros pièce soit 40% de plus que Tuffery) mais ils proposent pas mal d'autres produits. Notamment, j'adore leur tee-shirt de l'Arsenal de Brest, rouge et blanc. Je sens que je vais en commander pour mes fistons. Ils sont magnifiques. 22.50 euros/pièce, ça me semble largement acceptable si c'est de la qualité.

    Une petite remarque sur leurs jeans : Paria les fait certifier exempts de substances indésirables par un organisme de certification écologique, Okeo Tex.

    Et, au fait, Parisiens ou Franciliens qui êtes plus d'un quart de mes lecteurs, il y a un magasin 10, avenue du Maine dans le 14ème à Paris. Cela vous évitera les frais de port qui sont loin d'être négligeables !

    Ce qui est rigolo, c'est que comme leur gamme est assez étendue, ils ont aussi des bodies et des bavoirs pour les tout-petits. J'aime bien le body "risque de marée noire". Ecolos bobos, il est aussi pour vous, à moins que vous fassiez partie de cette détestable engeance qui fait l'écolo à peu de frais, c'est à dire en paroles, et achète dans le même temps les polos fabriqués par le prisonnier de goulag nord-coréen ou l'enfant des ateliers chinois. Là, au moins...

    Les sweats sont  compétitifs : moins de 30 euros ! Quand ils sont face à des articles soldés, évidemment, ils sont un peu plus chers, mais en période ordinaire, ils font largement face en termes de prix. Là encore, tout dépend de la qualité, évidemment, mais mes derniers achats à bas prix m'ont appris que mauvaise qualité ruine : ras-le-bol des tee-shirts/sweat déchirés au bout de quelques mois.

    Baskets montantes à 49 euros, idem, si ça tient, c'est à comparer aux nike et compagnie qui sont à plus du double.

    Objectivement, c'est original : ados boutonneux désireux de vous fondre dans la masse de vos semblables mais à la recherche de singularité, ces baskets sont faites pour vous.

    Bon, eh, oh, je ne vais pas non plus me farcir toute la boutique, et d'ailleurs, j'escompte bien finir tout de même sur une note politique.

    L'existence de ce magasin, ses prix, plus qu'honorables, valident à nouveau les observations de Bayrou sur le Made in France. Ce n'est pas plus cher de produire chez nous à qualité égale. Même du textile. La preuve avec Tuffery à Florac et avec Paria à Brest (qui dispose toutefois d'une chaîne de magasins).

    Les réactions de la classe politique ont été particulièrement minables et le demeurant lorsque Bayrou fait valoir cette idée-phare. J'entends très souvent les moqueries, mais qui a observé un jour la mer en Bretagne ou en Normandie, sait que la vaguelette qui se soulève au loin peut finir en vague de deux mètres quand elle vient se briser sur la côte.

    Quoi qu'il advienne de Bayrou dans cette campagne, j'espère qu'il restera quelque chose de son programme, même s'il n'emporte pas la présidence de la République. Mais vu le mépris par lequel il est traité par les autres forces politiques (je parle du programme) j'ai plus que quelques doutes là-dessus. Et pourtant, Robert Rochefort, l'un des principaux conseillers économiques de François Bayrou a calculé qu'il suffirait d'une hausse de 10% de notre budget consacré au Made in France pour rayer d'un coup de crayon notre déficit commercial.

  • Quelques nouvelles de mon lave-vaisselle français

    J'ai entendu Bayrou dire ce matin que bien des Français pouvaient mettre deux euros de plus pour acheter français. C'est aussi mon avis. Il faisait référence aux malheureuses qui travaillaient pour Lejaby et se trouvent privées d'une existence de labeur.

    Moi, je pense tout de même qu'il y a d'abord un problème de distribution : tenez, ce sont les soldes, actuellement. J'ai fait donc un stock de linge et vêtements divers. Mais faute de temps, je commande par Internet ou je vais dans des enseignes aux choix étendus. On n'y trouve jamais de produits français, et, pour être franc, cette année, je n'ai vraiment pas le temps de me rendre sur 36 sites différents pour sléectionner un panel de vêtements français. Quand j'achète occasionnellement, OK, mais là, je suis sur une logique d'achat en gros.

