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Plus j'entends l'information, et plus je fais même le sentiment de Carlos Ghosn : les scénarii les plus fous deviennent, hélas, possibles. Ce qui m'effraie, c'est que les équipementiers sont touchés aussi. A preuve la fermeture d'une usine par Plastic Omnium au Havre. La baisse des taux directeurs de la BCE ne doit pas faire illusion.Tant qu'il n'y aura pas une amélioration de la circulation des liquidités, il restera difficile d'emprunter.
Ce qui m'effraie, c'est l'effet domino : l'industrie automobile fait travailler nombre de sous-traitants. En admettant que les grands constructeurs parviennent à sauver leur peau, à l'issue de la crise, que restera-t-il des sous-traitants ? Nous risquons de voir s'accélérer le processus de désindustrialisation qui touche la France avec de nombreuses délocalisations à la clef.
Clairement, tout plan de sauvetage doit intégrer les deux bouts de la chaîne. Je ne sais pas comment cela peut se faire exactement, mais, je suis convaincu de l'absolue nécessité de le faire. Je sais que l'État a prévu d'engager 100 millions d'euros, aux côtés de PSA et Renault (100 millions chacun) mais cela suffira-t-il ? Quant à la prime à la casse, on peut craindre un effet boomerang désastreux quand elle prendra fin.
J'ai achevé mon week-end par une petite visite au Salon de l'Automobile. Une bonne occasion de se tenir au courant de l'évolution des technologies propres. Pas d'innovations majeures, de mon point de vue, mais, la présentation de la Honda Charity, une magnifique berline dont j'ai déjàn parlé ici, qui fonctionne à hydrogène. Le présentateur m'a assuré que, contrairement à ce que j'avais précédemment écrit ici, même aux USA, le véhicule n'était pas directement commercialisé. En revanche, Honda propose un service de location comprenant assurance, entretien, garantie, et fourniture d'une borne de conversion méthanol/hydrogène pour 650 dollars par mois, soit, environ 400-450 euros.
Je me suis du coup livré à un petit calcul sur dix années : aujourd'hui, une berline coûte environ 24 000 euros. Sur dix années, cela représente 2400 euros par an, soit 200 euros par mois. Ensuite, il faut tabler sur au moins 1200 euros par an d'entretien en moyenne, soit, 100 euros de plus. A cela ajoutez autant d'assurance, et l'on est à un coût total de 400 euros par mois. Il reste alors à comptabiliser le carburant. A mille kilomètres par mois, on peut compter sur bien 150 euros de carburant par mois, voire plus en consommation de ville.
Je ne connais pas le coût du méthanol, mais il est très inférieur. La conversion méthanol/hydrogène ne dégage aucun rejet de même que la combustion de la honda charity. Pourtant, le représentant de Honda m'a dit qu'aucune commercialisation n'était prévue en Europe.
Merci à Vincent, de Démocratie Durable, pour avoir donné l'information sur son blog : MDI vient de mettre à jour son site et donne notamment l'information suivante (toute fraîche) :
L’État Français, en la personne de la Secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur auprès de la ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, Madame Anne-Marie Idrac, a sollicité le Président de MDI SA, Mr Guy Nègre, pour une visite officielle en Inde les 16 et 17 septembre 2008.
Cette démarche s’inscrit dans le développement des relations bilatérales entre la France et le sous-continent Indien et fait suite au voyage du chef de l’État en janvier dernier. Le but des réunions est de consolider, dans le cadre du développement durable, les relations économiques et commerciales de la France et l’Inde.
La ministre étant au fait de l’importante signature du contrat entre notre entreprise et Tata Motors, il était naturel que MDI représente le fleuron des propositions écologiques dans ce voyage. Tata Motors est le cinquième fabriquant mondial d’automobiles, mais est aussi présent dans de la majeurs partie des domaines économiques: aérospatiale, commerce, défense, assurance, agriculture, etc. Son alliance avec MDI démontre l’importance que porte la grande entreprise indienne à la technologie de l’air comprimé.
Lors de ce voyage, Anne-Marie Idrac et Mr Nègre ont notamment rencontrés M. Kamal Nath, ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Sharad Pawar, ministre de l’Agriculture et M. Vilas Buburao Muttenwar, ministre délégué aux Energies renouvelables. Parmi les personnalités du monde industriel français présentes à ces réunions, ont trouvait Mr Christian Duhain (EADS), Mr Barry Howe (Alstom), Mr Bertrand Durrande (Areva) ou encore Mr Paul Queveau (Heuliez).
