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Bayrou - Page 74

  • Le MoDem défend l'indépendance des Echos

    Une centaine de personnalités du monde économique et politique ont tenu à manifester leur « profond attachement à l'indépendance de ce titre et de son équipe rédactionnelle ». Parmi les signataires de la pétition de soutien aux Echos : François Bayrou, Marielle de Sarnez, Corinne Lepage, présidente de la formation Cap 21, adhérente au Modem mais aussi Jean Peyrelevade et l’économiste Christian Saint-Etienne qui ont fait partie de l’équipe de campagne de François Bayrou. Le groupe Pearson a annoncé sa volonté de vendre le titre et est actuellement en discussion avec le groupe LVMH, déjà propriétaire du quotidien économique La Tribune. François Bayrou a défendu, pendant la campagne, le pluralisme dans les Médias et leur indépendance par rapport aux pouvoirs économique et financier.

    Texte de la pétition sur le site des Echos 

  • Les réussites du MoDem

    Les analyses faites dans l'émission C dans l'air du 11 juin 2007 sont extrêmement intéressantes : la défaite est bien moins lourde qu'il n'y paraît...

     

     

  • Le pseudo-geste de l'UMP

    On pouvait lire cette récente dépêche de l'AFP à propos de la circonscription de François Bayrou :

    L'UMP a demandé à son candidat dans la circonscription de François Bayrou de se désister en faveur du président du Mouvement démocrate en vue du second tour des législatives, annonce Jean-Claude Gaudin.

    "Nous avons toujours eu cette politique de la main tendue - j'ai même dit quelquefois à François Bayrou 'il va me venir des crampes à force de tendre la main'. Nous allons encore le faire aujourd'hui", a déclaré sur France 2 le président délégué de l'UMP.


    François Bayrou est en ballottage favorable dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, où une triangulaire se profilait pour dimanche avec les candidats PS Marie-Pierre Cabanne et UMP Jean-Pierre Mariné.

    "La direction de l'UMP demande à M. Mariné de ne pas redéposer sa candidature et nous voulons justement laisser la place libre à M. Bayrou", a dit Jean-Claude Gaudin.

    "C'est un geste. Il n'y a pas de discussion, pas de compromission, il n'y a pas de négociation. C'est un geste que l'UMP souhaite faire à l'égard de François Bayrou", a ajouté le maire de Marseille, évoquant la "politique d'ouverture" voulue par le président Nicolas Sarkozy.

    Non mais de qui se moque-t-on ? Monsieur Gaudin sait très bien que François Bayrou a les moyens d'emporter cette circonscription avec ou sans le retrait du candidat UMP. On comprend bien que son intérêt est seulement de couper l'herbe sous les pieds du Parti Socialiste afin de l'empêcher de se désister également en signe de bonne volonté.

    L'UMP n'a rien à offrir au MoDem, voilà tout. 

     

  • François Bayrou : pas de consignes de vote.

    "Je ne donnerai pas de consigne de vote", a confirmé mardi le président du MoDem François Bayrou qui ne contactera pas Ségolène Royal pour éviter "toute ambiguïté".

    "Je n’ai pas rappelé Ségolène Royal non pas par manque de respect, mais pour éviter toute ambiguïté", a-t-il expliqué sur RTL. "Si je l’avais appelée il y aurait eu de la communication sur ce sujet et on aurait cru que j’entamais un processus qui était destiné à faire en sorte que le PS et le Mouvement démocrate se retrouvent pour cette élection".

    "J’aurais nourri cette accusation qui est une accusation fausse et injuste de ceux qui disaient dans la majorité actuelle ’en fait ils sont passés à gauche’ ; de la même manière qu’à gauche, un certain nombre de gens disent ’en fait ils sont à droite’", a-t-il ajouté.

    Le président du MoDem a souligné que "le Mouvement démocrate a choisi une voie difficile qui est la voie de son indépendance : il n’y a pas besoin de négociation avec le PS, avec l’UMP". "Je ne donnerai pas de consigne de vote. Je ne veux pas entrer dans ce genre de mécanisme et de phénomène".

    "Chacun doit prendre ses responsabilités : c’est très simple de prendre ses responsabilités : il suffit pour les électeurs et les responsables politiques et les candidats de regarder l’enjeu de ce deuxième tour de l’élection législative et des décisions qu’on doit y prendre", a-t-il conclu.

