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  • L'infâme intoxication contre Marielle de Sarnez

    Je suis stupéfié par les accusations minables dont Marielle de Sarnez fait l'objet. Il se trouve que j'ai connu plusieurs assistantes parlementaires de Marielle, dont Philippine Laniesse, et que j'ai eu des échanges par mail à quelques reprises par le passé avec elles : leur teneur confirme à 100% ce que Philippine a déclaré à LCI. Il s'agissait en effet de communiquer et gérer les questions de Français europhiles ou non, auxquelles on peut d'ailleurs trouver des réponses sur le site de la Lettre de Marielle de Sarnez dont la contribution «l'Europe dans nos territoires».

    C'est quand même grave : le Front National qui est empêtré jusqu'au cou dans ses histoires d'emplois fictifs essaie de créer un écran de fumée en balançant des calomnies par le biais de son eurodéputée Sophie Montel.

    La méthode est particulièrement ignoble parce que tout n'est que mensonges. Il y a une vraie manipulation de l'opinion. Sophie Montel oublie un détail : c'est le Parlement européen qui a demandé à la justice française d'ouvrir une instruction. Rien de tel avec Marielle de Sarnez, parfaitement en règle avec l'Europe, puisque les activités de son assistante y sont déclarées et pointées.

    Je suis exaspéré parce que j'entends des appels à la démission sur la base d'une absence totale d'éléments.

    Et si je me mettais à accuser n'importe qui, des individus dont la tête ne me revient pas, de tout et n'importe quoi de manière publique, ce serait pareil.

    Je trouve que la presse joue un très mauvais rôle dans cette histoire. Elle présente plusieurs des eurodéputés comme soupçonnés et accusés alors que la justice française n'a en fait pas le choix de faire autre chose que d'étudier la lettre de calomnies de Sophie Montel. Voilà pourquoi elle ouvre une enquête.

    Je trouve le coup particulièrement minable et ignoble parce que je sais qu'il vise une personne que je sais parfaitement irréprochable et soucieuse d'honnêteté.

    Je ne connais pas tous les députés calomniés, mais cela m'étonnerait aussi, par exemple, que des eurodéputés comme Jean Arthuis ou Yannick Jadot aient quoi que ce soit à se reprocher.

    J'espère que le retour de boomerang sera terrible pour l'accusatrice et le parti qui la soutient.

  • l'affaire Ferrand, intox et désintox

    Sur l'affaire Ferrand, il me semble que la presse et nombre de commentaires ne prennent pas l'histoire par le bon bout. Les astuces qu'il a utilisées pour la Mutuelle de Bretagne ne me semblent pas poser problème, a fortiori si la Mutuelle est gagnante au bout du compte. Il s'agit d'argent privé, pas d'argent public, et il n'y a rien d'illégal, ce que la justice a très clairement établi. C'est bien pour cela qu'elle refuse, à raison, de se saisir de l'affaire.

    Ce qui coince, c'est l'autre point : avoir fait travailler son fils comme collaborateur parlementaire. Ce n'était pas certes illégal, et, à la rigueur, on pourrait admettre qu'il s'agit d'une mauvaise pratique révolue. Le problème, c'est que Ferrand fait partie de ceux qui l'ont ouvert le plus fort pour dénoncer ce genre de pratiques.

    Je déteste l'hypocrisie. Je déteste ceux qui disent «faites ce que je dis, pas ce que je fais». Ferrand fait partie de cette espèce, toute socialiste, qui a le don de me hérisser.

    C'est une erreur politique de continuer à le soutenir. C'est aussi une erreur morale.

     

  • Un modèle payant possible pour la presse

    Je vois que la presse a bien des difficultés : presque tous les magazines et quotidiens deviennent payants avec un système d'abonnement. Je pense que ce modèle pèche par un travers : si l'on veut lire un article, il faut systématiquement créer un compte et prendre un abonnement au moins d'un mois.

    Je pense qu'un système qui marcherait serait de proposer chaque article ou numéro du jour ou de la semaine à l'achat via paypal.

    Je renonce très souvent à lire une information à cause de cela : pas envie de créer un compte et de m'abonner durablement alors que seul un article m'intéresse.

    Parmi les magazines et quotidiens qui pour moi font les frais de cette absence de diversité d'offres, il y a le Parisien, auquel j'aurais très souvent acheté des articles s'ils mettaient en oeuvre cette solution, et Le point. Mais ce ne sont pas les seuls, Le Monde, Le Figaro, sont aussi concernés, je les consulte souvent.