    A mon avis, c'est une dimension que Bayrou doit introduire dans son programme. Ce n'est évidemment pas simple, parce qu'il est difficile pour l'État de dicter à la grande distribution ce qu'elle doit proposer ou non.

    Pour revenir à mon lave-vaisselle Brandt (Salut la Roche sur Yon, c'est là-bas qu'il est fabriqué), je ne puis que m'en réjouir. Niveau bruit, c'est clair qu'on l'entend nettement moins que mon ancien whirlpool qui n'avait pourtant que 4 ans. Côté séchage, pas de soucis pour les programmes longs. En revanche, pour les programmes très courts (30 minutes surtout), c'est un peu juste, mais largement acceptable.

    L'hâbitacle est très bien pensé. Dans le whirlpool, je ne pouvais passer de très grandes assiettes. Dans le Brandt, c'est possible. En outre, il y a un astucieux système, pour les couverts, qui permet de les fixer dans une sorte de couvercle troué tête en haut. La panier à couverts du bas se divise en deux zones de même que ce couvercle. On peut donc fixer un demi-couvercle et laisser la seconde partie du panier libre. La panier en question glisse sur toute une rangée d'assiettes. Selon le chargement du lave-vaisselle, on peut donc le placer à droite ou à gauche. Bien pensé.

    Il y a un second panier à couverts, mais petit, plutôt pour les petites cuillères, qui se trouve à l'étage supérieur. Côté verre, il y a un bon système pour les verres à pied : on parvient facilement à les bloquer sur les rangées latérales, contrairement au whirlpool. A ce sujet, j'en profite pour dire que Miele ne fait pas mieux sur ce point. Mes parents viennent d'en acheter un, et les verres à pied continuent à s'y promener ou s'entrechoquer désespérément...

    Pour mémoire, mon lave-vaisselle français est un Brandt VH13TFB. Une dernière particularité : il est produit par une SCOOP ! Oui, je m'explique : Brandt a été racheté par Fagor, maque espagnole, qui est elle-même une émanation de la SCOOP basque Mondragon ! Une incroyable épopée à lire sur Wikipedia. Cela dit, malheur à deux, les salariés français ne sont pas des socios et ils ne bénéficient donc pas de tous les avantages inhérents à ce statut...

  • Sonnez, tocsins, j'ai acheté un lave-vaisselle made in France !

    Et voilà. Ça n'a pas été facile de convaincre ma moitié qui était plutôt orientée "qualité allemande", mais après lui avoir fait valoir a) un classement Que choisir b) l'absence de profondeur de mon porte-monnaie c) le caractère moralement satisfaisant de l'achat, nous sommes devenus les heureux possesseurs d'un lave-vaisselle Brandt, produit à 100% en France. Aucune erreur, sa certification figure ici sur le site de Veritas : l'utile équipement de cuisine est produit à la Roche sur Yon, en Vendée. Comme quoi, le Made in France façon Bayrou, ça marche dès qu'on est informé.

    Ce qui est comique, en revanche, ce sont les techniques de vente au sein du staff technico-commercial chez Darty. Pour tenter de vendre les extensions garantie à 5 ans, on fait valoir que l'appareil va certainement tomber en panne dans les 5 ans parce qu'il comporte beaucoup d'électronique. Perso, j'espère bien en avoir pris pour 10 ans ! Au moins. Le lave-vaisselle est à 499 euros et son extension coûte 129 euros. Tu parles Charles. Il paraît qu'on a une réduction de 20% sur l'achat suivant si on on s'engage à signer l'extension. 20% de 500 euros, ça fait 125 euros, primo, donc, pas l'effet est neutre, et, de surcroît, cela signifie que Darty table sur le fait que les produits vendus sont de la m... en barre. 

    Très mauvaise technique de vente, j'ai failli me casser sans rien acheter.

    In fine, il y a une vraie satisfaction morale à posséder un objet bien de chez nous, sur lequel des machines et des mains françaises se sont penchées. Et tout ça pour un prix particulièrement compétitif.

  • Chaussettes françaises !