    Alors que Jean-Claude Gaudin annonçait sur France-2 que l’UMP avait demandé à son candidat à se désister en sa faveur dans les Pyrénées atlantiques, François Bayrou a reconnu qu’"étant donné l’ambiance de la campagne, c’est une surprise".

    "Je n’ai demandé ni recherché un accord, un désistement, un retrait de personne", a martelé le député des Pyrénées atlantiques. "Je considère que modestement je dois faire la preuve que je peux montrer qu’il existe un chemin politique capable de s’imposer face à l’UMP et au PS".

    Interrogé sur le cas où un candidat du MoDem peut aider celui du PS, notamment dans le Val d’Oise pour Dominique Strauss-Kahn, le fondateur du MoDem a reconnu avoir de "l’estime pour" lui. "Je l’avais, avant je l’ai aujourd’hui". "Je suis libre de dire l’estime que j’ai pour Dominique Strauss-Kahn".

  • Candidats MoDem présents au second tour

    Ces dernières données éclaireront, j'espère, nos décisions pour le second tour :

    2° circ. des PA (64)
    François Bayrou (MD) 37,25%
    Jean-Pierre Marine (UMP) 25,92%
    Marie-Pierre Cabanne (PS) 23,32%

    4° circ. des PA (64)
    Hervé Lucbereilh (UMP) 31,36%
    Jean Lassalle (MD) 29,54%
    Jean-Pierre Domecq (PS) 19,86%

    7° circ. du Finistère (29)
    Hélène Tanguy (UMP) 36,33%
    Annick Le Loch (PS) 32,13%
    Michel Canevet (MD) 19,51%

    6° circ. d'Ille-et-Vilaine (35)
    Marie-Thérèse Boisseau (UMP) 37,25%
    Thierry Benoît (MD) 20,21%

    2° circ. de Mayenne (53)
    Marc Bernier (UMP) 43,26%
    Elisabeth Doisneau (MD) 19,35%

    1° circ. du Val-de-Marne (94)
    Henri Pagnol (UMP) 44,4%
    Jean-Marie Cavada (MD) 22,27%

    Enfin, on peut trouver la carte des résultats sur le site de France Soir.

     

  • UDF et Démocrate jusqu'au bout des ongles : Valérie Sachs.

     
    Valérie Sachs, candidate de l'UDF - Mouvement Démocrate dans le 16ème arrondissement, expose les raisons de sa candidature et de ses choix :
    Electrice de Nicolas Sarkozy au second tour, on comprend vite, à la lueur de ses explications, qu'elle s'est estimée contrainte à un vote par défaut.
    A l'heure où beaucoup quittaient le navire, elle choisit un engagement renouvelé qui s'inscrit dans la continuité de son action politique et des valeurs qu'elle a toujours défendues.
    Elle précise les ddificultés qui ont été les siennes, dans une circonscription où l'initiative de François Bayrou et la création du Mouvement Démocrate a d'abord éveillé la méfiance.
    - difficultés à entamer le dialogue sans partis pris ou a priori des électeurs du 16ème
    - difficultés à faire entendre le point de vue du Mouvement Démocrate quant au rôle que veut jouer ce mouvement : l'heure des partis d'opposition est révolue, ce que veut être le MoDem, c'est un parti de positions, où l'élu vote non en fonction de consignes partisanes mais de ce qu'il estime être l'intérêt général de la France
     
    Eric Azière, présent à cette réunion, salue le courage de la candidate dans une circonscription où le combat est difficile à mener. Il appelle à un enracinnement dans chaque circonscription parisienne, et, finalement, convie électeurs, sympathisants, adhérents et candidats du Mouvement Démocrate à un moment historique  : la naissance d'une pratique et d'un positionnement nouveaux dans le paysage politique français.
     
    Finalement, à l'évocation de la voie difficile qui attend tous ceux qui ont fait le choix de l'UDF - Mouvement Démocrate, on pourrait simplement rappeler ces mots latins fameux :  
     
    Ad augusta per angusta ( A des résultats augustes par des voies étroites). Que l'on se rappelle que cette locution latine par laquelle on caractérise un triomphe obtenu en surmontant les plus grandes difficultés,  est aussi le mot de passe des conjurés au IVème acte d'Hernani de Victor Hugo.
     
