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UDf - Page 7

  • Paris, place financière ?

    Les représentations habituelles de Paris l'associent souvent à la fête et à la culture, le "gai Paris" pour reprendre une expression usitée au début du siècle.

    Seulement, voilà, cette image a vécu, et, aujourd'hui, une ville moderne, c'est bien plus qu'une ville dont la notoriété ne repose que sur des manifestations festives (au demeurant plus ou moins réussie).

    d3f2037f0fbfc6a5605269ac8cea06be.jpgVéritable tour de force que celui auquel se livre Valérie Sachs, ex-candidate aux législatives dans le 16ème arrondissement de Paris. Pendant deux années, elle a patiemment enquêté, après avoir réuni un groupe restreint autour de sa démarche, pour établit un diagnostic nuancé lais sans concession de l'attractivité de Paris dans le monde.

    A la suite de ce diagnostic (qui doit également beaucoup aux adhérents de l'UDF) elle a établi, avec l'aide d'adhérents MoDem et UDF, une série de neuf propositions afin d'améliorer de la statut de la Capitale et d'y relancer l'activité économique.

     Elle récapitule sur son site neuf propositions en argumentant (voir sur son site) chacune d'entre elles :

    1.Paris doit devenir une place efficiente pour le business et la Ville de Paris doit communiquer avec les outils du XXIe siècle.
    2.Penser la place financière dans l’optique « Grand Paris » ou « Paris Métropole », sachant que Paris et la Défense centralisent la quasi-totalité des acteurs du secteur et y pérenniser sa localisation.
    3.Maximiser la vitalité et la compétitivité du secteur « Finance »
    4.Un « world-class centre » de la finance globale : du programme diplômant haut de gamme internationalement reconnu aux formations professionnelles diplômantes
    5.Favoriser la mise en place d’incubateurs universitaires
    6.Inciter les particuliers à investir dans les jeunes entreprises
    7.Créer une zone financière internationale spéciale
    8.Multiplier les effets cluster
    9.La maîtrise de l’anglais, priorité « municipale »

  • Marielle de Sarnez : un gouvernement ouvert pour Paris

    3fa0a3c885a681d7d16000252c27b606.jpgMarielle de Sarnez, chef de file aux municipales de Paris de l’UDF-Mouvement Démocrate a réaffirmé dimanche 11 novembre lors de l’émission Dimanche +, sur Canal +, sa volonté de former « un gouvernement ouvert à Paris, dans lequel l'ensemble des Parisiens auront des représentants ». Elle a par ailleurs estimé « archaïque » l’alternance droite-gauche à Paris : « La vie municipale n'est plus une question de droite ou de gauche, c'est une question d'efficacité dans les projets qu'on défend.» Marielle de Sarnez a notamment expliqué : «Vous ne gouvernez pas une ville tout seul. Une ville, ça se gouverne en partenariat. », ajoutant : « Je fais un rêve pour Paris, c'est celui qui se produit dans les 36.000 communes de France » avec des conseils municipaux qui « représentent l'ensemble des sensibilités à chaque point de la ville.»
    Marielle de Sarnez était également l'invitée du Rendez-vous des politiques sur France Culture, le 27 octobre dernier, répondant aux questions de Dominique Rousset, Paul Thibaud et Gérard Grumberg. Après avoir satisfait à l'exercice de l'auto-portrait, la candidate du Mouvement Démocrate pour les municipales à Paris est revenue sur la campagne présidentielle, le projet de Nicolas Sarkozy et sur l'avenir et le travail de l'Union Européenne.

  • SAGEM : Thierry Benoît (UDF-MoDem) monte au créneau !

    Thierry Benoît, le nouveau député de Fougères-Liffré a sensibilisé au mois de juillet le cabinet du Premier Ministre ainsi que le ministère de l’Economie sur les baisses d’activités enregistrées sur le site fougerais de SAGEM. Plus d’un millier d’emplois se trouvent en effet menacés après des pertes de 181 millions d’euros en 2006 dans le domaine de la téléphonie mobile. Les résultats du premier semestre 2007 ont laissé apparaître un recul continu du chiffre d’affaires qui préoccupe les habitants de Fougères.