    Bref, il faut faire comme en kiosque mais en ligne : pouvoir acheter à l'unité.

    Je tiens le pari que ça marcherait très bien et générerait pas mal de revenus.

  • La justice pour Bayrou, un sacré sac de noeuds

    Je ne doute pas que François Bayrou va conduire avec succès la loi sur la moralisation de la vie publique. Je dirais, en fait, que c'est le plus facile.

    La difficulté, et de taille, commence avec les prisons. Il y a un engorgement de folie dans les prisons. Même si on se met à construire maintenant les établissements supplémentaires nécessaires, ils ne verront le jour qu'en 2022.

    On a un vrai problème. Soit on laisse libres les délinquants, et ils récidivent parce que le laxisme mène à la récidive soit on les met en prison et ils récidivent aussi parce que les prisons sont devenues de véritables zones de non-droit surpeuplées.

    Il faut donc trouver, en attendant, une solution pour les vider. Et moi, je n'en trouve pas, du moins, pas compatible avec une politique de fermeté.

    J'ai quand même quelques pistes de réflexion.

    La première est plutôt un principe directeur : je pense qu'on ne devrait réserver la prison qu'à la violence. Tout délit qui n'est pas associé à de la violence devrait être puni par des amendes et des peines de suivi avec contrôle et bracelet électronique. Si déjà ça, cela peut libérer des places, cela me paraît une bonne option.

    La seconde concerne les étrangers en prison. Nous n'avons pas assez de places. Nous pourrions donc passer un accord avec les pays d'origine pour que les étrangers condamnés à la prison effectuent leur peine dans leur pays d'origine, quand c'est possible, naturellement, en nous engageant à payer la totalité des frais d'incarcération au pays dans lequel la peine serait effectuée. Cette mesure ne vaudrait que pour les étrangers susceptibles d'être expulsés. Pour les autres, ceux qui ont fait leur vie en France et y résident régulièrement, le régime applicable resterait celui qui vaut pour les natifs, mais, en revanche, puisque les permis de résider ne valent que pour dix années, on peut subodorer que leur pertinence serait réévaluée par la suite avec des modalités à définir. 

    Pour ne pas risquer des confusions fâcheuses, je pense qu'il faudrait éviter de mettre en prison les étrangers en situation irrégulière. Bien sûr, c'est illégal d'être en France sans passer par l'obtention d'un visa, mais ce n'est pas un crime et certaines situations sont désespérées. Le bracelet électronique pour quelqu'un  qui récidiverait suffirait, me semble-t-il, amplement.

    Pour préciser mon propos en l'illustrant, tous les individus qui harcèlent les femmes dans le secteur de La Chapelle à Paris sont à mes yeux tout à fait candidats à l'expulsion immédiate s'ils sont en situation irrégulière, et, s'ils sont en situation régulière, à recevoir un très sérieux avertissement sans plus de sommations supplémentaires par la suite. Cela dit, sur ce sujet, j'ai lu le compte twitter de Projet_Arcadie et apparemment, c'est une situation qui a atteint son paroxysme au fil du temps, donc pas lié aux migrants : je dis cela pour éviter les amalgames que je ne fais en aucun cas miens.

    J'avoue ne pas avoir d'autres idées dans l'immédiat et je pense que ce que je dis n'est pas suffisant pour assainir la situation. Il y a aussi un très gros travail d'éducation et de prévention en amont pour faire en sorte que nombre d'individus ne soient pas tentés de glisser dans la délinquance. Comme le dit Montesquieu, il faut qu'ils aient la certitude qu'une sanction sera appliquée, dès leur plus jeune âge, quand ils commettent un délit, c'est à mon avis déjà un aspect qui fait défaut, mais sans doute pas le seul du côté de la prévention.

  • Un gouvernement équilibré

    J'ai pris connaissance du gouvernement d'Édouard Philippe. Il m'a l'air clairement équilibré avec plusieurs bons choix : Marielle de Sarnez à l'Europe, évidemment, mais aussi Laura Flessel pour le sport, Lemaire pour l'économie , Blanquer à l'Éducation Nationale, Bayrou à la justice, Le Drian aux affaires étrangères, je risque de récapituler la liste : franchement, cela m'a l'air bien.

    A mon avis, la ministre qui va se trouver en première ligne, cela va être Muriel Pénicaud. Je ne la connais pas mais son CV m'a l'air de bon aloi. Elle va devoir mettre en place la loi-travail qu'espère Macron, cela ne va pas être commode.

