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  • Pourquoi Pauleta est-il resté à Paris ?

    Je suis d'un oeil distrait de temps à autre les péripéties du football français, et les malheurs récents du Paris Saint-Germain ne m'ont pas échappé.

    Ce club a pourtant un joueur de très grande classe au sein de son effectif : un buteur qui marque, je parle de Pedro Pauleta, bien sûr. Voilà un joueur qui a reçu des offres des plus grands clubs, et qui a pourtant choisi de rester au sein d'un club qui dépérit de longue date.

    Etrange. Il a 35 ans et ne peut envisager de poursuivre bien longtemps sa carrière. Sans lui, Paris Saint-Germain serait peut-être déjà en ligue 2. Peut-être est-ce tout simplement qu'il aime bien Paris, pas seulement le club, mais plutôt la ville, dans laquelle il fait plutôt bon vivre.

    D'ailleurs, cette réponse, il l'a donnée à l'occasion d'un tchat en direct organisé par le Paris Saint-Germain sur le site officiel du club :

    Aries : La ville de Paris te convient-elle à toi et ta famille ?
    Pedro Pauleta :
    « Bien-sûr ! Paris est peut être la plus belle ville au monde. Je suis très content ici, et c'est aussi le cas de toute ma famille. »

  • François Bayrou condamne le sectarisme de Bertrand Delanoë

    François Bayrou estime que Bertrand Delanoë a "fermé la porte" à un accord électoral avec la candidate du MoDem Marielle de Sarnez à Paris avant le second tour des municipales pour des "raisons internes au Parti socialiste".

    "Je suis absolument certain que les électeurs de Paris, majoritairement, avaient envie qu’il y ait cette nouvelle majorité plus ouverte. Et puis, Bertrand Delanoë, pour des raisons internes au Parti socialiste a fermé cette porte, montrant ainsi qu’il se plaçait du côté de la fermeture", a déclaré sur Europe 1 le président du MoDem. "Je pense que beaucoup d’électeurs parisiens ne seront pas satisfaits de cette fermeture", a ajouté le candidat à la mairie de Pau. Le maire PS de Paris a décliné le partenariat de second tour que lui proposait Mme de Sarnez préférant un accord de fusion des listes avec les Verts, ses alliés traditionnels
    .

    C'est marrant, tout de même : je me rends compte que je me suis époumonné dans le désert pendant des mois à propos de Bertrand Delanoë et ses amis. J'ai toujours pensé que cet homme-là n'était pas un social-démocrate, mais un homme d'appareil, et sur le fond un idéologue sans grand génie. 

    Bertrand Delanoë est un homme qui ne prend pas de risques. Il se garde bien de critiquer Nicolas Sarkozy, afin de préserver sa popularité, et il table sur l'esppoir de prendre le contrôle du PS en ralliant les franges les plus radicales, mais aussi, en vue de la présidentielle, sur l'élimination du centre.

    Mais c'est un calcul à court-terme, car il n'aura aucune légitimité dans l'avenir, pour appeler le centre à le rejoindre. Ségolène Royal a eu cette intelligence, elle au moins, de comprendre que l'avenir ne se préparait pas entre les deux tours d'une élection présidentielle, mais de longue date. 

    J'espère que ceux qui ont approuvé le positionnement de François Bayrou en 2007, c'est à dire d'un côté en dehors des grands systèmes, mais de l'autre, sur des positions à la fois courageuses et modérées, ce qui est aussi original qu'atypique, auront à coeur de préserver cet esprit en votant pour ce qu'il reste de candidats MoDem à Paris au second tour des élections municipales.

  • Muncipales 2008 : sondage en avant première à 16h10

    Nous avons pu nous procurer, au défi de la loi française un sondage réalisé dans le 15ème arrondissement de Paris :  l'échantillon manque toutefois de représentativité, mais après tout, les sondeurs n'en sont pas à cela près.

    100% des auteurs de ce blog ont voté pour leur liste préférée dans le 15ème arrondissement de Paris.

    Voilà, c'était notre sondage exclusif. 

  • Paris : accord MoDem-PS plus qu'incertain

    Un accord entre le MoDem et le PS à Paris me paraît s'éloigner pour une raison très simple : Bertrand Delanoë désire être majoritaire à lui seul, et à défaut, disposer d'alliés inconditionnels. Or, il sait très bien que le MoDem se comportera de manière indépendante au Conseil de Paris, qu'il tient absolument à blinder pour se mettre à l'abri de toute mise en minorité.