    On pourrait même ajouter celle-là, que Jules César prononça en franchissant le Rubicond (et François Bayrou l'a largement franchi aussi, son Rubicond !) : Alea jacta est (le sort en est jeté). 

  • Ecoles : pénurie d'enseignants dans le 16ème !

    On croit que seuls les quartiers populaires sont touchés, et pourtant, le prestigieux 16ème arrondissement lui-même, est victime de coupes sombres dans les effectifs des enseignants d’écoles maternelles....


     
     
    Le témoignage de la vidéo est édifiant : Valérie Sachs, la candidate UDF à la députation de la 15ème circonscription de Paris (nord du 16ème arrondissement) a enquêté sur la situation des écoles maternelles dans sa circonscription.

    Si même les familles les plus influentes et les plus aisées de France ne peuvent obtenir de l’Education Nationale des conditions décentes pour la petite-enfance dans les écoles maternelles, qui le peut ?

    Un directeur d’école de cette circonscription confiait à propos de la composition sociale des effectifs que les apparences sont trompeuses.

    En réalité, dans le 16ème arrondissement, il y a de grands appartements bourgeois et des ambassades, mais aussi des chambres et mansardes qui accueillent la « domesticité » de ces mêmes appartements et les personnels de service des ambassades.

    C’est ce petit peuple qui envoie ses enfants dans les écoles publiques, et, parfois, les directeurs d’école, envers et contre l’idée que l’on pourrait se faire du 16ème arrondissement, sont confrontés à de lourds cas sociaux.

    Ces situations de détresse sociale tranchent d’autant plus le un milieu ambiant qu'elles côtoient des familles très fortunées.

    Mais, au final, la carence d’enseignants touche pour une fois sans distinction riches et pauvres. Les écoles privées, dès lors qu’elles sont sous contrat, ne sont pas épargnées, car elles n’ont pas l’autorisation d’engager des enseignants supplémentaires. Leur valeur ajoutée ne peut que se faire sur l’encadrement.

    Ces problèmes sont connus, et se sont aggravés avec les vagues de naissances des années 2000, 2001 et 2003. Au grand dam des familles, ni la municipalité, ni le député de la circonscription n’ont su anticiper les difficultés à venir.

    Valérie Sachs, consciente de ces enjeux rarement évoqués dans le 16ème arrondissement, s’est engagée à porter la question des effectifs enseignants dans l’arrondissement jusqu’à l’assemblée nationale si les électeurs du XVIème arrondissement choisissait de faire d’elle leur représentante au parlement.

    Site (avec podcasts et forum) de Valérie Sachs : http://www.valeriesachs.fr/Accueil.html 

     Blog de Valérie Sachs : http://blog.valeriesachs.fr/

  • Le MoDem existe dans le 16ème nord à Paris

    Eh oui :  Le MoDem existe au nord du 16ème arrondissement de Paris, où il se présente sous les traits charmants d'une jolie jeune femme, Valérie Sachs.

    Et il en faut du courage, paradoxalement, pour se présenter sur un sol où Nicolas Sarkozy a réuni 82% des suffrages au second tour.

    Autant dire que c'est là une terre de mission, et que tenter d'y faire entendre la voix de l'UDF-Mouvement Démocrate est un sacerdoce digne de l'évangélisation d'une terre païenne.

    Mais laissons Valérie Sachs se présenter elle-même...

     

     Intrigué, l'Hérétique a décidé, pour ces derniers jours de campagne, de suivre cette candidate du MoDem atypique et courageuse sur les sentiers étroits de la candidature à la députation.

    Au fil des derniers jours, nous publierons plusieurs notes sur le parcours et les réunions publiques de Valérie Sachs. 

     

    Blog de Valérie 

  • MoDem, Bayrou, Valérie Lang s'exprime

    Valérie Lang explique les raisons de son engagement au MoDem. Elle voit en François Bayrou un homme peu commun, et dans l'émergence du MoDem, un mouvement pour le moins surprenant mais très intéressant. Elle juge sévèrement le verrouillage des espaces de dialogue au PS, et ce indépendamment des générations, et approuve l'esprit de résistance de François Bayrou et notamment sa volonté de séparer nettement les pouvoirs. 

