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  • La Dalle d'Epidaure

    Là, j'ai adoré ! adoré cette comparaison. François Bayrou, dans un entretien aussi enrichissant que surprenant, évoque par une métaphore saisissante la destin du Mouvement Démocrate.

    François Bayrou analyse le parcours de sa famille politique et le chemin vers l'indépendance tracé depuis longtemps : "les mentalités sont beaucoup plus difficiles à changer que les appareils".

     
    Pour plus d'informations sur les aspects techniques on peut aussi se rendre à l'article François Bayrou évoque l'acoustique d'Epidaure sur le site du Portique .
  • Le Musée de la Contrefaçon

    Mais oui, il existe ! l’Union des fabricants, organisme français qui oeuvre pour la lutte contre la contrefaçon, gère le musée de la contrefaçon, situé au  16 rue de la Faisanderie dans le 16ème arrondissement de Paris .

    Voilà une visite qui compléterait utilement l'argumentation développée par Philippe Arnaud et Jacqueline Gourault, nos deux sénateurs UDF-MoDem lors du débat qui a eu lieu à ce sujet au Sénat..

    Le musée, dont la mission est pédagogique, est petit et accueille environ 15 000 visiteurs par an, dont 80 % de jeunes. Il a été créé en 1961, alors que l’Union des fabricants existe depuis 1872. Celle-ci est née à l’initiative de fabricants de produits pharmaceutiques qui ont élaboré une charte, et ce registre de
    marque a ensuite servi de base à la création de l’INPI.
    Le musée dispose de petits budgets et fonctionne essentiellement par partenariats avec les entreprises et fédérations professionnelles, tous secteurs d’activité confondus. Le musée expose les produits authentiques – sans faire la promotion de la marque – avec leur contrefaçon. Les produits lui sont transmis par les entreprises et les pouvoirs publics. Il organise deux expositions thématiques par an.

    La visite s'effectue comme celle d'une collection. C'est une bonne occasion de jouer au jeu des différences et d'apprendre à ne plus se faire piéger.

    Dans la lère salle on peut admirer la première marque répertoriée sur une amphore Gallo romaine et la première contrefaçon datant de la même époque. Puis sont présentés les produits des secteurs de la grande consommation et du luxe.

    Pour le luxe, au moment de l'achat, 3 critères sont à analyser : le lieu de vente (on n'achète pas une marque de luxe sur un marché), l'emballage (celui-ci est toujours luxueux) et le prix (ces produits sont rarement bradés) .

    Vrais et faux sont mis en parallèle pour apprendre à les reconnaître : bronzes de Rodin, cigares, pièces détachées automobiles, outillage et électroménager, produits d'entretien, vaisselle, instruments d'écriture, articles de loisirs (sports et jouets) sans oublier le textile et les articles de luxe : aucun secteur n'est épargné.

    Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 14h à 17h30.
    Fermé les jours fériés, le samedi dimanche au mois d’août et le 02 novembre

  • Paris, place financière ?

    Les représentations habituelles de Paris l'associent souvent à la fête et à la culture, le "gai Paris" pour reprendre une expression usitée au début du siècle.

    Seulement, voilà, cette image a vécu, et, aujourd'hui, une ville moderne, c'est bien plus qu'une ville dont la notoriété ne repose que sur des manifestations festives (au demeurant plus ou moins réussie).

    d3f2037f0fbfc6a5605269ac8cea06be.jpgVéritable tour de force que celui auquel se livre Valérie Sachs, ex-candidate aux législatives dans le 16ème arrondissement de Paris. Pendant deux années, elle a patiemment enquêté, après avoir réuni un groupe restreint autour de sa démarche, pour établit un diagnostic nuancé lais sans concession de l'attractivité de Paris dans le monde.

    A la suite de ce diagnostic (qui doit également beaucoup aux adhérents de l'UDF) elle a établi, avec l'aide d'adhérents MoDem et UDF, une série de neuf propositions afin d'améliorer de la statut de la Capitale et d'y relancer l'activité économique.