Et quand je pense que MDi doit aller en Inde pour trouver un partenaire...En tout cas, j'ai hâte de voir les premiers véhicules fonctionner en France.
Zut, alors, cela m'avait échappé ! Je viens de voir que le 03 septembre dernier, les parlementaires européens ont voté un texte très positif pour promouvoir l'utilisation d'un hydrogène produit proprement pour les automobiles. Je pense que nous devrions, au MoDem, créer une commission spécifique à l'énergie. Je crois que notre euro-députée Anne Laperouze, qui est aussi rapporteur pour l'ADLE et ingénieur spécialisée dans la chimie, est toute désignée pour animer une telle commission. Elle appartient par ailleurs à la commission européenne Industrie, Recherche et Energie.
Les parlementaires européens ont souhaité qu'un certain nombre de composants des automobiles à hydrogène soient soumis à une homologation commune.
En approuvant par 644 voix en faveur et 2 voix contre le rapport d'Anja Weisgerber (PPE-DE, DE), le Parlement a approuvé un amendement de compromis qui permettra l'adoption définitive d'un règlement visant à établir dans un premier temps, l'harmonisation des normes techniques pour l'homologation des véhicules alimentés par hydrogène. Cette harmonisation vise essentiellement à prévenir l'adoption de normes différentes d'un État membre à l'autre et à assurer le bon fonctionnement du marché intérieur.
La plupart des fabricants investissent déjà dans le développement de cette technologie et ont commencé à mettre ces véhicules sur le marché. Dans les années à venir, la proportion de véhicules alimentés par l'hydrogène est susceptible d'augmenter. Il était donc nécessaire de préciser les exigences quant à la sécurité de ces véhicules. Comme les fabricants ont des approches parfois différentes pour le développement de ces véhicules, il était nécessaire d'établir des exigences de sécurité "technologiquement neutres".
Des voitures aussi sûres…
Dans la mesure où l’utilisation de l’hydrogène pour la propulsion des véhicules suscite des craintes, il convenait de s'assurer que ces systèmes soient aussi sûrs que les technologies de propulsion classique. Ce type de voiture devrait se distinguer par un marquage informatif mais non stigmatisant. C'est pourquoi le PE, dans le texte adopté aujourd'hui, préfère parler d'identification des voitures plutôt que d'étiquetage, comme le propose la Commission européenne. Les députés soulignent qu'il s'agit de voitures aussi sûres que celles qui sont munies de moteurs traditionnels, essence ou diesel. Le marquage d'identification permettrait notamment aux services de secours d'identifier le type de moteur dans un véhicule en cas d'un accident de la route. A l'avenir, il devrait être électronique.
…et plus propres?
Les véhicules à hydrogène ne rejettent pas de polluants à base de carbone ou n'émettent des gaz à effet de serre. Dans le débat qui a précédé le vote, les députés ont souligné l'importance de l'adoption de ces nouvelles mesures non seulement pour le marché mais aussi pour l'environnement. En effet, il s'agit d'une technologie d'avenir qui devrait contribuer à la baisse des émissions du CO2. Mais pour que cet objectif soit atteint, il faut que l'hydrogène, qui est un vecteur de propulsion et non un combustible, soit fabriqué à partir de sources d'énergies renouvelables.
Un projet de recherche européen, organisé selon le principe du partenariat public-privé, devrait concrétiser cet objectif avant 2020. A cette date, les voitures à hydrogène pourraient représenter 5% du parc de voitures dans l'UE. La technologie devrait être non seulement propre mais aussi moins coûteuse pour que les voitures à hydrogènes puissent trouver facilement des acquéreurs.
Faciliter la distribution
Le texte adopté souligne que le succès des véhicules à hydrogène sur le marché dépend de la disponibilité en Europe d'une infrastructure suffisante en termes de distribution. Le règlement demande à la Commission de prévoir des mesures pour soutenir la constitution, au niveau européen, d'un réseau de distributeurs de véhicules à hydrogène.
Faire respecter la règlementation
Enfin, le règlement oblige les États membres à mettre en place des sanctions à imposer aux fabricants en cas de violation de ses dispositions d'application et à prendre les mesures nécessaires pour assurer leur mise en œuvre. Les sanctions prévues devront être "efficaces, proportionnées et dissuasives" et communiquées à la Commission dans les dix-huit mois après la date d'entrée en vigueur de la réglementation.
