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Culture - Page 3

  • Des manuels scolaires communs pour l'Europe ?

    Je viens de lire le très intéressant billet de Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'Etat aux affaires européennes. Je trouve , en effet, que la constitution de manuels scolaires communs, mais pas seulement en histoire, est une bonne manière de construire l'Europe. J'espère d'ailleurs, que la Présidence française de l'Europe contribuera à développer ce genre d'initiative. Comme l'explique Jean-Pierre Jouyet, c'est formidable que les ennemis d'hier, France et Allemagne, sans gommer leurs histoires nationales, parviennent à écrire un manuel d'histoire commun pour les 1ères et les terminales. D'autres projets sont à l'étude parmi les pays européens. 

    Il faut aller dans ce sens, et rappeler aussi qu'il existe un gisement culturel commun non exploité en Europe : les civilisations grecque et latine !

    Il faudrait intégrer dans les systèmes éducatifs européens l'étude des langues et civilisations latines et grecques, tant elles sont constitutives d'une culture commune, bien plus que tout les reste. A ce sujet, il existe au moins un site institutionnel, appelé Circé, qui vise un tel objectif. Mais il n'est pas seul : l'association Euroclassica en fait autant dans son coin. Et il existe même un certificat européen de grec et de latin !

    Au MoDem, parlons-en à nos eurodéputés, et essayons de promouvoir tout ce qui pourra contribuer à forger une identité européenne commune. 

     

     

  • Le Palais de la Découverte en danger !

    Et voilà. Je m'étais déjà inquiété des projets de l'Etat, mais ça se précise. Ateliers menacés, financements réduits, salle d'honneur supprimée, cette fois, la coupe est pleine. Je copie pour info le communiqué des défenseurs du Palais de la découverte. Pour soutenir cette institution, il faut aussi signer la pétition en ligne et activer le maximum de relais d'opinion ou politiques.

    Pourtant, la fréquentation augmente toujours plus, et les groupes scolaires sont de plus en plus nombreux à s'y rendre (1/4 des visiteurs !!!). Pire, alors qu'une des grandes forces du Palais, c'est le contact permanent entre chercheurs et grand public, le ministère de la culture veut changer le statut du Palais de la découverte, qui est actuellement proche de celui d'une université, afin de réaliser une fusion avec la Cité des Sciences. Bref, c'est du grand n'importe quoi avec à l'évidence des intérêts sous-jacents. J'avias déjà évoqué dans une note, le 05 juillet dernier, les véritables intérêts du Ministère de la Culture.

    Pour ma part, je vais en informer la conseillère MoDem du Conseil de Paris, Marielle de Sarnez. 

    La société française dans son ensemble s'inquiète, à juste titre, de la désaffection des jeunes pour les filières scientifiques. Le Palais de la Découverte (établissement sous la tutelle du ministère de l'éducation nationale) est l'un des très rares lieux en France où l'on apprend à aimer les sciences. Il a suscité et suscite encore de nombreuses vocations scientifiques. Or, il est prévu de l'amputer de plus de 40 % de sa surface.
    Pourtant, le site où sont situés le Palais de la découverte et les Galeries Nationales a été libéré d'une série d'occupants, et d'autres surfaces, importantes, ont été créées dans les sous-sols.
    Le Grand Palais, ce bâtiment de prestige, à proximité des Champs-Élysées, a toujours suscité la convoitise. Aujourd'hui, il est prévu que des opérateurs privés financent des travaux de rénovation, en échange de l'occupation d'une partie des lieux. Ces travaux entraîneraient une fermeture pendant au moins deux ans (2006 et 2007).
    La réduction de surface aura comme conséquence une diminution de l'offre en qualité et en quantité : abandon d'expériences essentielles, réduction du nombre de groupes scolaires accueillis...
    La science n'est pas facile, le Palais de la Découverte donne envie de la découvrir. L'opportunisme économique combiné à la négligence de notre tutelle risquent de nous conduire à la fermeture définitive.

    Le personnel du Palais de la Découverte.