     Le président du Groupe SAFRAN, Jean-Paul Herteman, a assuré Thierry Benoit, le 10 octobre, de « soumettre au dialogue social » les orientations que son consortium pourrait être amené à prendre dans les semaines qui viennent. La cession de SAGEM Communications à un fonds d’investissement californien a révélé, le 29 octobre, la passivité de l’Etat dans les négociations en cours

    Thierry Benoit a profité de cette annonce pour interroger le ministre de l’Economie, le surlendemain, sur l’avenir précaire de l’autre branche de la holding SAGEM Télécommunications. Il s’agissait de mettre l’Etat en face de ses responsabilités en rappelant les pertes colossales enregistrées par plusieurs sociétés dont il a été l’actionnaire par le passé. Le député a rappelé que l’Etat possédait encore un tiers des droits de votre du groupe SAFRAN au vu de ses parts de capital. Il a ensuite déclaré à Madame Lagarde que la cession de Sagem Télécommunications « pose la question de la pertinence du rapprochement esquissé en 2004 entre SNECMA et SAGEM sous les auspices du gouvernement». 

    L’Etat devrait en effet rappeler, selon lui, au Groupe SAFRAN la solidarité qu’implique  cette fusion au lieu de favoriser la pénétration de fonds de pension américains sur le marché français. Le ministre de l’Economie s’est engagé au nom du gouvernement à être « attentif à la pérennité de l’activité sur le site » de Fougères dont la cession n’est pas encore à l’ordre du jour.

  • Et si Mayotte devenait un département ?

    Adrien Giraud (UDF) et les sénateurs de l'Union Centriste (MoDem,UDF,Nouveau Centre) rappellent à Nicolas Sarkozy ses promesses à propos de Mayotte en soumettant un projet de loi au Sénat. Il s'agit de donner aux Mahorais et aux Mahoraises la possibilité d'évoluer désormais sur le même pied d'égalité que les autres départements. Par exemple, les Mahorais et Mahoraises n'ont pas le droit de toucher le RMI.

    Toutefois, si ce choix est fait, Mayotte devra admettre de mettre fin au statut de droit personnel qui permet aux Musulmans de déroger au Code Civil et à la Laïcité, c'est à dire, par exemple, d'être jugés non par des juges de la République, mais par des Cadi, ou encore de contracter un mariage polygame, encore que cette possibilité ait été définitivement abolie à partir de 2003.

    Par ailleurs, la croissance démographique au sein de la collectivité mahoraise dépassé les 5% par an, sans compter un flux migratoire très important : en effet, Mayotte fait figure de nouvel Eldorado pour les îles pauvres du pourtour de l'Archipel des Comores. Il ne faut sans doute pas comprendre autrement la demande de rattachement fait des pusthcistes de l'île d'Anjouan au milieu des années 90. 

    Il y a donc des enjeux qu'il ne faut pas ignorer, mais, in fine, il est souhaitable de voir Mayotte s'intégrer complètement au sein de la France.

    Il faudra par ailleurs apurer le contentieux avec l'ONU et l'Union Africaine qui n'ont reconnu ni l'un ni l'autre les deux référendums pourtant clairs sur l'indépendance, au nom de l'indivisibilité de l'Archipel des Comores.

    Adrien Giraud, sénateur UDF a donc rédigé un projet de loi qui a été déposé au Sénat le  23 octobre 2007.

  • Spleen et idéal démocratique

    Par les temps qui courent, il y a du spleen au sein de la blogosphère MoDem. Ce spleen provient sans doute de ce que les aspirations des blogueurs et nouveaux adhérents MoDem ne sont pas comblés comme ils le souaiteraient.

    On peut aborder la politique par trois biais : soit l'on essaie de faire tendre la réalité vers l'idéal, soit l'on essaie , au contraire, de faire tendre l'idéal vers la réalité, soit, enfin, on tente de faire converger idéal et réalité.

    L'extrême de la première démarche est éminnement nocive, car elle finit par nier la réalité elle-même, et on aboutit à des régimes totalitaires du type Corée du Nord ou régime nazi, dans sa forme la plus outrancière, aux idéologies d'extrême-gauche et à certaines d'extrême-droite dans sa forme la plus courante.

    L'extrême de la troisième voie n'est guère plaisant non plus : en l'absence d'idéal, on sacrifie absolument tout sur l'autel du pragmatisme et de la conservation du pouvoir. Des "real-politiks" qui aboutissent en politique étrangère à soutenir des dicatures sans sourciller (exemple des USA en Amérique du Sud et de la France en Afrique dans les années 70) ou à faire fi de tout principe (corruption, affairisme).

    On peut dire que ce sont les questions sociales et éthiques qui caractérisent l'idéal, et les questions économiques, politiques et marchandes qui caractérisent la réalité.

    La voie du milieu, c'est finalement de tenter de faire converger l'idéal et la réalité, sachant que leur relation demeurera à jamais asymptotique de leur droite commune. 