    Pour l'instant, on peut dire que Macron a fait un sans faute. Je pense que cela devrait se traduire dans les urnes.

  • Éducation, travail, attention aux mauvais signaux...

    Je me défie tout à fait des noms que j'entends pour l'Éducation nationale à l'heure actuelle. J'ai d'abord entendu parler de Corinne Lepage : je ne sais pas trop ce qu'elle viendrait faire sur un ministère qui ne lui est pas familier. L'éducation ne doit pas être un ministère où l'on recase des alliés. Si elle devait être pertinente, c'est à l'environnement pour lequel elle a des idées intéressantes.

    Le nom de Laurent Bigorgne circule : c'est le directeur de l'Institut Montaigne. Dans le domaine de l'école, on peut dire que ce think tank fait partie de ce qui a été produit de plus nocif et fumeux de concert avec la pédagogolâtrie triomphante. C'est à nouveau des idéologues à la rue de Grenelle. Pire que tout et l'assurance que notre école va continuer à être démolie avec des idées et des propositions de merde. 

    L'institut Montaigne a hautement approuvé la réforme des rythmes scolaires (réforme de merde) et voulait également réduire les vacances scolaires d'été (idée de merde).

    Enfin, Laurent Bigorgne applaudissait des deux mains la réforme (de merde) du collège (la preuve ici) jugeant toutefois qu'elle n'allait pas assez loin. 

    Bref un TRÈS MAUVAIS SIGNAL si c'est lui le ministre de l'Éducation Nationale.

    Il n'y a pas que cela : il y aussi le travail.

     Vouloir faire vite pour une nouvelle loi-travail qui passerait par ordonnances c'est l'assurance de se ramasser en beauté, et, à vrai dire, ce serait bien fait. Je me suis fermement opposé à la loi El-Khomri et à son cortège d'injustices. J'espère bien qu'Emmanuel Macron n'a pas l'intention de remettre ça en l'état. Il doit bien comprendre que les Français ne le supporteront pas et que s'il véhicule une loi injuste, son quinquennat est mort. A

    Accessoirement, je suis parti pour le soutenir et lui donner une chance depuis le mois de février, mais il ne faudrait pas continuer à m'envoyer de mauvais signaux...

     

  • Marielle de Sarnez, une femme d'exception

    J'ai évoqué à de nombreuses reprises Marielle de Sarnez sur ce blog. J'ai fait état des livres qu'elle a écrits", comme Féminin au singulier, Petit dictionnaire pour aimer l'Europe, ou encore la lettre mensuelle qu'elle publie en ligne pour éclairer les débats du Parlement européen.

    Mais par dessus tout, j'ai souvent cité Marielle pour l'apport original et inédit qu'elle apporte à la politique française dans le domaine des idées :

    C'est d'abord sa vision de l'État, très atypique dans le paysage politique français : Marielle voit dans l'État, mais cela concerne aussi des échelons administratifs inférieurs, une force dont l'objet principal est de faciliter l'action de l'individu en société. Et quand je dis l'individu, pas seulement l'individu considéré isolément, mais aussi toute association qu'il est susceptible de constituer, c'est à dire principalement l'association ou l'entreprise. Cette perception de l'État est très rare en France où on le voit plutôt comme une institution dont le rôle est de tracer les grandes lignes, de contrôler et de diriger à coups de lois, de décrets et de normes de toutes sortes. Au MoDem, seul Yann Werhling, à ma connaissance, adopte des positions proches de Marielle, mais je le connais moins bien pour dire cela.  

    Cette approche de l'État est aussi l'expression d'un libéralisme tempéré et bienveillant dont le moteur n'est pas une compétition sauvage entre individus mais le respect des choix individuels. Et cela comprend la liberté de s'enrichir et de disposer d'une propriété privée, quelle que soit son importance. Je dis cela pour que l'on ne vienne pas me dire que la France insoumise aussi respecte les libertés individuelles. Il n'y a donc rien d'étonnant à voir Marielle de Sarnez siéger au sein de l'ADLE au Parlement européen, parce que ces libéraux-là sont l'expression la plus tempérée du libéralisme et non la caricature qu'on donnent parfois les plus extrémistes des libéraux.