  • Paris 14ème, lieu de culture et de loisirs pour le MoDem

    581821186.jpgOtium et studium disaient les Romains pour évoquer l'activité des citoyens éduqués : le loisir et l'étude. Assez amusant, d'ailleurs, de songer que le negotium (qui a donné négoce, commerce) est l'absence d'otium (loisir). Le loisir chez les Romains ne se restreignait pas à s'adonner aux plaisirs vils, mais bien à cultiver le corps et l'esprit. Studium désignait l'ardeur intellectuel, la diligence dans les exercices de la pensée sous toutes ses formes.

    Eh bien, je trouve que l'otium et le studium caractérisent assez bien le projet du MoDem dans le 14ème arrondissement, dans lequel Marielle de Sarnez conduit une liste pour le second tour des municipales. 

    Tout d'abord, une priorité : faire en sorte que la culture s'ouvre à tous, et surtout, soit plus proche. Pour cela, voilà ce que propose le MoDem dans le 14ème  :

    - Créer un deuxième Conservatoire de musique dans le quartier de la Porte de Vanves pour doubler le nombre de places offertes.
    - Prévoir une ouverture 7 jours sur 7 des trois bibliothèques de l'arrondissement et élargir leurs horaires d’ouverture. Augmenter le nombre de postes informatiques.
    - Créer une salle de répétition insonorisée et sécurisée dans chacun des quatre quartiers de l’arrondissement : Montparnasse, Plaisance, Petit Montrouge et Parc Montsouris.

    ça, je trouve que c'est une idée importante, et je pense à vrai dire, aux amateurs de percussions ou d'orgue. Dans des salles classiques, pas moyen de pousser le décibel sans en faire profiter tout le quartier (ce qui n'est pas forcément heureux quand il s'agit d'un débutant, sans vouloir être vexant...). L'ouverture 7 jours sur 7 des bibliothèques, très bien : souvent, le dimanche est le seul jour vraiment de disponibilité pour s'y rendre pour les familles, et puis l'ouverture le soir, cela permet aussi un accès aux étudiants qui bossent pour payer leurs études !

    - Étudier la construction d'une médiathèque moderne dans le sud de l’arrondissement.
    - Favoriser le développement des ateliers d'artistes.
    - Préserver le site de la ferme Montsouris, rue de la Tombe Issoire, lieu d'histoire de notre arrondissement.

    Un petit commentaire à ce sujet : Bertrand Delanoë et Pierre Castagnou ont prétendu ne pas être au courant du conflit qui opposait promoteurs immobiliers et collectifs associatifs pour la préservation du site, or, les responsables juridiques de la ville ont plaidé...du côté des promoteurs CONTRE le collectif d'associations !!! Hmmm ? Duplicité ? Finalement, la mairie de Paris a fini par tenter de préempter le terrain mais a perdu ses deux procès contre les promoteurs. Heureusemen, le collectif d'associations, lui, a été beaucoup plus efficace et a obtenu l'interdiction de toute nouvelle construction sur le site. Mais l'affaire n'est pas finie, et il ne faut pas la lâcher...

    Ensuite, l'école, évidemment. Le saviez-vous ? Le mot école vient du grec σχολὴ qui signifie, vous l'auriez deviné...loisir ! La priorité, c'est l'excellence pour tous ! 


    - Faire un état des lieux des toilettes dans les trente-quatre écoles primaires de l’arrondissement et rénover l'ensemble des toilettes
    pour la rentrée 2008.
    - Sécuriser les abords de toutes les écoles en généralisant les zones 30 avec des ralentisseurs.
    - Transformer les études surveillées en études dirigées jusqu'à 19 heures.
    - Mettre en place, dans les écoles, les moyens informatiques les plus modernes (haut débit filaire, espace numérique des savoirs, mise en
    réseau des écoles, site internet).
    - Expérimenter l'apprentissage d'une langue vivante dès le CP.
    - Accroître la part du bio dans les cantines des écoles, sans augmenter le prix du repas.

     Sana mens in corpore sano, disaient les Anciens (un eesprit sain dans un corps sain). Place au sport !

     - Étendre les horaires d’ouverture des installations sportives (espace Rosa Parks, centre sportif Jules Noël,...), notamment en soirée mais aussi pendant le week-end et les vacances.
    - Soutenir les petits clubs sportifs de quartier : accès privilégié aux installations sportives, aide au transport,...

