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J'ai la trouille pour l'industrie automobile !

Plus j'entends l'information, et plus je fais même le sentiment de Carlos Ghosn : les scénarii les plus fous deviennent, hélas, possibles. Ce qui m'effraie, c'est que les équipementiers sont touchés aussi. A preuve la fermeture d'une usine par Plastic Omnium au Havre. La baisse des taux directeurs de la BCE ne doit pas faire illusion.Tant qu'il n'y aura pas une amélioration de la circulation des liquidités, il restera difficile d'emprunter.

Ce qui m'effraie, c'est l'effet domino : l'industrie automobile fait travailler nombre de sous-traitants. En admettant que les grands constructeurs parviennent à sauver leur peau, à l'issue de la crise, que restera-t-il des sous-traitants ? Nous risquons de voir s'accélérer le processus de désindustrialisation qui touche la France avec de nombreuses délocalisations à la clef.

Clairement, tout plan de sauvetage doit intégrer les deux bouts de la chaîne. Je ne sais pas comment cela peut se faire exactement, mais, je suis convaincu de l'absolue nécessité de le faire. Je sais que l'État a prévu d'engager 100 millions d'euros, aux côtés de PSA et Renault (100 millions chacun) mais cela suffira-t-il ? Quant à la prime à la casse, on peut craindre un effet boomerang désastreux quand elle prendra fin.

Commentaires

  • On a bon dos d'aider l'industrie automobile qui, avec l'industrie connexe de l'exploitation pétrolière, dégagent en France et à l'étranger de confortables profits. Si on veut se sortir de la crise, les actionnaires (petits ou grands) devront mettre la main à la poche et ne pas attendre systématiquement l'aide de l'Etat. On est toujours dans le même schéma : privatisons les profits et nationalisons les pertes !

    Il va falloir sortir de ce raisonnement et faire en sorte que les actionnaires (y compris l'Etat actionnaire) prennent leurs responsabilités.

    De plus, il faudrait veiller à ce que ces lobbies (Automobile + Pétrole) se remettent en question dans leur façon de considérer l'avenir (tout pétrole). Ca fait des décennies qu'on leur conseille de lâcher le pétrole pour d'autres combustibles ou pour l'électrique. Ca fait aussi un bail qu'on leur dit de baisser le poids des véhicules en utilisant d'autre matériaux. Les progrès sont beaucoup trop timides car il n'y a ni volonté ni incitation !

    Le contribuable et le client doivent-ils être les payeurs de cette obstination et de ce manque de clairvoyance ?

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