    En somme, pas d'aspirations sans devoir d'efficacité, mais, pas de recherche d'efficacité sans aspiration à un idéal qui tienne lieu de fil, voilà, à mon avis, ce qui pourrait caractériser la modération. Bien sûr, une telle ligne de conduite politique suppose de ne pas amener au premier plan des a priori d'ordre idéologique ou éthique, pas plus qu'elle n'admer de sacrifier entièrement ces derniers au froid pragmatisme. C'est le recherche du compromis sans compromission qui fera au final la force d'une ligne modérée, et c'est celle-là, pour ma part, que je défends au sein de l'UDF - Mouvement Démocrate. 

     

  • Mayotte, terre de désolation pour l'éducation !

    Abdoulatifou Aly, député Modem de Mayotte, évoque la situation incroyable dans le domaine de l'éducation de Mayotte :

    Il dresse un réqusitoire aussi impitoyable que désastreux : 

    - des instituteurs dont la qualification est inférieure au niveau du bac

    - un nombre insuffisant de collèges pour accueillir les élèves, au point qu'il faut organiser un concours d'entrée pour accéder en sixième, et ce, au coeur même de l'école républicaine.

    - 10% de réussite au bacalauréat !

    Une situation indigne, totalement inconnue des Français et de l'opinion. Manifestement, Mayotte est laissée à son sort, sans espoir de secours de la Métropole depuis de longues années désormais. 

  • Un député UDF-MoDem s'alarme de la sous dotation d'un collège

    C'est tellement peu courant que l'on ne peut que se réjouir avec fierté de voir un député, en la circonstance UDF-MoDem, se pencher sur les questions éducatives locales, et notamment, interpeller le gouvernement parce qu'il voit un établissement scolaire de sa circonscription en danger.

    C'est ce que Thierry Benoît, député UDF-MoDem a fait, et, pour notre part, c'est exactement ainsi que nous concevons une vraie proximité entre le député et les citoyens de sa circonscription. Intervention d'autant plus remarquable qu'elle a débouché sur des résultats concrets.

    Thierry Benoit a alerté, le 24 septembre, l’Inspection Académique de la sous-dotation horaire dont souffre le collège Thérèse Pierre à l’occasion de la rentrée 2007.

    C’est en tant que membre du conseil d’administration du collège Thérèse Pierre que le député de Fougères s’est penché sur un problème organisationnel dans les derniers jours du mois de septembre. La direction des services départementaux de l’Education nationale a en effet tablé durant l’été sur une baisse des effectifs, sans commune mesure avec la réalité. Le collège s’est vu octroyer à la rentrée une dotation globale horaire (DGH), digne d’un établissement de 412 élèves, alors que ses murs en abritent 38 de plus. 

    Cette pénurie a entraîné des crispations au sein de l’équipe pédagogique et des parents d’élèves, qui ont perturbé un conseil d’administration, le 20 septembre, afin de dénoncer le sureffectif de certaines classes. La moyenne des sixièmes et des troisièmes a atteint le seuil de trente élèves, peu conciliable avec des travaux de groupes. 

    Thierry Benoit a alerté le 24 septembre l’Inspection Académique sur ses prévisions optimistes au regard de l’évolution des effectifs du collège Thérèse Pierre ces dernières années (462 élèves en 2004, 443 en 2005, 436 en 2006). Ces prévisions ont abouti à une saturation des classes de sixième et de troisième qui sont censées accueillir des élèves handicapés. Le député a sollicité tout naturellement « l’ouverture d’une division supplémentaire en sixième et troisième, qui tiendrait compte des réalités du terrain autant que du besoin d’insertion dans le collège des élèves de l’Unité pédagogique d’intégration (UPI) ». 

    Cette intervention a permis au principal du collège d’obtenir quatre heures de cours supplémentaires lors d’une entrevue avec l’Inspecteur Jean-Charles Huchet. Elle devrait permettre le dédoublement de certaines heures de cours, bien que le statut de l’UPI nécessite des aménagements à brève échéance. Il serait souhaitable, à cet égard, que l’Inspection d’Académie augmente l’année prochaine la DGH du collège en tenant compte de l’indissociabilité des heures de cours propres à l’UPI.

     

  • Thierry Benoît (UDF-MoDem) est favorable àla réforme des régimes spéciaux des parlementaires

    Marcel Gilbert, de Fougères, a interpellé dans une lettre ouverte parue dans le quotidien Ouest France son député à propos des régimes spéciaux de retraites des parlementaires. Thierry Benoit, député (UDF-MoDem) de la circonscription Fougères-Liffré, lui a répondu, Démocratie et Hérésie économique publie sa lettre.


    Fougères, le 08 Novembre 2007

    Monsieur,

    Dans une lettre ouverte adressée au quotidien Ouest France, vous m'interpellez au sujet de la réforme des régimes spéciaux de retraite des parlementaires.