    Etendre les horaires d'ouverture des installations, j'espère qu'on va y parvenir, et je pense notamment aux psicines, dans lesquelles je regrette que l'on ne puisse nager ni le matin, ni le soir. Les petits clubs sportifs seraient également bien aidés s'ils pouvaient accroître l'amplitude horaire de leurs accès aux stades et complexes sportifs, en effets, ce qui leur permettrait de dégager de nouvelles tranches horaires ; or, sur ce dernier point, il y a un problème, parce que la plupart des cours, y compris pour les enfants, sont concentrés sur les après-midi et après l'école. 


    Ah oui, au fait, pour avoir un apperçu de l'offre dans le 14e, quelques chiffres : il compte 3 musées, 10 théâtres, 9 cinémas, 3 bibliothèques municipales, 1 bibliothèque universitaire, 1 conservatoire de musique, 20 écoles maternelles, 14 écoles élémentaires, 9 salles de sport, 2 piscines, 3 stades.

  • Jean Lassalle, les musées et la caverne d'Ali-Baba

    d70e6d4d3744b88f2d05bf0dff2dbc2c.jpgJean Lassalle, député UDF-MoDem, s'inquiète du contenu de la lettre de mission remise à Christine Albanel le 1er août 2007 : en effet, dans cette dernière, voici que ce que l'on pouvait lire :

    Vous prendrez les dispositions nécessaires pour redresser rapidement le marché de l'art français. Vous analyserez notamment sa situation juridique et fiscale (TVA, droit de suite···) au regard de la situation dans les autres pays, et ferez des propositions d'amélioration. Vous examinerez les raisons qui freinent la reconnaissance des talents français à l'étranger. Vous étudierez la pertinence de l'organisation des commandes d'art (FNAC et FRAC) et engagerez une réflexion sur la possibilité pour les opérateurs publics d'aliéner des œuvres de leurs collections, sans compromettre naturellement le patrimoine de la Nation, mais au contraire dans le souci de le valoriser au mieux.

    Jean Lassalle a donc interpelé Christine Albanel (question n° 14807 de la 13ème législature, publiée au JO du 15 janvier  2008) à ce sujet, pour une raison très simple :   la majorité des conservateurs se sont élevés contre cette idée, tout particulièrement M. Loyrette, président-directeur du Louvre, et Mme Francine Mariani-Ducray à la direction des musées de France ; en effet des risques de dérives mercantiles sont à craindre dans la perspective d'une aliénabilité des oeuvres, d'autant que le mythe des cavernes d'Ali Baba enfouies sous nos musées a été démenti par les conservateurs eux-mêmes à plusieurs reprises.

    Jean Lassalle observe de plus que  cette politique de commercialisation des collections, déjà pratiquée aux États-Unis, a prouvé sa dangerosité en rendant possibles les erreurs d'évaluation des oeuvres, qui ont entraîné des drames financiers pour les musées concernés.

    Il a donc demandé à la Minsitre de le Culture et de la Communication de prendre en compte ces éléments afin de procéder en concertation avec les acteurs concernés à une réelle évaluation de cette problématique.

    Moi, ce que je trouve fort, avec le gouvernement Sarkozy, c'est qu'on est toujours dans le floklore et le merveilleux : le problème, c'est que la caverne d'Ali-Baba, c'est un mythe, pas une réalité... 

     

  • Inquiétudes pour la culture

    Lors de l'examen de la mission « Culture », Catherine Morin-Desailly, Sénatrice (MoDem) de la Seine-Maritime et porte-parole du groupe Union Centriste, a relayé les inquiétudes des acteurs culturels et des collectivités locales face à un budget d'austérité, qui ne permet pas à l'actuelle ministre de la culture de remplir les objectifs de sa lettre de mission.

