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  • Exaspération

    Je me suis fait bloquer sur twitter, il y a deux jours par deux comptes : ceux d'une journaliste et d'un juriste. Et vous savez pourquoi ? La journaliste déplorait qu'un gars se soit pris une balle dans la tête pour refus de priorité : je réagis en pariant sur un nouveau méfait d'une racaille et j'écris «encore de la racaille, à tous les coups». Et me voilà bloqué par mes deux offusqués...

    Je suis depuis les premiers moments la marche de Jean Lassalle, le député du MoDem qui a choisi de parcourir la France à pied pour rencontrer les gens ordinaires. C'est instructif d'y lire ses cahiers de l'espoir.

    Les élites, nos pseudo-élites, me font gerber. Elles ne supportent pas la merde. Elles n'admettent pas le discours ordinaire du populo esquissant une grimace de dégoût dès qu'elles y sont confrontées.

    Des premiers témoignages de Lassalle, je retiens le constat étonné du député : les gens, les Français, détestent, abhorrent leur classe politique et journalistique. Ils ne supportent plus les mines dégoûtées de ceux qui ne viennent leur serrer les mains que lorsqu'ils ont besoin d'eux.

    Je pense que pour mes deux twittonautes de la haute, je dois puer un peu. Pensez-vous ? J'use d'un vocabulaire peu châtié pour désigner les «exclus» des cités (ou d'ailleurs, au demeurant).

    Ce que ne comprennent pas ces gens arrogants et prétentieux, c'est que tout va leur péter à la gueule, tôt ou tard, et ils continueront à ne pas comprendre pourquoi. Ils n'admettent pas que l'on parle crûment, que l'on exprime clairement ce que l'on ressent. Il faut être contenu, bien comme il faut, et dans la pensée unique médiatico-politique, bien sûr.  Alors matraquer de la racaille, pensez-vous, ma bonne dame, l'hérétique doit être un militant du FN ou au moins de la frange droitière de l'UMP...

    Je suis centriste et libéral, plutôt modéré dans l'ensemble, mais, pour ces gens-là, je suis un réac, un facho; ils ne comprennent pas, ces imbéciles, que je suis simplement un Français ordinaire. Exaspéré par l'insécurité et le sentiment d'y voir des réponses laxistes. Je n'ai aucune accointance avec le racisme mais je suis agacé par les concentrations ethniques dès lors qu'elles débouchent sur de l'insécurité, des comportements et des modes de vie qui sont incompatibles avec mon éthique humaniste et les valeurs fondamentales de la démocratie.

    Il est évidemment plus facile de se dire qu'un centriste vire facho que de se demander pourquoi son exaspération croît de jour en jour. C'est ainsi que naissent les soubresauts de l'Histoire qui emportent tout sur leur passage, généralement, plutôt pour le pire que le meilleur, hélas.

    Si la classe politique suscite la rage des Français, quelques thèmes, je le crois, sont largement sous-estimés...sauf par le FN, hélas ! L'immigration, l'insécurité et Bruxelles qui concentre sur son seul nom toute la détestation d'une population en proie à des baisses de pouvoir d'achat ou à une précarité croissante.

    Aucune force politique n'est capable d'apporter une réponse sur ces trois thèmes : soit elles imitent (très mal) le FN, soit elles versent dans la vertueuse et dégoûlinante indignation de la pensée bobo-bien-pensante.

    Sur l'immigration, la solution est pourtant simple : Bayrou l'a tracée et Sarkozy plus ou moins approchée. Il ne s'agit plus de se soumettre à des obligations juridiques que nous n'aurions pas choisies mais de déterminer au Parlement le nombre d'immigrés que nous acceptons sur notre territoire chaque année et de s'y tenir. C'était un peu l'idée de Sarkozy avec son immigration choisie mais le principe en a été très mal présenté et enrobé d'une dose de populisme parfaitement inutile.

    Sur la sécurité, c'est très simple : il faut réprimer, nous ne le faisons pas. Réprimer et garantir la sanction. Cela suppose plus de prisons, plus de surveillants et l'assurance de la punition, particulièrement en prison où les caïds doivent avoir peur au lieu de répandre la terreur.

