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  • Et l'Alliance Mondiale des Démocrates, on la relance ?

    L'Alliance mondiale des Démocrates est une structure internationale rassemblant à travers le monde les partis ayant en partage un projet politique commun fondé sur l'idée d'une économie efficace au service de la cohésion sociale et du progrès partagé. Il a été fondé en février 2005 par le Parti démocrate européen et la New Democrat Coalition du Parti démocrate américain, lors d'une convention tenue à Rome. Je signale au fait qu'Hilary Clinton , au sein du parti démocrate américain, fait partie  de la New Democrat Coalition. Le MoDem en est bien sûr l'un des principaux membres, de même que le Parti Démocrate en Italie.

    On retrouve à l'origine de l'Alliance un réformisme politique qui s'inspire d'une fusion entre social-démocratie, personnalisme et christianisme social. L'Alliance des Démocrates se définit comme portant un grand projet de société qui ne soit "ni socialiste, ni conservateur" (et également différent du projet de l'internationale libérale), mettant l'accent sur la responsabilité individuelle et la solidarité collective.

    On trouve sur le site (qui mériterait d'être davantage mis à jour) une déclaration conjointe de plusieurs partis démocratiques d'Asie et d'Europe  appelant à une coopération renforcée entre Asiatiques et Européens et proposant des lignes d'action communes sur quelques points chauds internationaux clef (Irak, Afghanistan, Corée du Nord entre autres).

    Bref, un sujet à creuser et à reprendre dès que nous le pourrons au MoDem. 

  • Démocratie en Amérique : la centralisation

    Je poursuis assez tranquillement ma lecture du Premier Tome de La Démocratie en Amérique, de Tocqueville, et je suis récemment tombé, au chapitre 5, 12ème sous-chapitre, sur un commentaire des plus modernes sur la centralisation :

    La centralisation est un mot que l'on répète sans cesse de nos jours, et dont per­son­ne, en général, ne cherche à préciser le sens.

    Il existe cependant deux espèces de centralisation très distinctes, et qu'il importe de bien connaître.

    Certains intérêts sont communs à toutes les parties de la nation, tels que la forma­tion des lois générales et les rapports du peuple avec les étrangers.

    D'autres intérêts sont spéciaux à certaines parties de la nation, tels, par exemple, que les entreprises communales.

    Concentrer dans un même lieu ou dans une même main le pouvoir de diriger les premiers, c'est fonder ce que j'appellerai la centralisation gouvernementale.

    Concentrer de la même manière le pouvoir de diriger les seconds, c'est fonder ce que je nommerai la centralisation administrative.

    Il est des points sur lesquels ces deux espèces de centralisation viennent à se con­fondre. Mais en prenant, dans leur ensemble, les objets qui tombent plus particu­liè­rement dans le domaine de chacune d'elles, on parvient aisément à les distinguer.

    On comprend que la centralisation gouvernementale acquiert une force im­men­se quand elle se joint à la centralisation administrative. De cette manière elle habitue les hommes à faire abstraction complète et continuelle de leur volonté; à obéir, non pas une fois et sur un point, mais en tout et tous les jours. Non seulement alors elle les dompte par la force, mais encore elle les prend par leurs habitudes; elle les isole et les saisit ensuite un à un dans la masse commune.

    Ces deux espèces de centralisation se prêtent un mutuel secours, s'attirent l'une l'autre; mais je ne saurais croire qu'elles soient inséparables.

    Je pense que l'on peut compléter utilement cette réflexion de Tocqueville avec ce qu'en dit Wikipedia. Ainsi, en France, s'il me semble qu'il y a bien eu décentralisation institutionnelle et administrative, en grande partie grâce au gouvernement Raffarin, d'ailleurs, dans le domaine de la décentralisation fonctionnelle, tout reste à faire. Je me demande ce que Tocqueville aurait pensé, à cet effet, de nos établissements publics... Il y a un discours foncièrement hypocrite, aujourd'hui, qui consiste à les déclarer libres, tout en conservant la réalité du pouvoir sur ces derniers.En réalité, celui qui distribue la manne financière contrôle l'établissement public. Il y a matière à réflexion sur le sujet.

  • La Dette, épée de Damoclès

    Là, c'est vraiment du grand Bayrou comme je l'apprécie :

    Un an après l'accession de Nicolas Sarkozy à la présidence, la dette demeure "au-dessus de la tête du pays comme une épée de Damoclès", a dénoncé aujourd'hui le président du MoDem François Bayrou.

    M. Sarkozy "a fait la campagne présidentielle avec une vieille recette (...) qu'importaient les promesses, on verrait bien après une fois qu'on y serait", a lancé l'ex-candidat centriste sur RMC-Info et BFM-TV.