    Rien ne fera renoncer Marielle de Sarnez, et la plupart des têtes de liste MoDem à leur liberté. Chacun ira donc sans doute de son côté, et, passé le dimanche 09 mars, on verra souvent trois couleurs distribuer des tracts.

    La seule alternative, ce serait que le MoDem fasse un score tellement important, qu'il devienne alors incontourable pour Bertrand Delanoë. Ce dernier n'aurait alors plus le choix, et serait contraint d'accepter les conditions du MoDem, qui, sur le fond, se résument en un mot : Liberté

    Le MoDem veut demeurer libre de voter en son âme et conscience sur les sujets qui intéressent les Parisiens, et non se retrouver contraint à suivre une logique partisane. 

  • et si Paris devenait une démocratie ?

    Je viens de jeter un oeil sur le simulateur de MuniParis (carte interactive) et j'avoue qu'il n'incite pas à l'optimisme ; le scrutin municipal est l'un des plus injustes de toutes les élections françaises. Le parti qui arrive en tête ramasse doublement la mise. 1. Il obtient évidemment une majorité absolue de sièges. 2. Mais cela ne s'arrête pas là : le reste des sièges est distribué au plus fort reste en comptant à nouveau l'intégralité du pourcentage obtenu pour le parti majoritaire. De cette manière, non seulement il s'adjuge la majorité absolue des sièges, mais aussi son pourcentage sur le reste des sièges. Autant dire qu'il ne reste de place que pour les poids lourds...

    Pour que le MoDem obtienne des conseillers municipaux, il faudra la plupart du temps obtenir des scores très importants, supérieurs à ce que nous prédisent les sondages voire devenir par arrondissement l'opposant principal.  Et quand il s'agit d'un arrondissement qui ne donne pas beaucoup de conseillers de Paris, il faut alors réaliser un score monstrueux.

    Pour ma part, je plaide pour une réforme de ce scrutin de manière à ce qu'il respecte mieux la pluralité des avis exprimés. Le fonctionnement actuel permet de "punir" les mauvais arrondissements (ceux qui n'ont pas voté pour la majorité) sans aucun recours pour ces derniers. Et quand c'est une troisième voie qui s'exprime, indépendante des deux autres, c'est pire, car elle n'a pas voix au chaptire. 

    De ce que j'ai examiné, pour l'instant, il me semble que Marielle de Sarnez, Elisabeth de Fresquet, Didier Bariani ont des chances de parvenir en cas d'indépendance au second tour, à devenir conseiller de Paris. Corine Lepage et Jean Peyrelevade pourraient aussi créer la surprise.

    Peut-être aussi Olivier Pagès et Géraldine Martiano dans le Xème et XIème. Eric Azière pourrait aussi s'en sortir pas trop al s'il dépasse 14%. Ce qui est sûr, c'est que cela sera difficile. Par exemple, pour que Véronique Devolvé-Rosset obtienne un siège de conseiller, il faut qu'elle dépasse purement et simplement la gauche au second tour : exercice difficile car cela suppose au moins 25% des voix !!!

    581821186.jpgJe relisais la note du 04 septembre de Marielle de Sarnez dans Féminin au singulier, son journal de bord, et notamment ses observations sur la démocratie à Paris.

    Elle y juge anormal que le maire de Paris ne soit pas élu directement par les Parisiens, et que les maires d'arrondissement aient si peu de pouvoirs. Elle trouve également très regrettable qu'un seul bord dirige la ville, au mépris de l'autre et s'engage, en ce qui la concerne, à associer les principales sensibilités politiques à la gestion de la ville.

    Pour moi qui ai expérimenté dans les trois arrondissements successifs où j'ai habité (5ème, 15ème et 16ème) cette réalité, j'appelle en effet de mes voeux un tel changement.

    Je propose également à cet effet de renforcer les pouvoirs de conseillers de quartier, et de les faire élire de manière à ce qu'ils aient une légitimité démocratique. 

    Je rappelle à ce sujet les propositions du MoDem et de Marielle de Sarnez sur la Vie citoyenne et les conseils de quartier :

    Valoriser les corps intermédiaires

      - Améliorer la représentativité des conseils de quartiers par la rédaction d’une Charte de fonctionnement des conseils de quartier, qui permettra d’assurer une meilleure représentativité de la population en élargissant l’accès des conseils à l’ensemble des Parisiens. 