    La Sénatrice de la Seine-Maritime a tout d’abord regretté l’insuffisance des crédits alloués au patrimoine monumental, qui va se traduire par l’arrêt ou le report de nombreux chantiers. C’est pourquoi, elle a souhaité que les dispositions  préconisées par les missions de l'Assemblée nationale et du Sénat en faveur du patrimoine, au-delà d’un engagement stable et pérenne que la diversification des  sources de financement, soient mises en œuvre rapidement. Toutefois, elle a  salué les efforts accomplis en faveur des monuments historiques appartenant aux  collectivités locales et aux propriétaires privés. Elle a également salué l’action renforcée du ministère en faveur des musées en région et des archives.
     
    Si, ensuite, Catherine Morin-Desailly a noté avec satisfaction la priorité accordée à l'éducation artistique et culturelle, estimant que toute réforme profonde de la politique culturelle tient à la place que l’on fera à l’éducation artistique dans le cadre de l’enseignement général, elle a cependant regretté la remise en cause des  actions en faveur de l'accès à la culture. S’agissant des heures d'intervention des artistes dans les écoles et dans d'autres lieux, elle a souhaité que les Assédic  prennent en compte ces heures pour l’ouverture des droits des intermittents à  l’assurance chômage. En outre, elle s’est inquiétée de la diminution des aides aux  établissements d'enseignement spécialisé, qui obligera les collectivités  territoriales à intervenir. Enfin, elle a exprimé des réserves sur l'expérimentation de la gratuité des musées, rappelant qu’on ne pouvait pas associer si facilement gratuité et démocratisation. 
     
    La Sénatrice de Rouen a évoqué la situation difficile du spectacle vivant, dont les crédits sont en régression. Elle a rappelé les grandes inquiétudes des professionnels du secteur qui ont demandé l’organisation d’un « Grenelle de la  Culture », qu’elle soutient pleinement. D’ailleurs, pendant la campagne présidentielle elle avait proposé la tenue d’états généraux de la culture. Constatant  l’essoufflement des financements et les carences de l’Etat dans ce secteur, elle a appelé de ses voeux une politique contractuelle qui permette de clarifier  les rôles respectifs de l'État et des collectivités territoriales, afin de faire  mieux, plus simple et plus clair de façon coordonnée.

  • Gratuité de la culture ?

    Pierre Albertini, le maire de Rouen, a ouvert sur son blog un débat sur la gratuité des musées, à la suite d'une expérience initiée en ce sens par l'actuel Ministère de la Culture. J'ai exprimé là-bas mon avis, répondant notamment à l'un des contradicteurs favoris de Pierre Albertini répondant au doux nom d'Albertinon

     Je pense qu'il peut y avoir des temps de gratuité, mais que les musées doivent demeurer payants. Déclarer que la culture doit être gratuite est une idée en soi pernicieuse : si elle gratuite, l'art aussi, et par là, les artistes également. Les Musées ont besoin d'être entretenus, et les artistes de se nourrir. L'Etat a vocation à aider les musées, mais nullement à leur interdire de générer des recettes.
    On paye une redevance télé pour regarder des âneries, on achète des jeux vidéos des fortunes, mais il faudrait refuser d'acquitter un droit d'entrée très modéré pour accéder aux musées ?
    J'y suis radicalement hostile. J'ajoute qu'une culture entièrement financée par l'état finit par perdre sa liberté et on a très bien vu ce que cela a donné dans les pays communistes, voire dans certaines communes de gauche ou de droite en France...
    Par ailleurs, certains mots usés et abusés finissent par se galvauder. Ainsi en est-il de la démocratisation de la culture. C'est que bien souvent, ses thuréfiraires , en brandissant en apparence la démocratie et la culture masquent en réalité l'apauvrissement culturel généralisé.

     Je ne suis pas le promoteur d'un art exclusivement sponsorisé, mais je ne vois absolument pas le mal à ce que le privé fasse du mécénat et utilise l'image de la culture pour promouvoir ses activités. Les plus pauvres peuvent déjà rentrer dans les musées gratuitement. Nous sommes donc loin d'une culture réservée à une minorité vivant dans l'aisance.

    Nous vivonss dans une société marchande et il faut en prendre acte : ce qui est gratuit, dans une société marchande, est bien moins valorisé que ce qui est payant. L'état peut intervenir pour veiller à ce que l'accès à la culture ne soit pas hors de prix, mais, certainement pas pour donner la gratuité dans tous les musées.