    Pour l'Europe, cela va être plus difficile : je crois que c'est une très belle idée qu'il faut défendre, mais pas en se cachant du peuple comme la classe politique européenne le fait depuis deux à trois décennies. Il faut rendre l'Europe aux Européens car l'Europe ne leur appartient plus. Pour cette raison, il faut imposer la transparence et la démocratie à tous les étages de l'Europe. Cela suppose une révolution démocratique pour donner le pouvoir au Parlement Européen et chasser les fonctionnaires de Bruxelles en dissolvant purement et simplement toutes les commissions. Une fois ce préalable posé, on pourra commencer à faire des propositions dans les différents domaines de la vie sociale, politique et économique, définir nos relations avec l'OMC, les pays émergents, ce que doit être notre protection sociale, et cetera. Tout cela doit être fixé par voie parlementaire et par référendum, pas par d'osbcurs commissaires à la solde d'instances internationales encore moins démocratiques que nos commissions.

    Le parti politique qui portera ce projet pourra sauver l'Europe. J'espère que ce sera le MoDem.

    En attendant, je conchie tous ceux qui me crachent à la gueule avec leurs mines dégoûtées propres sur elles. Ben oui, je pue, mes lascars, mais mieux vaut vous habituer parce que bientôt, ça va être les écuries d'Augias et Héraklès n'y suffira plus.

  • Égalité, taxes, bisous : alors quoi ? Le libéralisme ?

    J'ai singulièrement avancé dans la lecture du dernier ouvrage du tovaritch H16. Lui et moi avons comme particularité de nous abreuver à une même source, celle du libéralisme. Mais...il existe entre nous quelques divergences plus que notables.

    Si j'en crois le camarade Hashtable, toutes les questions économiques et sociales devraient être renvoyées à la seule responsabilité individuelle : exit les mutuelles, l'école publique, les caisses de retraites, l'assurance chômage. Plus de cotisations et à chacun de faire ses propres choix et...de les assumer. Et pour ceux qui déraperaient dans notre paradis libéral, il ne resterait alors qu'à espérer compter sur les oeuvres caritatives, réduites à leurs seuls moyens propres, les dons.

    Exit aussi administrations, normes, principes de précaution, labels en tout genre et écologie.

    Si le camarade h16 a bien réussi à démontrer que notre État protubérant et ses services publics dysfonctionnaient, il ne démontre à aucun moment que la sphère privée pourrait prendre le relais plus efficacement, et, il oublie notoirement qu'il n'en a pas été toujours ainsi dans le passé.

    Ce qui me frappe, d'ailleurs, c'est que plus nos services publics essaient d'imiter le fonctionnement de la sphère privée, plus ils sont nuls. De pire en pire d'années en années avec toujours moins de qualité de service.

    Mon ami h16 s'en prend particulièrement à La Poste et à la SNCF : je lui réponds que j'ai connu le temps, et il n'est pas  si lointain, où la lettre glissée dans la boîte postale, arrivait la plupart du temps le lendemain, au pire le surlendemain, aux quatre coins de la France ; les trains ? J'en ai pris pendant des années, plusieurs fois par semaine. Jamais en retard ou presque, sauf conditions météorologiques exceptionnelles, ils arrivaient presque toujours à la minute annoncée près, au point que j'en demeurais scotché. En ce temps-là, pas de trains inter-cités, mais on pouvait se restaurer dans un wagon dédié sur les trains corail.

    C'était une autre époque, et je n'ai pas l'impression que l'imitation servile des méthodes du privé par des technocrates surprotégés, hauts fonctionnaires de leur état, n'ait jamais apporté quoi que ce soit de plus à nos services publics hors une dégradation de leur qualité et des coûts toujours plus élevés.

    Il y a du ménage à faire au sein du service public, des réformes à mener et c'est difficile parce que nous ne savons pas les faire ni même dans quelle direction aller ; le camarade h16 propose, quant à lui, à l'instar d'un Ockam, de passer son rasoir là-dedans et de tout supprimer.

    Cela étant dit, je le rejoins totalement dans une exaspération grandissante : l'État est devenu l'alpha et l'oméga des aspirations des citoyens de ce pays, s'agaçant qu'il ne pourvoie à leurs multiples difficultés.