    - Renforcer l’information de la population parisienne sur les conseils de quartiers afin d’é largir leur assise, notamment en direction des populations défavorisées.

    - Engager une réflexion sur l’élection par les habitants des membres des conseils de quartier. 

    - Augmenter leurs moyens budgétaires ; retransmettre par Internet leurs débats.

    - Leur conférer un droit d’initiative, les intégrer dans toutes les procédures de concertation pour les projets locaux. 

    - Associer les Conseils de quartier à la réflexion sur l’implantation de zones de livraison et de parkings pour les 2 roues.

    - Organiser une conférence annuelle des conseils de quartier à l’échelle de Paris.

    Que des idées excellentes qui me conviennent tout à fait et qui permettraient aux Parisiens de ne pas se retrouver systématiquement devant le fait accompli. L'exemple de cela, c'est la construction d'un centre commercial à Beaugrennelle dans le 15ème avec d'immenses galeries sans concertation aucune avec les habitants du quartier, ou encore la volonté d'amputer le parc  Sainte-Perine d'une partie de sa verdure pour construire des logements sociaux (ce que l'on appelle déshabiller Pierre pour habiller Paul, en somme) et je passe sur toutes les rues et voiries transformées par surprise sans en aviser les riverains. Il n'est pas inutile de préciser que le 15ème et le 16ème sont des arrondissements qui ont l'habitude de "mal" voter...

    Je ne suis pas étonné de voir Marielle de Sarnez valoriser les corps intermédiaires dans son programme de démocratie locale. Jai écrit à ce sujet une note le 10 janvier dernier à propos des connexions entre la pensée politique de Montesquieu et la pratique politique de Marielle de Sarnez et plus généralement du MoDem. 

    J'en profite également pour signaler ce très bon blog du 16ème arrondissement : paris16.info. On ne partage pas forcément les mêmes convictions politiques, mais le maître des lieux est un individu très honnête et courtois, et le site est préoccupé de longue date par les problèmes de démocratie locale dans le 16ème. 

     

  • Quel est votre maire de Paris ? (test)

    Amusant ce test réalisé par le journal l'Internaute : avec quelques questions posées, on est censé avoir une idée (tout de même fort uimprécise) du maire qui nous ressemble.

    Moi, voici mes résultats :

    Marielle de Sarnez (MoDem)
     
    6/10
     Bertrand Delanoë (PS)
     
    3/10
     Denis Baupin (Les Verts)
     
    1/10
     Françoise de Panafieu (UMP)
     
    0/10

    Sans surprise, évidemment... 

  • Alliance Verts - MoDem à Paris ?

    C'est ce que propose avec intelligence Daniel Cohn-Bendit dans Libération, jeudi 21 février.

    A titre personnel, je ne suis pas contre, mais :

    1. Baupin doit cesser avec ses baupinades à deux sous, du genre péage sur le périphérique.

    2. Chez les Verts, ça fleure bon l'extrême-gauche depuis un moment, et il va donc falloir mettre de l'eau dans son vin...rouge !

    3. Pas question de se séparer de nos démocrate-chrétiens et de nos rad-socs pour faire plaisir aux Verts.

    Sur le fond, une telle alliance n'est pas idiote, parce que les Verts et le MoDem sont les deux partis les plus écolos de France, et à Paris, si on on diffère sur la méthode, on est d'accord sur un très grand nombre d'objectifs. Mais bon...alez sur un blog vert, vous allez vite comprendre pourquoi ce n'est pas fait, cette alliance... 

  • Le projet de Marielle de Sarnez pour Paris

    6f45ce511eb031a40137308f091b9864.jpgAprès deux longues années d'études, de réflexions et d'analyses, puis trois mois de propositions sur un blog de travail, Marielle de Sarnez et toute l'équipe du MoDem présentent aux Parisiens la version définitive et totale de son projet pour Paris.

    Il est disponible en téléchargement libre. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de dire à quel point je trouvais l'avant-projet déjà très bon. Mais le projet définitif est encore meilleur.

    Il est par ailleurs également disponible sur le blog de campagne de Marielle de Sarnez. 