     Elle récapitule sur son site neuf propositions en argumentant (voir sur son site) chacune d'entre elles :

    1.Paris doit devenir une place efficiente pour le business et la Ville de Paris doit communiquer avec les outils du XXIe siècle.
    2.Penser la place financière dans l’optique « Grand Paris » ou « Paris Métropole », sachant que Paris et la Défense centralisent la quasi-totalité des acteurs du secteur et y pérenniser sa localisation.
    3.Maximiser la vitalité et la compétitivité du secteur « Finance »
    4.Un « world-class centre » de la finance globale : du programme diplômant haut de gamme internationalement reconnu aux formations professionnelles diplômantes
    5.Favoriser la mise en place d’incubateurs universitaires
    6.Inciter les particuliers à investir dans les jeunes entreprises
    7.Créer une zone financière internationale spéciale
    8.Multiplier les effets cluster
    9.La maîtrise de l’anglais, priorité « municipale »

  • Philippe Arnaud, sénateur UDF-MoDem) défend le vivant contre le soupçon de contrefaçon

    S'en prendre à la contrefaçon, c'est bien, et c'est à raison que l'on légifère contre cette pratique qui détourne des milliards d'euros.

    Il en va tout autrement quand il s'agit d'interdire au citoyen lambda de faire pousser un pommier chez lui si cela lui chante. C'est certainement le sens de l'intervention de Philippe Arnaud , sénateur UDF-MoDem) à propos de la loi sur la contrefaçon, au Sénat, le 17 octobre dernier.

    Citons-le : 

    be5ec8e4e533411baf24fe1a04d0e2ef.jpgSans reprendre les arguments développés par les orateurs précédents, je veux réaffirmer la nécessité impérative de réintroduire des dispositions qui empêchent d'assimiler la reproduction des semences fermières au débat qui nous occupe aujourd'hui et qui concerne la lutte contre la contrefaçon.

    À propos de la contrefaçon, des mots forts ont été employés, notamment par M. le secrétaire d'État et par M. le rapporteur : on a parlé de « fléau », mais aussi de « trafic », de « mafia », des vocables qui évoquent plutôt le grand banditisme. S'agissant de la contrefaçon, l'emploi de tels termes me paraît d'ailleurs justifié et c'est pourquoi, avec mes collègues du groupe de l'Union centriste-UDF, j'approuve toutes les mesures, même si certaines sont imparfaites, visant à lutter contre cette pratique.

    Cependant, par on ne sait quel tour de passe-passe, sont venus s'ajouter aux copies frauduleuses et autres contrefaçons, des éléments touchant au vivant. Il s'agit, en l'occurrence, de végétaux, mais on pourrait, par extension, évoquer des animaux. Lorsqu'un taureau présentant certaines qualités a été sélectionné pour une reproduction, il a bien servi à produire des veaux, lesquels ont vocation à fournir ensuite de la viande ou du lait destinés à la commercialisation.

    [...]

    De génération en génération, la qualité génétique se perd par rapport à l'animal d'origine.

    Il en est de même pour les semences végétales. Fruit de recherches coûteuses, elles sont mises sur le marché pour leurs qualités spécifiques. Si elles sont replantées après la première récolte, elles perdent chaque année de réutilisation une partie de leur qualité génétique initiale. Au fur et à mesure des années, on les appelle des semences R1, R2, et ainsi de suite. En outre, vous n'ignorez pas que des mélanges se font par la pollinisation et qu'une dégénérescence assez rapide se produit.

    La fonction première de l'agriculteur consiste à produire et à reproduire les végétaux ou les animaux. La reproduction est en outre la fonction naturelle de tout organisme vivant, végétal ou animal ; par voie de conséquence, les semences ont vocation à être reproduites.

    Je vous le dis très simplement, monsieur le secrétaire d'État :il serait extrêmement grave d'assimiler la reproduction à la ferme de semences pour l'usage exclusif de l'exploitation au grand banditisme, à des trafics organisés par des mafias.

    [...]

    Cela se fait depuis que depuis que l'agriculture existe !

    La réalité, c'est que chaque agriculteur, soucieux de l'économie de son exploitation, sait parfaitement qu'il doit réinvestir chaque année dans des semences nouvelles pour assurer une rotation et un équilibre économique.