    Je constate comme lui que la réussite engendre la jalousie et que les appels à la solidarité ne sont qu'un biais détourné pour donner satisfaction au tempérament envieux des Français. Ainsi, tout ce qui entreprend et fait preuve d'initiative dans ce pays se voit systématiquement pointé du doigt, soupçonné et ostracisé.

    Passons à la distribution de baffes, maintenant, après les bisous ; j'ai tout de même un autre avis d'expert sur le livre de mon camarade blogueur libéral : celui de mon fiston qui vient de fêter son treizième anniversaire. Il est tombé par hasard sur l'ouvrage et a commencé à le lire ; il trouve que le camarade h16 exagère...

    C'est un peu le problème avec toute la mouvance autrichienne au sein de la grande famille libérale : on sait ce qu'ils veulent supprimer, on ne sait pas ce qu'ils proposent vraiment à la place et, on a le sentiment qu'ils ne mesurent pas le bordel généré par un éventuel mais brutal changement de logiciel. Les Autrichiens rejettent l'État par principe et considèrent impossible l'établissement d'une quelconque forme de morale politique en raison de sa subjectivité. Au fond, la morale dont ils se rapprochent le plus est celle d'Aristote, sorte d'habitus appuyé sur la convention et le bon sens commun. L'intérêt ne saurait être pourtant le seul moteur de la vie en collectivité, ou alors, il existe diverses sortes d'intérêts et leur catégorisation aboutit in extenso à rétablir une éthique. 

    Pas sûr que mes amis libéraux apprécient la comparaison, mais je me dis parfois qu'ils sont au libéralisme ce que les Frères Musulmans sont à l'Islam...Notez que je les aime bien quand même, c'est la famille, mais bon...le sens de la loi et du dogme est très fort chez eux. Au moins autant que chez nos machines à recevoir des baffes préférées, les étato-marxistes...

  • Mais pourquoi on ne massacre pas la racaille ?

    A Brétigny, des blessés et des agonisants, mais aussi des secouristes, avaient été agressés et dépouillés, et la presse, aux ordres de la gauche ou tétanisée à l'idée de se voir taxer de "racisme", "stigmatisation" ou toute autre c....erie de ce genre s'était tûe.

    A Toulouse, ce sont des médecins et des pompiers qui secouraient une personnage âgée et une femme enceinte qui se sont fait agresser par la racaille de ce quartier dit "défavorisé". En fait, ce qui défavorise le mirail, c'est sa racaille.

    Mais, p...ain, qu'est-ce qu'on attend pour passer un râclée à coups de matraque dans la gueule à toutes ces râclures, avec autorisation pour la police de tirer à vue et sans sommation dès que l'une d'entre elles fait mine de dégainer une arme à feu ?

    Qu'est-ce qu'on attend, m.... ? Que le Front National grimpe à 40% des suffrages parce que c'est le seul parti à réclamer tout haut plus de répression ? Ou pire, que surgisse une Aube Dorée à la française avec son cortège d'exactions ?

    Vous allez voir, on va encore venir me dire que je ne suis pas modéré dans mes propos (ça, c'est dans le meilleur des cas) ou encore que je suis nauséabond, immonde, facho ou au minimum réactionnaire, alors que je ne suis que centriste.

    Les braves gens qui écrivent sur les forums, les blogues, les sites d'information, ils sont complètement déconnectés de la réalité. Ils croient que parce que leurs indignations ont fait quelques tours de web, ils représentent la France. Dans le monde réel, c'est 0.0001% des Français. Mais comme ils sont en meute dans leur niche, ils se croient puissants.

    Je ne sais pas moi : quand j'entends qu'une racaille (voleur, agresseur, violeur...) a péri dans une course-poursuite avec la police, je vois que la presse parle de drame. Ben non : c'est une bonne nouvelle. Cela fait une racaille de moins. What else ?

    Arrêtons de pleurer sur les agresseurs, bordel ! Les types foncent sur les fonctionnaires de police ? Les services autoroutiers ? Tant mieux s'ils périssent pourvu qu'ils n'entraînent personne avec eux.

  • Que des saltimbanques...