Tant que j'y pense, tous ceux qui s'intéressent à l'hydrogène en tant qu'énergie ont tout intérêt à consulter le blog H2, qui se tient très régulièrement au courant de cette actualité-là. J'ajoute que je suis déçu de l'absence de nouveauté dans ce domaine au Mondial 2008 de l'automobile à la Porte de Versailles. Au salon de Francfort, en 2007, Peugeot avait présenté un nouveau véhicule, la peugeot Flux, mais on ne peut aps dire que son design la destine à un grand public pour l'instant...Il y a actuellement un certain nombre de modèles qui fonctionnent, on aimerait els voir se développer sur les marchés européens.
On n'arrête décidément pas le progrès : l'instructive lecture d'un magazine pour enfants, Mon petit quotidien, m'a aporis l'existence de voitures volantes ! Ah, si Robida pouvait voir cela ! C'est un américain, Paul S.Moller qui a mis au point d'incroyables prototypes. En fait, ce sont plus que des prototypes puisqu'il les commercialise ! Ses engins volent trop bas pour nécessiter un permis de vol ou une licence spéciale pour circuler, si bien qu'en théorie, on pourrait les utiliser aussi bien dans les rues de New-York que dans celles de Paris.
Il faut absolument visionner les vidéos de ses engins, c'est tout simplement impressionnant. Bon, c'est vrai que pour l'instant, il y a encore un petit souci : ses véhicules coûtent de 200 000 à 400 000 euros pièce...
Au fait, regardez bien l'image ci-dessus : une M 150 réalisée par Moller. Comparez maintenant avec le véhicule ci-dessous :
C'est l'illustration de couverture du volume "La guerre au 20ème siècle", le livre majeur de Robida. Impressionnant la ressemblance, non ? Même la couleur est identique ! Sacrée autonomie également, puisque la M150 a 1000 kilomètres de rayon et autant pour la M400. En plus, cesappareils fonctionnent à l'éthanol (bien moins polluant que le diesel ou l'essence) et la M400 accueille jusqu'à 4 passagers.
Bon, évidemment, au niveau vitesse, ça fonce, ces trucs-là : 604 km/h pour la M150, par exemple. Et ça ne pèse pas lourd non plus ! la même M150 ne pèse, à vide, que 254 kilogrammes ! Moller assure que le prix de sa voiture volante peut sérieusement baisser s'il a la possibilité de passer à une production de masse. Actuellement, une M400 (4 places) coûte 500 000 dollars (environ 300 000 euros) mais en cas d'accroissement substantiel, il prévoit pour ce même appareil un prix qui irait de 60 000 à 80 000 dollars (de 35 000 euros à 50 000 euros) ! Il y a actuellement 100 commandes en attente pour la M400. Moller attend une certification du gouvernement américain. Au fait, on peut même s'offrir un modèle réduit à l'échelle 1/38èmepour neuf dollars et 50 cents ! Amateurs de modèles réduits...
Avec de l'audace, on pourrait imaginer une flotte de taxis de ce type à Paris. Imaginez le gain de temps fantastique dans un quartier d'affaires, et, mieux encore, la possibilité de faire communiquer très rapidement deux quartiers entre eux, quand bien même ils seraient distants. Pour le Grand Paris, idéal comme moyen de transport. Et Financièrement, cela n'a rien d'une utopie.Hop, je vais me fendre d'un petit courrier à la Commission Transports du MoDem parisien, moi...
Ben oui ! c'est bien joli de faire payer plus les véhicules qui polluent plus, mais quand on n'a pas le choix ? Il y a eu tout de même un sénateur pour se poser la question, et c'est un sénateur MoDem : honneur à lui. Voilà donc la question posée par Philippe Arnaud le 26 juin dernier au gouvernement :
M. Philippe Arnaud attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la solidarité sur les conséquences de l'application du bonus-malus écologique pour les personnes à mobilité réduite.
Si le bien-fondé de cette mesure, qui constitue la première application concrète du Grenelle de l'environnement, est incontesté, elle conduit toutefois à pénaliser les personnes handicapées qui, du fait de leur handicap, sont contraintes d'acheter des véhicules disposant d'une boîte à vitesse automatique ou au gabarit important. Ce malus, compris entre 200 et 2 600 euros selon le modèle acheté, constitue une nouvelle charge financière pour nos concitoyens handicapés alors qu'ils doivent déjà très souvent financer les aménagements indispensables à leur handicap, tout en disposant pour cela d'aides modestes.