    Monsieur le secrétaire d'État, il est nécessaire de modifier le dispositif, soit par le vote, à l'occasion de l'examen du présent projet de loi, de notre amendement tendant à exclure purement et simplement du délit de contrefaçon la reproduction de semences fermières, soit par la définition d'une solution autre, dans le cadre du projet de loi relatif aux obtentions végétales. Dans cette dernière éventualité, il conviendrait alors que le Gouvernement assume ses responsabilités et prenne l'engagement que les agriculteurs ne seront pas inquiétés par les contrôleurs. Auquel cas, nous pourrions revoir notre position. Nous sommes là face à un problème grave et considérable qui ne peut être ignoré.

    Mes chers collègues, comme chacun d'entre vous, je suis à l'écoute du terrain. Mes propos ne me sont dictés par aucun lobby ou groupe de pression. La puissance des lobbies est ailleurs : elle est bien davantage celle des multinationales semencières que celle des agriculteurs, qui ne font que défendre leur intérêt.

    Pour avoir moi-même exercé, en d'autres temps, la profession de négociant en engrais et produits du sol, pour avoir vendu des semences, je puis dire que c'est un sujet que je connais bien. (Applaudissements sur les travées de l'UC-UDF et du groupe socialiste.)

     Pour donner quelques infos supplémentaires, la source des débats au Sénat sur les problèmes de contrefaçon provient de ce que le gouvernement a, contre l'avis de Jacqueline Gourault, sénatrice UDF-MoDem, supprimé la notion d'échelle commerciale. Or, le coeur du problème se trouve là : dès lors que l'on produit pour soi et non pour réaliser un bénéfice à très grande échelle (ce qui est le cas des Majors de l'industrie agro-alimentaire), il ne faut aps appliquer la loi sur la contrefaçon. Seulement, bien évidemment, si l'on ôte cette notion, on rentre dans le flou, et c'est bien ce qu'une partie des sénateurs UDF reprochent à ce texte.

     

     

  • Gilles Artigues, les personnes seules ne vous oublieront pas !

    d0e9093de364537fcaf4984a0805eb85.jpgGilles Artigues, l'un des hommes politiques les plus respectables du monde politique français est donc candidat aux municipales pour l'UDF-Mouvement Démocrate de François Bayrou à Saint-Etienne. On sait à quel point Gilles Artigues est un homme de principes. Mais, c'est aussi un homme de coeur, et il y a un moment de sa vie qui m'a beaucoup touché : il a longtemps animé une émission radiophonique pendant laquelle il écoutait, de 22 heures à 7 heures du matin, les personnes seules, tout particulièrement pendant les fêtes.

    C'est un trait de caractère que je trouve peu commun, et tout à son honneur. 

    D'ailleurs, la dernière question qu'il posa au gouvernement, sous la XIIème législature de la 5ème République, est tout à fait symptômatique de l'homme et de ses qualités de coeur : on va voir dans cette question que je publie ici, que Gilles Artigues a vraiment été le défenseur de la veuve de et l'orphelin au sens propre des mots, puisque dans cette question, c'est du sort des veuves isolées dont il s'inquiète :

    M. Gilles Artigues  attire l'attention de M. le ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille sur la situation des ayants droit, sans droits propres, d'un assuré social décédé, dont les veuves, qui bénéficiaient jusqu'à présent du maintien de leurs droits à l'assurance maladie de la sécurité sociale pendant quatre ans. Un décret du 14 février 2006 sur la carte de sécurité sociale vient de réduire cette durée à un an pour les veuves qui n'ont jamais travaillé et qui ont eu moins de trois enfants. Au-delà, c'est soit la CMU pour les plus pauvres, soit, si elles dépassent le plafond de ressources l'assurance volontaire. Depuis plusieurs années, la Confédération française des retraités demande que le bénéfice de l'assurance maladie soit accordé aux veuves, sans condition ; les femmes ont, en effet, des situations de plus en plus précaires au moment de la retraite et sont souvent encore plus fragilisées au moment du veuvage. Cette récente mesure, ramener la durée de couverture gratuite à un an, est une nouvelle atteinte aux droits des veuves, après les tentatives contrées de 2004 sur les pensions de réversion. Il lui demande, en conséquence, de bien vouloir lui préciser les dispositions qu'il entend prendre sur cette mesure.