    Quelques réalités sont d'ailleurs bonnes à rappeler :

    Une carte pass sur plusieurs musées à l'année coûte généralement moins cher que la redevance télé. Alors quand on voit les m... qui passent sur les chaînes, il est fort simple de balancer son téléviseur par la fenêtre, cesser tout abonnement, et acheter une carte pass.
    La moindre place d'un match de football coûte plus cher que la meilleure place à la Comédie Française. Et les matches de coupe du monde, même de rugby, infiniment plus cher que la place d'opéra la plus chère à l'Opéra Garnier ou l'Opéra Bastille.

    François Bayrou, lors du colloque sur la culture organisé par l'UDF le samedi 17 février 2007 a dit deux choses qui me paraissent essentielles :

    1.La culture ne doit pas être entièrement marchande, ne peut pas être entièrement soumise à l'Etat.

    2.Un des impératifs de la politique culturelle, c'est que la culture doit être une culture de peuple. Je dis bien de peuple et non de masse.

    Ce sont deux points qui me paraissent fondateurs. Et j'ai également beaucoup apprécié sa vision du rôle de l'Etat sur la culture :

    On a vécu avec l'idée qu'il n'y avait qu'un référent, l'Etat, ayant en face de lui des individus inorganisés. Depuis la loi Le Chapelier (1790), on a interdit l'organisation de la société pour que l'Etat reste seul. Il faut tourner la page. Un certain nombre d'actions de service public, d'actions publiques, peuvent être incitées par l'Etat, mais n'ont pas à être conduites par l'Etat.

  • MoDem, Bayrou, Valérie Lang s'exprime

    Valérie Lang explique les raisons de son engagement au MoDem. Elle voit en François Bayrou un homme peu commun, et dans l'émergence du MoDem, un mouvement pour le moins surprenant mais très intéressant. Elle juge sévèrement le verrouillage des espaces de dialogue au PS, et ce indépendamment des générations, et approuve l'esprit de résistance de François Bayrou et notamment sa volonté de séparer nettement les pouvoirs. 

    L'entretien est passionnant : à écouter. Valérie Lang précise qu'elle aimerait s'occuper de la culture au MoDem, et apprécie en François Bayrou un homme cultivé, pédagogue, connaisseur de notre histoire, et, surtout, fait pas si fréquent chez les hommes politiques, qui lit. Sera-t-elle unjour, après son père, la ministre de la culture du MoDem ?

     

  • Un point de vue sur Christine Albanel

    Je crois que l'on pressent cette ancienne conseillère de Jacques Chirac au Ministère de l'Education qui serait groupé avec celui de la Culture.

    A voir.

    La revue la Tribune de l'Art publie un article détaillé et renseigné sur la gestion du Château de Versailles par Christine Albanel :

    http://www.latribunedelart.com/Patrimoine/Patrimoine_2007/Versailles/Versailles_515.htm 

    Il y a des points de vue qui se défendent de part et d'autre, mais, il y a une chose, tout de même, qui me fait pencher plutôt du côté de cette revue, c'est que je tends à penser que la culture ne devrait pas répondre aux seules lois de l'offre et de la demande . Or, à la lueur de l'article, j'ai cru comprendre que l'on abandonnait le plus urgent et plus fragile au profit du spectaculaire en ce qui concerne l'entretien du domaine versaillais, notamment les boiseries...

  • Delanoë et l'UDF à Paris ? Sans les Khmers verts et les gauchistes, svp...

    Bertrand Delanoë prédit une Bayroumania à Paris
    Lors d'un déjeuner, lundi 5 mars, avec les maires d'arrondissement socialistes, Bertrand Delanoë leur a recommandé de "taper sur Bayrou au niveau national mais de ménager l'UDF au niveau parisien". Le maire de la capitale pense que des candidats PS aux législatives à Paris auront besoin des voix UDF, notamment dans le 12e arrondissement. Et que pour conserver son poste de maire en 2008, il lui faudra gouverner avec "une majorité élargie qui irait de l'extrême gauche au centre droit", selon un maire PS parisien

    Voilà ce que rapportait récemment le quotidien Le Monde.