    Il a dit redouter que l'Etat doive à brève échéance "prendre sur le travail de chacun pour essayer de boucher le trou perpétuellement aggravé".

    Selon M. Bayrou, "il suffirait que les agences de notation (financière, ndlr) internationale dégradent un peu la note de la France pour qu'on se retrouve dans une situation explosive".

    Le patron du MoDem a renvoyé dos à dos majorité et opposition, affirmant que "la situation de la dette n'est pas autre chose que le résultat de la surenchère" entre l'UMP et le PS.

    Le PS, a-t-il accusé, emploie le terme de rigueur "comme si c'était un mot effrayant et injurieux, et que ce qu'il faudrait c'est se remettre à dépenser de l'argent et le donner à tout le monde".

    La dette et le déficit publics de la France se sont alourdis en 2007. Le déficit public s'est établi selon l'Insee à 2,7% du produit intérieur brut, le niveau de la dette publique atteignant 64,2% du produit intérieur brut.

     Voilà, bravo. Et j'ajoute quelques éléments pour ceux qui ne savent pas qui est Damoclès :

    Denys, le Tyran de Syracuse, vivait dans l'Antiquité dans une grande opulence, entouré de courtisans et de biens de toute sorte. Damoclès, un artisans passé maître dans l'art de l'ofèvrerie  ne cessait de flatter Denys sur la chance qu’il avait d’être le tyran de Syracuse. Agacé, celui-ci lui proposa de prendre sa place le temps d’une journée. Au milieu d'un festin, Damoclès leva les yeux et aperçut une épée  suspendue au-dessus de lui,  retenue  par un unique crin de cheval...

    Pas sûr qu'on ait encore seulement le crin de cheval.

     

  • I support Hilary Clinton

    2144264186.jpgComme d'hab,  dans un magnifique concert de bêlements dont le spectre va du rosé en passant par l'orangé jusqu'au bleuté clair, on lit çà et là de déchirants appels à soutenir Barack Obama. Je m'excuse auprès de mes amis qui soutiennent Obama, mais comme ils connaissent mon entrain et mon zèle quand il s'agit de ramer à contre-courant, ils me pardonneront mes propos outranciers.

    Cela dit, j'ai de la sympathie pour Obama, mais, moi, i support Hilary. Certes Hilary Clinton a fait quelques erreurs, ces dernières années, notamment sur l'Irak, mais, elle était la conseillère de Clinton, et j'ai trouvé les huit années de Clinton pas mal du tout. Je pense qu'elle a de l'expérience et du sang-froid, et qu'il en faut pour diriger une grand nation comme les Etats-Unis d'Amérique.

    Pour moi, Hilary Clinton est la femme politique la plus brillante de toute l'histoire des Etats-Unis, et je pense qu'elle est du calibre d'une Aspasie de Milet, sauf qu'Aspasie de Milet n'aurait pas pu se présenter à une élection à Athènes, en raison des lois sexistes qui valaient alors en Grèce. Autre figure qui serait comparable, Catherine de Médicis.

    Bref, elle du cran, c'est une fine tacticienne, et elle a déjà montré sa valeur. Alors, moi, I support Hilary Clinton. Voilà.

  • Coup de chapeau à l'Itinérant

    Voilà, il fallait que je le dise : j'ai redécouvert avec surprise ce magazine vendu par des sans-domicile fixe. A ses débuts, je l'achetais de temps à autre, mais c'était surtout pour donner quelques pièces de monnaie , et puis progressivement, je le prenais, mais sans plus l'ouvrir. Or, tout récemment, j'ai eu la bonne idée de déplier le magazine, et j'ai découvert, stupéfait, un hebdomadaire de qualité, avec des articles de fond, des enquêtes, de l'information utile et sérieuse, des questions d'actualités, des entretiens avec des personnalités qualifiées sur des sujets divers mais toujours intéressants.

    Eh bien, depuis, l'Itinérant est devenu ma seconde source la plus régulière après le Canard enchaîné, pour mon information. Je le recommande donc vivement à tous ceux qui ont l'occasion de croiser des vendeurs. 

  • Hamas, bien joué Carter !

    Je viens de lire une dépêche toute récente, et les nouvelles qu'elle donne sont excellentes :

    L'ancien président américain Jimmy Carter a souligné lundi que le Hamas était prêt à soumettre à référendum tout accord de paix et était prêt à accepter le droit d'Israël à "vivre comme un voisin en paix".

    Si Carter dit vrai, la balle est dans le camp des USA et d'Israël. Si ces deux nations ne veulent pas rencontrer le Hamas après cela, il ne faudra pas venir se plaindre.

    Pour moi, il ne fait nul doute que les Palestiniens sont las de ces décennies de guerre, et qu'ils accepteront une solution juste et pacifique s'il leur est donné l'opportunité de faire ce choix. 