     Question 121138 publiée au JO le : 27/03/2007 page : 3089

    Moi, je trouve ce type formidable. Et vous ? 

  • Bayrou : le témoignage de Charles de Courson

    Situons tout de même cette vidéo : elle a été tourné le 21 mars 2007. Mais j'aime beeaucoup ce qui est dit dedans et la manière dont Charles de Courson parle. Ce qu'il dit de Bayrou, c'est exactement ce qui m'a plu chez cet homme. J'apprécie aussi beaucoup Charles de Courson, qui est un homme de valeur, intègre et compétent. Comment peut-il croire un instant que quoi que ce soit du programme de Nicolas Sarkozy ressemble de près ou de loin aux propositions de François Bayrou et de l'UDF pendant la campagne présidentielle ?

     Que ne rejoint-il pas l'UDF-MoDem ! Ses prises de position sur le paquet fiscal, par exemple, ont montré qu'il est demeuré l'honnête homme qu'il a toujours été.

     

  • Obésité infantile : le sénateur Yves Détraigne (UDF-MoDem) tire la sonnette d'alarme

    M. Yves Détraigne attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur la problématique de l’obésité infantile qui croît de manière exponentielle dans notre pays.

    fa12886196a0933e4d09781817f9fc71.jpgS'agissant de la santé publique, malgré les mesures actuelles de dépistage et de prise en charge, il convient de constater que les enfants qui sont déjà en situation de surpoids important, d’après des études menées par UFC-Que Choisir, le resteront à l’âge adulte entre 20 et 50 %, et la probabilité est encore plus forte après la puberté puisqu’elle est comprise alors entre 40 % et 70 %.

    En conséquence, il lui demande quelles mesures elle envisage de prendre pour lutter contre ce problème et si elle entend, notamment, engager des actions pour rendre à l’école son rôle éducatif pour une alimentation saine et équilibrée, et lutter contre le marketing et la communication publicitaire à destination des enfants.

    Question écrite n° 02361 publiée dans le JO Sénat du 01/11/2007 - page 1973
    En attente de réponse du Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports 

     On définit généralement l’obésité par un poids représentant plus de 20 % du poids santé, ce dernier étant calculé selon l’indice de masse corporelle (rapport poids / taille). Chez l’enfant de 0 à 36 mois, on utilise la courbe de croissance pour savoir si son poids est excessif ou trop faible.

    Un enfant qui a un poids excessif ne sera pas automatiquement obèse à l’âge adulte. Toutefois, plusieurs études tendent à démontrer qu’après l’âge de 8 ans, il existe bel et bien un lien entre le poids de l’enfant et son poids à l’âge adulte.

    Plusieurs risques médicaux sont liés à un poids excessif chez l’enfant dont, entre autres :

    1. L’hypertension artérielle;
    2. La hausse des triglycérides (graisse dans le sang), augmentant ainsi les risques de maladies cardiovasculaires;
    3. Le diabète;
    4. Des problèmes articulaires (les genoux, par exemple) qui limiteront éventuellement les activités sportives;
    5. Le syndrome d’apnée du sommeil (pour les enfants très obèses), se résumant à un mauvais sommeil et à la somnolence pendant la journée, ce qui peut mener à des troubles de la scolarité en réduisant les capacités de mémorisation et d’attention;
    6. Certaines études auraient démontré un lien entre l’obésité et certaines formes de cancer;

    En plus de ces problèmes physiques, les enfants obèses sont souvent rejetés des autres enfants et sont davantage susceptibles d’avoir une mauvaise estime de soi.

    (source : Maman pour la vie

     

     

  • Jean Peyrelevade explore les arcanes du capitalisme total

    Dans un entretien réalisé le 29 octobre, Jean Peyrelevade, proche de François Bayrou et de l'UDF-Modem, économiste et auteur du "Capitalisme total", se livre à une analyse critique de la politique économique conduite par Nicolas Sarkozy, soulignant en particulier que "la consommation augmente plus vite que la production" ce qui entretient le déficit commercial. Mais il se penche également sur les grands déséquilibres du capitalisme moderne et nous aide à comprendre les caractéristiques de ce "capitalisme financier".

