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La Dette, épée de Damoclès

Là, c'est vraiment du grand Bayrou comme je l'apprécie :

Un an après l'accession de Nicolas Sarkozy à la présidence, la dette demeure "au-dessus de la tête du pays comme une épée de Damoclès", a dénoncé aujourd'hui le président du MoDem François Bayrou.

M. Sarkozy "a fait la campagne présidentielle avec une vieille recette (...) qu'importaient les promesses, on verrait bien après une fois qu'on y serait", a lancé l'ex-candidat centriste sur RMC-Info et BFM-TV.

Il a dit redouter que l'Etat doive à brève échéance "prendre sur le travail de chacun pour essayer de boucher le trou perpétuellement aggravé".

Selon M. Bayrou, "il suffirait que les agences de notation (financière, ndlr) internationale dégradent un peu la note de la France pour qu'on se retrouve dans une situation explosive".

Le patron du MoDem a renvoyé dos à dos majorité et opposition, affirmant que "la situation de la dette n'est pas autre chose que le résultat de la surenchère" entre l'UMP et le PS.

Le PS, a-t-il accusé, emploie le terme de rigueur "comme si c'était un mot effrayant et injurieux, et que ce qu'il faudrait c'est se remettre à dépenser de l'argent et le donner à tout le monde".

La dette et le déficit publics de la France se sont alourdis en 2007. Le déficit public s'est établi selon l'Insee à 2,7% du produit intérieur brut, le niveau de la dette publique atteignant 64,2% du produit intérieur brut.

 Voilà, bravo. Et j'ajoute quelques éléments pour ceux qui ne savent pas qui est Damoclès :

Denys, le Tyran de Syracuse, vivait dans l'Antiquité dans une grande opulence, entouré de courtisans et de biens de toute sorte. Damoclès, un artisans passé maître dans l'art de l'ofèvrerie  ne cessait de flatter Denys sur la chance qu’il avait d’être le tyran de Syracuse. Agacé, celui-ci lui proposa de prendre sa place le temps d’une journée. Au milieu d'un festin, Damoclès leva les yeux et aperçut une épée  suspendue au-dessus de lui,  retenue  par un unique crin de cheval...

Pas sûr qu'on ait encore seulement le crin de cheval.

 

Commentaires

  • Il est très juste mais il faut qu'il propose en même temps, sinon il va finir par agacer et perdre en crédibilité.

  • c'est exactement ce que je voulais faire comme note mais le temps me manque cruellement ces temps-ci. A bientôt

  • Salut MIP

    j'ai repris surtout une note d'une agence de presse et j'y ai ajouté quelques commentaires de mon cru sur Damoclès.

  • Plus que les chiffres de 2007, n'est ce pas la tendance pour 2008 qui est inquiétante ?

    Une observation de non professionnel : l'Allemagne avec Shroeder et A. Merkel
    et quelques années auparavant le Canada ont réussi tous deux à épurer
    leurs comptes tout en investissant utilement avec succés. Il y a fallu
    beaucoup de modestie, de rigueur et un travail sincère d'équipe pluripartis.

    Autrement dit tout le contraire de nous ....

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