    Si jamais israéliens et palestiniens choisissent cette voie, il faudra que l'Europe l'appuie de toute sa puissance politique et économique. 

  • Marielle de Sarnez s'exprime sur le logement parisien

    581821186.3.jpgBertrand Delanoë a ouvert sa nouvelle mandature sur la question cruciale du logement. Ce sujet était au coeur du projet parisien du MoDem. Marielle de Sarnez, observant la proximité des programmes des différents formations politiques sur ce thème, a appelé à dépasser les clivages partisans, tout en énonçant clairement les fondamentaux d'une politique du logement juste, efficace et durable. Par ailleurs, elle a refusé toute présidence de commission, et je l'approuve. Le MoDem n'a pas vocation à servir de faire-valoir à Bertrand Delanoë. Elle a également évoqué les coups assénés par la majorité présidentielle à la politique familiale de la France.

    Voici le texte de l'allocution de Marielle de Sarnez. 

     

    Monsieur le Maire,
    Mes Chers collègues,

    Vous le savez tous, et les Parisiens plus encore parce qu’ils le vivent, la question du logement est le premier sujet de préoccupation, d’inquiétude, et d’insécurité. La situation est connue : un coût d’achat qui interdit aux familles et aux classes moyennes d’accéder à la propriété ; des loyers en hausse continue, eux-mêmes facteurs d’exclusion et de ségrégation ; une demande de logement social qui ne diminue pas et qui rend plus urgent encore d’atteindre dès 2014 les objectifs fixés par la loi SRU. Ces quelques éléments suffisent pour dire que notre ville est sous extrême tension et que nous devons trouver ensemble les moyens de répondre durablement à la crise.

    Il est donc bienvenu et légitime que la première séance de notre mandature soit consacrée à cette question.

    Au fond, les contenus d’une politique du logement, juste, efficace et durable, nous les connaissons : le respect de la loi SRU avec un tiers de logements réservés aux plus fragiles, et un autre tiers  réservé aux classes moyennes et aux familles; l’éradication des logements insalubres ; la création de nouvelles places en hébergement d’urgence ; la nécessité de mettre en œuvre une politique de construction résolue ; la rénovation de l’habitat ancien ; la construction de logements étudiants; la réduction de la consommation énergétique ; la transparence renforcée dans l’attribution des logements de la Ville… Tout cela, si nous avons le même souci de l’intérêt général, devrait pouvoir être partagé par l’ensemble des élus de cette assemblée.

    De même devrions-nous partager la nécessité de penser au-delà du périphérique et de bâtir une politique concertée et intégrée du logement sur le territoire de l’agglomération, afin de dégager de nouvelles emprises foncières et de mieux équilibrer l’offre de logement, pour faire baisser la pression sur le cœur de la région capitale. C’est le sens de ce Grand Paris qu’il faut bâtir : sa raison d’être n’est pas juridique ou administrative, elle est affaire de solidarité entre les habitants d’un même bassin de vie et entre les communes limitrophes de la capitale. Et de ce point de vue, nous savons tous qu’un immense effort reste à faire, en particulier à l’Ouest. Affaire de solidarité aussi entre la Ville de Paris, la région Ile-de-France et l’Etat car en ce domaine les compétences et les financements restent croisés. Si l’une ou l’autre des autorités défaille, c’est l’ensemble qui menace de s’effondrer.

    Je veux insister sur ce point : seule, la Ville de Paris ne pourra pas répondre à la demande de ses habitants. C’est en cohérence avec l’ensemble des autres intervenants institutionnels qu’une réponse durable pourra être apportée à la crise du logement en Ile-de-France.

    Et de ce point de vue, il faut reconnaître que les annonces gouvernementales récentes sont particulièrement inquiétantes, en matière de politique familiale, je pense à la baisse des allocations familiales et à la remise en cause de la carte familles nombreuses, en matière de politique du logement, je pense à l’abaissement des plafonds d’éligibilité au logement social. Faire baisser artificiellement la demande ne réglera pas le problème du logement. De même nous sommes très inquiets de la réforme du livret A, qui risque de priver le logement social d’une grande part de son financement.

    Toutes ces décisions, qu’il s’agisse de la politique familiale ou de la politique du logement, vont peser particulièrement sur les familles parisiennes, qui ont plus qu’ailleurs des difficultés à se loger, et qui y consacrent une grande partie de leurs revenus, qui plus est à un moment où la conjoncture nationale et internationale est très incertaine et où le pouvoir d’achat ne cesse de diminuer.

    Le logement des Parisiens est un grand sujet, sur lequel je crois que nous devrions tous nous retrouver. Nous avions d’ailleurs constaté, à quelques différences près, une réelle convergence de vues lors de la campagne municipale sur ce point. Il vous appartient désormais, Monsieur le Maire, de mettre en œuvre vos engagements, avec le concours vigilant de l’ensemble de cette assemblée.