    J'aime par ailleurs beaucoup l'introduction de Marielle de Sarnez, qui est en fait une lettre aux Parisiens, et je la copie ici :

    Madame, Mademoiselle, Monsieur,
    Je suis heureuse de vous présenter notre Projet pour les Parisiens, « Pour une ville plus humaine ». Un projet, c’est d’abord une vision, une ambition, l’idée que l’on se fait d’un destin partagé. Et c’est ensemble qu’il se construit. Voilà pourquoi j’ai souhaité associer les Parisiens à son élaboration. Des dizaines de réunions de travail se sont tenues depuis l’été dernier, des milliers d’hommes et de femmes ont contribué, chacun avec leur histoire, leur expérience, leurs idées, à l’écriture du document que vous avez entre les mains.
    Toutes et tous aiment profondément Paris. Chacun d’entre eux a donné le meilleur de lui-même pour vous proposer les grandes lignes des décisions que nous prendrons durant les cinq années qui viennent.
    Je veux ici leur dire ma gratitude.
    Naturellement, le maire de Paris et les élus ne peuvent pas tout. Mais j’ai la conviction qu’à notre échelle, nous pourrons malgré tout changer la vie des Parisiens, pour qu’ils puissent mieux se loger, mieux se déplacer, vivre dans une ville plus agréable, plus propre, plus sûre, plus humaine.
    Je vous remets notre projet : il constitue notre engagement. Il s’adresse à tous les Parisiens, et en particulier aux classes moyennes, dont on sait bien qu’elles ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts.
    Ce projet sera entièrement financé, sans que la pression fiscale que vous subissez n’augmente, sans endetter davantage la ville. Toutes nos propositions seront financées soit par redéploiement de la fiscalité existante, soit par un effort mesuré d’investissement.
    Chaque candidat portera également un projet d’arrondissement, qui déclinera concrètement, dans votre quartier, nos propositions globales.
    Notre volonté, enfin, est de rassembler toutes les bonnes volontés au service des Parisiens. La vie politique parisienne repose sur une fracture, un clivage entre la majorité et l’opposition qui nuit à l’efficacité de l’action publique. C’est vrai entre les arrondissements qui ne sont pas de la couleur politique du maire de Paris, et qui subissent plus qu’ils n’agissent sur les grands choix, c’est vrai au sein même du Conseil de Paris, où la majorité n’a que le droit d’approuver quand l’opposition ne fait que s’opposer.
    Ce n’est pas ma vision d’une démocratie moderne. À mes yeux, elle doit au contraire s’appuyer sur tous ceux qui veulent améliorer la vie des habitants, et ceux-là n’appartiennent pas qu’au camp de la majorité. Personne n’a raison tout seul, mais on a souvent raison ensemble. Je veux une vie politique apaisée et uniquement orientée vers le seul objectif que nous poursuivons tous : l’intérêt général et le service des Parisiens.

    Applaudissements... 

    Par ailleurs, si les lecteurs de ce blog veulent en discuter ici et le commenter, je suis tout prêt à en débattre et à publier la synthèse d'éventuels débats et commentaires. Tant que j'y suis, petite information-bonus : selon un sondage IFOp récent, le MoDem serait à 10% à Paris. Et dans le 12ème, Cavada serait plus que très largement battu.

  • Le MoDem n'est pas l'ennemi de l'UMP

    Je crois qu'il faut dissiper un malentendu du côté des électeurs UMP et de la droite en générale. L'UMP (pas plus que le PS, au demeurant) n'est pas l'ennemie du MoDem. Le vrai problème, sur notre droite, à nous autres démocrates, ce sont les valeurs et le projet de société porté par Nicolas Sarkozy. C'est à ce projet que nous nous opposons, mais nous n'ignorons évidemment pas qu'une bonne partie de la droite et nombre d'électeurs de droite n'adhèrent pas à ce projet, même s'ils ont voté ou soutenu Nicolas Sarkozy faute de mieux. Il faut comprendre, et c'est heureux, que l'UMP ne se réduit par à Nicolas Sarkozy, même si actuellement, il faut admettre qu'elle est subjuguée.

    Le MoDem a donc vocation à s'adresser aussi à ces électeurs et à ces dirigeants politiques. Ceci explique, par exemple, que le MoDem ne voie aucune objection à s'allier avec Alain Juppé à Bordeaux. Clairement, Alain Juppé fait partie du courant de pensée qui n'est pas bonapartiste au sein de l'UMP, et par ailleurs, comme maire, son bilan est bon. 

    Si à Paris, le MoDem adhère aux propositions de Delanoë quand elles intéressent tous les Parisiens, il dénonce toutefois des décisions parfois sectaires.