    Mais la liberté que défend Marielle de Sarnez ne va pas sans justice et solidarité. La justice, c'est de donner à chacun la possibilité de s'exprimer et de tenter sa chance, et non de lui reprocher d'être parvenu à un statut digne d'envie. Il s'agit donc d'une égalité des chances que seul l'État peut garantir, mais qui repose toujours sur la liberté de choisir afin que chacun puisse accomplir son destin individuel.

    Et la solidarité, c'est d'accepter de tendre la main pour que celui qui est tombé puisse se relever. Cela ne signifie pas qu'il faut imposer brutalement celui qui a plus, mieux réussi, mais que l'État peut l'inviter par des mesures appropriées à développer son mécénat, qu'il soit personnel, quand on cotise pour une association caritative, ou qu'il soit public, quand une entreprise ouvre une fondation ou finance une institution culturelle.

    La conséquence de ces trois principes directeurs, dans l'action et la pensée de Marielle de Sarnez, est un profond respect des corps intermédiaires si chers à Montesquieu, car ils sont la garantie la plus solide que le pouvoir ne s'exerce pas par l'effet d'une volonté unique et imposée à tous mais au contraire que cette volonté soit plurielle. Les corps intermédiaires permettent aussi l'expression des minorités et garantissent également qu'une minorité ne soit pas opprimée ou méprisée par une majorité.

    Avec tout cela, il y a un tempérament propre à Marielle de Sarnez, et je peux un peu parler d'elle parce que je la connais un peu.

    On ne gagne pas facilement la confiance de Marielle : il y a toujours une méfiance initiale chez elle parce qu'elle jaugera toujours celui ou celle qu'elle a face à lui. Elle est infiniment respectueuse des choix personnels et ne reprochera pas à quiconque de l'avoir effectué à condition qu'il soit assumé, honnête et courtois. On a le droit d'avoir un avis différent, pas de cracher sur l'ami d'hier. Et des individus qui sont prêts à cracher sur ceux qu'ils ont embrassés la veille, je dois avouer en avoir croisé pas mal, pour ma part...Marielle accorde donc une vraie valeur à la loyauté.

    Il y a aussi chez Marielle un vrai détachement par rapport au pouvoir. Cette femme si pragmatique porte en même temps un véritable idéalisme dans l'action politique. Personne n'a pu l'attirer par des promesses de pouvoir, et, sa réaction toute récente, lorsqu'il y a eu quelques anicroches entre le MoDem et En Marche a été très éclairante de ce trait de personnalité : elle a demandé à être retirée de la liste d'investiture car elle ne voulait pas être la caution d'une injustice.

    Ce détachement a pour corollaire la droiture. Marielle de Sarnez  a des convictions fermes et fortes et n'en change pas au gré du vent, pas plus que ses amis cessent d'être des amis parce que des chemins divergent. Conséquemment, Marielle de Sarnez tend à penser qu'on peut toujours se parler et privilégie le dialogue. Avoir des idées différentes, avoir fait des choix politiques différents, ne doit pas impliquer de se jurer une haine éternelle. Voilà pourquoi elle a été étonnée et affectée par l'attitude des derniers députés de l'UDF en 2007 quand la création du Nouveau centre a tourné à l'obsession anti-Bayrou. Je me souviens très bien de l'avoir entendue à cette époque-là me dire «on peut avoir fait des choix qui nous séparent mais quand même se parler, c'est incroyable cette agressivité envers François».

    Parce que Marielle n'accorde pas aisément sa confiance, elle est aussi secrète. On ne peut parler directement avec elle que si l'on a gagné sa confiance et que si elle juge que son interlocuteur peut comprendre ce qu'il a y d'explicite et ce qu'il y a d'implicite dans ce qu'elle dit. C'est d'ailleurs beaucoup à cette aune-là qu'elle fait le tri parmi ses interlocuteurs.

    Pour faire un lien final avec la liberté qui lui est si chère, il faut dire que Marielle respecte d'autant plus les choix des autres qu'elle n'aime pas qu'on lui reproche les siens. D'une certaine manière, c'est à la fois sa force et sa faille, la cause fondamentale de son affinité avec un libéralisme tempéré mais aussi sa limite. Et c'est aussi la garantie de sa droiture. 

    Et ce qui en fait cette personne complexe pour laquelle j'ai vraiment beaucoup d'estime.

    J'espère vraiment qu'elle sera appelée à de hautes fonctions au sein du prochain gouvernement parce que la France la mérite et parce que je pense que notre sort sera entre de bonnes mains si c'est elle qui doit le tenir.