  • Jin Jing malmenée, honte à nous !

    Je ne le savais pas et viens de l'apprendre par la presse : un athlète chinoise handicapée a été malmenée pendant le parcours de la flamme olympique en France, à l'occasion des manifestations en faveur du Tibet.

    Soutenir les revendications tibétaines est une chose, et même une bonne chose, mais s'en prendre à une jeune femme handicapée est une honte.

    Heureusement, Nicolas Sarkozy a eu le bon réflexe, et a invité cette jeune femme en France. 

  • Menace sur la Crète

    Vous aimez la culture grecque ? Vous vous êtes déjà rendu en Crète ou rêvez de pouvoir le faire un jour ? Vous aimez les paysages naturels ? Dépêchez-vous, leurs jours sont comptés dans la péninsule d'Itanos.

    Aujourd'hui, un projet de développement touristique pharaonique et totalement inadapté à cet environnement semi-désertique menace gravement l'équilibre de ce territoire. La construction de plusieurs hôtels de luxe (7000 lits) et de parcours de golf nuira considérablement au paysage, aux ressources en eau et à l'économie traditionnelle de cette région reculée de Crète. Ce projet contribuera aussi à la destruction des nombreux vestiges archéologiques dont une équpe internationale d'achéologues a entrepris l'inventaire au cours de ces dernières années. Les résultats de ces recherches sont librement accessibles sur le site web de l'EFA à l'adresse :http://webefa.efa.gr/prospection-itanos/ et témoignent de l'ampleur du carnage à venir si rien n'est fait. Dans quelques semaines, le conseil d'État grec doit rendre son verdict final, dans la lutte opposant les adversaires au projet (archéologues et écologistes locaux) à la société britannique Minoan Group.

    Une universitaire américaine, Jennifer Moody, spécialiste de l'écologie historique crétoise, mis en ligne une pétition sur internet.

    Pour ma part, j'appelle tous ceux qui se sentent concernés à signer cette pétition et à la relayer. Itanos est un cas d'école, et peut se reproduire partout en Europe, tant les promoteurs immbiliers sont dénués de tout scrupule. La Grèce a déjà suffisamment été défigurée. Ne la laissons pas être massacrée sans réagir. 

     http://www.thepetitionsite.com/1/Save-the-Cretan-landscape 

    Nous reproduisons ci-dessous le message de Jennifer Moody 

    As tourism becomes the mainstay of the Cretan economy, developments are inevitable. Many are ugly, a shame but not a catastrophe. Others may be beautiful but environmental and cultural disasters. The current proposal for the Cavo Sidero golf resort falls in the latter category. We know this area well because for the last two years we have been conducting environmental and archaeological research there. It is a museum of ancient field systems and settlements unique in Crete. It is also home to endemic flora and fauna. The proposed golf resort is ludicrous given the semi-desert climate and environment and a travesty given the antiquities it will destroy and endemics it will threaten. We have recently organized an online petition to protest the construction of this golf resort. If you are in agreement, please sign it and pass it on. http://www.thepetitionsite.com/1/Save-the-Cretan-landscape Please contact us if you are interested in more information on why we are convinced this development is sadly misdirected. The court case is now set for May 9th. Time is short.

    Thank you for your consideration, Jennifer Moody, Oliver Rackham, authors of /The making of the Cretan landscape /

  • Pourquoi Pauleta est-il resté à Paris ?

    Je suis d'un oeil distrait de temps à autre les péripéties du football français, et les malheurs récents du Paris Saint-Germain ne m'ont pas échappé.

    Ce club a pourtant un joueur de très grande classe au sein de son effectif : un buteur qui marque, je parle de Pedro Pauleta, bien sûr. Voilà un joueur qui a reçu des offres des plus grands clubs, et qui a pourtant choisi de rester au sein d'un club qui dépérit de longue date.

    Etrange. Il a 35 ans et ne peut envisager de poursuivre bien longtemps sa carrière. Sans lui, Paris Saint-Germain serait peut-être déjà en ligue 2. Peut-être est-ce tout simplement qu'il aime bien Paris, pas seulement le club, mais plutôt la ville, dans laquelle il fait plutôt bon vivre.

    D'ailleurs, cette réponse, il l'a donnée à l'occasion d'un tchat en direct organisé par le Paris Saint-Germain sur le site officiel du club :

    Aries : La ville de Paris te convient-elle à toi et ta famille ?
    Pedro Pauleta :
    « Bien-sûr ! Paris est peut être la plus belle ville au monde. Je suis très content ici, et c'est aussi le cas de toute ma famille. »