    Au fond, un pays n'a jamais autre chose que ce qu'il mérite : notre nation de geignards furieux (Aujourd'hui en France a réalisé un intéressant reportage sur les Français dans les péages routiers), d'individus inhospitaliers (les touristes nous détestent) porte toujours au cénacle les chanteurs, les sportifs et plus généralement tous ceux qui usent et abusent du star-système.

    Il y eut un temps où l'on retrouvait parmi les personnalités préférées des Français des êtres d'exception commte l'Abbé Pierre, Soeur Emmanuelle ou encore le commandant Cousteau.

    Eh bien ce temps est largement révolu.

    Finalement, nous autres Français, qui passons notre temps à couiner sur notre classe politique, nos indistries en déshérences et la chute sans fin de notre pouvoir d'achat, nous n'avons que ce que nous méritons. Panem et circenses en veux-tu en voilà, c'est tout ce qu'il nous faut.

    Pas un homme ou une femme de science, de lettres ou de coeur dans le classement minable qui émerge du sondage réalisé par l'IFOP pour le compte du JDD. Pas un, pas une.

  • Classement politique e-buzzing août 2013

    1 Egalite et Réconciliation
    2 Le Blog de Jean-Luc Mélenchon
    3 Les décodeurs
    4 Ivan Rioufol
    5 Hashtable
    6 François Desouche
    7 Authueil
    8 Solidarité Internationale PCF
    9 La Gauche m'a tuer
    10 A toi l'honneur !, la suite...
    11 Arnaud Mouillard
    12 Ma perception de l'actu au gré de mes humeurs..
    13 Le blog de Canaille le Rouge
    14 Le blog républicain de Diablo
    15 MonPuteaux.com
    16 L'Hérétique
    17 contrelacour
    18 Blog gaulliste libre
    19 le Blog d'Alexis Corbière
    20 Libertarien

    Classement réalisé par Ebuzzing

    En somme, avec le départ des Left blogs, il manque toute la gauche de gouvernement là-dedans. Pas grand monde non plus du côté de la droite traditionnelle à l'exception d'Authueil et de Pierre Parillo. Je ne sais pas où classer Contre la cour. Deux libéraux, deux centristes, un souverainiste, et le reste, extrême-gauche et extrême-droite, à l'exception d'Arnaud Mouillard, plutôt gauche du PS, me semble-t-il. Finalement, avec quelques Left Blogs, ce serait assez représentatif.

  • Plus moyen de planter sa tente quelque part

    J'en rajoute une dernière couche à propos des Roms, mais bon, les réflexions me viennent au fur et à mesure. Et...non, non, je ne suis pas Rom...

    Les municipalités et les autorités publiques pestent contre les installations sauvages des gens du voyage, dont les Roms, çà et là, mais je ferais une petite remarque :

    prenez votre tente de camping et tentez de vous installer quelque part sur le territoire français, je vous souhaite bon courage.

    L'État, en plus des individus, s'est approprié la totalité du sol français, et y a interdit tout séjour, de sorte que l'on ne peut plus s'installer, aujourd'hui, que sur quelques rares aires publiques autorisées et pour le reste, sur les terrains de camping homologués et bien sûr payants.

    Sans rentrer dans la question du bien-fondé du nomadisme et de son rapport avec la prédation (qui ne me paraît plus avoir beaucoup de sens aujourd'hui) j'observe qu'aujourd'hui, et en dépit des apparences, la liberté de circuler est au fond limitée. Même dans une forêt ou une gorge profonde reculée on n'a pas le droit de planter sa tente. Évidemment, je conçois que la protection du patrimoine contre les gorets de toutes sortes (et ils sont nombreux en France) impose certaines limitations, mais il est aussi vrai que les États modernes sont devenus des enfers pour les nomades.

    Je suis libéral, je l'ai souvent dit et écrit, et, à titre personnel, c'est aussi au nom d'une certaine idée de la liberté que je défends le nomadisme qui ne rentre pas dans nos clous étatistes.

    Cela dit, l'ami Xerbias faisait une observation fort juste il y a trois semaines sur son blogue en suggérant aux Gens du voyage de se constituer en associations susceptibles d'acheter et d'équiper des terrains puis de les louer à prix coûtant à ses membres au fil de leurs installations. 

    Les pouvoirs publics gagneraient à faciliter ce type d'organisation, évitant ainsi bien des soucis aux riverains et aux maires.