    Aaaaah ! J'ai enfin trouvé des chaussettes 100% Made in France ! Figurez-vous que je déambulais dans les rues de Paris à la recherche d'un cadeau pour mon frérot lorsque je vois sur mon chemin une boutique Arthur. L'heure étant tardive, je dois me décider, et comme je ne sais pas ce qui ferait vraiment plaisir à mon frérot, à tout hasard, je me rabats sur l'utile : la chaussette, quoi. Je maugrée par avance de ne pas avoir anticipé, parce que je connais les produits Arthur, et, en principe, ils ne sont pas fabriqués en France.

    Une fois entré, mon oeil acéré louche sur des chaussettes laine-coton qui me semblent de bon aloi. Et Soudain, divine surprise : je lis Made in France, chaussettes fabriquées à Troyes. Ça fait plaisir, ça, parce que moi, le Made in France, j'y suis extrêmement sensible. Je pense d'ailleurs que Bayrou a bien raison d'en faire l'axe majeur de son projet économique et de la planification incitative qu'il envisage pour ce faire.

    Tiens, c'est la fabrique hexagonale qui titrait il y a deux semaines, pour Noël faites des cadeaux Made in France. Ils ont même édité un catalogue du Made in France (ça, je trouve que c'est une excellente idée. Excellentissime. Je vais twitter leur catalogue et le partager sur facebook, google+ et cetera, tiens). Cela dit, les chaussettes que j'ai trouvées n'y sont pas. Je ne sais pas comment on pourrait mettre en place une sorte d'outil collaboratif du Made in France sur la Toile, recensant tout ce qui existe en Made in France vendu en France. Il faudrait évidemment les moyens de contrôler : il ne s'agit pas de se faire arnaquer, genre l'assemblage, ou pire encore, la conception seulement, se fait en France. Il faut que cela soit toute la chaîne. Je crois que Bayrou dans son État d'urgence prévoit d'ailleurs d'attribuer des pourcentages selon la proportion de réalisation en France. Bonne idée.

    Je crois que les Français sont souvent prêts à porter une attention particulière à ce qu'il se produit dans leur pays, un sondage de l'IFOP l'a démontré. Encore faut-il ne pas laisser des pans entiers de notre production s'expatrier...

  • Cabines d'essayage virtuelles

    En écoutant tout récemment une émission sur les modes, il m'est venu une idée, et d'ailleurs, je devrais la faire bèveter. La difficulté, on le sait, pour choisir des vêtements en ligne, c'est que l'on n'as pas d'idée claire du résultat final quand on les porte. Alors j'ai eu une lumineuse pensée : pourquoi pas mettre en place des cabines  d'essayage virtuelles ? Comment ? Eh bien en ouvrant un magasin sur Second Life, pardi ! Pourquoi Second Life ? Eh bien parce que la cabine d'essayage en tant que telle n'est pas suffisante : il faut pouvoir déambuler parmi ses semblables pour pouvoir constater l'effet produit par une nouvelle tenue, or, Second Life offre justement des lieux propices aux rassemblements sociaux les plus divers.

    Voilà comment les marques pourraient procéder : une slurl (lien vers Second Life) à partir de la boutique en ligne qui donnerait accès à une boutique virtuelle en 3D. Ensuite, sur le monde 3D, un modélisateur capable de réaliser rapidement un avatar d'après une photographie que pourrait lui envoyer chaque client. Il réaliserait un avatar à l'image du client/de la cliente. Ensuite, ce dernier/cette dernière n'aurait plus qu'à tester les vêtements souhaités.

    Pas mal, non ? Aux entreprise de proposer des solutions clés en mains avec un avatar prêt à l'emploi, ou alors de s'organiser afin de favoriser les inscriptions sur Second Life. 

    Idéalement, il faudrait demander à des blogueuses de mode ce qu'elles pensent de l'idée et si elles seraient prêtes à tester un tel système.

    Voyons du côté du top mode de wikio et lançons quelques bouteilles à la mer en espérant que les blogues que je vais taguer disposent d'un compteur pour repérer les backlinks et que l'idée les intéresse. Tiens, Garance Doré, Modissimo, Chiffons & co, Valentine, Pauline, sympa comme noms de blogues...