    Comme vous pourrez le constater en consultant mon site internet (www.thierry-benoit.fr), j'ai eu l'occasion de m'exprimer à maintes reprises sur ce sujet. Je suis favorable à la réforme des régimes spéciaux, y compris celui des députés et des sénateurs. Un certain nombre de dysfonctionnements, que d'autres appellent « privilèges », sont à reconsidérer. 

    En effet, un parlementaire détaché de la fonction publique devrait être affilié aux régimes de pension de l'Assemblée nationale et du Sénat sans  avoir la possibilité de cotiser à son régime de retraite d'origine

    Par ailleurs, l'allocation d'aide au retour à l'emploi (A.A.R.E.) est certes nécessaire, mais elle doit correspondre à ce que l'on trouve dans le droit commun. Les élus ne peuvent demander aux citoyens de faire des sacrifices s'ils n'en font pas eux-mêmes. 

    Il est à noter que cette l'allocation repose sur le principe de solidarité entre les députés. En effet, une cotisation est prélevée chaque mois sur leur indemnité parlementaire à hauteur de 0,5 %. Cette cotisation est immédiatement reversée au Fonds de garantie de ressources des anciens députés qui la redistribue sous forme d'une allocation temporaire et progressive sur une durée maximale de trois ans.

    Restant à votre disposition, je vous prie d'agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

    Thierry BENOIT

  • Ouverture, l'exemple de Quitterie Delmas

    Je réfléchissais tout récemment au rôle que la blogosphère MoDem pouvait jouer sur la Toile politique. Bien sûr, il ne faut pas s'illusionner : dans le domaine politique, la Toile permet au mieux de tenir des positions, pas d'en conquérir de nouvelles.

    Ces derniers temps, je tends à penser que la blogosphère MoDem se ramasse trop sur elle-même, se préoccupant essentiellement de ses problèmes internes.

    De même, trop de discussions se déroulent entre nous, or, je crois au contraire que nous devrions aller vers les autres, et pas seulement sur les blogs politiques, d'ailleurs.

    A cet égard, le blog de Quitterie Delmas et sa démarche dans ce domaine me semblent des exemples à suivre. Sans renier aucune de ses convictions (et j'ai eu souvent l'occasion d'être pourtant en désaccord avec certaines d'entre elles) voilà quelqu'un qui a su nouer des contacts sur un large éventail politique et sociétal, puisqu'elle est connue (et appréciée !) sur un grand nombre d'espaces politiques en dehors du MoDem.

    Voilà, me semble-t-il le véritable sens de l'ouverture au sens où l'entendait François Bayrou, et non de simples cooptations comme peut le pratiquer Nicolas Sarkozy au grand dam de ses propres amis politiques parfois, par ailleurs. 

    Je pense qu'au MoDem, nous devons aller désormais discuter sur d'autres blogs que les blogs MoDem, ou alors, faire venir d'autres personnes que les seuls sympathisants ou adhérents du MoDem, afin d'échanger des vues et de faire valoir nos propositions. 

    Entre trois lectures (celle d'Althusser, celle de Spinoza, et celle de Schumpeter anéantissant la doctrine de Marx) je me suis fait ces réflexions.

    Aussi, outre les visiteurs UDF-MoDem qui viennent ici, c'est par exemple pour moi un plaisir d'échanger avec Gérard du Nouveau Centre, ou encore Laurent du MRG quand il prennent le temps de venir commenter l'actualité de mon propre blog.

    J'espère donc que nous autres Démocrates, nous tournerons de plus en plus vers d'autres voix politiques, ce qui ne nous empêche pas, bien entendu, d'avoir nos propres débats, d'autant plus s'ils sont nécessaires à la qualité de notre expression démocratique. 

  • Un magazine démocrate !

    Il existe, et j'ai trouvé la page où il est publié :

    http://www.democratemagazine.com/ 

    Démocrate magazine a donc publié son numéro 1. Au sommaire, on trouve un article sur le forum de Seignosse, des réflexions sur la construction d'un nouveau parti ainsi que des témoignages. Un article également du maire adjoint de Marseille qui s'oppose fermement au principe de la discrimination positive, des réflexions sur le communauté éducative autour de l'école, des remarques sur l'homoparentalité, et enfin une analyse sur les relations entre la politique et le sport d'un adhérent d'un club de moto.

    Un article sur les énergies renouvelables et une page humour viennent compléter ce tableau.

    Ce magazine n'est toutefois pas officiel et n'est donc pas le successeur de Démocratie info, le magazine de l'UDF. 

    Pour ma part, je trouve le premier numéro assez intéressant, mais il ne traite pas assez des questions d'actualités et n'amène pas assez d'apports conceptuels et historiques. Mais bon, le magazine est en devenir, et sans doute est-il possible d'y contribuer.