Conscient que ces personnes ne s'inscrivent pas dans une démarche écologiquement irresponsable, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement entend adopter une mesure d'exonération du malus écologique au profit de nos concitoyens handicapés.
Tiens, ça alors : récemment, je farfouillais dans la boutique peugeot, avenue des Champs Elysées à Paris avec l'intention d'offrir une petite voiture bien d'cheu nous à l'un de mes petits, et voilà-t-y pas que je le retrouve avec un bizarre véhicule entre les mains. Une sorte de 207 pour les pompiers. Je jette un oeil en dessous, et je lis H2O concept Car. Tiens, ça veut dire quoi, ça ?
Du coup, j'ai jeté un oeil sur la Toile, et j'ai trouvé ce petit film d'abord :
H2O, un concept car sort de l'eau H2O n'est pas seulement un véhicule de pompier futuriste dû à la grande créativité des stylistes PEUGEOT. En effet, H2O produit de l'électricité et de l'eau grâce à la technologie de la pile à combustible. Sous l'apparence ludique et dynamique de ce véhicule d'intervention anti-incendie se dissimule un mode de propulsion très novateur. H2O, construit sur une base de Partner Electric, utilise la pile à combustible comme source d'énergie embarquée. Dans ce domaine, H2O dispose d'une innovation majeure : l'hydrogène est produit en temps réel, en fonction des besoins du système, ce qui permet de s'affranchir des contraintes liées au stockage de l'hydrogène sous pression. Avec sa généreuse entrée d'air, ses feux félins et son capot plongeant en forme de museau, l'identification au Lion est forte sur sa face avant. L'arrière est réservé à la citerne, supportant une échelle télescopique. Au bas de la jupe on trouve, en lieu et place des sorties d'échappement qui n'ont ici plus lieu d'être, deux branchements pour l'alimentation en eau ou la lance incendie. La teinte de carrosserie choisie est bien sûr le rouge " pompier ", qui se décline harmonieusement à l'intérieur avec des touches métal. L'habitacle est prévu pour 2 pompiers et accueille des outils de commandes modernes et fonctionnels tels que le GPS, le téléphone et un écran tactile sur la planche de bord ; un second écran relié à un PC permet de visualiser des cartographies d'immeubles.
Plutôt sympa. Mais les bagages, on les met où ? Comme d'hab, j'ai un train de retard, puisque le véhicule date d'octobre 2002. Toutefois, il a un avantage : le véhicule est prévu pour rouler par très forte chaleur , et même pour affronter un incendie ; il ne stocke jamais plus de 2,5 g d’hydrogène, son réservoir ne contenant en effet que du borohydrure de sodium, c’est-à-dire du sel (ou quasiment).
C’est ensuite un système élaboré par Millenium Cell, une entreprise américaine, qui se charge de convertir ce sel en hydrogène afin d’alimenter la pile, et l’avantage est de disposer d’un véhicule au carburant parfaitement ininflammable.
Astucieux, non ? Mais bon, il paraît que c'est tellement cher à produire que c'est inenvisageable pour un particulier...
Oui, vous avez bien lu ! 500 000 morts en Allemagne ! et encore, côté RFA (république fédérale d'Allemagne) seulement. Je lis l'Itinérant de cette semaine, et cet hebdo consacre un dossier à la violence sur la route et donc à l'automobile. Les chiffres sont saisissants. C'est un chercheur allemand, Klaus Gietinger qui a pu établir qu'entre 1950 et 1985, l'automobile a provoqué 500 000 morts en RFA. Bien entendu, on ne compte pas là-dedans les blessés ni les handicapés à vie.Je n'ose imaginer ce que cela donne si l'on ajoute les chiffres de la RDA.
Chaque année, dans le monde, l'automobile provoque 1 200 000 morts sur les routes. Klaus Gietinger a donc constaté que l'automobile était la technologie la plus létale jamais imaginée par l'espèce humaine. A comparer avec l'avion, 750 victimes par an dans le monde entier.
Il y a 2 victimes en avion par jour dans le monde. 22 victimes par jour en FRANCE !
Aux USA, en 6 mois, il y a plus de victimes de la route que de victimes d'accidents aériens dans toute l'histoire de l'aviation civile mondiale.
Des chiffres à méditer. Je ne fais pas partie des khmersverts anti-automobiles, mais, ces statistiques donnent tout de même à penser.