  • En Marche/MoDem, une alliance qui marche !

    Je n'ai pas pu résister à la tentation du jeu de mots facile. Les différends entre les deux formations se sont aplanies et je m'en réjouis.

    Les derniers sondages sont excellents. Nous nous envolons.

    Harris donne notre duo à 29% aux législatives, le FN et LR à 20% chacun, la France insoumise à 14%, le PS moribond à 7% et les autres formations à 3% ou moins.

    Si ces sondages prometteurs se concrétisent, nous pouvons espérer une vraie majorité à l'Assemblée nationale.

    En Marche est neuve, le MoDem a 10 ans à peine, et nous pouvons pour la première fois exercer le pouvoir afin d'appliquer nos idées économiques et sociales au devenir de la France.

    Certains points programmatiques seront à mon avis à améliorer, mais la base est saine.

     

  • Seul le MoDem peut garantir les promesses de Macron et d'En marche

    J'ai pris connaissance des 428 investitures d'En Marche hier. Je dois dire qu'elles sont séduisantes et qu'un beau travail a été accompli. Mais je suis en revanche très contrarié d'y voir le MoDem misérable.

    Soyons clairs : Emmanuel Macron s'est engagé à moraliser la politique et à rémunérer le travail justement auprès de François Bayrou. Il va de soi qu'il doit y avoir des garants de ces promesses. Ce ne peut être évidemment pas les investis d'En marche puisque c'est une demande du MoDem.

    Le MoDem doit donc disposer d'un groupe suffisamment conséquent à l'Assemblée Nationale pour s'assurer de pouvoir défendre les intérêts des Français.

    Je ne voudrais pas être désagréable, mais je rappelle qu'Emmanuel Macron voulait une loi El-Khomri puissance 10 et d'ailleurs, il a investi cette dernière.

    Moi, je suis fondamentalement hostile au contenu de cette loi, à plusieurs titres. Et François Bayrou, et avec lui le MoDem, s'était dressé contre les baisses de rémunération qu'elle entraînait. Je ne vois pas du tout d'un bon oeil Emmanuel Macron pouvoir agir à sa guise dans ce domaine.

    Mon vote et celui de pas mal d'autres électeurs du MoDem pourraient se déplacer si nous voyons que vous avons été victimes d'un marché de dupes et que notre partenaire politique ne nous paraît pas fiable.

    Qui dit qu'il va tenir le reste de ses engagements s'il commence déjà à ne pas en respecter un ?

    J'espère que tous sauront aplanir les différents et pour ce qui me concerne, je préviens que je n'ai pas l'intention d'être le dindon de la farce.

  • Les accusations délirantes de Corinne Lepage

    Quand on entend quelque chose de délirant on hésite toujours entre deux attitudes : soit on répond publiquement mais on risque de propager soit on renonce à alimenter le délire mais dans ce cas on donne l'impression de donner quitus à l'adversaire.

    Corinne Lepage accuse le MoDem d'emplois fictifs. C'est faux à 100% et je reconnais bien chez elle l'aigreur et la langue de vipère que j'ai côtoyée à quelques reprises au siège du MoDem.

    C'est extrêmement simple : une assistante parlementaire a été rétribuée pour un mi-temps sur l'enveloppe d'un euro-députée du MoDem. Elle a complété cet emploi à mi-temps par un autre mi-temps au siège du MoDem comme secrétaire. Et bien entendu, le deuxième mi-temps a été payé par le MoDem, les fiches de salaire sont disponibles. Cette assistante a été régulièrement vue à Bruxelles ou auprès de son eurodéputée, on frise la diffamation dans cette histoire. 

    Rien que de normal. Rien d'illégal. Encore heureux, dans ce pays, quand on n'a pas beaucoup de moyens, qu'on puisse cumuler des mi-temps.

    On se doute bien que s'il y avait là la moindre irrégularité le Parquet aurait réagi au quart de tour.

    L'accusation vient quand même de quelqu'un qui faisait campagne dans le dos contre le parti auquel elle était alliée dès 2009 et qui a poursuivi son oeuvre destructrice pendant les régionales de 2010. Comme par hasard, les accusations sont sorties après sa propre mandature car il faut bien dire qu'elle tenait son élection au soutien du MoDem et à rien d'autre. Dès qu'elle s'est présentée seule, en 2014, elle a fait un score ridicule. Comme pa hasard, le livre chargeant le MoDem est paru en 2015. Quel hasard...