     
    C'est très intéressant, ce que dit Peyrelevade à propos de la distorsion entre pouvoir des chefs d'entreprise et pouvoir actionnarial.
    Or, le moteur du capitalisme, comme Schumpeter le dit, c'est l'initiative de l'entrepreneur. Le risque, à mon avis, c'est que ce pouvoir-là lamine l'entrepreneur, et à terme que le capitalisme financier lamine le capitalisme entrepreneurial, c'est à dire la vraie force du capitalisme

  • Marielle de Sarnez : un gouvernement ouvert pour Paris

    3fa0a3c885a681d7d16000252c27b606.jpgMarielle de Sarnez, chef de file aux municipales de Paris de l’UDF-Mouvement Démocrate a réaffirmé dimanche 11 novembre lors de l’émission Dimanche +, sur Canal +, sa volonté de former « un gouvernement ouvert à Paris, dans lequel l'ensemble des Parisiens auront des représentants ». Elle a par ailleurs estimé « archaïque » l’alternance droite-gauche à Paris : « La vie municipale n'est plus une question de droite ou de gauche, c'est une question d'efficacité dans les projets qu'on défend.» Marielle de Sarnez a notamment expliqué : «Vous ne gouvernez pas une ville tout seul. Une ville, ça se gouverne en partenariat. », ajoutant : « Je fais un rêve pour Paris, c'est celui qui se produit dans les 36.000 communes de France » avec des conseils municipaux qui « représentent l'ensemble des sensibilités à chaque point de la ville.»
    Marielle de Sarnez était également l'invitée du Rendez-vous des politiques sur France Culture, le 27 octobre dernier, répondant aux questions de Dominique Rousset, Paul Thibaud et Gérard Grumberg. Après avoir satisfait à l'exercice de l'auto-portrait, la candidate du Mouvement Démocrate pour les municipales à Paris est revenue sur la campagne présidentielle, le projet de Nicolas Sarkozy et sur l'avenir et le travail de l'Union Européenne.

  • SAGEM : Thierry Benoît (UDF-MoDem) monte au créneau !

    Thierry Benoît, le nouveau député de Fougères-Liffré a sensibilisé au mois de juillet le cabinet du Premier Ministre ainsi que le ministère de l’Economie sur les baisses d’activités enregistrées sur le site fougerais de SAGEM. Plus d’un millier d’emplois se trouvent en effet menacés après des pertes de 181 millions d’euros en 2006 dans le domaine de la téléphonie mobile. Les résultats du premier semestre 2007 ont laissé apparaître un recul continu du chiffre d’affaires qui préoccupe les habitants de Fougères.

     Le président du Groupe SAFRAN, Jean-Paul Herteman, a assuré Thierry Benoit, le 10 octobre, de « soumettre au dialogue social » les orientations que son consortium pourrait être amené à prendre dans les semaines qui viennent. La cession de SAGEM Communications à un fonds d’investissement californien a révélé, le 29 octobre, la passivité de l’Etat dans les négociations en cours

    Thierry Benoit a profité de cette annonce pour interroger le ministre de l’Economie, le surlendemain, sur l’avenir précaire de l’autre branche de la holding SAGEM Télécommunications. Il s’agissait de mettre l’Etat en face de ses responsabilités en rappelant les pertes colossales enregistrées par plusieurs sociétés dont il a été l’actionnaire par le passé. Le député a rappelé que l’Etat possédait encore un tiers des droits de votre du groupe SAFRAN au vu de ses parts de capital. Il a ensuite déclaré à Madame Lagarde que la cession de Sagem Télécommunications « pose la question de la pertinence du rapprochement esquissé en 2004 entre SNECMA et SAGEM sous les auspices du gouvernement». 

    L’Etat devrait en effet rappeler, selon lui, au Groupe SAFRAN la solidarité qu’implique  cette fusion au lieu de favoriser la pénétration de fonds de pension américains sur le marché français. Le ministre de l’Economie s’est engagé au nom du gouvernement à être « attentif à la pérennité de l’activité sur le site » de Fougères dont la cession n’est pas encore à l’ordre du jour.