    Pour que l'UDF puisse imaginer co-gérer Paris avec Delanoë, il faudrait que ce dernier se débarrasse de ses encombrants alliés à commencer par ses potes gauchistes, et surtout, les Khmers Verts de l'Hôtel de Ville.

    Ces ayatollah du Paris sans automobiles sont des fous furieux qui n'ont pas leur pareil pour provoquer des embouteillages monstres  dans la capitale.

    Avec une hargne qui dénote un esprit particulièrement tordu, ils s'ingénient à taxer au mieux les résidents possesseurs d'un véhicule de toutes les manières possibles et imaginables.

    Par exemple, dans le quartier Saint-Lambert dans le 15e, ils ont supprimé du jour au lendemain 50%  des places sans préavis, faisant emporter nombre d'automobiles à la fourrière sans que les propriétaires aient été avisés. La mairie délivre à tour de bras des permis pour faire des travaux sur les trottoirs afin de contraindre les automobilistes à se garer sur des places non-autorisées. Ainsi, ils ont la certitude que ces derniers paieront une amende. Les côtés de rues réservés aux deux roues s'accumulent sans qu'un seul véhicule de ce type ne vienne s'y garer. Parfois, on installe des places de livraison devant la demeure d'honnêtes citoyens sans qu'il y ait le moindre commerce à côté.

    Un seul objectif, nuire à l'automobile. Le PS et Delanoë en tête cèdent à tous les diktats de ces malades. Bien sûr la pollution n'a pas diminué entre-temps.

    Bref, un Paris propre, pourquoi pas, mais on peut le faire en concertation et en réfléchissant, non en semant le chaos dans toute la Capitale.

     Ajoutons également que la municipalisation à marche forcée de la culture à Paris détruit progressivement les formations d'élite au nom de l'idéologie habituelle socialo-marxiste au PS : culture pour tous = suppression de la qualité et de l'exigence. Donc, on subventionne des groupes amateurs de musique classique, mais dans le même temps, on empêche des enseignants qualifiés de dispenser des formations, parce qu'ils ne « s'adaptent pas » à la culture «djeun's» rap and co qu'affectionnent particulièrement Delanoë et ses sbires.

    Bref, l'UDF veut bien faire preuve d'ouverture, mais il y a du travail à faire, et si Delanoë escompte instrumentaliser l'UDF pour reconduire les mêmes abrutis aux mêmes fonctions, il rêve...

    Il vaudrait mieux pour Paris avoir à sa tête une femme intelligente et modérée comme Marielle de Sarnez, dont la compétence n'est plus à démontrer. 

  • Claude Allègre et le Requiem de Mozart

    Ras le bol d'être censuré sur les sites socialistes chaque fois que j'en parle. Alors je vais faire une note à ce sujet.

     

    Lors des rencontres culturelles de l'UDF, Anne Quéfelec, la soeur de l'écrivain rapportait la triste anecdote suivante à propos du chasseur de mamouths du Parti Socialiste.

    Elle présente un jour le cas de deux institutrices formidables qui ont monté une chorale de gamins en ZEP : elles leur font chanter le Requiem de Mozart. Cela marche tellement bien, d'ailleurs, que les gamins sèchent les entraînements de football !!!

    Du coup, elle escompte pouvoir les encourager et va voir en ce sens le Pithécanthrope de Grenelle à ce sujet. Ce dernier discute avec Jack Lang (dont l'équipe m'a au passage censuré cette note il y a peu sur son blog. Trop gênante ?).

    Réponse du malotru : "Cela ne m'intéresse pas ; pour l'année prochaine, vous me les faites taper sur des bidons".

    Voilà : Allègre n'a jamais été désavoué par le PS et va faire risette à François Fillon (qui était prêt à foutre en l'air le baccalauréat en le remplaçant par le contrôle continu, rappelons-le tout de même) en qualifiant de courageuses ses réformes. Et les deux hommes de se congratuler.

    UMPS même combat ?

    Bref, peu importe, au final. Tout cela en dit long sur ce que les Socialistes pensent de la culture, en particulier classique. Allègre prend vraiment les élèves et leurs profs pour des cons, a fortiori quand ils sont très modestes...