    L'entretien est passionnant : à écouter. Valérie Lang précise qu'elle aimerait s'occuper de la culture au MoDem, et apprécie en François Bayrou un homme cultivé, pédagogue, connaisseur de notre histoire, et, surtout, fait pas si fréquent chez les hommes politiques, qui lit. Sera-t-elle unjour, après son père, la ministre de la culture du MoDem ?

     

  • Culture, cluster et sociale-économie

    La lecture du livre de Christian Blanc, la Croissance et le Chaos a été une véritable révélation pour moi, surtout à considérer que je me sens très proche, dans la réflexion, des thèses de Joseph Aloïs Schumpeter, or j'ai cru reconnaître dans le travail d'observation et de réflexion de Christian Blanc une application pratique, pragmatique et modernisée des thèses de cet économiste, notamment sur le rôle de l'entrepreneur, sur la Destruction Créatrice, et sur le rôle de l'innovation.

    Un des points centraux du livre de Christian Blanc, c'est que les clusters dont il parle (association région-université-entreprise) ne peuvent se mettre en place que dans le cadre d'une décentralisation très forte. On ar parlé au PS et à l'UDf de VIème République, mais, sur ce point, je crois qu'il n'y a pas urgence : l'urgence, c'est la décentralisation. François Bayrou l'a compris bien mieux que d'autres, notamment en souhaitant supprimer un échelon (le département) et en redonnant du pouvoir aux régions.


    Je suis un adhérent de l'UDF, je ne m'en cache pas, et, à cet égard, j'ai pris un coup au moral quand j'ai appris que Christian Blanc se rangeait derrière Nicolas Sarkozy. Cette décision est demeurée un grand mystère pour moi, alors que tout à l'UDF lui souriait pour qu'il puisse mettre en place son projet économique : j'ai lu d'autres analyses très proches de la sienne chez plusieurs cadres de l'UDF.
    La tradition bonapartiste dans laquelle Nicolas Sarkozy semble s'inscrire, désormais, me semble fort mal se marier avec quelque vélléité de décentralisation que ce soit.

    Je me serais consolé si le gouvernement avait envoyé des signes forts de ces urgences, mais ce n'est nullement le cas : ni Christian Blanc ni Alain Lambert ne sont au gouvernement, et rien ne laisse présager une réforme radicale de la décentralisation et du rôle de l'état.

    Tout au plus l'on commence à parler d'autonomie pour les universités. Parions qu'elles ne seront toujours pas autonomes dans 5 ans, tout du moins, pas financièrement.

    Dans l'entre deux tours, Ségolène Royal m'avait intéressé parce que je l'avais vu évoluer singulièrement : face à François Bayrou, elle a reconnu qu'elle ne faisait pas des 35 heures un point de non-retour, et face à Nicolas Sarkozy, c'est elle qui a explicité le rôle qu'elle comptait donner à l'entente Région-entreprise-Université : que du bon, de mon point de vue.

    Le seul point sur lequel je tendrais à avoir confiance dans le nouveau gouvernement, c'est pour les retraites, pour lesquelles des réformes douleureuses mais nécessaires sont inévitables, et pour la financement de la santé. Mais voilà : le gouvernement commence d'emblée par un maladresse monumentale en parlant de ne pas rembourser les 75 à 100 premiers euros de frais médicaux, alors qu'il faut plutôt jouer sur le ticket modérateur.

    J'ai l'impression au final que l'on va perdre encore 5 années sur les véritables urgences. François Bayrou me semblait les avoir comprises, ces urgences, lui, et j'aimais beaucoup l'idée qu'il véhiculait d'une société dont la clef de voûte était la culture, et en même temps, qui faisait de l'entreprise et de son développement la pierre angulaire de son programme économique : un beau projet humaniste, dans lequel je me retrouvais dtout à fait.

    Alors voilà, aujourd'hui, je suis dépité, la tête emplie de regrets, et je regarde avec amertume les temps qui se préparent.

    L'UDF quant à elle dérive, une partie de son équipage ayant fui la tempête : et elle a perdu des hommes de valeur, avec des Pierre Albertini ou des Charles de Courson. Il reste à l'UDF-MoDem des hommes comme Christian Saint-Etienne dont les vues sont intéressantes au niveau économique, mais, sur le fond, la tête est décapitée, et il faudra du temps pour reconstruire.