    Finalement, à Paris, l'alternative aux Socialistes, ce n'est pas l'UMP mais le MoDem. Son projet demeure d'essence libérale et respectueux de l'individu, comme je l'ai montré dans la note "Au coeur du programme parisien du MoDem". Ceci n'empêche pas d'adhérer aux grandes orientations de fond de Delanoë, mais nous récusons la municipalisation à outrance et l'usage systmétique de la méthode coercitive. Nous dénonçons également le simulacre de démocratie locale qui aboutit à ce que dans la pratique, les décisions qui intéressent les habitants d'arrondissement ne partent jamais d'une consultation de ces derniers (c'est tout particulièrement flagrant sur les problèmes de stationnement et de circulation). Notons que les Socialistes et les Verts sont très forts pour user de la méthode coercitive quand il s'agit de stationnement, mais que pour la propeté de Paris, il n'y a plus personne (6 agents en tout et pour tout pour toute la ville de Paris, chargés de verbaliser les incivilités et notamment les répugnantes crottes de chien sur les trottoirs) : il y a à l'évidence des choix qui n'ont rien à voir avec une bonne gestion municipale, mais qui relèvent d'orientations purement iédologiques, et notamment de la mauvaise conscience caractéristique des Socialistes avec ce qui a trait à la sécurité et à la répression en général.

    Finalement, le MoDem, cela convient aussi pour les électeurs de droite qui approuvent les orientations de fond de Delanoë mais ne se voient pas voter Socialiste, ou, tout du moins, pour certains de ses alliés. 

    238b008e95b1c29195c4a0a8b65eaa9d.jpgAu final, je laisse le mot de la fin à Marielle de Sarnez, c'est elle qui l'a énoncé dans un entretien au Parisien le 20 janvier dernier :

    « Dans 95 % des communes de France, le maire est à la tête d'une équipe qui rassemble toutes les sensibilités. Eh bien, c'est ce qu'il faut pour Paris : il faut les meilleurs au service des Parisiens. Quand on prend une décision sur la propreté des trottoirs, vous n'allez pas me dire que cela dépend d'un clivage majorité-opposition ? J'ai essayé depuis six ans de ne jamais faire preuve de sectarisme. Seul compte l'intérêt général. J'ai, par exemple, soutenu l'excellente idée du tramway. En revanche, je n'ai pas compris le refus de la majorité sortante de construire plus de parkings. Les Parisiens se contrefichent de savoir qui prendra l'avantage, du PS ou de l'UMP. Paris n'appartient à aucun parti politique. »

  • Un nom pour chaque arrondissement de Paris

    b0ea25c0f4852ed75ad42ad86e17cce3.jpgJe lisais récemment la synthèse des contributions des internautes réalisée par Marielle de Sarnez et son équipe sur son blog, et portais en particulier mon attention sur la gouvernance.

    Or, je lis une contribution très intéressante de deux sympathisants du MoDem, car elle est astucieuse et ne mange pas de pain. Je le copie ici :

    « Pour humaniser les niveaux administratifs, renforcer le sentiment d’appartenance des Parisiens à leur lieu de vie, et développer la démocratie locale, Claire, soutenue par Charles, émet une proposition originale : estimant « difficile de s’identifier à un chiffre », elle propose de « redonner vie aux noms des arrondissements » : Vaugirard, Batignolles, etc. moyennant quelques adaptations. À l’appui de cette mesure «simple et peu coûteuse », elle souligne que le Grand Paris devant effacer la frontière entre Paris et son agglomération, « donner des noms aux arrondissements sera un symbole fort. Sur une carte il n’y aura plus des chiffres d’un coté du périph et des noms de l’autre. Il n’y aura plus un Paris et ses vingt sections dominant une ribambelle de petites communes, mais un Paris riche d’arrondissements ayant une identité à taille équivalente aux villes de banlieues. On passera de Vaugirard à Issy, de la Villette à Pantin… ».
    Bravo, le « Grand Paris » est vraiment en marche dans les esprits ! Votre proposition porte des symboles forts. »

    Très bien vu, en effet, et je souscris tout à fait à la remarque finale de Marielle de Sarnez. J'aime beaucoup l'idée d'un Paris où l'on ne dit plus "j'habite dans le 15ème" mais plutôt, "j'habite Vaugirard, oui, là-bas, juste à côté d'Issy" :-)

    L'idée me plaît bien, et le Grand Paris vu ainsi ne manque pas d'allure.