Je conseille donc la lecture de ce dernier Itinérant, n°706 du 2 au 8 juin 2008, en rappelant également qu'il s'agit d'un hebdomadaire de lutte contre la misère et la précarité. Vous ne le trouverez donc pas dans les kiosques, mais vous pourrez plutôt l'acheter à des SDF. La moitié au moins de la somme payée leur est reversée.
Je m'étonne du silence quasiment absolu de toute la classe politique française sur la hausse vertigineuse du pétrole. Et silence radio aussi du côté des constructeurs automobiles. Un nouveau cap a été passé avec un montant de 115 dollars par baril de pétrole.
On sait que les Verts sont des adeptes de la décroissance et se contentent de dire qu'il faudra rouler et se déplacer en avion moins. Ce n'est pas ce que je souhaite. Ce que j'attends de la classe politique, c'est un plan ambitieux pour promouvoir de nouvelles énergies, renouvelables bien sûr, et pas que des mots, cette fois, mais une mise en place d'un véritable politique en la matière. J'attends également que les constructeurs automobiles français se bougent ! Mais qu'est-ce qu'ils f..... bon sang !? Les Français sont prêts, je pense à acheter des voitures propres, dès lors qu'elles offrent un minimum de performances. Si nous utilisons des énergies propres et renouvelables ou construisons des véhicules à faible consommation, nous savons aussi que nous rééquilibrerons notre balance commerciale. Mais qu'est-ce qu'on attend ?!!!
J'aimerais, sur ce sujet, que le MoDem soit à la pointe, en présentant un programme économiquement viable, c'est à dire adapté à notre société marchande, dans le domaine des énergies propres.
Cela dit, la France est la championne de la parlotte : je me souviens très bien de l'exemple qu'a développé François Bayrou, le 21 octobre 2006, en ouverture du colloque ded l'UDF sur le développement durable :
Un sourire avant de commencer. Toi qui es conseiller régional d'Ile-de-France, qui nous a fait part du programme du Conseil régional sur les panneaux solaires. En sortant du portail, tourne à droite et regarde l'immeuble de verre sur le trottoir de gauche. Tu vas découvrir qu'il est fait de panneaux striés, de cellules photovoltaïques prises dans le verre, plus exactement de faux panneaux solaires. Pourquoi ? Parce que les promoteurs et architectes qui avaient déposé un permis de construire pour un immeuble alimenté par panneaux solaires, ont dû attendre si longtemps une réponse qu'ils ont été contraints de construire avec de faux panneaux solaires. C'est un des grands maux de la France : on fait semblant de discuter. On n'écoute pas les interlocuteurs, ou si on les écoute, on se contente de leur dire "ce que vous demandez est déjà fait". On passe son temps à pondre des décisions qui ne sont de nul effet, et ajoutent à la pile des décrets, arrêtés, recommandations, lois que nous votons et qui ne changent rien à la réalité du pays.
Voilà, c'est typiquement ce qui m'agace en France...
Cet après-midi, en visite au Louvre, l'un de mes enfants m'a posé une question qui m'a donné à réfléchir : il m'a demandé quels grands changements il y aurait dans sa vie quand il serait grand. A vrai dire, il m'avait déjà posé la question pour moi-même, et je lui avais répondu que le changement principal, dans la société, me paraissait être les modifications de la communication, tout particulièrement internet.
Mais, pour les 30 prochaines années, je crois que c'est autout de l'énergie et des matières premières non-renouvelables que va se faire la révolution, et, corollairement, très certainement autour du recylage.
Quand je pense parfois qu'il nous reste 30 ans de pétrole, et que ni dans l'aviation ni dans l'automobile, grosses consomatrices, nous n'avons entamé de réformes de fond...On en est tout juste à proposer quelques moteurs hybrides, et pour les avions, aucune recherche sérieuse en vue de remplacer intégralement le kérosène par de l'hydrogène, ou quelque chose de ce genre.
Et pourtant ça urge ! Quand la mutation sera devenue inéluctable, le choc sera d'autant plus brutal pour ceux qui ne s'y seront pas préparés.
Sachant le temps nécessaire au remplacement d'un parc automobile, par exemple, je nous trouve bien mal partis.
J'en profite pour signaler cet excellent site, moteurnature.com, car il fait le point sur les énergies de substitution pour els automobiles et met fin à un certain nombre de mythes et d'idées reçues.