  • Saleté de poudre lave-vaisselle "verte"

    Et voilà. J'ai flingué mon lave-vaisselle à cause de la satanée poudre censée être écolo de Sun. Ils ont mis au point un bon concept, il y a quelques années : la capsule de poudre avec film qui se dissout 5 en 1. C'est censé faire tout, y compris diffuser l'anti-calcaire. Seulement voilà, comme un gros benêt, j'ai voulu faire mon écolo-bobo de ville, et j'ai acheté l'homologue écolo, censé contenir moins de détergents et compagnie, il y a quelques mois. Mais après un traitement intensif de ce produit de m...(fallait bien terminer la boîte) le résultat des courses, c'est que mes couverts,verres et assiettes sont couverts de calcaire. Je subodore qu'il doit en être de même pour les circuits de mon lave-vaisselle.

    Bon, j'avoue une négligence, je n'ai pas mis de Calgon ou autre sel régénérant. Faut dire aussi que j'ai arrêté ces saletés de sel depuis que j'en retrouvais la trace sur la vaisselle.

    En tout cas, mon whirlpool l'a dans les pales de lavage, et je suis bon pour le remplacer vu le bruit que font les moteurs.

    Conclusion  : ça sert à rien de faire son écolo, vous allez niquer votre lave-vaisselle,  vous allez casquer pour en racheter un, et en plus, le bilan écologique est désastreux puisqu'il faut remplacer le lave-vaisselle.

    Fait ch...ça tombe le mois des diverses taxes que Delanono a eu la bonté de multiplier par deux depuis qu'il a été élu pour le plus grand bonheur des andouilles qui ont voté pour lui (mais pas moi, hein...). Et comme l'impôt sur le revenu vient juste de passer aussi, je n'ai plus qu'à mettre mon blogue en vente...

  • Housses de compression

    C'est drôlement pratique ces machins-là, les housses de compression. En fait, j'ai découvert ça dans un norauto. En principe, c'est plutôt prévu pour les voyages, stockées sur une grille de toit de voiture. En pratique, avec un compactor (c'est la marque que j'ai), incroyabble comment on peut stocker une pile de draps, de couettes et d'oreillers en les réduisant à 20% de leur volume ordinaire.

    J'ai essayé de retrouver la société qui commercialise ces produits, et là, j'ai eu vachement de mal à trouver. Il y un site, bien sûr, et même des informations légales, mais elles ne fournissent pas d'éléments viables.

    Après avoir farfouillé en vain sur la Toile, je me suis souvenu que le site vantait le prix obtenu chez les Trophées de la Maison en 2007 et du coup, je me suis rendu sur le site de cette association de consommateurs-testeurs. Et là, paf, j'ai trouvé le nom de la société (qui figurait toutefois partiellement dans le mail de contact du site compactor) : CIE EUROPE. Hop, nouvelle recherche sur la Toile, et cette fois, j'obtiens une fiche d'identité.

    Bon, c'est une société du nord de la France, des Lillois, apparemment. Elle fait du commerce de gros. Ce  que je ne parviens pas à savoir, c'est si elle produit bien les compactor, elle-même, et, si c'est le cas, où exactement. En principe, les Trophées de la Maison récompensent des fabricants, donc, normalement, si la méthodologie affichée par cette association mancelle a été respectée, c'est bien CIE EUROPE qui produit les compactors.

    Si j'en crois une discussion débutée en 2005 sur un forum, à l'origine, ces machins-là avaient une tendance fâcheuse à se regonfler tous seuls. Avec le compactor, sans vouloir faire de pub pour la chose, pas de souci : j'utilise ça depuis deux ans, et ça ne bouge pas d'un pouce. Bien évidemment, pas d'effets d'humidité non plus.

    En tout cas, il semble bien que ce soient deux frérots italiens astucieux qui aient trouvé le moyen de proposer une version de la housse de compression fonctionnelle et efficace. Notez toutefois que je n'ai utilité que la version voyages. Je ne sais pas ce que cela donne pour les autres.